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☞ 𝚁𝚎𝚗𝚌𝚘𝚗𝚝𝚛𝚎 𝚊𝚞 𝙲𝚑𝚎𝚖𝚒𝚗 𝚍𝚎 𝚃𝚛𝚊𝚟𝚎𝚛𝚜𝚎

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CHAPITRE 1

Rencontre au Chemin de Traverse


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| Décembre 1979 |


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Severus Snape était un jeune homme de dix-neuf ans aux cheveux d’un noir ébène et aux yeux noirs envoûtants.

Cela faisait deux ans qu’il avait quitté Poudlard et qu’il avait rejoint les rangs du célèbre mage noir connu sous le nom de Voldemort mais surtout de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom. Son recrutement avait été fait par Lucius Malefoy qui l’avait présenté au Seigneur des Ténèbres à la fin de sa scolarité. Un choix dont il n’était plus sûr aujourd’hui car il avait l’impression de s’être fait avoir par les belles paroles du Seigneur des Ténèbres.

Le sorcier avait promis le pouvoir et la reconnaissance à chacun de ses partisans et pour l’instant, tout ce qu’ils avaient gagné, n’était autre que : la torture et l’asservissement. Ils étaient tous devenus des esclaves lorsqu’ils avaient accepté de leur plein gré de recevoir la marque.

Le jeune homme frotta légèrement et discrètement son bras gauche et arpenta la rue du Chemin de Traverse, un lourd manteau recouvrant son frêle corps. Il se sentait faible avec un corps aussi chétif que le sien. Il avait pourtant essayé de se remplumer un peu et de pratiquer une activité sportive régulière pour tonifier son corps mais toutes ses tentatives s’étaient révélées vaines.

Il poussa un long soupir et jeta quelques regards aux boutiques de la rue commerçante. Les magasins du Chemin de Traverse étaient tous décorés en l’occasion de la fête de noël qui se déroulerait la semaine prochaine. Il y avait quelques affiches publicitaires placardées sur les murs des boutiques. Pour les fêtes de fin d’année, les marchands réduisaient considérablement leur prix, attirant ainsi beaucoup plus de clients. Severus faisait partie de cette clientèle. Il attendait toujours cette période de l’année pour pouvoir effectuer ses achats car cela lui revenait moins cher que de s’acheter des vêtements pendant les périodes creuses où les prix avaient une tendance surprenante à augmenter.

Il était un jeune pauvre qui peinait à joindre les deux bouts. Il était au chômage et malgré les recherches qu’il avait effectué pour se trouver un emploi, même pour un maigre salaire, cela n’avait rien donné. Personne ne souhaitait embaucher un potionniste et il ne pouvait postuler au Ministère de la Magie à cause de la marque sur son bras. Il n’était pas Lucius Malefoy et n’avait pas le carnet de contacts du blond et encore moins le compte à Gringotts de ce dernier pour corrompre le Ministre et quelques employés.

Il se dirigea vers la banque des sorciers, Gringotts, pour y retirer un peu de ses économies. Avec les petits boulots qu’il avait pu enchaîner durant l’été après ses quatorze ans, il avait pu se constituer une belle petite somme d’argent. Ce n’était pas grand-chose mais c’était suffisant pour survivre car être mangemort ne payait pas. Le Seigneur des Ténèbres donnait des ordres donc il se voyait obliger de s’y plier. Il ne rendait pas de services au mage noir, il le servait comme un elfe de maison servirait son maître.

La mère du jeune potionniste était décédée lorsqu’il était âgé de quinze ans des coups de Tobias Snape. Il chassa aussitôt ce souvenir de son esprit et se concentra sur son environnement. Ce n’était certainement pas le lieu ni le moment pour se livrer à de telles pensées.

Après avoir retiré un peu d’argent de son coffre, il quitta la banque et se mêla de nouveau à la foule de sorciers. Comme il fallait s’y attendre, la rue était particulièrement bondée et il était surprenant d’avoir chaud en cette période de l’année. L’hiver n’était pas doux cette année. Il était spécialement rude que les précédents.

