Chapitre 63 - Il était une fois...toi et moi
PDV Soan
Vendredi 11 Avril 2014
18h00
Ça fait maintenant presque quinze jours qu'on échange des lettres, on à du en échanger une bonne quinzaine. Sur les débuts on a pas mal parler de toute cette histoire, mais on a convenu tous deux que c'était quand même important d'aborder le sujet en face à face, quand on se reverrait. Puis on a finit par parler de chose plus légère. Lui me parlait du Lycée, de Mia, de Gabriel, de Noam qu'il appréciait de plus en plus tout comme sa belle-mère et moi je lui parlais des tatouages que je commençais a reproduire à la machine sur des mannequins, puis je lui parlais d'Arnaud, de Félix, et de ma famille. J'ai eu la surprise de découvrir que mon petit-frère avait une chérie. Ce n'est pas Tina la fille pour qui il craquait en début d'année, celle ci a déménagé peu après qu'ils aient commencé a devenir de simple connaissances. Mais récemment, je l'ai vu un matin quand je l'ai emmené au collège, une jolie petite blonde l'attendait, j'ai compris mais j'ai rien dit, cependant, Matt a senti mon regard curieux alors il a avoué, c'était bien sa copine depuis quelque jours. Elle s'appelle Luna. Autant dire que je me suis empressé de raconter ça à Melvin. Entre le temps qu'il reçoive mon courrier, Noam lui avait déjà dit pour Matt et il lui avait même raconté que maintenant les deux amoureux cherchait à le caser lui. Ça ne m'a pas beaucoup étonné de mon petit-frère, qu'il veuille jouer les entremetteurs, c'est tout a fait son genre. D'ailleurs il se tient tous les jours aux dernières nouvelles de l'évolution de mon couple. Il est trop mignon.
Mon couple, je dirais qu'il est plutôt sur la bonne voie, on a bien parlé avec mon petit prince et les tensions que je pouvais ressentir au tout début se sont largement apaisé grâce à nos discussions. Quant à lui, même s'il pense que ça va lui faire encore un petit moment bizarre que je vive avec le coeur d'Andreas, il se sent beaucoup mieux. On a pas encore parlé de se revoir mais je pense lui en parlé dans ma prochaine lettre.
La j'attends la sienne depuis deux jours, d'habitude c'est plus rapide, mais Will m'a rassuré en me disant qu'apparemment Mel me préparait quelque chose de spécial. J'ai hâte.
Il est actuellement 18h15, je suis avec William en train de l'aider à nettoyer le matériel quand comme toujours Matthéo et Lilou débarque au salon après leur journée dans leurs établissements scolaire.
Je fais un bisou à ma grande puce et j'ébouriffe les cheveux du plus grand qui comme toujours râle. Il déteste qu'on décoiffe ses cheveux.
- Alors votre journée?
- Je me suis déchiré au dernier contrôle de Math, 19,5.
- Félicitation, c'est super.
- Si je veux devenir pilote de ligne, faut que j'assure.
- Tu y arrivera, j'ai aucun doute sur ça et toi ma belle, qu'est-ce que tu me raconte. C'était bien ta sortie?
- Trop cool! J'ai fait de la tyrolienne, c'était hyper génial et j'ai même pas eu peur! Puis j'ai grimpé sur un filet et un autre j'ai marché dedans. Y'avait le vide et j'ai pas eu peur.
- Formidable si tu t'es super bien amusé ma Lily. On va rentrer à la maison pour bien se reposer maintenant.
- Oui, je pourrais regarder la télé, j'ai pas de devoir?
- Bien sur.
- Yes, et on pourra retourner à l'accrobranche? Tous les trois et Noam et Melvin aussi, il est trop gentil, t'es encore fâché avec lui?
- Oui si tu veux, on retournera a l'accrobranche et non je ne suis plus trop fâché contre Melvin, s'il est d'accord, on fera une sortie bientôt.
- Génial!
- En parlant de Melvin, il m'a donné ça pour toi. Me dit Matthéo
J'attrape la grande enveloppe qu'il me tend, de la taille d'un grand cahier et demande:
- Qu'est-ce que c'est?
