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Chapitre 7 : Panda

J'ouvre doucement les yeux. À travers des tâches de toutes les couleurs, je vois un homme penché sur moi. Je fronce les sourcils.
Qu'est ce que je fais sur le sol ?

Des bribes de souvenir ré-intègrent petit à petit mon cerveau. Je me redresse, alarmée.
L'homme me repousse doucement sur le sol, ses mains sur mes épaules.

- Calme-toi et dis-nous ce qui s'est passé.

Je cligne des yeux pour chasser les tâches. Je commence à revoir les couleurs là où elles devraient être.
Hakan est accroupi près de moi. Une ride profonde d'inquiétude se trouve entre ses deux sourcils.

- Comment ça "nous" ? je lui demande.

J'ai l'impression que ma voix est à des kilomètres.

Je m'assois lentement, les mains d'Hakan toujours posées sur mes épaules. Il les enlèvent lentement à son tour, comme si il avait peur qu'à tout moment je retombe dans les vapes.

Je regarde derrière moi.

Mon professeur d'histoire essaie d'écarter les élèves à l'aide de grands coups de bras dans tout les sens.

Il les a pris pour des moutons ou quoi ?

Le principal adjoint apparaît au bout du couloir. Il se précipite en courant vers moi.

- Vous allez bien ? Que s'est-il passé ?

M.Atodo, mon professeur d'histoire nous rejoint et s'adresse au principal adjoint :

- Monsieur, s'il vous plaît, pouvez-vous allez gérer les élèves ?

Il hoche la tête en me regardant et marche vers les élèves.

- Comment tu vas ? me demande M.Atodo

- Je me suis évanouie.

Réponse claire et simple, pourtant il hausse les sourcils et me demande d'un air choqué :

- Comment cela se fait-il ?

Si je le savais, je te l'aurai dis, mon pote.

Je me retiens d'exprimer le fond de ma pensée et lui réponds à la place :

- Je ne sais pas.

J'ai encore la tête qui tourne et je me sens franchement pâteuse.

- Il vaut mieux la ramener chez elle, propose Hakan d'une voix posée.

Je l'avais complètement oublié lui.
Mes yeux se ferment tous seuls, je ne distingue pas nettement les gens qui m'entourent.

- Il faudrait mieux l'amener à l'infirmerie, répondit M.Atodo.

Ils se regardent droit dans les yeux.

- Non je ne crois pas, dit Hakan d'une voix coléreuse.

- Écoute jeune homme, ce n'est pas toi qui fixe les règles, ici.

Je regarde tour à tour mon professeur d'histoire et Hakan, mes yeux allant de l'un à l'autre sans s'arrêter. La tension est palpable.

J'allais intervenir lorsqu'une étincelle attire mon regard.
Pendant moins d'une seconde, les yeux de Hakan ont brillés et sont devenus rouge foncés.
Je hoquete de surprise et de peur. Je suis sûre de ce que j'ai vu.

- Je pense qu'il faut la ramener chez elle, répète Hakan d'une voix menaçante.

M.Atodo, comme vidé de toutes émotions se dirige vers le principal adjoint en disant d'une voix monocorde :

- Je suis d'accord.

Il s'adresse ensuite au principal adjoint :

- Il faut qu'elle rentre chez elle, elle ne va pas bien.

Le principal adjoint hoche la tête et s'adresse à moi :

- On peut venir te chercher ?

- C'est moi qui la ramène ! s'exclame Hakan.

Je le regarde, choquée.

- Je sais où elle habite, poursuit-il d'une voix plus calme.

- Je peux rentrer chez moi toute seule !

- Non, tu n'as pas l'air d'aller mieux, tu es toute blanche, me répond-il

Le principal adjoint approuve d'un hochement de tête.

- Raccompagne-là mais reviens après.

Il hoche la tête et mit un de ses bras sous mes genoux et l'autre entre mes épaules. Il me souleve comme un vulgaire poids et marche.

- Je peux marcher ! je m'écris, en me débattant.

Il m'a serrée plus fort. J'ai compris que c'était peine perdue.

Je tourne la tête vers les élèves qui me regardent, silencieux.
Certaines filles me toisent si méchamment que j'ai envie de rentrer sous terre.

Le principal adjoint me regarde, inquiet, alors que M.Atodo fixe le mur, complètement hagard, le visage vidé de toutes expressions. On dirait un légume.

Je me mets à pouffer de rire, sans savoir pourquoi.
Je regarde où marche Hakan, en continuant de rire.

- Pourquoi ris-tu ? me demande-t-il, une étincelle de malice dans le regard.

- Je ne sais pas, c'est nerveux.

Lorsque je le regarde dans les yeux, j'arrête de rire. Je sais très bien ce que j'ai vu dedans. Je sais que je suis encore dans les vapes, mais je ne suis pas aveugle.

Complètement perdue dans mes pensées, je le laisse nous guider vers l'extérieur du lycée.

Arrivés devant ma voiture, il me repose délicatement.

- Donne-moi tes clefs.

- Pourquoi ? je lui réponds sur un air de défi, en le regardant dans les yeux.

Je reprends :

- Je vais rentrer toute seule et toi tu retournes gentiment en cours, sans me poser de problèmes.

Il me regarde, lasse.

- Je ne plaisante pas, je lui réponds.

- Moi non plus, je t'accompagne que tu le veuilles ou non, me prévient-il, décidé.

Fatiguée de tout ça, je lui tends mes clefs. Il les prend et monte dans la voiture.

Je monte sur le siège passager. Il démarre et fait une marche arrière.

- T'es sérieux, tu conduis en plus ! réalisé-je enfin.

- Évidemment ! Si tu conduis comme tu marches, on va avoir des accidents, me dit-il en riant.