Severus fit un tour chez Madame Guipure et fut soulagé de constater qu’il n’y avait pas autant de monde que dans les autres magasins. Cela ne lui prendrait pas trop de temps pour acheter ses vêtements. Il n’était pas question de s’éterniser ici car il avait des potions à brasser pour son maître. Si jamais il ne les préparait pas à temps, il se ferait punir. Il frissonna rien qu’à l’idée d’être puni par le puissant sorcier.

Le maître n’était pas quelqu’un de patient ni de compréhensif et il détestait la médiocrité. Aussi, il le faisait savoir avec le sortilège Doloris. Voldemort était un sorcier qui appréciait la torture et qui adorait voir ses partisans se tordre de douleur à ses pieds. C’était à croire qu’il se nourrissait de leur peur et de leur souffrance, un peu comme un monstre.

Il paya la commerçante et fonça tout droit chez Fleury et Bott avant de faire un tour dans la boutique de l’apothicaire. Il lui manquait quelques ingrédients pour brasser les potions demandées par le Seigneur des Ténèbres. Alors qu’il sortait de la boutique de l’apothicaire, Severus bouscula une personne sur son passage et il fit tomber ses sacs. Il avait renversé une femme plus âgée que lui, certainement d’une trentaine d’années, habillée en gitane. Il tendit la main à la femme pour l’aider à se relever et lorsque sa paume entra en contact avec celle de la bohémienne, il eût l’impression que son esprit était brusquement tiré hors de son corps.

Le temps parut suspendu entre eux. Il tenait toujours la main de la trentenaire et son regard était ancré dans celui clair de la femme. C’était comme s’il voyait sa vie défiler sous ses yeux, spectateur d’évènements incroyables. Il avait comme la sensation que le temps avait été accéléré et qu’il avait été projeté vers le futur.

Il se vit en train d’espionner Dumbledore à l’auberge de Pré-au-Lard, La Tête de Sanglier,  en train d’écouter une partie d’une prophétie concernant un garçon capable de détruire le Seigneur des Ténèbres. Il se vit en train d’apprendre la nouvelle de la naissance du fils de Lily et de Potter par un de ses camarades mangemorts. Il se vit rejoindre Dumbledore sur une colline, lui annonçant qu’il avait tout raconté au Seigneur des Ténèbres à propos de la prophétie et que ce dernier avait décidé de tuer l’enfant des Potter et celui des Londubat. Il raconta au vieux qu’il avait supplié son maître de ne pas tuer Lily mais en vain. Il demanda alors à Dumbledore de mettre les Potter en sécurité.

Le temps défila ainsi, lui, regardant sa vie se dessiner sous ses yeux à une vitesse ahurissante.

Le mage noir avait été vaincu par le fils des Potter qui étaient morts lors de l’attaque. Après la mort de Lily, il rejoignit le camp de l’Ordre du Phénix et devint professeur de potions à Poudlard. Il vit le temps accélérer, lui révélant des évènements d’un futur proche mais aussi lointain. Il vit ce gamin, l’enfant de Lily, et croisa ses yeux d’un vert émeraude. Il avait protégé ce gamin pour elle.

Le jeune potionniste recula prestement de la gitane lorsque tout prit fin. Il haleta soudainement, la respiration saccadée. Il fixa son regard sur la femme qui se releva toute seule, un sourire plaqué sur les lèvres.

— As-tu vu ? lui demanda la tsigane.

— Que m’avez-vous fait ?

— Moi ? Rien, répondit la bohémienne avec un grand sourire.

Elle se pencha et ramassa les sacs qu’il avait fait tomber et elle les lui remit, toujours avec un sourire. Severus reprit ses achats et lança un regard méfiant à la femme. Il était sûr qu’elle lui avait fait quelque chose. Dès l’instant où, il était entré en contact avec sa main, il avait ressenti quelque chose. Il avait vu des choses.

— Qu’as-tu vu ? redemanda-t-elle.

— Qui êtes-vous ? répliqua-t-il sur la défensive.