- Aucune idée, il m'a dit que ça devait rester perso, j'ai pas ouvert.
- Moi je sais ce que c'est, intervient William. Enfin je sais pas vraiment, je sais juste que c'est le truc spécial dont je t'ai parlé.
- Bon bien on va rentrer et je vais découvrir tout ça à l'appart.
- Bonne soirée à tous les trois.
- Merci William, bonne soirée a toi aussi.
Lily et Matt disent de même et nous quittons le salon, pour rejoindre le pick-up direction la maison.
*******************************
Après avoir mis Lilou devant la télé avec Matt qui lui se plonge dans ses devoirs, je file à ma chambre au plus vite, pressé d'ouvrir la grande enveloppe. A demi allongé, le dos appuyé contre un oreiller qui lui même est contre la tête de lit, j'ouvre enfin ce que la pochette renferme.
J'en sors un petit bloc de feuille, retenu par une agrafe à gauche. Mes yeux se pose sur les premiers mots, en gras et en majuscule " IL ETAIT UNE FOIS...TOI ET MOI". Je poursuis ma lecture est comprends très vite qu'il a mis sous forme de texte, notre histoire d'amour. C'est trop mignon. Il raconte tout depuis le début, depuis que j'ai ramassé son portefeuille, la peur que je lui avait faite, puis son trouble quand nous avions bugué l'un sur l'autre, quand je lui ait apporté les pizzas. Ensuite le numéro qu'il a découvert sur son carton et qu'il trouvait tellement space qu'il a lutté pour savoir s'il me contacterais ou pas. Finalement il l'a fait et me raconte qu'avant même notre premier rendez-vous amical, il avait rêvé que je l'embrassais, en plein dans la cour de son lycée. Il m'explique aussi aussi que quelque heure après ce rêve, il a cru que ça allait se réaliser puisque je débarquais vraiment mais juste pour aller récupérer Matt. Ensuite il parle de ce fameux premier rendez-vous et du sourire que j'ai réussi a lui décrocher, après avoir grimacé sur une photo qu'il avait faite pour remplacer son fond d'écran de portable. J'ai une tête affreuse dessus mais il l'adore. Il l'adore parce qu'elle marque le commencement d'une nouvelle vie.
Au fil de son récit, on en arrive au premier baiser, ce souvenir me fait pleurer, ça fait presque un mois que j'ai pas senti ses lèvres sur les miennes, ça me manque tellement. Après ces petits bisous, on s'est étreint l'un contre l'autre, et je découvre qu'il en profité pour respirer mon odeur, mélangé à mon parfum. Il ne savait pas le décrire mais tout ce qu'il sentait, c'est que ça sentait l'homme, son homme. J'essuie mes larmes ne voulant pas mouillé le papier et poursuit ma lecture. J'en arrive à cette soirée, cette soirée de notre première fois.
" Samedi 27 sept 2013
Ce soir-là, nous étions censé dormir chez toi mais les aléas ont fait que ça ne s'est pas fait. Iris avait raté son train et la voiture de mon père était récalcitrante. Du coup parce-que tu es un garçon très serviable et gentil comme tout, tu t'es proposé pour la ramener. On a fait la route sans souci mais lors du retour, nous avons crevé un pneu. J'ai adoré ce moment, quand tu t'es transformé en mécano d'un jour. hum tu m'as offert du rêve...
Tu as commencé à démonter ce pneu et j'ai pu voir travailler tes biceps. Tu portais un Marcel ce jour-là. Autant dire hyper sexy. Même si le temps était maussade et frais, rien qu'à te voir, j'avais chaud. Si nous étions resté là avec un temps plus clément, j'aurais pas dit non, coincé avec un beau mec pareil...
Mais l'orage s'est rajouté à la pluie et là, en gros peureux j'ai paniqué. Je me suis senti ridicule et toi, tu as été adorable comme toujours, tu m'a rassuré. On a fini par reprendre la route mais quelques kilomètres plus loin, on a été forcé de s'arrêter. La météo ne nous permettait pas de continuer. Alors, on a cherché un endroit pour passer la nuit, et on a trouvé cette auberge. Heureusement, j'avais trop la trouille pour rester dormir dans la voiture avec le tonnerre et les éclairs. Après un bon repas, on est parti se coucher.
