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Chapitre 36 - Les Embruns de la Vérité 2/2


Au fur et à mesure de ma chanson, les cris s'étaient affaiblis jusqu'à mourir, les combats de griffes s'étaient apaisés, et la noirceur de ses yeux s'étaient dégradée vers le gris le plus clair.

Elle me regardait avec une douceur et une chaleur familière que je n'aurais jamais cru revoir un jour. Quelques gouttes salées se mêlèrent aux embruns sur ses joues.

Dans des mouvements souples et si doux qu'elle se fondait à travers les vagues, elle se rapprocha de la barque. Je laissai tomber ma lance et je m'agenouillai face à elle. Nous nous regardions dans les yeux, nous reconnaissant en silence et en tendresse.

« Cerise... »

Sa voix douce et apaisante qui m'avait tant manqué termina de me faire éclater en sanglots.

« Maman... pleurai-je en me penchant vers ses bras grand ouverts. »

Elle appuya ses mains sur mon dos, me pressant contre son corps humide. La tête contre sa joue, je pleurais, savourant les caresses de ses cheveux contre ma peau et les lointains effluves de jasmin qui parsemaient encore son cou.

Malgré l'eau qui humidifiait mes vêtements et le vent qui fouettait mon corps, une immense chaleur m'embrasait la poitrine et se dispersait jusqu'au bout de mes doigts, comme lorsque j'étais petite.

« Ne pars... plus jamais... hoquetai-je en la serrant plus fort contre moi.

— Je suis là... Maman est là... »

Ses mains délicates glissèrent entre mes mèches, sur ma tête, me berçant avec ses mouvements en harmonie avec la mer.

« Tu as grandi... Tu es si grande... Tu es si belle ! Une magnifique jeune fille... Tu es si rayonnante... comment ai-je pu ne pas te reconnaître tout de suite ? Cerise... combien d'années sont passées ?

— Six ans, maman...

— Six ans ? »

De la surprise et de la peine.

« Tu as... tu as dix-sept ans, c'est ça ?

— Oui, souris-je en me blottissant plus encore entre ses bras.

— Comme tu as grandi... »

Elle s'écarta délicatement, et ses doigts chaleureux glissèrent sur mes joues. Elle observa mon visage avec attention, se plongeant longuement dans mes yeux. Un immense sourire se dessina sur ses lèvres :

« Ma fille... Mon petit trésor... comment ai-je pu t'oublier ? »

Elle se hissa vers moi pour baiser mon front dans un long bécot empli de chaleur et d'amour. Une crise de larmes retomba dans ma poitrine.

« Maman... tu m'as manqué... tu m'as tellement manqué...

— Je suis là... Maman est là... Maman est là... »

Entre ses bras, j'avais envie de fermer les yeux et de me laisser emporter par sa tendresse. La douleur à mon nez, à mes jambes, n'était plus qu'un lointain souvenir maintenant que maman était là. Plus rien n'avait d'importance hormis ses bras emplis d'amour qui me berçaient.

« Cerise ! »

Maman me poussa en arrière, et la seconde d'après, je hurlai.

Un harpon était planté dans sa poitrine, entre ses seins. Elle plissait les yeux sous la douleur, en larmes, les mains pressées sur le bois. Mes yeux remontèrent le long de la lance, suivirent la corde... Jeger, le colosse aux nattes blondes, qui ne cachait guère sa satisfaction.

Au fond de moi, je perdis pied, tombant dans les abysses obscurs et gelés, le regard pétrifié sur ma mère à la poitrine ensanglantée, transpercée par une lance.

Elle ouvrit ses yeux dans ma direction, les larmes sur la peau.

Je bondis vers elle dans un cri en lui prenant les épaules :

« Maman ! Maman ! On va t'aider ! On va t'aider ! »

Je me redressai, perdue, avec quoi ? Avec quoi ?

Le chasseur commençait à tirer ma mère grâce à la corde, comme un vulgaire poids à remonter sur son navire.

« Arrête ! hurlai-je en me jetant sur la lance. Ne la touche pas !

— T'es qui pour m'ordonner ça ? s'esclaffa l'homme. Après l'avoir remontée, je m'occuperai de toi. Car, effectivement, tu sers à rien, à part nous déranger ! »

Sur le point de trancher la corde qui liait le chasseur à ma mère, celle-ci m'arrêta d'une main. Ses yeux frôlaient les teintes de noir.