— Répond à la question, Severus.

— Comment connaissez-vous mon prénom ? 

— Je connais beaucoup de choses sur toi, Severus Tobias Snape, dit-elle en repoussant d’une main sa longue chevelure ébène.

La femme s’avança un peu plus vers Severus qui recula de quelques pas, n’appréciant guère la soudaine proximité qu’il y avait entre eux.

— As-tu vu et ressenti ? l’interrogea-t-elle d’une voix basse, presque sur le ton de la confidence. As-tu vu la peur, la détresse, la mort et la désolation ? As-tu vu toutes ces âmes torturées et brisées par cette guerre ? Les as-tu vues, Severus Snape ? T’es-tu vu ? En pleurs, défait, abattu, criant ta douleur sans vraiment l’extérioriser, sans jamais la montrer ? As-tu vu l’homme qui naîtra de tes souffrances ? Cet homme amer et aigri qui ne pensera qu’au jour de sa vengeance ? As-tu ressenti, la souffrance et la haine qui habitaient cet homme que tu allais devenir ?

Severus déglutit difficilement alors que la gitane arborait un sourire narquois.

— Je t’ai montré l’un des chemins. À toi de prendre celui qui évitera bien des peines à tes semblables.

Elle dévisagea le brun avant de lui sourire une dernière fois et de lui tourner le dos pour reprendre sa route.

— Attendez !

Severus se précipita vers elle et évita de la toucher, attendant qu’elle puisse se retourner vers lui.

— Est-ce vraiment l’avenir que j’ai vu ? la questionna-t-il, dubitatif.

— Ce sera l’avenir de ton monde si tu décides de prendre ce chemin, répondit-elle.

— Alors, quel chemin dois-je emprunter ?

La bohémienne éclata de rire et le jeune homme l’observa, incrédule.

— Je ne sais pas. Il y a plusieurs chemins et toi seul devra trouver celui qui est le bon, répondit-elle. Je t’ai déjà aidé à ne pas prendre le chemin le plus terrible, le plus destructeur et le plus sanglant. Ce sera à toi de concilier le bon et le mauvais, la merveille et l’horreur car souviens-toi, rien n’est blanc ni noir. Il faut savoir trouver le juste milieu des choses.

— Le juste milieu ? releva-t-il, perplexe.

— Une prophétie lie deux êtres à la guerre, entraînant avec eux la mort de centaines de personnes. Nul besoin d’être voyant pour réécrire les lignes de cette histoire.

— Je ne comprends pas, avoua-t-il, confus.

— Tu es intelligent, tu finiras par comprendre, dit-elle avec un sourire doux. Bonne chance, Severus.

Elle salua le jeune homme d’un signe de tête et s’en alla sans se retourner. Severus regarda la tsigane quitter le Chemin de Traverse, sa chevelure ébène dansant sur son dos. Puis, il ne la vit plus. C’était comme si elle s’était évaporée dans la nature.

Il cligna des paupières et se pinça pour être sûr que ce n’était pas un rêve. La douleur qu’il ressentit lui fit comprendre qu’il avait bel et bien rencontré une tsigane et qu’il avait bel et bien fait un saut vers le futur grâce à une magie inconnue mais puissante. Il aurait besoin d’effectuer quelques recherches sur la magie des bohémiennes et le don de voyance.

Severus quitta le Chemin de Traverse en transplanant et se retrouva devant le portail en fer forgé d’un immense domaine. Il pénétra dans l’imposant manoir qui servait de quartier général au Seigneur des Ténèbres et se dirigea vers sa chambre. Il séjournait de temps à autre au manoir lorsque le maître avait besoin de lui et ces derniers temps, le mage noir le sollicitait assez souvent.

Il soupira lorsqu’il fut enfin dans sa chambre et jeta ses courses sur son lit à baldaquin. Il tritura nerveusement ses mèches de cheveux tandis qu’il repensait à la femme qu’il avait croisé sur le Chemin de Traverse. Tout ce qu’il avait vu lui avait semblé tellement vrai qu’il était difficile d’en douter. Il se mordilla la lèvre inférieure et sursauta subitement lorsqu’on frappa à la porte de sa chambre. Il calma les battements rapides de son cœur et alla ouvrir.