Une fois en caleçon tout deux, on s'est empressé de filer sous la couette. Le lit était glacé, c'est pourquoi tu es venu t'allonger sur moi, pour qu'on se réchauffe mutuellement. J'étais presque bien, seul l'orage qui grondait m'effrayais. Mais encore une fois tu as su quoi faire, tu m'a parlé, m'a empêché de regarder dehors et alors que j'amorçai un sursaut, tu m'as embrassé. Je me suis détendu instantanément, oubliant les bruits et flash environnant me focalisant sur notre baiser. C'était doux, tendre et rassurant. Comme toi. Ton contact m'a vite apaisé, je ne pensais plus à l'orage, j'étais bien contre toi. Tellement bien que ce n'était pas la panique qui quelques secondes plus tard, à fait augmenter mon rythme cardiaque, mais bel et bien, des bisous dans mon cou. J'en ai frissonné jusqu'à la pointe des pieds. J'ai senti que ses bisous était particulièrement sensuel et je me suis pas trompé quand j'ai senti que ça allait être notre nuit. Je savais que forcément on en viendrait à être intime un jour mais ce soir la quand tu m'as dit que t'en avais envie, ça m'a ému.Je sais pas comment expliquer mais j'ai trouvé ça tout mignon que ça vienne de toi.
De tout sage, tes bisous ont commencé à s'enflammer. Allongé sur moi, tu t'es attaqué à mon lobe droit et j'ai aussitôt réagi. Je sentais mon corps s'embraser et d'elles même mes mains ont commencé à te caresser. J'ai longé ton dos, frissonnant sous mes doigts et je me suis glisser dans ton boxer. A cet instant tu as poussé un soupir à mon oreille et ça m'a emplit d'un désir fou. Je n'avais qu'une envie l'entendre encore et encore.
Tu étais magnifique chéri, même avec cette cicatrice que tu avais tant peur que je trouve laide, repoussante. Elle n'enlevais rien a ta beauté, mes lèvres n'ont eu aucune gêne à l'embrasser quand j'ai dégringolé ton torse. J'étais au contraire, gêné a l'idée de faire l'amour. Ça faisait très longtemps que je ne l'avais pas fait et j'avais peur de mal faire avec toi. J'étais le premier à te donner ces caresses et je ne voulais pas me louper. Je fus vite rassurer quand une fois nu, tu réagissais agréablement à mes toucher. Ça me rendait dingue de t'entendre gémir sous moi, tu faisais naître en moi un désir, incontrôlable...j'avais une envie folle de te caresser, de t'embrasser, partout. J'étais fou de désir.
Toi aussi tu étais plutôt timide a l'idée de faire mal les choses mais tu as été fantastique. Tu sais, c'était un cap a passer pour moi que de te laisser me faire l'amour, mais pas à un seul instant, je n'ai pensé à lui, j'ai complétement oublié ce sentiment de culpabilité, de tromperie. J'étais ivre de désir, je n'avais envie que d'une chose, que mon petit-ami, me fasse l'amour. Cette nuit là, quand tu m'a fais perdre pied et après que je me sois remis du plaisir que tu m'avais donné, j'étais gonflé de bonheur. J'étais comblé parce-que je venais de faire l'amour avec le garçon que j'aime et je me sentais profondément heureux de m'être donné à lui. C'était un moment fort pour moi aussi Soan, ça marqué une nouvelle victoire dans ma vie, on avait fait l'amour, je t'avais désiré et je me sentais heureux, sans aucune gêne par rapport à mon amour passé, et tout ça c'est grâce à toi. Je te remercie infiniment de m'avoir aidé à en arriver à ce stade.
