Chapitre 31 - Seul au monde
PDV Melvin
Samedi 27 sept 2012
20h30 ( Non corrigé, non relu)
Après avoir roulé encore plus prudemment sur deux kilomètres, on fini par apercevoir une auberge. L'orage grondant et la pluie tombant en rafales, nous courons jusqu'a la batisse en pierre. Soan me tient la main pour me rassurer car le grondement du tonnerre et les éclairs, me font sursauter à chaque fois.
- Qu'est-ce qu'on fait? demandais-je la voix tremblante. In a pas d'argent sur nous pour payer la nuité?
- Écoute je pense qu'on peut tomber sur des gens sympa qui pourront nous offrir une nuit, sinon, on sera contraint de dormir dans le pick-up.
- Non, pas a la voiture, je peux pas, je peux pas dormir dehors, dis-je paniqué a cette idée.
- Ok, calme-toi, je vais tout faire pour convaincre ces gens
La porte se déverrouille et une femme d'un certain âge apparait derrière celle-ci:
- Bonjour madame excusez-nous de vous déranger, voilà on était sur la route pour rentrer chez nous mais les conditions météo ne nous permette plus de rouler, est-ce que vous pourriez s'il vous plait nous héberger pour la nuit? Vous êtes la seule maison dans le coin...
- Entrez-donc, vous m'avait l'air frigorifié, je vais vous servir une bonne soupe.
- On pourra pas vous payer, enfin, pas aujourd'hui, mais demain j'appelle mon père et il viendra vous payer ce qu'on vous doit dis-je
- Mais non, voyons, ce n'est pas pour une nuit que je vais vous faire payer. Allez venez jeunes gens, entrez, ne restez pas sur le palier.
- Merci infiniment madame. Excusez moi, est-ce que les téléphone captent ici? Il faudrait que je rassure mon père.
- Ah ça je suis désolé, mais, par temps mauvais, les réseau sont brouillés.
- L'important c'est qu'on passe la nuit à l'abri dit Soan. Merci encore madame.
Elle nous dirige dans une pièce ou une table massive en bois nous attends. On prends place en face à face sur les bancs et quelques minutes plus tard, on se réchauffe d'une bonne soupe. Après l'avoir engloutis, elle nous offre deux parts de tarte tatin. Le raps terminé, c'est son mari qui nous conduit gentiment dans une chambre.
- He voilà, si vous avez froid, vous trouverez des couvertures dans l'armoire en plus.
- Merci monsieur. Répondais-je
Il sourit, nous souhaite une bonne nuit et nous laisse seul. On se déshabille, nos vêtements étant encore un peu humide et on les dépose sur le chauffage. Je me laisse tomber sur le lit et dit à mon chéri.
- Hum on est sauvé. Je suis désolé pour ça, à la base on devait se retrouver tranquille chez toi, au final on se retrouve au bord d'une départementale, isolé et ou les téléphones captent pas.
- C'est moi qui est proposé de ramener Iris, alors t'excuse pas. Puis ça aurait pu être pire, la on a trouvé un endroit ou passer la nuit et manger. Demain on repartira et puis voilà. On aura eu une petite aventure sympathique au cour du weekend.
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Pour que j'ai moins peur, mon chéri allume des bougies sur les deux tables de chevet qui encadre le lit. On se glisse sous les couvertures et draps, encore glacés. Il vient collé son corps quasiment nu contre le mien et sa température corporelle me réchauffe vite, tous comme les couvertures en laine. Un éclair vient zébré le ciel de la nuit et je pousse un cri quand le tonnerre vrombit bien plus fort que les fois précédentes. Sa main droite se posant contre ma poitrine Soan me dit, m'embrassant dans le cou:
- Hey, calme-moi ce petit coeur, tout va bien, je suis près de toi.
- D'habitude, je ferme mes volets, j'aime pas voir les éclairs. La il y a pas de volets, juste des rideaux, je vois tout, ça me flippe. Putain je suis une chochotte.
- Dis pas ça, chacun a ses peurs, si tu veux savoir, moi j'hurle comme une fillette à la vue d'une araignée, même minuscule.
- Tu dis ça pour que je me sente moins honteux.
- Ah non je t'assure, tu demanderas à Matthéo, lui il les adore. C'est lui qui les éloignaient toujours du temps ou on habitaient la maison de notre enfance, pendant que ma soeur et moi, on se planquaient comme deux gros péteux.
