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Bonus #5

Hey ! :D Merci à tous pour les 120k de vues, passées il y a peu ! Ça me fait énormément plaisir de voir que l'histoire continue d'être lue,  bien qu'elle soit finie depuis un moment ! *.*

Pour fêter ça, un bonus que je vous avais promis il y a longtemps... Oui oui, vous avez eu le droit à Kami et Nina petites, c'est au tour de Hakan et Adriel ! x) Et comme à mon habitude, je ne fais pas les bonus sans raison, celui-ci va vous permettre de faire la connaissance de trois personnages secondaires, qui ont tout de même une certaine importance pour la suite... :)

Comme toujours, je prends tous les avis constructifs dans les commentaires, n'hésitez pas à me dire vos ressentis ! ;) Je vous retrouve à la fin pour un petit mot de conclusion. :3

(Je le rappelle, il n'est pas nécessaire de le lire pour comprendre l'intrigue principale de l'histoire.)

Bonne lecture :D


Point de vue omniscient : 9 ans plus tôt

— La maîtresse a dit qu'on ne devait pas rentrer trop tard ! Attendez-moi ! Non, attendez !

   Un petit garçon aux cheveux aussi noir que le charbon s'élance après trois de ses amis. Il se fraie un chemin entre les arbres et essaie de ne pas trébucher sur la mousse qui recouvre le sol de novembre. L'air frais lui mord les joues tandis qu'il enfile ses gants.

— Allez Donan, dépêche-toi ou il n'y aura plus rien pour toi ! s'écrie un des trois garçons, quelques mètres au-devant.

   Le prénommé Donan les rattrape grâce à ses petites jambes. Parmi eux, il est le plus jeune, il n'a que six ans. Les autres ont déjà huit et neuf ans. Mais ensemble, ils sont comme des frères, car l'âge ne définit aucunement l'amitié. Et ces garçons l'ont compris depuis plusieurs années déjà.

— Tu sais que je rigolais, on t'en aurait laissé quand même.

— Je te crois pas, Hakan ! répond Donan, les sourcils froncés. Vous êtes bien trop vantards pour laisser le mérite aux autres.

   Hakan passe son bras autour des fines épaules du retardataire et le secoue un peu, en reprenant leur marche.

— Dis pas n'importe quoi, on t'aurait quand même laissé en rapporter.

— Parle pour toi, moi j'aurais tout gardé ! s'exclame un autre, les cheveux châtains et la peau claire. Maya aurait été contente de moi et de mes services rendus !

— Tu vois..., commence Donan, la tête basse, tout en continuant de mettre un pied devant l'autre.

— Arrête Alex, t'es pas drôle..., dit le seul garçon qui n'avait encore parlé en donnant un coup de coude au fanfaron. C'est le plus petit, faut pas...

— Je ne suis pas petit, Adriel ! Arrêtez !

   Donan avance alors un peu plus vite afin de dépasser les autres. Les arbres autour de lui se font de plus en plus nombreux tandis qu'ils s'enfoncent dans la forêt. Derrière lui, il entend Hakan, Alex et Adriel chuchoter.

   Quelques minutes passent, ils continuent tous de marcher en laissant le plus jeune bouder au-devant du groupe. Mais petit à petit, le froid s'infiltre entre les pans de leurs vêtements ; le soleil décline vite en cet fin d'automne.

— Eh Donan, boude pas, finit par dire Adriel en essayant de le rattraper. On va t'aider à grimper dans l'arbre et t'en auras même plus que nous, t'inquiète pas...

— J'ai pas besoin de votre aide, rétorque-t-il.

— Prévisible que tu dises ça, trouve autre chose, ricane Hakan en tapant nonchalamment dans une pierre.

   Donan lève les yeux au ciel et referme ses bras sur lui-même afin de se réchauffer. Il se creuse les méninges pour trouver quelque chose d'intelligent à dire, quelque chose qui le rendra grand et responsable :

— La maîtresse a dit que...