Il y'a un mois, j'ai dis des choses horriblement affreuses et crois moi je les regrette profondément. Si je t'ai écrit cette petite histoire et en particulier, notre première fois, c'était pour te dire qu'a chaque fois qu'on à fait l'amour, je t'ai désiré autant que cette nuit-là. J'aime te faire l'amour et j'aime quand tu me fais l'amour. La révélation que j'ai eu dernièrement m'a fait dire des choses monstrueuses mais je n'en ai pas pensé un traitre mot. J'espère que ces quelques pages t'auront montré a quel point je t'aime et qu'elles t'auront surtout montré que tu ne me dégoute pas. C'est ma façon d'essayer de te le prouver, et j'espère pouvoir te le prouver en acte, intimement, si tu veux bien qu'on tente de se rapprocher peu à peu tous les deux. Je ne vais pas pouvoir être trop intime avec toi au début, mais ne pense en aucun cas que c'est parce-que tu me repousse ou que je ne te désire plus, c'est juste que c'est bizarre pour moi, mais je vais m'en remettre et ça redeviendra comme avant entre-nous, si tu le souhaite toujours. Pardon chéri, vraiment pardon pour tout le mal que je t'ai fait.
Je me demandais,...est-ce que tu accepterais qu'on commence a passer à nouveau un peu de temps ensemble? Tu me manque mon soleil( j'aime ce petit surnom pour toi, j'ai hésité avec trésor mais c'est trop cucu) je t'aime à la folie.
Je termine son récit en larmes, c'est tellement criant de regrets et d'amour, ça me bouleverse. En cet instant, j'ai qu'une envie être avec lui. Je peux plus rester une minute de plus, sans le voir, un mois c'est trop long, il me manque cruellement, c'est atroce. Cette douleur de manque me déchire le coeur. Il est tant qu'on se retrouve. Me levant rapidement de mon lit, je file vite jusqu'au salon
- Matt, je vais voir Melvin.
- Ça va? me demande-t-il surement inquiet de mes yeux humides
- Oui, ne t'en fais pas. J'ai juste besoin d'être avec lui parce qu'il me manque.
- Vas-y Soan, file, va le retrouver, je m'occupe de la puce.
- Merci, je vous aime.
- Nous aussi. Allez file.
- Oui. J'y vais.
J'embrasse mon frère et ma petite soeur, puis choppe les clés de mon pick-up avant de prendre la porte. J'arrive mon petit prince.
****
Deux jours plus tôt
PDV Melvin
Mercredi 9 Avril 2014
Je suis en plein dans mes devoirs, quand on sonne à la porte. Iris étant comme mon père au boulot et Noam étant parti passer l'aprèm avec Matt, je me lève donc de mon lit pour aller ouvrir la porte.
- Coucou, je t'apporte du courrier, ton père et Soan finiront plus tard ce soir, il lui apprends des trucs, du coup il m'a demandé de te transmettre sa lettre.
- Oh merci Arnaud c'est gentil. dis-je timidement.
- Je peux entrer, j'aimerais te montrer quelque chose.
- Euh bien sur entre, dis-je alors qu'il à la mine grave.
Je l'entraîne au salon ou on s'assoit après que je lui ai proposé quelque chose à boire et qu'il est refusé. De son sac, il en sort deux enveloppe, ma lettre, et une autre pochette contenant deux photos. Je sors la première et mon cur se serre. Soan sur un lit d'hôpital.
- C'est juste avant l'opération. Tu vois comme il est maigre, pâle, branché de partout, mourant...
- C'est horrible de le voir comme ça, dis-je les larmes au yeux
- Regarde l'autre photo maintenant.
Je fais ce qu'il me dit et cette photo est bien plus facile à regarder. Soan est à la mer, les pieds dans l'eau, en train de soulever sa petite sur dans les airs. Matt est juste derrière eux, un sourire aux lèvres, il les asperge.
- Ça c'était environ un an après l'opération. A la fin de l'été. Celle-ci c'est pas moi qui l'ai prise mais leur famille d'accueil. T'as vu comme il souris, comment sa peau est satinée, et combien il semble heureux.
- Oui, ça change du tout au tout...
