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Chapitre 5 : La promesse déjà stoppée


Une journée n'a jamais été aussi longue à mes yeux. Je n'arrêtais pas de cogiter pendant toute la journée, au point de ne pas arriver à me concentrer.

Etonnement, personne de notre classe avait remarqué notre absence... Notre professeur arrivait en courant avec les deux élèves qui sont allé le chercher, et remarquait seulement la cabane détruite.

Avec nos maigres témoignages, n'osant pas parler de ce qui s'était vraiment passé, il avait conclut qu'il s'agissait d'un objet venant d'un avion qui s'est désintégré à la chute.

La journée passait, où seulement nous cinq étaient dans les "nuages", comme dit l'expression.

Après cette fin de journée, venant de terminer le nettoyage quotidien de l'école, nous sortions de notre école. Le ciel était encore bien bleu, mais la soleil commençait à se baisser.

Notre groupe n'avait pas décroché un mot depuis cet incident. Et pourtant, chacun d'entre nous portait cet étrange pendentif sous nos vêtements.

Malgré tout, je finissais pas briser le silence.

"Les gars, attendez." disais-je.

Une fois avoir attiré l'attention de tout le monde, je pris mon courage pour leur demander :

"Ecoutez... On est tous d'accord que ce qu'on a vue et vécue était totalement farfelu. Et on sait aussi que personne ne nous croira si on en parle."

Lors de quelques secondes de pause dans ma parole, je regardais mes quatre amis un à un avant de lever légèrement mes mains pour les agiter.

"... Mais je repense à ce que nous a dit le garçon. Qu'on était unis, qu'on se faisait confiance... Que notre amitié est puissante, et qu'il ne faut pas la briser."

Je laissais place à un sourire sur mon visage et je continuais plus joyeusement :

"C'est pour ça que je propose que toute cette histoire reste entre nous ! Si jamais il venait à revenir pour qu'on l'aide contre ce "Kameitsu", qu'on soit là pour lui ! D'accord ?"

Sous les visages étonnés de mes amis, je les regardais se regarder entre eux. Et pour ajouter ma demande, je levais ma main droite au milieu de notre cercle à main ouverte.

Et finalement, il y a quelqu'un qui posa sa main droite sur la mienne.

"Je suis d'accord !" prononça Shoku en souriant. "Je suis pour garder le secret et être là quand il reviendra !"

Je regardais ma meilleure amie en sentant sa main contre le dos de la mienne.

Et Kazeshi suivit en posant sa main sur celle de Shoku :

"Moi aussi ! Et j'aimerai ajouter quelque chose ! Qu'on se promet de rester amis pour la vie."

-Je suis totalement pour cette idée, répondit Feiya en posant sa main sur celle de son frère.

-Et moi aussi ! Ajoutait Rei en posant sa main sur celle de Feiya. Qu'on garde le secret de nos pendentifs et qu'on restera amis, quoi qu'il arrive !

-Amis pour la vie !

Tous : Amis pour la vie !

Telle une joyeuse bande, nous levions nos mains en poussant un cri commun. J'étais vraiment heureuse d'avoir mit en place la promesse de ce secret.

Et la promesse de rester amis pour la vie...

Après cela, nous nous séparions. La mère de Shoku était venu la chercher, les jumeaux partaient dans le sens opposé du chemin de la maison... Et Rei et moi décidions de rentrer ensemble, car nous habitions pas très loin l'une de l'autre.

Nous discutions pendant le trajet de ses rêves de devenir styliste, histoire de changer de conversation et tourner la page de cette journée. Reidena adorait dessiner, et elle dessinait bien. Elle était très douée et j'étais sûre qu'elle dessinerait des vêtements géniaux !

Moi, en revanche, mes projets de métiers étaient encore très flous. Mais j'avais largement le temps d'y penser, me disais-je.

En chemin, nous finissions par nous arrêter en voyant une dispute éclater de l'autre coté du trottoir, à une distance de plusieurs longues mètres. Les voix fortes et l'apparence de ce duo nous étaient à toutes les deux familières, car il s'agissait de mon frère et de la sœur de Rei.

Comme je l'ai cité plus tôt, mon grand frère Aisu connaissait bien la grande sœur de Reidena, Hagane Seidenki. Ils avaient le même âge, ont fréquentés le même collège et étaient dans le même lycée. Et en plus, Aisu avait un vrai béguin pour Hagane. Mais elle, en revanche... ce n'était clairement pas le cas.

Hagane était... un peu spéciale. A l'époque, du moins. Elle était ce qu'on appelait une gyaru. Ou kogaru, plutôt. Ou même gal, il y a plusieurs noms. Une fille qui portait cette mode en se décolorant les cheveux en blond, ayant un bronzage prononcé, portant des vêtements colorés et courts... A la mode de la Yamanba, qui pourtant étais plus fréquent à Tokyo. Mais Hagane, à l'époque, n'était pas non plus à l'extrême. Blonde au naturel elle s'était juste des mèches aux multiples couleurs, son bronzage était naturel et elle ne semblait pas avoir une jupe ultra-courte.

Et coté mentalité, c'était bien pire. Si je trouvais mon frère agaçant, je félicitais Rei de supporter les manières de sa grande sœur : Une vois niaiseuse, vaniteuse et egocentrique, prend les gens de haut...

Hagane Seidenki sur Kisekae

Ma mère était amie avec la mère de Rei et Hagane. Je me souvenais que c'était une femme célibataire qui élevait seule ses deux filles. C'était un gros courage...

Bref, le brin de dispute qu'on écoutait était sans queue, ni tête :

"Bon, tu commences sérieusement à me gonfler là !" prononçait Hagane de sa voix aigue.