— On s'en fiche de ce que dit la maîtresse, si on a envie d'aller chercher des provisions par nous-mêmes, on le fait ! le coupe Hakan, un air de défi dans le regard.

   Alex lui tape dans la main pour le soutenir tandis qu'Adriel les regarde d'un air absent. Il est bien d'accord avec Donan, la maîtresse a dit qu'il ne fallait pas sortir aussi tard, et encore moins sans un adulte avec eux... Mais il sait très bien que lorsque son frère est avec Alex, on ne peut rien lui dire. Ces deux-là ont le même caractère...

— Là, on est arrivé !

   Hakan accourt vers le châtaigner duquel pend des dizaines et des dizaines de châtaignes, prêtes à être cueillies. Cependant, il s'arrête à mi-chemin, regardant les autres arbres d'un œil méfiant.

— C'est bon Donan, tu peux commencer, toi qui voulais tant monter sans aide.

   Le plus jeune soupire mais ne bronche pas. Effectivement, c'est ce qu'il a dit ; donc il le fera. Il s'accroche aux branches les plus basses et coince ses petits pieds dans les interstices du tronc rugueux. Avec plus ou moins de difficultés, il grimpe jusqu'au quart de l'arbre. N'entendant toujours aucun commentaire de ses amis, il décide de monter un peu plus haut - jusqu'à la moitié. Il regarde en contrebas. Ils sont tous les trois en train d'observer son ascension.

   Allez, se dit-il, un peu plus haut pour leur montrer que je sais le faire tout seul.

— Fais attention ! Tu vas glisser ! crie Adriel, inquiet.

— Je sais ce que je fais ! répond-il en s'accrochant à un branchage.

   Prudemment, il s'assoit sur une branche épaisse, et commence à taper dans quelques châtaignes afin de faire tomber les plus mûres.

— Vous venez maintenant ? claironne-t-il, pas peu fier.

   Alex balade son regard vert sur les différentes branches puis se pose sur le butin que commence à créer Donan, au pied de l'arbre.

— Au final je vois que tu te débrouilles très bien, donc on pourrait t'attendre en bas et on partage la récolte ? T'en penses quoi ? Car après tout, « Sans mentir, si votre ramage se rapporte à votre plumage, vous êtes le phénix des hôtes de ces bois. »

   Donan voit immédiatement rouge.

— Non ! Et arrête de m'embêter avec cette maudite fable !! Tu es loin d'être un renard profiteur, alors arrête ! Remarque, rien qu'en voyant tes oreilles on sait que tu n'en es pas un... ! Tu n'arrives même pas à te contrôler après toutes ces séances d'entraînement, donc laisse-moi tranquille et occupe-toi de tes problèmes.

   En effet, des oreilles grises et à l'aspect soyeux ont poussé sur la tête d'Alex sous le coup de l'émotion.

   La surprise colore ses joues d'une teinte rosée tandis qu'il appuie ses mains sur les deux nouvelles arrivantes. Hakan s'esclaffe ouvertement alors qu'Adriel sourit, amusé. Donan retourne à sa besogne, dissimulant un sourire en coin.

   Hakan s'élance soudain vers le tronc et, une poignée de secondes plus tard, le voilà lui aussi perché en hauteur, se glissant tel un serpent entre les branches afin de faire tomber les châtaignes. Il s'adresse à Alex d'une voix forte et railleuse :

— Et concentre-toi pour enlever ces oreilles Alex, on sait qu'elles sont sensibles aux émotions mais il faut se contrôler. On ne nous laissera plus sortir après.

   Alex ne répond pas. Hakan, qui attendait une réponse épicée de la part de son ami, est surpris. Il baisse alors la tête en contrebas, et le voit à genoux sur le sol, respirant fort.

— Alex ?