- Je sais que ça doit être carrément perturbant pour toi ce que tu as appris mais si je te montre ces photos, c'est pour que tu te rende compte du geste magnifique que ton ex à fait. C'est extrêmement compliqué de trouver une greffe compatible, sans ce don, Soan ne serais plus là. Il lui à sauvé la vie Melvin. Je ne pourrais jamais imaginé oh combien tu as souffert de la perte d'Andréas, c'est tragique ce qui lui est arrivé et j'en suis vraiment désolé Mel, ça doit être horrible de vivre ça...mais il est parti en faisant un cadeau inestimable à un garçon en fin de vie, qui lui avait encore une chance de survivre. C'est triste de se dire que le décès de quelqu'un à permis à un autre de vivre, mais c'est beau de se dire que grâce au choix d'un garçon qui avait choisi de faire don de lui, une autre personne, à été sauvé. Je suis certain que ton premier amour aurait été heureux de te savoir avec un être adorable comme Soan, qui plus est qu'il à sauvé. S'il m'arrivait quelque chose, mon désir le plus cher, serait que mon petit-ami soit à nouveau heureux.
- Tout ce que tu dis est vrai Arnaud, c'était son souhait aussi que je retrouve le bonheur.
- Je suis sur qu'il serait triste de te voir comme ça, loin du gars que tu aimes.
- Oui il le serait...mais avec le mal que j'ai fait, comment je peux faire pour réparer...comment je pourrais me faire pardonner de telles paroles...
- Soan sait que tu les as pas pensé, que tu étais choqué, à ce qu'il m'en a dit vous avez beaucoup discuter par lettre et vous vous comprenez mieux mutuellement. Tu sais les mots ont beaucoup de force, autant pour faire mal que pour faire du bien. Trouve le moyen de les utiliser pour prouver à Soan que tu regrettes, ouvre ton coeur, sans retenu pour lui montrer combien tu l'aimes.
- Tu crois qu'il sera d'accord pour me revoir si j'y demande?
- Je ne peux te répondre en étant sur mais je pense que oui. Mais évidemment, après faudra que tu lui montre que tu l'aime autrement que par les mots.
- Merci Arnaud, je sais pas comment tu fais pour ne pas me détester.
- C'est vrai que tu m'a énervé parce-que tu as fait très à mal à mon meilleur ami, mais j'ai bien compris que ce n'était pas exprès et je vois bien que tu t'en veux. Tu n'es pas mauvais Melvin, t'as pété un fusible, ça se comprends avec une nouvelle pareille. Je sais que tu l'aime de tout ton coeur et il heureux quand il est avec toi, toi aussi, alors je fais pour que vous vous retrouviez.
- T'es vraiment quelqu'un de super tu sais.
- Ouais je sais.
Il me sourit et viens me faire un câlin sans vraiment me prévenir. Il nous éloigne puis ajoute.
- Bon, c'est pas dans mes bras que tu doit être alors fais tout pour retrouver ceux de ton gars, je compte sur toi.
- Je vais le faire, c'est promis.
******
De retour dans le présent
PDV Soan
Vendredi 11 Avril
19h30
L'index droit sur la sonnette, j'y reste quelques secondes et m'éloigne de la porte d'entrée des Dubois. C'est Iris qui vient m'ouvrir et elle m'accueille d'un:
- Bonsoir Soan
- Bonsoir, je viens voir...
- So...Soan, entendais-je dans mon dos.
Je me retourne aussitôt
- Mel...dis-je les larmes me remontant d'un coup.- Je...je venais te voir.
- Tu as de la chance, lance Noam, on rentre à peine de promener le chien.
Il me passe devant alors que Melvin n'a pas bougé et me salue avant de rentrer à l'intérieur avec Filou et Iris. Ils semblent vouloir nous laisser seul, ce que j'approuve tout à fait. Mon petit prince s'avance timidement vers moi et je fais de même pour aller à sa rencontre.
- J'ai pas pu attendre plus longtemps pour te revoir Mel, je suis tellement mal sans toi...dis-je les larmes se déversant sur mes pommettes.
- Je te demande pardon Soan, j'ai jamais voulu te faire aussi mal, si tu savais comme je regrette...tu me manques tellement...
Son visage ruisselant tout comme le mien de perles salées, il se jette dans mes bras et s'effondre contre ma poitrine. Mes bras s'enroulant autour de lui, je craque au même moment pleurant dans sa nuque.
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