Je lui donne une tape sur l'épaule, indignée.

- C'est faux, pour ma défense, j'ai eu mon permis du premier coup !

- Ouais, après avoir tuer un ou deux faisans !

Il y a beaucoup de ces oiseaux dans notre ville, ils traversent souvent la route sans crier gare.

- Très drôle.

Je regarde vers la vitre pour me donner une contenance.

Hakan se gare pile devant ma maison.

- Comment sais-tu que j'habite là ? je lui demande, curieuse.

- On s'est percuté ici la première fois que je t'ai vu. J'en ai déduis que c'était chez toi.

Nous descendons de voiture et il me rend mes clefs.

- Tu vas rentrer comment ? je l'interroge.

Il me répond en haussant les épaules.

- À pied, j'ai l'habitude.

- T'es sûr ?

Il hoche la tête en inspirant et fronce les sourcils. Il me prend le bras et soulève ma manche.

- Tu fais quoi, là ? je lui demande, précipitamment.

J'essaie de récupérer mon bras mais il le tient fermement.

Il remonte toute mes épaisseurs de manches jusqu'en haut de mon coude.
Il inspire encore une fois et retourne mon bras vers lui, de sorte à ce qu'il puisse voir l'extérieur de mon coude.

- Il va falloir que tu soignes ça, et vite.

Je tourne mon coude vers moi et pousse un cri d'effroi.

Je saigne abondamment. Et pas une petite égratignure. J'ai toute la peau arrachée et le contour est violet. Du sang commence à goutter par terre.
Hakan me reprend les clefs des mains, m'entraîne vers ma porte d'entrée et l'ouvre.
En me tirant jusqu'au salon, il se tourne vers moi.

- Tu as des pansements et du désinfectant ? me réclame-t-il.

- Oui, dans la salle de bain, derrière toi à gauche, je réponds d'une voix traînante.

Il court à l'endroit que je lui ai indiqué.
Je me suis fais ça en tombant sur mon classeur ? Mais comment j'ai fait ?

Je le regarde revenir avec la trousse à pharmacie, les yeux dans le vague.

Il me prend la main et m'emmène dans le salon. Il me soulève par la taille et me pose sur la table. Il pose la trousse à côté de moi.

J'enlève mon manteau pendant qu'il prend le désinfectant. Il m'en applique en grande quantité en tapotant doucement avec un coton.
Je serre les dents.

- Ça va, petit Panda ?

- Oui mais ça pique. Petit Panda ?

Je le regarde en fronçant les sourcils.
Il me répond en souriant.

- Tu me fais penser à eux, ces petites bêtes mignonnes qui sont extrêmement maladroite.

Je le regarde et j'explose de rire.

- Tu viens de me comparer à un Panda ? Sérieusement ?

Il rit à son tour et nous voilà tous les deux, avec mon bras ensanglanté dans ses mains, moi assise sur la table et nous rions comme des fous sortant de l'asile. La scène vu de l'extérieur doit être légèrement flippante.

Une fois le fou rire terminé, il me bande le coude d'un pansement énorme.

- Merci.

- T'inquiète pas, il fallait juste désinfecter un peu.

- Je ne parlais pas que de ça.

Il m'interroge du regard.

- Ça faisait depuis longtemps que je n'avais pas ri comme ça.

Hakan me sourit, ces dents blanches bien alignées.

- Ça fait même des années que je n'avait pas passé un si bon moment avec quelqu'un.

Il s'approche de moi, pose sa main sur ma joue et la caresse avec son pouce.

- C'est la même chose pour moi.

De l'autre main, il remet une mèche de cheveux derrière mon oreille.

- Tu ne devais retourner en cours après m'avoir ramener ? je lui demande, doucement.

- Si mais les cours doivent être finis maintenant.

Attends une seconde, si les cours sont finis, je dois aller au salon de toilettage !

Je me relève d'un coup mais j'avais oublié qu'il s'était autant rapproché et l'entraîne dans ma chute.

Je rouvre les yeux. Je suis à côté de lui, nos bras et nos jambes pèle-mêle.
Je ris en me relevant.

- Désolée, il faut que j'y aille, je dois aller travailler.

- Tu as un travail ?

- Oui, c'est mon premier jour il ne faut pas que je sois en retard. Donc désolée mais il va falloir que je te mette dehors.

Nous nous dirigeons vers la porte. Une fois sortis et devant ma voiture, je lui demande :

- Tu veux pas que je te ramène quelque part ?

- Mais non, j'ai l'habitude de courir.

Il revient vers moi, incline sa tête et plante un baiser tendre sur ma joue.

- À demain, chuchote-t-il.

Je suis totalement prise à dépourvue.

Il me sourit, se détourne et marche prestement sur le trottoir.
Je le regarde disparaître au coin de la rue. Je scrute l'heure, la tête lourde. Je vais être en retard, comme d'habitude.
Je monte dans ma voiture et démarre.

Arrivée devant le salon de toilettage, je prends une bonne rasade d'air.

C'est à ce moment que je me suis aperçue que je ne sentais plus le parfum depuis que je m'étais évanouie.
Je me remémore mes quelques secondes avant de tomber dans les pommes.

J'ai halluciné ou j'ai vraiment vu des pattes ?
J'ai dû imaginer, je n'avais pas bien dormi cette nuit ni manger ce matin, ça doit être pour ça.

J'entre dans le magasin et ce que je vois me fait vraiment perdre la tête.
Je crois que je viens de comprendre pourquoi sur la carte électronique il y avait marqué "domestiques ou sauvages".

Domestiques, j'avais compris, mais sauvages, c'était bizarre. Mais quand je vois ce qui se tient devant moi, le mot sauvage prend tout son sens.





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