   Adriel, occupé à rassembler les châtaignes à ses pieds, relève les yeux vers Alex. Ils échangent un regard prudent avec Hakan, puis le brun marche lentement vers son ami, et finit par s'accroupir à côté de lui. Donan observe attentivement ses compagnons au sol.

— Tu vas bien ? demande Adriel, compatissant. (Il pose sa paume sur son épaule.) Tu as mal quelque part ?

   Brusquement, la respiration d'Alex devient irrégulière au contact d'Adriel, et il se prend la tête entre les mains. Adriel l'agrippe alors par les épaules, le forçant à le relever.

— Non, Alex ! Il faut que tu tiennes le coup !

— Qu'est-ce qui se passe ? s'exclame Donan du haut de sa branche, les yeux écarquillés.

   Adriel le maintient par derrière, le bougeant fermement d'avant en arrière.

— Mais arrête de le secouer comme ça, enfin !

   Donan veut descendre de l'arbre, mais Hakan l'en empêche.

— Reste où tu es. Il peut être dangereux sous cette forme.

   Il bondit de sa branche et fait une roulade pour se réceptionner. Alex relève vivement la tête à son approche, l'obligeant à s'arrêter. Ses yeux verts sont devenus incandescents à cause de sa douleur cuisante. Cette constatation oblige Hakan à reconsidérer la situation.

— C'est bien ça, lâche-t-il en un souffle plein d'appréhension. Il est en train de se transformer.

   Donan laisse échapper un hoquet de surprise, et ses mains se mettent à trembler. Il savait que Alex était souvent instable émotionnellement, et que cela avait des incidents sur ses pouvoirs, mais il ne l'avait jamais vu à l'œuvre. La maîtresse disait que c'était très dangereux pour un métamorphe de ne pas savoir contrôler ses élans de colère, de haine, ou même de tristesse, car les émotions et sentiments influencent la métamorphose, particulièrement sur les jeunes métamorphes. Cela ne fait qu'une année qu'Alex est arrivé eu Rocher, et avec ce qui est arrivé à ses parents, il a souvent des sauts d'humeur ; il est donc particulièrement sujet à ce problème.

— Adriel, continue Hakan d'une voix posée mais tendue, tu vas continuer à le retenir. Donan, tu vas grimper le plus haut possible dans l'arbre, compris ? (Donan, dans le dos de Hakan, répond par l'affirmative et commence son escalade.) OK, regarde-moi bien. (Adriel plonge ses yeux dans ceux de son frère, essayant de ne pas succomber à la panique. Il puise du calme dans son attitude, il a l'air de savoir ce qu'il fait.) À trois, tu vas le jeter de toutes tes forces vers moi et tu iras courir le plus vite possible dans l'arbre avec Donan. D'accord ? (Adriel opine du bonnet.) Je ne l'ai vu qu'une fois se transformer comme ceci, ça ne va pas être de la tarte. (Il commence alors son décompte.) Un...

   Adriel ressert sa prise sur son ami. Ce dernier commence à se tordre dans ses bras, gémissant de douleur.

— Deux...

   Des griffes commencent à remplacer les ongles d'Alex, griffant les bras d'Adriel pour essayer de se libérer. Une poussée d'adrénaline traverse Hakan. Il campe sur ses appuis. Et hurle :

— Trois !

   Adriel expulse alors Alex de ses bras, le faisant presque voler vers Hakan, à une dizaine de pas de lui ; et se précipite à une vitesse surnaturelle vers le châtaignier.

   Alex pousse un rugissement bestial et ses vêtements se déchirent. Il se réceptionne à quelques pas de son seul ami encore au sol, sous sa forme métamorphosée. Hakan fait alors face à un petit loup gris aux yeux verts débordants de rage.

— Je ne veux pas te faire de mal, assure Hakan en levant les mains en signe d'impuissance.