-Hé ho ! Répliqua mon frère. On peut parler, non ?!

-Parler ?! Avec un pervers comme toi ?! Non merci !

-Tu me traites de pervers ?! Tu crois que tu es mieux, toi ?! A tourner autour de ton professeur ?!

-La ferme ! Laisses-moi tranquille !

On continuait à regarder la scène de dispute avec de grands yeux.

"Rei, promet-moi que tu ne deviendras pas comme ça quand on sera au lycée..." lui disais-je à voix basse en continuant de regarder mon frère.

-Promis, Mizu.

Après cette nouvelle promesse, et une dernière insulte venant de Hagane, les deux adolescents se séparaient au croisement de la rue. Hagane partit à gauche, et Aisu continua sa route tout droit en direction de la maison.

Je regardais Rei, et nous nous décidions de nous séparer à notre tour.

"Bon je vais rattraper ma sœur, fit Rei en s'avançant et me saluant de la main. A demain !"

-A demain, Rei !

Je la saluais en souriant tandis que je la regardais partir. Une fois assez loin de moi, je me mit à courir pour rattraper mon frère et ainsi rentrer à la maison. J'avais hâte de revoir notre père, qui rentrait ce soir-là.

Mais je ne m'attendais pas à l'annonce qu'il allait nous faire.

A peine je passais la porte de notre maison, je retirais mes chaussures en appuyant sur mes pieds avant d'enfiler mes chaussons et de foncer en direction de la pièce de vie qui était à gauche de l'entrée.

Je laissais mon frère derrière quand je courrais en direction de mes parents.

"Papa !"

J'étais heureuse de le voir, mais quelque chose stoppait mon élan. Maman était assise devant la table à manger ronde avec ses mains croisés, à la mine basse. Tandis que Papa, qui était debout face à elle, avait les bras croisés et la mine sérieuse.

"Qu'est-ce qui ce passe...?" leur demandais-je d'un ton curieux.

Je sentais la présence d'Aisu se placer derrière moi, s'arrêtant aussi. Nos parents relevaient tout les deux leurs tête, et un sourire s'illuminait sur celui de notre père tandis qu'il s'approchait de nous.

"Bonjour les enfants. Asseyez-vous. On a a vous parlé." disait-il avant de montrer la table de la salle à manger.

Après notre installation, Papa nous balançait la bombe.

Il a décidé de reprendre une entreprise de camions de déménagement à Tokyo, et nous annonça qu'on allait déménager.

Ca c'était la bombe. A peine une heure plus tôt j'avais promis à mes amis qu'on resterait uni, voilà que Papa nous prit de court.

Déménager... Quitter l'île... Quitter mes amis.

"Quoi ?! Déménager ?! Mais je ne veux pas déménager !"

Heureusement, je n'étais pas la seule à avoir une réaction aussi brutale. Aisu allait dans mon sens en ajoutant plus agressivement :

"Tu es sérieux ?! Moi non plus, je ne veux pas quitter la préfecture d'Okinawa ! Et tu as décidé ça tout seul ?!"

-Votre père a prit la décision sans rien dire, ajouta Maman sous un ton méprisant en relevant sa tête, il en a même pas parler à sa femme. Résultat, il nous met tous au pied du mur !

-Oh je t'en prie, répliqua Papa en restant face à nous trois debout, tu n'abuserais pas un peu ?

-Abuser ? Abuser ?! Tu reviens de quatre semaines d'absence et tu m'annonces que tu as non seulement décidé de changer de métier, mais en plus pour reprendre une entreprise de déménagement à Tokyo ?! Que tu veuilles changer de métier, ça ne me dérange pas... Mais tu ne m'en as pas parlé ! En plus, il y en a aussi des entreprises ici ! Pourquoi déménager dans la capitale ?!

-Chérie, calme-toi... Je comprend que tu trouves ça fou, mais j'ai prit ma décision. Je n'en peux plus de ne pas vous voir pendant des semaines et des mois entiers. Et je te rappelle que j'ai les compétences pour gérer une entreprise...

-... Et tu as pensé à nous ? A ce qu'on en pense ? Regardes la réaction de ta fille et de ton fils, ils ne veulent pas déménager. Et moi non plus, je ne veux pas ! Je suis née ici, et je ne laisserai pas ma grand-mère seule et loin de sa seule famille ! Je ne veux pas que tu chamboules notre famille pour ta... crise de quarantaine !

-Je suis très sérieux. Je te rappelle que moi, je suis d'origine de Tokyo... Que mes parents vivent là-bas et qu'ils n'ont plus la jeunesse de voyager jusqu'ici pour voir leurs petits-enfants. J'y est vraiment réfléchi, ce n'est pas une crise de la quarantaine. Et j'ai pensé à ta grand-mère... Elle peut vivre avec nous là-bas !

-...

Ma mère était totalement dépitée. Elle nous demanda d'une voix froide sans nous regarder d'aller dans nos chambres et nous ne la contredisions pas.

Quelques heures plus tard, après avoir fait mes devoirs pour la semaine, je redescendais avec mon frère pour l'heure du repas. C'est uniquement au dessert que ce lourd silence se brisait par Maman, qui nous informait de leur discussion. 

Elle avait finit par céder et accepter de déménager.

Mon frère, fou de rage, s'était levé de sa chaise et partie dans sa chambre avant de claquer la porte. Quant-à-moi... J'allais aussi dans ma chambre d'un pas bien plus lent et calme.

Je m'étais enfermée dans ma chambre au plafond penché en mansarde pendant toute la soirée, allongée sur mon lit et tournée vers le placement en bois où était posé un cadre avec une photo de moi et mes amis. Je m'endormais devant...

Et le lendemain, j'annonçais la terrible nouvelle à mes amis.

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