« Non, Cerise... je l'emporterai avec moi pour m'assurer qu'il ne lève pas sa main sur toi.

— Maman... pleurai-je. »

Elle glissa ses doigts carmin sur mon visage pour sécher mes larmes :

« Ma fille, ma tendre petite fille... Te revoir et te protéger, moi qui n'ai pas été présente pendant six longues années... je t'ai au moins offert un peu de mon amour... tardivement, mais...

— Tu peux survivre, maman... Tu peux...

— Ma fille, ma Cerise... »

Elle sourit tristement :

« L'amour d'une mère pour son enfant... Le besoin irrépressible de le protéger, quitte à en perdre la vie... voilà la seule chose qui me fait encore respirer. »

Elle attrapa la corde à deux mains, et ses yeux s'obscurcirent, sans jamais se perdre dans la pénombre totale :

« Ne regarde pas, ma chérie. Ce ne sera pas beau à voir... Je vais m'en occuper. Je souhaite que tu vives heureuse, d'accord ?

— Mais maman...

— Je t'aime, Cerise. Ne l'oublie jamais. Sois heureuse, mon bébé.

— Moi aussi... maman... sanglotai-je. Me laisse pas... »

Dans un élan de terreur à l'idée de la voir disparaître sous mes yeux, je bondis vers elle, prête à la serrer dans mes bras jusqu'à la fin, mais Gwen me ceintura avec fermeté :

« Cerise, on ne peut rien faire, on risque de la gêner... »

Ma mère glapit en tirant la corde de son côté, répliqué par le chasseur. Il prenait l'avantage, tirant ma mère vers le navire, quand soudain, elle reprit du terrain par à-coups secs, le regard ténébreux. Jeger, les muscles tendus, tirait de toutes ses forces :

« Tu vas te laisser faire, oui ? »

Il grimaçait, inquiet de perdre sa proie, inquiet de perdre l'ascendant. Ma mère lâcha du lest avant de tirer avec violence. Le chasseur tomba à l'eau. Il cria, se débattit, mais il disparut sous la mer, emporté par les griffes de ma mère.

C'était... la dernière fois que je la voyais ?

J'éclatai en sanglots, la main tendue vers les flots mouvementés où avait disparu maman. Pourquoi ? Pourquoi avait-il fallu que ce type gâche tout ?

« Je le hais ! hurlai-je du plus profond de mes entrailles. Je le hais ! Je le hais ! Je le hais ! Je le hais ! répétai-je par à-coups de moins en moins puissants. Je le hais ! Je le hais ! Je le hais... je le hais... »

Les larmes me volèrent la voix, et tordue sur la chaloupe, je me recroquevillais dans les bras de Gwen qui n'osait pas parler. Il se contentait de caresser ma tête, mais ses caresses semblaient si froides, si amères, contrairement à celles, chaleureuses, de ma mère.

« Cerise ! Regarde ! »

Quelques mèches rousses émergèrent de la mer. Sa main, pleine de sang, quitta l'eau pour se tendre vers le bois. Son visage, pâle et épuisé, refit surface. Elle masquait tant bien que mal la douleur qui se frayait un chemin sur ses lèvres par la douceur :

« Ma chérie... il est temps...

— Non...

— Je t'aime, Cerise... je ne me souviens pas de tout, mais je sais que tu es ma chair, mon sang... et le plus beau trésor qu'il m'ait été donné dans ma vie... je suis heureuse de t'avoir protégée, une dernière fois... Je t'aime... »

Et tout aussi doucement, son regard brûlant d'amour s'éteignit, ses paupières se fermèrent, et elle se laissa couler au fond de la mer.

« Je t'aime aussi... bredouillai-je entre mes larmes. »

Recroquevillée dans les bras de Gwen, je n'arrivais pas à me rendre compte, pas à comprendre. Trop d'événements m'avaient embarquée en si peu de temps. J'étais perdue. Je ne m'étais pas remise de nos retrouvailles, alors comment pouvais-je accepter ces adieux ?

