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Chapitre 56 - Il se passe quoi?!

Ce chapitre à mis du temps a venir vu que j'ai un peu bloquer dessus, mais le voila enfin. 

Mercredi 20 Mars 2013

13h30

PDV Melvin

Le printemps est en train de montrer le bout de son nez, l'hiver semble enfin prendre fin. Les dernières semaines ont été fraîches, et bien que j'adore la neige, du soleil n'est pas de refus.Mis à part ça, tout va à merveille. Mia et Gaby tout comme Arnaud et son Félix sont super amoureux et ne se quitte plus, et Matthéo est plus souvent chez moi que chez lui, toujours fourré avec Noam. Ces deux-là se sont bien trouvé, depuis leur première rencontre, ils sont comme les deux doigts de la main. En ce moment, pour leur cour d'art plastique, ils doivent réaliser une histoire sous forme de BD. Sans aucune, hesitation ils se son centré sur une histoire dans l'espace. C'est tout ce que je sais vu que je n'ai pas eu le droit à plus d'information. Ils veulent garder ça top secret. Pour ce qui est de la relation avec mon petit frère, on peut dire que ça va, on s'entend bien, on rigole parfois même ensemble. C'est vraiment un gosse très sympa. Quand à Iris, je l'aime beaucoup, elle est très douce, très gentille et surtout, elle rend très heureux mon père. Je ne l'appelle pas maman, et je pense que je ne le ferais jamais. Non pas qu'elle ne remplacera jamais ma mère, au contraire, mais l'appeler ainsi me rappellerait bien trop ma génitrice. Pour l'instant, je la nomme toujours par son prènom, mais j'aimerais bien lui trouver un surnom, sauf que je suis nul pour ça, y'a qu'a voir celui que j'ai donné à mon chéri "Mon roi lion ". Je l'utilise quasiment jamais. En parlant de mon beau tatoué, on est toujours aussi amoureux. J'aurais jamais pensé que ça m'arriverais après Andréas de retrouver quelqu'un d'aussi génial et que j'aimerais tout autant. Mais c'est arrivé et je suis le plus heureux. Il à reussi à effacer toute ma peine.Aujourd'hui, je souris, je ris, je vis, tout ça grâce à lui.

Je vais quelque fois voir Andy pour lui raconter mon bonheur, je veux qu'il sache ce qui se passe dans ma vie, je ne veux pas l'effacer. Soan le comprend tout à fait. Je pense que le fait qu'on est tout les deux perdu des proches, l'aide à me comprendre. Je ne pouvais pas trouver mieux que lui.

Voilà ou en est ma vie. J'ai un petit-ami génial, des amis extra, une famille formidable que j'adore et même scolairement parlant, tout va pour le mieux. J'ai amélioré mes résultats et selon mes professeurs, si je m'y tiens, je pourrais sans souci passer en première.

Ce pour quoi j'ai encore des diffilcultés, c'est pour me retrouver avec mon chéri en toute intimité. Mais bon, on a quand même de la chance, vu que de temps en temps, Noam dort chez Soan pour se faire des soirées avec Matt ou alors c'est l'inverse Mattheo vient à la maison. A chaque fois que ça arrive, je dors avec mon copain, soit chez lui, soit chez moi, ça dépend des garçons. Je trouve qu'on se retrouve encore trop peu mais on ne peut pas faire autrement. Aller à l'hêtel, on pourrait, mais on n'aime pas trop l'idée, ça à quelque chose de glauque je trouve. Mais bon à part ceci qui est assez compliqué à organiser, on se voit presque tous les soirs après les cours et son boulot.

En parlant de son boulot, mon père est très content de lui, Soan apprends super vite et il est très concentré. Il commence à apprendre à dessiner avec des machines. Bien sur, pas sur des humains, sur des mannequins. Il apprend à réaliser des contours net, sans bavure, et aussi a se servir des couleurs, les doser, les superposer. Pour le moment ce ne sont que des petits motifs mais il est super doué pour ça. Mon petit-ami est un artiste. Et c'est pas moi qui le dit mais mon papa et il a quinze ans de tatouage derrière lui, c'est pas rien. Quand Soan sera tatouer, j'aimerais bien qu'il m'en fasse un, quelque chose de discret qui symboliserait, l'amour que j'ai pour mon père. Je voudrais lui faire cette surprise.

