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27.2


Léna avait évoqué tout ça avec Lucien et il avait semblé légèrement exaspéré. Il disait que Léna se prenait la tête pour rien, et qu'il fallait qu'elle s'autorise à agir comme elle le voulait avec ses collègues. Miranda ne pouvait pas leur interdire de devenir amis et, même si elle n'était pas spécialement favorable à l'idée qu'ils viennent à leur mariage, il ne fallait pas se soucier de ce qu'elle pouvait penser. Selon Lucien, Miranda contrôlait déjà leurs journées de neuf ou dix heures, elle n'allait pas en plus prendre le pouvoir sur leurs relations affectives. Lucien était frustrée que Léna parle sans cesse de ses collègues sans pouvoir mettre de noms sur leurs visages, et il avait bien envie de les rencontrer. En plus, il était curieux de savoir si eux aussi, comme Léna, se souciaient autant de ce que pouvait penser Miranda.

Au début, Léna avait refusé que Lucien ne vienne au pot de départ de Charlotte, mais elle avait changé d'avis quand, à dix-neuf heures trente, Miranda les avait quittés, expliquant avoir un autre engagement. La connaissant, c'était probablement un rendez-vous professionnel mais, en tout cas, son départ avait semblé changer les sentiments de Léna. D'un coup, incruster Lucien semblait beaucoup moins dérangeant dans ses représentations. On était vendredi soir et Lucien n'était pas loin, en train de prendre un verre avec l'un de leurs amis communs. S'ils les rejoignaient, est-ce que se serait vraiment grave ? Au pire, ils pourraient prétexter que c'était par hasard qu'ils s'étaient retrouvés dans le même bar. Mais, de toute façon, quelle raison pourrait-il y avoir d'avoir à trouver des prétextes ? Lucien avait peut-être raison ; Léna s'inquiétait pour rien.

Lucien était arrivé avec leur ami Victor et tout le monde les avait accueillis avec joie. Ils avaient passé une excellente soirée, comme s'ils avaient toujours fait partie d'un même groupe d'amis. Charlotte semblait beaucoup plus à l'aise et parlait de ses passions et de ses envies, particulièrement ravie par le matériel de camping qui venait de lui être offert. Victor, qui était lui aussi un grand campeur, avait passé beaucoup de temps à discuter des coins qu'il lui conseillait. L'ambiance était très naturelle et, emportée par un élan soudain, Léna avait parlé du mariage en disant, spontanément, qu'elle serait heureuse de tous les y voir s'ils souhaitaient venir. Maintenant, il n'y avait plus moyen de faire machine arrière. Ça avait probablement donné à Lucien la réponse qu'il était venu chercher car, quand Léna avait lancée son invitation spontanée, trois de ses collègues avaient automatiquement tiqué en demandant si Miranda aussi était invitée. Il y avait eu un moment de gêne, personne ne sachant répondre quand Léna leur avait demandé s'ils pensaient que, si elle l'apprenait, Miranda le prendrait mal.

Tout le monde avait dit qu'ils garderaient le secret, mais Lucien avait pesté dans sa barbe en marmonnant qu'ils étaient ridicules et qu'il ne devrait pas y avoir de secret. Léna, contrariée, lui avait proposé d'écrire et d'envoyer un carton spécifique de non-invitation pour Miranda, vu qu'il n'y avait pas selon lui à garder de secret. Lucien semblait trouver tout ça ridicule et inutilement compliqué, et peut-être bien qu'il avait raison. Peut-être que, sans l'annoncer spécifiquement à Miranda, ils devraient être capables d'en parler spontanément, sans être en vigilance constante sur le fait qu'elle puisse entendre quelque chose. Peut-être que Léna pouvait mentionner avoir invité des collègues, sans insister sur le fait que c'était tous ses collègues et sans chercher à se justifier de n'avoir pas invité Miranda. Après tout, c'était son mariage et elle devrait pouvoir parler comme d'une chose naturelle d'avoir invité qui elle souhaitait inviter. Peut-être que c'était comme ça que les choses devraient être, mais ce n'était pas le cas. Ce genre de naturel semblait impossible et, visiblement, tous les collègues de Léna étaient d'accord avec elle. Peut-être que Lucien avait raison et que ce n'était pas normal mais, au moins, Léna avait la preuve qu'elle n'était pas seule à se prendre la tête, même si c'était pour rien.

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