Je sanglotai à nouveau, haut et fort, blessée, brisée, détruite. Retrouver ma mère pour la perdre à nouveau... pourquoi ?

« Cerise... je suis désolé pour tout ça... »

Il me serra avec plus de force. Il renifla, et quelques larmes coulèrent sur ses joues :

« Ta mère t'aimait plus que tout... elle a fait quelque chose... de magnifique, pour toi... ça va être dur pendant quelques temps, on guérit jamais vraiment de ça... mais elle t'a offert un cadeau inestimable. Par deux fois. La vie. »

Je pleurai plus fort, recroquevillée dans ses bras. Une main humide glissa sur ma jambe. Mon espoir d'un instant s'évanouit en croisant le regard empli de peine de Corail.

« On est là... on va t'aider... d'accord ? Ma petite Cerise... on t'aime plus que tout... »

J'acquiesçai, en larmes. Nous savions tous les trois que personne ne remplacerait ma mère...

Une vive douleur à la cuisse me fit gémir. Les griffes de Corail. Son regard passait du gris au noir, sans cesse.

« Attachez-moi ! glapit-elle. Remontez-moi et attachez-moi ! J-Je je perds la tête ! Vite ! Vite ! J'ai jamais eu aussi mal de ma vie ! Je... je... »

Aussitôt, Gwen et moi la hissâmes sur le navire. Je constatai avec horreur qu'elle avait perdu de trop nombreuses écailles à cause de profondes entailles. Nous lui attachâmes les mains dans le dos, et à sa demande, l'empêchâmes de donner des coups de dent avec une corde entre les mâchoires.

« Qu'est-ce qui lui arrive ? souffla Gwen, les sourcils froncés.

— Peut-être qu'elle est là depuis trop longtemps. Il faut qu'on retourne au Redoutable, soufflai en prenant une pagaie. »

Il fixait la mer avec méfiance.

« Depuis genre, cinq minutes, il n'y a plus aucune sirène... Pendant que tu... que tu parlais avec ta maman, Corail se battait, et puis, d'un coup, plus rien. C'est bizarre...

— Alors on se dépêche de rentrer. »

Les mètres étaient franchis de plus en plus rapidement. Le calme était inquiétant, même le vent était tombé, il n'y avait que l'agitation des courants qui clapotait à nos oreilles. Les chasseurs nelistes semblaient eux aussi perturbés ; tellement perturbés qu'ils nous avaient laissé fuir avec Corail dans la barque. Celle-ci gémissait de plus en plus, comme si une douleur la torturait. J'essayais de caresser sa tête, en vain, elle commençait même à pleurer. Elle se tut brusquement.

« L-L-L-Lanterne ! hurla un homme. »

Nous nous tournâmes vers les cris. Une énorme lanterne émergeait peu à peu de la mer dans un silence glacial. Portée par un long voile translucide, presque invisible à l'œil nu, elle se hissait de plus en plus haut, à moins de quelques mètres des chasseurs nelistes.

« C-C-C'est... c'est Zanlya... bafouilla Gwen. »

Pâle comme un linge, les bras raidis sur les pagaies, il n'osait plus bouger. Ma poitrine se comprima avec tant de violence que je ne parvenais plus à respirer. La bête monstrueuse qui avait détruit l'île de Manéran il y a fort longtemps, celle qui attirait les marins et dévorait les navires... se tenait sous nos yeux. Ça ne pouvait pas être elle !

Soudain, un immense tentacule aux nuances de rouge et de bleu s'éleva de la surface. Au moins huit mètres de longueur, épaisse d'un ou deux mètres. Dans un silence de mort, elle s'abattit sur le navire des chasseurs nelistes, le brisant en deux comme si elle avait donné un coup à un château de sable. Panique à bord, les hommes hurlaient, harpons à la main, espérant se défendre contre le monstre marin, mais aucune arme ne semblait affaiblir la bête.

Les morceaux du navire coulaient peu à peu. Les hommes se raccrochaient aux morceaux qui flottaient encore à la surface, avant d'être emportés d'un coup de tentacule vers le fond, ou aspirés par des tourbillons de quelques secondes. Et en quelques minutes, tout disparut. Il ne restait plus rien. Ni navire, ni homme, ni lanterne.