Beaucoup de gens le juge à cause de ses nombreux tatouages, avec des arguments plus bidons, les uns que les autres et ce depuis que je suis petit. J'avais beau n'être qu'un gosse, je voyais bien, les regards dédaigneux de certains parents lorsqu'il venait me chercher à l'école. Tous des cons. Certes, il ya des années, les tatouages, c'était plus pour les gangs, les mauvais garçons et les criminels, mais tout à bien changé maintenant, sauf la mentalité de quelques personnes.

Ça arrive encore aujourd'hui qu'on le regarde de travers et ça m'énerve encore plus que quand j'étais enfant. Ils jugent sans savoir alors que mon père est un homme pleine de qualité, qui aime sa famille plus que tout au monde. Aucune de ses tatouages n'est violent ou sanglant, si les gens osaient l'approcher, ils le verraient. Ils verraient qu'il y a un message derrière chacun d'entre eux.

Mon préféré est situé, en haut de son pectoraux gauche, près de l'épaule. Celui qu'il a fait faire pour moi, juste après ma naissance. Des petits chaussons de bébé bleu, lacés par des rubans de même teinte. Au dessus de ceux-ci, ma date de naissance, 3/01/96, et encore au dessus, dans une belle calligraphie est inscrit " My little man". Puis il y aussi celui qui recouvre une partie de son bras droit, de l'épaule jusqu'au coude. Celui-ci, représente une longue route en ligne droite, bordée par des paysages américains, et au centre de celui-ci, une moto avec deux personnes sur celle-ci, de dos. C'est un tatouage pour son père, mon grand-père. C'était un grand rêveur, qui adorait voyager. Pour les 18 ans de mon paternel, il l'a emmené avec lui pour faire le tour des états-unis en bécane. Et mon père m'a promis qu'on le ferait à notre tour quand j'aurais atteint ma majorité. Sur son bras gauche, au même endroit, c'est un dessin pour ma grand-mère, une colombe en vol, entouré d'un ciel étoilé bleu nuit. C'était une femme qui n'aimait pas les conflits et qui faisait toujours tout pour que règne autour d'elle et entre ses proches une parfaite harmonie. Elle aimait la paix, d'ou cet oiseau blanc qui la représente et comme elle aimait passer ses nuits à la belle étoile, l'arrière plan était tout trouvé.

Après il y'en a d'autres, petits et nombreux sur ses avants-bras, dont le tout premier qu'il à fait, le symbole Peace and Love. Paix et amour, c'est tout lui.

- A quoi tu pense fiston? me demande-t-il alors que j'étais fixé sur ses tatouages.

- Oh, rien d'important, je me disais juste que je trouvais ça bête les gens qui jugeait une personne à cause de ses tatouages. Par exemple, toi tu es tellement bon, et beaucoup ne viennent pas vers toi sous prétexte que tu es tatoué, je trouve ça triste.

- C'est comme ça, les gens qui ont l'esprit étriqué, on ne peut pas y faire grand-chose...dès qu'il y a un truc qui dénote dans leur monde parfait, ils rejettent. C'est comme ça pour beaucoup de différence. Tu as bien vu la réaction de ta propre mère avec toi...

- Hum ouais, elle m'a haï, du jour au lendemain...mais tant mieux, sans ça j'aurais surement jamais connu Iris et Noam aussi. Ils sont vraiment super, tous les deux.

- Je trouve aussi. On est bien tous les quatre.

- Oui, on forme une famille qui s'entend vraiment bien, c'est pas donné à tous le monde.

- C'est certain, je ferais tout pour qu'on reste soudé. J'ai une question pour toi, Melvin

- Oui?

- Comment tu te sens au jour, d'aujourd'hui, tu es heureux?

- Oui trop. Je suis fou amoureux de Soan, j'ai des amis que j'adore, une famille que j'adore aussi. Tout va vraiment pour le mieux papa. Je suis très heureux et je vais très bien.

