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PARTIE X

La furie s'estompa telle qu'elle s'était esquissée, et la jeune femme émergea des derniers coups de vent. Elle cligna longuement des yeux, troublée par les rafales turquoises et les vagues d'étincelles.  Quelques secondes passèrent, et après un petit temps d'acclimatation Aurore prit appui, non sans difficulté, sur ses jambes tremblantes. La lycéenne restait comme enracinée, et campa le nouvel environnement qui émerveillait ses sens. Elle était entourée de pétales phosphorescents, disséminés dans le ciel comme s'il fleurissait des étoiles. Tout brillait de mille feux, chaque couleur laissait éclater sa beauté, puis câlinait la nuance suivante. L'univers pleurait à belles lumières sur les oisillons de l'empyrée.

De ses iris verdoyants, Aurore contempla sa fine silhouette, tomba sur ses pieds dénudés, puis s'écria de surprise. Elle reconnaissait la rivière au bleu tendre et silencieux, cet ilot riant aux nuages et ses perles de rose comme des flambeaux le long de ces rives de la nuit. Tout paraissait abyssal, si lointain. La jeune femme s'interrogea un instant : « Volait-elle ? » Soudain, elle comprit. L'ivraie détrempée, le saule aux feuilles d'émeraude, la cerisaie embrasée, les douces senteurs de l'automne s'évanouissaient près d'un autre rivage. À présent, un monde de soupirs et de souvenirs les séparaient, la tempête céda un dernier soupirail aux beaux yeux d'Aurore, avant de caresser les prairies ambrées de la plus belle des brumes opalines.

En réalité, ce n'était pas un ciel. Bien moins grand mais tout aussi puissant, c'était l'océan qui couvait de ses ailes délicates le monde inondé de flocons d'élysée. Aurore ne lévitait pas dans le néant, mais flottait au large des berges de l'espace. La galerne céleste avait coiffé le ciel de sa chevelure, puis la jeune femme avait échoué là, devant les bras du cosmos et les yeux pleins de constellations. Elle avait traversé la mer et son périple se terminait au milieu des galaxies. Aurore avait plongé où le monde dévoilait ses plus admirables enluminures. Elle avait touché les sommets éternels.

La jeune femme admirait encore les peintures chamarrées parer les plaines sidérales. Un sourire délicat se dessina sur des lèvres aussi écarlates qu'un champ de coquelicots au printemps. Puis un autre s'ébaucha, dans l'ombre des étoiles :

« Oui, c'est le tien, ton univers, c'est l'Aurore. »

Aurore sentit son être tressaillir lorsqu'elle but l'écrin de ces douces paroles. C'était comme si les étoiles avaient parlé à travers le son de cette voix, pareil à une caresse sur les plus hautes nimbes de la voie lactée et de son esprit. Elle appréciait de nouveau son corps se remplir d'alacrité et ses membres s'alanguir sous les constellations. Un brasier d'une ardeur encore jamais éprouvée s'allumait en sa poitrine, son cœur se consumait sous les flammes criardes et hurlantes de l'univers.

L'empyrée commençait à calciner le manteau de la nuit. L'encre de nuit tournait au roux, et le soir montrait son velours. Aurore embrasait les cieux et les âmes se déshabillaient au coin du feu. Tout s'enflammait et criait à l'amour, alors que la belle femme écoutait son cœur se transcender. Ses battements percutaient son crâne autant que les jolis mots de cette inconnue résonnaient au plus profond de sa conscience. La peau de la nymphe brûlait d'émotions, alors elle détourna son regard de l'olympe pour apaiser l'incendie. Elle voulait éteindre ses flammes de la même bise qui les avait attisées.


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