- J'aurais jamais cru ça, tu fais tellement courageux et viril, comme quand tu changeais le pneu tout a l'heure.
- Humm, faut bien que je t'impressionne un peu pour compenser, le flip des petites bêbêtes.
Un nouvel éclair déchire le ciel suivit d'un coup de tonnerre tonitruant et je m'accroche a mon chéri désespérément, tétanisé. La panique passé, mon copain pose sa main droite sur ma joue, et tourne mon visage vers lui, plutôt que vers la fenêtre.
- Arrête de regarder dehors, regarde moi plutôt, t'occupe pas de ce qui se passe a l'extérieur, la tu es bien au chaud, avec moi. Tu auras plus peur qu'autre chose en regardant la fenêtre, regarde-moi, embrasse-moi, essaye de te focaliser que sur nous, et je suis sur ça ira mieux.
J'hoche la tête en signe d'acception et me plonge dans ses iris sombre qui me scrute affectueusement. Ma respiration se calme peu a peu et même si un éclair inonde a nouveau la pièce, je tache de garder mon calme rassurer par son regard et la caresse de sa main sur ma pommette. Le ciel hurle bruyamment et avant même que je ne sursaute, ses lèvres viennent se déposer contre les miennes. Je m'apaise aussitôt, me concentrant uniquement sur la sensation de sa bouche contre la mienne. Il finit par s'écarter quand le bourdonnement du tonnerre s'éteint puis vient me sussurer au creux de l'oreille" tu vois tout va bien". J'acquièse me sentant beaucoup mieux et ferme les yeux quand il dépose un baiser dans ma nuque. Il ne se contente pas d'un bisou, pressant a plusieurs reprises ses lippes chaudes contre ma peau. Elles se déplacent lentement sur ma gorge et atteignent l'autre côté de mon cou, l'embrassant maintes et maintes fois. Mon coeur s'accélère et ce n'est pas l'orage qui en est responsable mais bel et bien sa bouche qui ne cesse de me couvrir de baisers. Mes bras enserrant sa taille, remontent le long de son dos nu et je le sens frissonner sous mes doigts.
!!!scène érotique!!!Lemon en vue!!!
- Soan, murmurais-je
- Oui petit prince?
- Je crois qu'on s'engage sur un terrain dangereux là...
- C'est le but, à moins que tu n'en aies pas envie. Si ce le cas, je m'arrête, dit-il redressant la tête pour plonger dans mon regard chatain
- C'est pas ça du tout...c'est juste qu'au moment ou l'occasion se présente d'aller plus loin, comme un idiot, j'oublie mon portefeuille chez moi, donc mes préservatifs.
Il s'éloigne de moi et se penche, le buste complétement hors du lit, puis avant même que je demande ce qu'il fait, il se redresse, une pochette à la main. Il revient tout contre moi, s'allongeant sur mon corps et pose la capote à côté de mon oreiller.
- J'en avais, tout est réglé.
- Mais dis-moi, tu en as toujours sur toi, ou tu avais déja prévu de faire l'amour avec moi dans ton lit?
- Les deux en fait, j'en ai toujours par sécurité et comme j'avais pensé mettre ma fratrie devant un bon film, en mode camping dans le salon, à manger tout ce qu'il voulait et que je leur aurait dit soidisant que nous, nous regarderions un film interdit au moins de 16 ans, on aurait été tranquille. Aprés évidemment, ce n'est pas l'idée que j'imaginais pour notre soirée. Mais au final, on est bien ici.
- Oui chez toi, j'aurais trop eu la hantise qu'ils nous entendent.
- Tu commence à l'apprécier alors cette petite auberge ou on a trouvé refuge?
- Hum, je crois bien qu'elle va être le lieux de ta première fois, et de la notre aussi. Enfin pour ça il faudrait que j'arrête de parler.
Sa bouche regagne mon cou et il me dit:
- Tu viens là, d'émettre une remarque très pertinente
- Je rêve ou y'avait un peu d'ironie dans ta réplique?
Il ne répond pas mais vient m'embrasser derrière l'oreille. Je gémis face a cette zone sensible chez moi et ajoute.
- C'est ça, fais toi pardonner avec un bisou bien placé.
- Tu aimes quand je t'embrasse là? dit-il recommençant.
- Mmmmm....
- Je vais prendre ça pour un oui.