— Salut ! lança son collègue mangemort. Qu’est-ce que tu as ? Tu m’as l’air plus pâle que d’habitude.

Severus jeta quelques coups d’yeux frénétiques dans le couloir et vérifia qu’il n’y avait personne dans les parages avant de tirer le serpentard dans sa chambre et de verrouiller la porte.

— Hey ! Mais qu’est-ce qui te prend ?

Le brun détailla son collègue mangemort et sentit sa gorge se nouer lorsque les images du Chemin de Traverse lui revinrent brusquement en mémoire. Il se rappela de la douleur qui l’avait assailli à la mort de son meilleur ami. De l’incompréhension puis de la colère et ensuite de l’accablement. Si ce qu’il avait vu était réel, il perdrait son ami dans peu de temps, avant la fin du mois.

— Reg, où se trouve ton elfe de maison ? l’interrogea-t-il.

— En mission pour le maître, répondit Regulus. Pourquoi ?

— Ne me mens pas, Regulus Arcturus Black !

Le cadet des Black blêmit subitement et Severus eut la confirmation que ce qu’il avait vu sur le Chemin de Traverse, grâce à la bohémienne, était véridique.

— Le maître avait besoin d’un elfe de maison alors je lui ai envoyé Kreattur mais il a abandonné mon elfe dans une caverne ! Si je n’avais pas rappelé Kreattur, il serait certainement mort là-bas ! confia Regulus, indigné.

Les paroles de Regulus confirmèrent sa vision sur le futur. Il avait vraiment vu l’avenir, leur futur. Il se sentit tout à coup épuisé et alla s’asseoir sur son lit. Il pâlit en comprenant qu’il avait désormais la vie de centaines voire de milliers personnes entre ses mains. Il pouvait faire et défaire des vies grâce à ce qu’il savait de l’avenir. Il pourrait même détruire le Seigneur des Ténèbres et Lily pourrait vivre paisiblement sans la menace du mage noir qui planait au-dessus de sa tête.

Son cerveau se mit soudain en marche et il réfléchit à plusieurs plans qu’il pourrait mettre à exécution mais aucun ne lui convenait car il y avait toujours quelque chose qui ne collait pas. Trop de données et moins de sûreté.

« — Une prophétie lie deux êtres à la guerre, entraînant avec eux la mort de plusieurs personnes. Nul besoin d’être voyant pour en réécrire les lignes de cette histoire. »

Réécrire la prophétie ? Mais comment ?

— Severus ? l’appela Regulus.

Il sortit de ses pensées et releva la tête pour croiser le regard gris de son cadet. Il avait presque fini par oublier la présence de l’héritier des Black.

— Comment savais-tu pour Kreattur ? le questionna Regulus, suspicieux.

— Oublie tous tes plans, Reg.

— Quoi ?

— Ne tente rien contre le maître. Une action de ta part t’enverra droit dans un cimetière ou plus précisément mort noyé dans le lac de la caverne où le maître cache son Horcrux, dit le potionniste.

— Que…co…com…comment ? bredouilla Regulus, abasourdi.

— J’ai fait, aujourd’hui, la rencontre d’une voyante sur le Chemin de Traverse, ébaucha-t-il.

Severus entreprit de tout raconter au jeune Black et lui relata tout ce qu’il avait vu grâce à la gitane. Il expliqua à l’ancien attrapeur de l’équipe de Quidditch de Serpentard comment il allait mourir et comment les Potter deviendraient la cible du mage noir par sa faute. Il décrivit la mort des Potter ; la trahison de Peter Pettigrow ; la disparition du Seigneur des Ténèbres, vaincu par un bébé d’un an ; l’arrestation et l’emprisonnement de Sirius Black ; son poste d’enseignant à Poudlard ; son rôle dans la guerre ; l’évasion de Black ; le retour du Seigneur des Ténèbres ; le décès de Black puis celui de Dumbledore et enfin le sien. Il raconta tout.