   Mais le geste attise le coté animal d'Alex. Avec un grognement, le loup se jette sur Hakan. Mais celui-ci, plus rapide et plus agile, se jette au sol. Le loup lui passe au-dessus et fait demi-tour dans un dérapage plus ou moins contrôlé, faisait voler les châtaignes quelques mètres plus loin. Il s'ébroue de de colère et revient à la charge. Hakan, s'étant déjà relevé, se tient prêt.

— Alex, calme-toi, tente-t-il une nouvelle fois.

   Néanmoins, cela n'a pas l'effet escompté. Le loup retrousse les babines, dévoilant de fines canines aiguisées. Ses yeux lumineux jettent un éclat verdâtre sur les troncs alentours.

— Il faut faire quelque chose, murmure Donan à Adriel, apeuré.

   Le brun le savait très bien. Il ne pouvait pas laisser son frère se faire déchiqueter à coups de crocs et de griffes.

— Il n'est plus lui-même, souffle-t-il. On ne peut pas le raisonner, il va falloir l'assommer ou le blesser pour qu'il s'arrête...

   Au même moment, Alex bondit à la gorge de Hakan. Déséquilibré, il s'effondre au sol, le loup pesant de tout son poids sur lui. Donan retient son souffle. Adriel se tend, son impuissance le faisant grincer des dents. Je vais descendre, se dit-il, je ne peux pas le laisser.

   Pourtant Hakan ne se démonte pas, en bas. Prenant appui sur sa jambe gauche, il attrape Alex par le cou, et ensemble, roulent dans la mousse sur plusieurs mètres avant qu'Hakan se relève. La colère s'impose, et la trace de compassion qui transparaissait dans son regard jusqu'alors disparaît.

— Ça suffit, maintenant, siffle-t-il entre ses dents.

   Il fait craquer ses doigts. Un éclair de pitié le transcende mais il sait qu'il doit le faire pour son ami.

   Hakan charge alors en premier, fonçant à main nues vers le jeune loup. Il force celui-ci à rester au sol, un coude en-travers de la gorge, lui bloquant les pattes avec son autre bras et ses jambes. Mais Hakan oublie que dans cette position, il est bien trop vulnérable aux coups. Alex arrive à libérer sa tête grâce à sa force, et enfonce ses crocs dans le biceps de Hakan. Son hurlement raisonne lugubrement pendant de longues secondes. Un silence d'outre-tombe s'installe alors que Hakan tombe à genoux, ses cheveux couvrants son visage. Le loup s'approche dangereusement de lui.

— On y va ! s'exclame Adriel, n'y tenant plus.

   Il saute à pieds joints de sa branche et accourt vers la bataille, à une vingtaine de mètres de là. Il s'élance en avant, les deux bras vers le sol. Ses vêtements se déchirent, et une seconde plus tard, ce n'était plus le même. Il poursuit alors sa course vers son frère en tant que loup au pelage roux foncé.

   Donan, quant à lui, a pris le temps de descendre le tronc, et lorsqu'il arrive enfin à la hauteur de Hakan, il s'accroupit à côté de lui. Quelques mètres plus loin, les deux jeunes loups se tournent autour en montrant les dents.

— Ça va ? s'inquiète Donan auprès de Hakan.

   Il relève les yeux, aussi rouges que le sang qui s'écoule de son bras et trempe son pull gris.

— Non, dit-il, la douleur tordant ses traits. On va avoir besoin d'aide sinon il va tous nous mettre en miettes.

   Donan le dévisage, devenant aussi pâle que lui. De l'aide ? Ils n'avaient pas le droit d'être ici à cette heure-là, ils vont être punis... Mais après tout, nos vies comptent plus qu'une punition, se dit-il, mi-figue mi-raisin.

   Il frotte l'épaule de Hakan dans un geste réconfortant, et reporte son attention sur Alex et Adriel, ce dernier donnant des coups de griffes au premier afin de le tenir en respect.

— Tenez bon, dit Donan, la voix tremblante, je fais vite.