Il réitère de nombreuses fois ce même baiser derrière mon oreille et me frôle parfois même de sa langue. Mon bas-ventre en ressent les effets prenant de la vigueur peu a peu, et sentir, le sien se durcir également m'excite d'autant plus. Mes mains aventureuses redescendent le long de sa colonne et je me glisse dans son boxer, rencontrant la douce peau de fesses. Les paumes sur celles-ci, je le plaque encore plus contre-moi pour resserrer encore plus nos membres et je l'entend, gémir contre mon oreille. J'adore ça. Ce son est si beau. Je veux l'entendre encore et encore.
Nous faisant rouler sur le lit, je prends l'ascendant, et comme il l' a fait auparavant, je viens me délecter de sa nuque, la dévorant de baiser. L'orage gronde toujours dehors, mais a présent, je m'en fiche royalement, tout ce qui compte, c'est lui. Mon mec, presque nu, sous moi, à la merci de mes lèvres, ivres de le goûter.
Je longe en baisers chacune de ses clavicules puis sans gêne aucune, je descend au creux des pectoraux, recouvrant sa cicatrice. J'en arrive à la terminaison et la remonte en sens inverse. Mon chéri n'en semble pas le moins du monde, mal a l'aise lui non plus, ses yeux fermés et ses lippes s'étirant en un large sourire. Je ne quitte pas des yeux son visage, observant la moindre de ses réactions face à mes caresses buccales, tout comme celle que j'inflige en ce moment même a son téton gauche. J'y pose un bisou furtif, l'effleure a peine de ma langue, puis vient le faire rouler sous celle-ci, avant de m'en emparer entre mes dents. Je le mordille délicatement et a mon plus grand plaisir, obtient un nouveau soupir de mon petit-ami. Je répète les mêmes agissement sur son téton droit et il m'offre une autre expiration, avant de se mordre la lèvre inférieure. Je m'attarde longtemps sur eux deux faisant geindre toujours plus vivement mon chéri, puis finit par les délaisser, attiré par quelque chose de beaucoup plus intéressant a stimuler au niveau inférieur.
Je dégringole donc en petits baisers recouvrant ses abdominaux, jusqu'a atteindre son boxer gris, bien déformé par une bosse, on ne peut plus visible. Je tire sur le côté droit de son caleçon et viens déposer un bisou à la naissance de son bassin, puis fait de même de l'autre côté, arrachant de nouveaux soupirs à mon copain, dont les pommettes ont pris une teinte rougeâtre. Attrapant l'élastique autour de sa taille, je libère son organe qui se dresse sous mes yeux, et envoie valser le dessous au sol. Il est à présent totalement nu sous mon regard et le voir comme ça, augmente incontestablement la chaleur qui irradie mon ventre. Les pupilles braquées sur lui, le guettant, je viens embrasser ses parties intimes, tout en les caressant de mes doigts.
Il n'échappe pas a quelques gémissement et satisfait, je m'applique a parcourir sa longueur de ma langue, jusqu'a la glisser sur son bout rosé. Il réagit vivement sa tête partant en arrière et son entrejambe amorçant un mouvement incontrôlé. Je le replaque au lit en douceur et ouvrant les lèvres, j'insère son sommet entre celles-ci. L'enrobant peu à peu, me fiant a ses soupirs, je m'empare de "lui". A une vitesse modéré, je début des vas et vient sur son organe alors qu'il ne cesse de pousser des plaintes, plus sensuelles les unes que les autres a mes oreilles. Satisfait du bien que je lui procure, je viens a plusieurs reprises l'accueillir entièrement accentuant encore plus ses gémissements. Me rendant compte que ceux-ci pourrait très vite devenir des cris, je relâche ma prise avant de remonter en baiser contre son buste.
- Tu as aimé?
- Plus que ça...je peux pas décrire, ta bouche, ta langue, ça me rend fou.
Je lui souris, l'embrasse et il en profite pour reprendre l'ascendant sur moi, s'installant sur ma taille, me déclenchant inévitablement une expiration de plaisir. Aprés mes lèvres, il dévale vite en baiser vers mon torse ou il imite à la perfection les gestes que j'ai infligé a ses mamelons, les taquinant de sa langue et du bout des dents. J'aime trop ses lippes chaudes sur mon corps et sa main droite qui se glisse actuellement dans mon dessous pour me masser, ne fait qu'attiser encore plus, le feu qui brûle en moi. Alors que je clos les paupières pour ressentir toujours mieux ses caresses, je sens qu'elles s'arrêtent. Je comprend pourquoi quand l'instant suivant, je relève mon fessier, pour l'aider a me retirer mon dernier vêtement. Sa bouche à hauteur de ma virilité, je le sens tout hésitant.
