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24.3


La semaine précédente, Charlotte avait demandé à parler avec Léna, mais celle-ci n'avait pas eu le temps d'échanger avec elle avant son arrêt de travail. Quand Léna était revenue au boulot, c'était la première chose qu'elle avait cherché à faire, s'inquiétant que le sujet de Charlotte n'ait porté sur un dossier client problématique. Apparemment, ce n'était pas le cas. Charlotte voulait annoncer à Léna qu'elle quittait l'entreprise, et c'était un choc pour elle. Pourquoi ne lui avait-elle rien dit avant ? Apparemment, Charlotte en avait parlé à Miranda, et celle-ci n'avait pas jugé utile de transmettre l'information. Charlotte disait qu'elle avait hésité jusqu'au bout, et qu'elle tenait quand même à parler à Léna avant de transmettre sa décision définitive à Miranda.

Léna, égoïstement, aurait bien eu envie de faire changer Charlotte d'avis, mais, humainement, elle ne pouvait pas faire ça. Elle entendait Charlotte parler de la répartition de ses activités, et elle comprenait parfaitement ce qu'elle pouvait ressentir. On avait en quelque sorte toujours, chez Toivoiose, le sentiment de faire partie de la start-up de Miranda et d'être mobilisables sur tous types d'activités, alors que le métier qu'on avait choisi n'était pas celui-ci. Charlotte était au début de sa carrière et elle voulait vraiment se focaliser sur l'accompagnement des salariés. C'était en un sens normal et, dans tous les cas, c'était un choix qui lui revenait. Charlotte pouvait faire ses propres choix de vie, et il ne fallait pas qu'elle s'en sente coupable.

Ça faisait de la peine à Léna d'entendre Charlotte, parce qu'on avait l'impression qu'elle n'était pas vraiment en paix avec sa décision. Elle semblait culpabiliser et avoir l'impression de les abandonner, insistant sur le fait que Léna lui avait consacré beaucoup de temps, soi-disant pour rien. Léna trouvait ça tellement absurde. C'était le jeu de l'entreprise, et c'était le droit de Charlotte de changer d'avis pendant sa période d'essai. Léna lui avait appris beaucoup de choses, mais Charlotte avait aussi beaucoup contribué, par le temps qu'elle donnait aussi bien que par la qualité de son travail. Bien sûr, elle n'était pas aussi efficace qu'elle le serait devenue à un stade ultérieur (quand sa montée en compétences aurait été totalement terminée), mais elle avait quand même apporté des choses à l'entreprise. Il y avait eu un contrat et chacun avait respecté sa part ; personne n'avait à se sentir coupable.

Charlotte avait longuement remercié Léna et, alors qu'elle sortait de la salle de réunion, Millah y était entrée en demandant aussi à lui parler. Elle voulait lui dire qu'elle sortait avec Christian, et Léna avait répondu qu'il n'y avait vraiment pas de raison de lui transmettre cette information. Millah avait dit que Christian avait demandé préalablement à Miranda, mais qu'elle trouvait quand même important que Léna soit informée. Léna avait contesté, répétant que ce n'était pas leur affaire et que, si leur relation évoluait, dans le bon sens comme dans le mauvais, ils n'avaient aucun compte à lui rendre. Elle était quand même contente d'apprendre que Miranda n'avait pas mis de frein, car Christian et Millah étaient décidément trop mignons ensemble. Elle était aussi contente de savoir que Millah avait accepté les avances de Christian, même si ce n'était pas vraiment une surprise pour elle. Elle était heureuse pour eux et, honnêtement, elle considérait que c'était la seule bonne raison qu'il y aurait eu à vouloir lui annoncer la nouvelle ; l'envie de partager ce bonheur.

Une fois tous ces échanges terminés, Léna avait pu se mettre au travail et ouvrir sa boîte mail. Elle avait été contente de voir qu'elle avait beaucoup moins à faire qu'anticipé, Kelly et Yvan ayant, d'eux-mêmes, pris l'initiative de réaliser certaines de ses tâches. Léna avait été moins contente quand elle leur avait demandé quels avaient été leurs horaires de travail sur la semaine précédente, apprenant alors qu'ils étaient restés tard pour faire des choses ridicules qui n'avaient pas à être considéré comme urgentes. Il y avait des récapitulatifs à envoyer aux écoles et que Léna avait pris l'habitude de transmettre tous les vendredis, mais qui auraient largement pu attendre le lundi. Léna était contente de voir la qualité du travail de Kelly et Yvan, mais frustrée qu'ils aient fini tard juste pour compenser son absence et pour des choses qui n'en valaient clairement pas la peine.

Léna avait été encore plus énervée quand Kelly et Yvan avaient expliqué que leur initiative avait juste été de faire une liste des choses que Léna avait l'habitude de gérer, et que c'était Miranda qui avait tranché sur ce qui était à faire. Miranda abusait ! Léna lui avait pourtant dit, lorsqu'elle l'avait eu au téléphone pendant son arrêt, que les seules choses urgentes à reprendre étaient ses entretiens de la semaine. Kelly et Yvan avaient listé plein d'autres choses, qui était des choses que Léna faisait en plus ou qu'elle pourrait faire à son retour. Pourquoi s'étaient-ils retrouvés à faire toutes ces choses ? Miranda n'avait-elle pas la jugeote nécessaire pour identifier que ça pouvait attendre le lundi suivant, ou bien n'avait-elle aucune considération pour le respect du temps personnel de ses salariés ?

Kelly avait tenté d'apaiser Léna en disant que Miranda ne les avait pas vraiment obligés, et qu'ils auraient pu refuser s'ils l'avaient souhaité. Apparemment, Miranda avait juste regardé leur liste en disant qu'il n'y avait rien de sensible et qu'ils pouvaient se répartir les tâches au sein de l'équipe. Comme Kelly et Yvan avaient moins d'entretiens que les autres cette semaine-là, c'était eux qui avaient repris les tâches, mais ils auraient aussi pu solliciter les autres s'ils en avaient eu le besoin. Apparemment, ils avaient ressenti qu'ils étaient capables de gérer et n'avaient pas demandé d'aide mais, quand même, Léna trouvait que c'était abusé et absurde. C'était son travail à elle et ils n'avaient pas à le faire en plus du leur, en tout cas au moins pas si l'entreprise pouvait fonctionner sans pendant trois jours.

Léna en avait parlé avec Miranda, et celle-ci avait fait celle qui n'avait rien remarqué concernant les horaires allongés. Miranda semblait dire que Kelly et Yvan lui avaient juste demandé validation pour pouvoir reprendre ses tâches, et qu'elle avait accepté sur la base des compétences nécessaires, qu'elle savait qu'ils avaient. Selon elle, la demande ne portait pas sur la régulation de la charge, mais juste sur la validation de leur autorité pour pouvoir faire les tâches en question. Léna trouvait ça un peu facile comme excuse, estimant que la régulation de la charge relevait par défaut des attributions de Miranda. Miranda avait même eu le culot de dire que Kelly et Yvan avaient semblé heureux d'avoir ces responsabilités supplémentaires qui étaient d'un niveau plus élevé de leurs tâches habituelles. Léna avait fini par se sentir obligée d'aller écrire sur les tableaux de valeurs des phrases qui valorisaient Kelly et Yvan pour cette initiative, alors même qu'elle considérait qu'ils n'auraient jamais dû le faire.

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