Le silence planait sur la mer. Je n'osais pas regarder autour de nous, de peur de croiser l'éclat de la lanterne funeste. Je n'osais pas bouger non plus, ni respirer, craignant de l'attirer. Gwen et moi nous observâmes, les lèvres entrouvertes, plus pâles que l'écume.

Quelques longues minutes plus tard, le vent se remit à souffler. D'un regard entendu, Gwen et moi nous pagayâmes rapidement jusqu'au Redoutable. À peine hissés sur le pont, on leva les voiles pour quitter au plus vite la Fosse des Tourments qui portait définitivement bien son nom.

Personne ne parlait vraiment, mais tout le monde scrutait la mer et ses secrets.

Gwen posa sa main sur mon épaule, me faisant sursauter.

Nous nous regardâmes.

Il m'ouvrit doucement ses bras, et j'y plongeai en silence.

Souhaitait-il encore me réconforter ? Me rassurer ? Qu'importe, j'avais besoin d'un peu de chaleur. Et sans doute lui aussi.

« Où tu veux aller ? Mon oncle veut savoir, pour te ramener avec Corail, où vous le souhaitez...

— Orenruz, soufflai-je simplement, perdue dans le creux de ses bras. »

Il me remercia avant de se rendre au gouvernail où se trouvait son oncle. Je me tournai vers Corail dont les muscles étaient moins crispés. Elle fermait les yeux, sa poitrine se soulevait doucement, comme endormie. Au moins, elle allait bien.


   Le soir, j'étais encore accoudée au même endroit des bastingages, le regard perdu sur la mer. Pendant des heures, ma tête était restée vide, hermétique aux derniers événements qui m'avaient bousculée. Je fixais les vagues, presque envoûtée par les remous, tant que je ne pensais pas à ce qui s'était passé. Même lorsque je m'égarais sur ma mère, je ne parvenais ni à réagir ni à pleurer, comme si mes émotions étaient entravées par une forêt d'algues.

« Alors... Corail, elle va mieux ? »

Je sursautai et me tournai vers Gwen. Il s'accouda aux bastingages, à mes côtés.

« Oui, dès qu'on est sorti de la zone, elle a commencé à se réveiller. Elle a mangé, et là, elle dort. Elle m'a dit qu'elle retournerait à la mer dès son réveil et qu'elle nous suivrait sous l'eau.

— Tant mieux, j'avais peur pour elle, elle n'était pas en bon état.

— Et toi ? »

Mes yeux descendirent sur son abdomen bandé.

« Je dois éviter de bouger autant que possible...

— Donc tu n'es pas censé être là... »

Il esquissa un sourire :

« J'avais trop besoin de te voir, j'avoue. »

Il approcha sa main avec timidité, mais je la laissai m'envelopper. Sa chaleur était tellement terne par rapport à ce que j'avais ressenti...

« Ton nez, ça va mieux ?

— Il est cassé, a priori... ça fait mal, mais... »

Mais ce n'est rien comparé à ce que je ressens.

« Hum ?

— Rien.

— Et toi... bredouilla Gwen, comment tu te sens ? »

Je soupirai.

« Je ne me rends pas encore compte, je crois.

— Normal. Mais sache que si tu as besoin de parler... »

Son pouce caressait ma peau avec douceur.

« N'hésite pas. Je pense que... qu'on peut se comprendre un peu. Et puis, même si j'te comprends pas, je ferai tout pour te réconforter. »

Ses mots me firent sourire.

« Qu'est-ce que tu vas faire, à présent ?

— On va retourner à Orenruz... je vais... je sais pas... déjà, gérer tout ça. Et puis... peut-être que je ferai des études... ou peut-être pas. Je ne sais pas trop... Et toi ? »

Il poussa un long soupir :

« J'avoue que... j'ai plus trop envie d'être ici, en mer. Jusqu'à présent, je savais que les sirènes existaient... que c'était dangereux... mais là, d'y être confronté de façon aussi violente... ça me fait peur, tu vois. Le dragon des mers... et... tu vois quoi... ça a achevé de me terroriser. »

Des frissons me parcoururent.

« Je me rends compte d'à quel point il faut être courageux pour naviguer... et, j'crois que j'ai pas ce courage-là, et que je préfère rester sur terre, loin de tous ces dangers...