- Je peux me passer de ça, si t'en a pas envie, je comprends
- J'ai juste peur de mal faire, je suis anxieux a l'idée de pas te donner de plaisir.
- Des caresses sur cette zone si érogéne, c'est toujours agréable, faut juste faire preuve de douceur et éviter les coup de dents. Rien que ton souffle qui m'arrose, ça me fou des putains de frissons.
- Je vais essayer de t'en donner encore plus alors...
Il esquisse un sourire et une traînée de baisers s'abat immédiatement sur mon organe tendu. J'en peux plus, j'ai besoin qu'il me touche, encore et encore. Il semble le comprendre puisque timidement, il saisi mon érection entre sa bouche et joue de sa langue sur mon sommet, tandis que sa main droite vient m'en masser la longueur. Prenant plus d'assurance encouragé par mes soupirs incessant, il m'enserre toujours plus loin, et commence de doux vas et viens. Je me mords la lèvre le regardant, et de mes mains, je repousse les mèches qui viennent contre son visage, s'évadant de son chignon.Puis je glisse mes doigts dans ses cheveux, suivant la cadence de ses lèvres qui me régalent, descente après descente. Je finis par lui demander de revenir vers moi, parce qu'il me fait trop de bien, et il remonte alors à mon niveau.
- Je m'en suis bien sorti?
- Plus que bien, répondais-je contre ses lèvres
- J'ai tellement envie de toi...
- Moi aussi...
- J'aimerais te préparer a ma venue mais pareil, je veux pas mal m'y prendre...je veux que ce soit bien pour toi...
- Ça va être très bien...je vais te guider...
Attrapant sa main droite, je l'apporte a mes lèvres pour humidifier trois de ses doigts faute de lubrifiant, et la lui dirige vers mon entrée.
- Tu commence par me toucher, tu presse gentiment contre l'ouverture et l'un aprés l'autre, tu fais glisser tes doigts en moi. Le maître mot, c'est la douceur.
Il enregistre mes consignes et quelques minutes plus tard, aprés m'avoir longuement préparé sans presque aucune douleur, il retire ses doigts. Je commençais a bien trop aimé ça, et je ne veux pas craquer autrement qu'avec, lui en moi.
Ouvrant le préservatif, qui était posé a côté de ma tête, je me redresse vers lui, m'asseyant, et déroule l'enveloppe de latex sur sa virilité. Je me rallonge ensuite, tandis qu'il se place convenablement entre mes jambes. Il met un peu de salive sur son membre pour faciliter sa venue, et se positionne a mon entrée. Lentement il s'insère en moi, et je souris dans un gémissement quand je vois l'expression de son visage, découvrant le plaisir d'être au chaud en moi. Il s'étend sur mon corps, regagne mes lèvres et glisse ses doigts entre les miens avant de commencer de délicieux coup de reins. Envahi par ces agréables sensations, nos soupirs se marient a nos baisers langoureux et je n'ai même pas besoin de lui dire d'accélérer qu'il le fait lui-même, nous rendant dingue l'un et l'autre.
- Je crois que je vais...dit-il butant toujours plus fort contre moi
- Moi aussi...t'arrête surtout pas...
Le plaisir arrivant a son maximum, après de vigoureuses allées-venues, il se laisse aller en premier et je regarde les muscles de son torse se contracter, avant qu'il ne se reprenne pour continuer ses mouvements de bassin et m'offrir la jouissance à mon tour. Débarrassé de la capote et mon torse essuyé, mon beau mâle tatoué s'allonge tout contre moi, lessivé. Aprés un baiser contre mes lèvres, ma pommette et ma nuque, il me souffle a l'oreille.
- Merci pour cette première fois, c'était vraiment...J'ai adoré te faire l'amour.
- C'était un plaisir de t'initier, j'ai adoré que tu me fasse l'amour. Je crois que je vais trés bien dormir aprés ça.
- Moi aussi, maintenant tu as trouvé ton remède pour ne plus avoir peur de l'orage, il ne s'est pas encore arrêté et tu ne prend plus peur.
- C'est l'effet Soan. Tu m'a rassuré et nos ébats me l'ont complètement fait oublié, puis la je pense que je suis trop épuisé pour avoir peur.
- Cette soirée fut parfaite. Bonne nuit mon 'Pti prince, je t'aime
- Bonne nuit mon lion, je t'aime encore plus fort.
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