   Il ferme les yeux, et quelques secondes suffisent pour qu'il ne reste qu'un tas de vêtements au sol. Puis une petite forme s'agite dans cette pile, un bec apparaît et un oiseau aux yeux pourpres s'ébroue pour se débarrasser du linge. Un croassement rauque sort de sa gorge, et il déploie ses grandes ailes noires.

   Hakan regarde le corbeau s'enfuir vers le Rocher. Il grogne en se relevant. La main plaquée contre sa blessure, il titube jusqu'à l'arbre le plus proche et s'y adosse.

— Adriel, dit-il entre ses dents, ne l'attaque pas, défends-toi juste. Essaie de ne pas te blesser.

   Le concerné grogne pour toute réponse. Pourtant, Alex, ayant entendu Hakan, s'est tourné vers lui et s'avance d'une démarche souple, attiré par sa position de faiblesse.

   Mais Adriel lui inflige une profonde morsure à l'épaule afin de l'empêcher d'avancer. Alex jappe de douleur et se rapproche du sol, les oreilles vers l'arrière, le regard torve. Une dizaine de secondes s'écoulent, Adriel a doublé de volume et retrousse les babines, prêt à tout pour protéger son frère. Ce dernier glisse contre le tronc auquel il est adossé, blanc comme un linge. Un énorme cercle rouge entoure désormais son bras.

   Je perds trop de sang, je ne vais pas tenir longtemps comme ça, se dit-il, faisant tout pour rester éveillé, gardant sa main sur sa blessure afin de bloquer le saignement.

   Mais sa vision se brouille, et les larmes lui montent aux yeux. Peu de temps après – qui lui semble être une éternité – Hakan distingue deux formes dans le ciel noir volant vers eux et portant quelque chose dans leurs serres.

   Le corbeau se pose à côté de lui, et reprend sa forme humaine. Hakan voit alors deux Donan couvrir leurs corps d'un linge. Il commence à tomber dans les pommes.

— Hakan ! hurle Donan. Reste avec moi, reste avec...

   Un cri mi-humain mi-animal déchire alors l'air. Alex est aux prises avec une immense chouette effraie, qui vient de lui balancer une poudre translucide au visage. De la Poudre de Lune..., pense Adriel qui avait reculé face au duel.

   Le loup gris se laisse brusquement tomber au sol, et Alex refait surface. Un jeune garçon nu, frêle et tremblant, une morsure béante sur l'épaule.

   La chouette ainsi qu'Adriel quittent leur forme animale et sortent deux peignoirs des sacs qu'ont apporté les sauveurs – ils enfileront des vêtements plus tard, le temps presse.

— Marc, occupe-toi d'Alex s'il te plaît, je vais voir comment va mon frère.

   Le dénommé Marc, âgé d'une quinzaine d'années, hoche la tête et sort du matériel de son sac pour s'occuper d'Alex. Il lui couvre le corps et désinfecte sa blessure.

   En parallèle, Donan fait la même chose pour la blessure de Hakan. Mais celui-ci a perdu trop de sang, sa blessure est trop profonde.

— Il faut le ramener au Rocher, et vite ! s'écrie Adriel en voyant l'ampleur des dégâts.

   Marc, repoussant ses cheveux bruns en arrière, s'approche de Hakan et se penche pour le porter. Ses paupières se ferment enfin une fois lové contre Marc. Celui-ci se tourne vers les trois autres amis ; tous ont les yeux écarquillés par l'inquiétude. Il s'attarde sur Alex, qui vacille soudain en avant, le regard trouble.

— Soutenez Alex, Hakan et lui sont mal au point, on va vite rentrer pour les emmener à l'infirmerie. Puis vous deux, s'adresse-t-il à Adriel et Donan, vous allez venir avec moi dans le bureau de Maya pour lui expliquer ce qu'il s'est passé.

— Non ! S'il vous plaît, non ! supplie soudainement Alex, s'appuyant sur Adriel pour ne pas tomber. Si elle sait, je vais me faire renvoyer du Rocher, et je n'ai nulle part où aller ! Mes parents sont sûrement morts à l'heure qu'il est, et je...