— Je comprends...

— J'sais pas trop c'que je vais faire. Peut-être commencer des études, qui sait ? Ou bosser. J'sais pas. Mais, la vraie question que j'me pose... c'est où. »

Je fronçai les sourcils :

« Tu n'as pas ta tante, à Isda ?

— Oui... mais je ne t'ai pas toi. »

Une chaleur se diffusa dans mes joues.

« C'est qu'une idée, hein... mais j'aimerais bien garder contact avec toi... alors, je me disais... pourquoi pas tenter Orenruz. Enfin, si tu veux bien. J'veux dire, si tu veux pas de moi, je m'imposerai pas... »

Je resserrai mes doigts sur sa main avec un sourire doux et triste :

« Je crois que je serais contente de te savoir dans la même ville que moi. »

Son visage s'illumina :

« J'vais en parler à mon oncle demain ! J'suis sûr qu'il sera d'accord !

— Qui te dit que moi, je serais d'accord ? soupira une voix pâteuse. »

Nous nous tournâmes vers la sirène, allongée dans un bac en bois empli d'eau de mer, mais toujours ligotée.

« Corail, justement, lança Gwen en l'approchant. »

Il s'agenouilla devant elle :

« J'te remercie de m'avoir sauvé la vie, t'a l'heure. Sans toi, j'étais foutu. Alors, merci infiniment. Je ne l'oublierai jamais. »

Elle détourna le regard dans un bougonnement :

« C'était pour Cerise, hein. Pas pour toi. »

Gwen et moi ne pûmes nous empêcher de rire.

« Bon, en tout cas, si Cerise est d'accord, on va dire que je suis d'accord... »

Elle sembla replonger dans le sommeil, les yeux refermés. Elle bailla soudain :

« Tant que tu ne me traites pas de poisson... »

Et elle se rendormit définitivement.

Je souris, un semblant apaisée.

Gwen se redressa et passa délicatement son bras autour de mes épaules :

« Concernant... tous les deux... on va y aller à notre rythme, t'en dis quoi ? J'veux dire... c'est tout récent, notre rencontre, d'une... et puis... t'auras peut-être pas la tête à penser à ça. Mais le jour où tu seras prête, je serai là. »

J'acquiesçai avec un sourire reconnaissant.

Je fermai les yeux, la tête contre son épaule.

Je n'étais plus toute seule.

Deux amis, dont un particulier.

Une famille de cœur prête à m'offrir des montagnes d'amour.

Une nouvelle maison.

Une nouvelle vie.

La paix.

La paix dans ma nouvelle vie, mais aussi dans l'ancienne.

Les pièces manquantes avaient été retrouvées, et malgré l'amertume qui teintait ma langue, je savourais un semblant d'apaisement.

Je n'aurais jamais pu y arriver seule.

Alors, finalement... peut-être pouvais-je accorder un peu plus ma confiance à l'humanité.


FIN

Je crois... je crois que nous sommes arrivés à la fin ! ^-^ !!!!

Je voulais écrire un épilogue à la base, mais je me rends compte qu'il n'y en a pas vraiment besoin ! Enfin, je ne crois pas ? (Un avis là-dessus ?)

Je vais prochainement poster une partie pour recueillir vos avis et impressions (alors svp ne sortez pas tout de suite le livre de la bibliothèque !) (et merci à celles et ceux qui prendront le temps d'y répondre ♥).

Mais à chaud... cette fin ? Qu'en pensez-vous ?

Je ne sais pas si je suis entièrement satisfaite de cette fin.. mais j'aime l'idée d'une conclusion plutôt... douce. Je ne sais pas ! Je la changerai peut-être à la réécriture... mais pour l'heure, j'étais dans cette vibe là. De confiance, de compréhension, et d'amour des autres, alors qu'à la base, notre Cerise vivait recluse dans son village :)


Sinon, j'espère que vous avez passé un bon moment aux côtés de Cerise, Corail et même Gwen ♥

Merci à toutes celles et tous ceux qui ont pris le temps de me lire, mais aussi de se manifester par des votes voire des commentaires ! ♥

Un merci particulier à Beorn17 qui a dévoré Les Embruns de la Vérité, mais aussi Neven l'Écarlate. Merci infiniment ♥




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