Regulus regarda son ami, stupéfait, les yeux écarquillés. C’était ahurissant.

— Putain ! s’exclama-t-il.

— Tu l’as dit.

— Que comptes-tu faire ? demanda Regulus.

— Je n’en ai aucune idée.

— Te rends-tu compte du pouvoir que tu as désormais, Sev ?! On peut détruire le maître avec toutes ces informations. Tu sais où se trouvent ses horcruxes et s’il redevient mortel, on pourra le tuer définitivement. Il ne pourra plus faire de mal à qui que ce soit, dit Regulus, ravi par cette perspective.

— Ce n’est pas aussi facile, Regulus, répliqua sèchement le jeune potionniste. Si nous détruisons les Horcruxes du maître, il finira par le découvrir et nous nous retrouverons dans de beaux draps.

— Dans ce cas, allons trouver Dumbledore. Tu lui diras tout ce que tu sais et lui, il pourra trouver une solution à ce merdier, proposa le cadet.

— Pas question, refusa fermement le potionniste.

— Quoi ? Mais pourquoi ? s’étonna, Regulus.

— Dumbledore est certainement un puissant sorcier mais il n’a pas hésité à sacrifier l’enfance de ce gamin pour en faire un bon petit soldat. Pire, il envoyait ce gamin à la mort car c’était l’issue du combat la plus probable et qu’il avait imaginé puisque l’enfant des Potter était un Horcrux, s’insurgea le maître des potions.

— Que faisons-nous dans ce cas ?

Severus ne savait quoi répondre à son collègue. La nouvelle était encore toute fraîche pour lui. Il avait besoin d’un peu plus de temps pour y réfléchir mais du temps, il n’en avait pas beaucoup. Lily devait certainement être enceinte ou si elle ne l’était pas encore, cela ne saurait tarder car elle devrait mettre son fils au monde à la fin du mois de juillet de l’année prochaine qui débuterait dans quelques jours.

Il devait trouver une solution au plus vite.

— Rien, finit-il par répondre.

— Quoi ? s’écria Regulus, stupéfait. Mais Sev…

— On ne fait rien, Reg ! répéta froidement le brun. Il me faut du temps et on ne doit pas précipiter les choses. Si nous faisons un mouvement de travers, le maître le saura et il nous tuera à coup sûr. Donc, nous n’agirons pas pour le moment.

Regulus grinça des dents mais respecta tout de même la décision de son aîné. Severus n’avait pas tort et il serait stupide de foncer tête baissée dans la bouse de dragons. Surtout qu’ils n’étaient pas des idiots de gryffondors. Ils allaient devoir réfléchir et agir comme de bons petits serpents.

— Ne fais rien de stupide, Regulus et tiens-toi tranquille. Compris ?

— Compris, marmonna le jeune homme.

— Je finirais par trouver une solution, promit Severus.

Regulus hocha la tête et sut que Severus tiendrait sa promesse. Il était intelligent et faisait partie des mangemorts les plus doués. Il avait aussi obtenu les meilleurs résultats de sa promotion aux ASPIC et avait battu la performance de Dumbledore.

— Il faut que je te laisse car j’ai des potions à brasser pour le maître, dit Severus.

— Je ne voudrais pas te retarder dans ta préparation dans ce cas. À tout à l’heure ! lança Regulus avant de quitter sa chambre.

Le jeune maître des potions se précipita dans le couloir et appela le jeune Black qui allait prendre une intersection à sa droite. Regulus s’arrêta à l’entente de son prénom et se retourna vers le potionniste, le sourcil arqué.

— Tu es comme un petit-frère pour moi, Reg.

Regulus sourit affectueusement à son aîné.

— Et moi, comme un grand-frère, Sev.

Severus hocha la tête et prit la direction opposée pour rejoindre le laboratoire de potions du manoir qui avait été mis à sa disposition par le Seigneur des Ténèbres. Préparer des potions lui permettra de se vider la tête.

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