   Il explose en sanglots. Le regard jaune miel de Marc s'adoucit tandis qu'il tend les deux sacs aux garçons, Hakan inconscient dans ses bras.

— Je verrai ça avec toi, Alex, pour l'instant vous devez aller vous soigner tous les deux, dit-il en désignant Hakan. (Ils commencent à marcher vers le Rocher.) Vous direz à Maya que vous vous êtes battus et que ç'a mal tourné. Ce sera notre secret, et je t'aiderai à gérer tes émotions Alex. Je t'aiderai à contrôler tes sauts d'humeur.

   Alex soupire de soulagement et la reconnaissance se lit dans ses yeux.

— Merci. Et désolé pour tout.

   Donan et Adriel le serrent plus fort, le soutenant par la taille pour l'empêcher de tomber. Le sang commence à s'échapper plus rapidement de sa blessure.

— Ce n'est pas ta faute, murmure Adriel. Rien n'est ta faute...

   Il se hâtent alors tous de quitter le couvert des arbres.

   Les quelques instants suivants sont alors silencieux. Puis, des yeux jaune vif sortent de l'ombre, de la fumée se formant tout autour en une silhouette imposante. Une sorte d'animal saute alors de l'un des troncs, mi-singe par sa tête et mi-oiseau par son corps, et rejoint la créature avec un sourire malsain. Et enfin une femme, à l'apparence transparente, passe au-travers des arbres et des buissons tel un fantôme voguant vers son but, et s'arrête devant les deux autres.

— Bien, susurre cette sorte de singe au sourire étrangement humain, vous avez vu ça tout comme moi n'est-ce pas ?

— Oui, soupire la femme. (Sa voix produit un écho apaisant à chacun de ses mots.) Ces pauvres enfants, ils n'ont aucune idée de ce qui les attend.

— On s'en fiche ! crache le singe en grattant la terre de ses serres d'oiseau. Je pense qu'on a attrapé de beaux poissons...

Tu ne crois pas si bien dire, murmure l'homme-fumée dans l'esprit des deux autres. Ce sont eux qu'il nous faut. La colère contenue dans le loup gris... La force du garçon aux yeux bordeaux, le courage du loup roux, et la rapidité du plus petit. Sans parler de la vitesse à laquelle ils se sont transformés... Une belle brochette que nous tenons là.

— Ce ne sont que des enfants, s'oppose la femme, sans réelle conviction cependant. (Elle sait que les mots ne suffiront pas à les convaincre que ce n'étaient pas les bonnes personnes.) Je ne pense pas que ce soit...

— Tais-toi, rugit le singe avant de rire hystériquement. On patientera quelques années. Quelques années de patience... Et tout commencera.







































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Et voilà pour ce gros bonus de plus de 3 000 mots ! :D

J'espère qu'il vous a plu, je pense que c'était le dernier bonus que j'écrirai sur ce tome. Je dois concentrer mon temps d'écriture pour la réécriture du tome 1 et l'écriture du tome 2, si vous voulez avoir la suite au plus vite... x)

J'ai pris beaucoup de plaisir à l'écrire, je trouve ça intéressant de voir comment étaient nos amis métamorphes en étant plus jeunes. XD Et encore une fin qui laisse une dose de suspense, n'est-ce pas ? J'adore faire ça...  >.<  XD

La musique et ses paroles sont également en lien avec ce bonus, j'aime bien associer des chansons avec des chapitres, après libre à vous d'écouter ou non ! ;)

Je pense que c'est tout, sinon je ferai une autre partie pour dire ce que j'ai à dire, après tout ! XD

Merci encore pour l'engouement que vous avez pour cette histoire, à toujours la lire, à voter, à commenter, à la recommander, ça me fait tellement plaisir ! T.T <3

Je vous fais de gros bisous, et profitez de vos vacances pour ceux qui en ont ! <3

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