- Et bien c'est parfait alors. Tu va aller voir ton chéri aujourd'hui?

- Ouep, en fin d'aprèm, parce qu'avant tu sais que j'ai prévu d'aller au Planétarium Galilée ( une sorte de musée d'astronomie) avec Noam.

- Ah oui, c'est vrai. Il va adorer. Je suis content que vous vous entendiez si bien.

- C'est pas très compliqué, c'est vrai qu'il était timide au départ et que parfois il m'endort avec ses histoires sur l'espace, mais c'est un gars super sympa. Et moi je suis trop content que ça se passe super bien entre toi et Iris.

- C'est pas difficile, elle est merveilleuse. C'est plus complexe de me rapprocher de son fils mais je desepère pas, on finira par nouer une relation.

- Mais oui, j'en suis certain. Il t'aime bien, je pense juste que tu l'intimide un peu.

- Melvin! Bouge ton cul! Si tu te dépêche pas, on va rater la visite guidée! me gueule mon petit-frère qui arrive dans la cuisine ou je discutais avec mon père.

- Ça va, ça va, je viens, détend-toi mec.

- Allez grouille!

Je me lève de ma chaise et m'empresse de suivre l'excité.

- Passer une bonne après-midi les garçons, lance Iris qui précédemment à l'étage se préparait pour une balade en amoureux.

- Merci Iris, toi aussi. Répondais-je

- A plus maman! Scande Noam alors qu'on prend la porte.

*****

17h00

J'en peux plus...il m'a crevé. J'ai mal au pied. Je suis sur, on à au moins marché dix kilomètres, entre la visite, et les lieux d'observation. Franchement c'était pas nul, j'ai bien aimé, mais il est hyperactif le gars. On a couru partout. On a pas arrêté de monter et descendre les étages. C'était intéressant mais avec lui, aussi super fatiguant. Et aussi super sérieux. Les seules fois ou un petit rire m'a pris, il m'a aussitôt fait comprendre de faire silence ou d'être plus discret. Faut dire que moi, les endroits ou il faut être calme, comme les musées, bah c'est pas vraiment mon truc. Faut dire que je suis maladroit aussi. J'ai du faire tomber aujourd'hui, une bonne dizaine de prospectus et c'est Noam qui a sauvé in extremis, une petite maquette de Mars. Mais bon on final, je n'ai pas trop fait de dégâts et le surexcité est ravi de sa sortie donc tout va pour le mieux. J'ai juste l'impression d'avoir couru un marathon. Quel bonheur de retrouver le canapé moelleux du salon et une bonne boite de biscuit au chocolat. Une petite heure tranquille à me reposer et après je retrouve mon chéri. Alors que Noam est monté à l'étage faire un skype avec Matthéo pour lui raconter sa journée, moi je m'allonge tout en longueur dans le sofa et zappe les chaines de télé. Je désespère, y'a rien du tout...Je vais surement devoir mettre un DVD mais j'ai vraiment la flemme de me lever. Alors que je finis néanmoins par en trouver le courage, mon portable vibre sur mon ventre. Je l'attrappe et prend connaissance du message:

✉ De Gaby à Mel : Mec...faut que je te parle d'un truc... faut qu'on se voit.

✉ De Mel à Gaby : Ok viens vite chez moi, j'ai rendez vous avec Soan à 18h.

✉ De Gaby à Mel: Je peux pas...je suis pas en état de me déplacer...faut que tu vienne...chez moi...s'il te plait.

✉ De Mel à Gaby: Ok, j'arrive...mais qu'est-ce qui se passe...tu me fais peur...pourquoi t'es pas en état de venir, t'es blessé, saoul ? Il se passe quoi?!

✉ De Gaby à Mel : Je vais bien...juste choqué...J'ai découvert un truc...plus que déroutant...j'en suis tout retourné...c'est trop bizarre...viens seul, c'est important.

✉ De Mel à Gaby:  Tu me fais trop flipper là...je suis la au plus vite. Je pars de suite!

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