Chapitre 30 - La flamboyante Iris
Media: Iris
Samedi 27 sept 2012
PDV Melvin
11h15
Une fois convenablement habillé, je redescend au niveau inférieur accompagné de mon chéri que j'entraîne avec moi. Arrivé au salon, je m'empresse de m'adresser a mon invitée.
- Excusez-moi de l'attente.
- Oh il n'y a pas de problème, c'est moi qui suis arrivé sans prévenir.
- Vous voulez boire quelque chose, un café, un thé?
- Je veux bien café.
- Assis-toi, je vais m'en occuper, me dit Soan. Vous prenez du sucre?
- Oui, un s'il vous plait.
Mon chéri s'éclipse et je me retrouve seul avec Iris. Je ne sais pas trop quoi dire mais heureusement elle entame la conversation.
- Ton père ne mentait pas, tu es un garçon très poli et agréable.
- C'est lui qui m'a si bien élevé, c'est un père génial.
- Si seulement mon fils pouvait dire ça de son père...
- Les parents sont pas toujours parfait, moi je ne dirais jamais ça de ma mère...
- Ton père m'en à parlé, c'est vraiment horrible la réaction qu'elle a eu avec toi, je suis désolé pour toi.
- Oh c'est rien, mon père me donne tout l'amour dont j'ai besoin, je manque de rien. Vous la connaissiez je crois?
- Oui je la connaissais bien, on été tous les trois au lycée ensemble.
- Et voila le café, fumant et sucré, dit Soan qui dépose la tasse dans sa coupelle sur la table basse.
- Merci beaucoup dit-elle portant l'objet a ses lèvres maquillé d'un léger rouge.
- Alors vous avez un fils?
- Oui Noam, il a 13 ans. C'est un adorable garçon, comme toi.
- Et pourquoi il s'entend pas avec son père si c'est pas indiscret?
- Et bien mon ex-mari, n'est pas vraiment ce qu'on pourrait appeler un père exemplaire, il est souvent absent donc peu présent pour son fils. Depuis que le divorce à été prononcé il y a six mois, ils se sont vu une seule fois et encore mon ex compagnon a écourté leur retrouvailles.
- Je le comprend, tout comme mère et fille, une relation père-fils est très importante. Je peux vous poser une question qui va vous paraître bizarre?
- Oui, je verrais si j'y répondrais.
- Pourquoi vous gardez encore votre alliance?
- C'était celle de ma mère, elle me l'a offerte pour mon mariage, elle m'a quitté il y a cinq ans. Alors comme c'est quelque chose qui me rattache a elle, j'ai du mal a m'en séparer. Ça fait partie des objets précieux que je veux garder. L'avoir a mon doigt, c'est comme-ci elle était encore avec moi.
- Désolé de vous avoir demandé ça...
- Tout va bien, c'est rien. Tu me rappelle ton père a ton âge, toujours curieux mais qui a peur de poser ses questions de peur de faire mal.
- A vrai dire c'est pour lui que j'ai demandé...Il a vu votre alliance et il s'est dit que vous étiez mariée. Je crois que vous revoir l'a beaucoup troublé. Depuis ma mère, il n'a eu personne parce qu'il s'est beaucoup consacré a moi et aujourd'hui je le pousse a faire des rencontres, et depuis qu'il vous a revu, il me semble différent. Je crois qu'il a un peu craqué...
Sa peau pâle rougit d'un coup et elle me répond:
- Tu sais, je ne voudrais pas m'emballer, à l'époque j'ai pris certaine réaction comme une possible envie de plus qu'être ami, mais j'ai eu tord. J'ai été bête, il était amoureux de ta maman, mais j'ai cru que, c'était possible. J'ai souffert d'être juste la bonne amie. Je mentirais si je disais que ça ne m'a rien fait de le revoir mais aujourd'hui je suis prudente, je me préserve.
- Il n'osera jamais vous le dire mais quand vous vous êtes séparé sur le quai de gare aprés votre déclaration, il a pris conscience qu'effectivement il y avait quelque chose de plus. Mais il avait que 18 ans, il était perdu entre deux amours. Je sais qu'il regrette de vous avoir laissé partir et même si je serais pas né s'il vous aviez choisi, je pense qu'il aurait été bien plus heureux avec vous.
- C'est touchant ce que tu me dis, Melvin, mais comme je te l'ai dit, j'évite de me comporter comme une adolescente à fleur de peau et je me préserve.
- Je comprends mais je vous assure qu'il craque pour vous et que cette fois-ci, tous les éléments sont réunis pour que votre histoire naisse. Il s'est inscrit sur un site pour faire des rencontres mais je sais qu'il n'y passe pas beaucoup de temps, tout simplement parce-que c'est vous qu'il veut. Il ne vous a jamais oublié, il m'a avoué qu'il pensait très souvent à vous. La il croit que vous êtes mariée alors il a perdu tout espoir mais je suis sur que si vous lui laissez une chance, il saura vous montrer que tout ce que je vous ait dit est vrai.
- Je suis venu pour lui proposer qu'on dîne ensemble un soir, on verra bien comment ça évoluera, si on doit être ensemble ça se fera. En tous cas, il a fait un fils formidable, il a de quoi être fier.
- Merci.
Du salon on entend une porte s'ouvrir et je lance:
- Ah ça doit être lui.
Je me lève et me dirige vers l'entrée. Effectivement, c'est bien lui, accompagné de Filou qu'il file direct vers ses croquettes. Mon père revient du supermarché, les mains tenant des sacs prêt a craquer. Je lui en prend deux, pour le soulager bien que ce soit une jeu d'enfant pour lui de les soulever et je lui dit:
- 'Pa, il y a une très belle rousse qui t'attend au salon.
- Quoi?
- Quand tu m'avais dit qu'elle était belle, je pensais pas a ce point...même si je suis branché mec, je dois reconnaître qu'elle est vraiment magnifique...
- Iris est là?
- Oui et elle est pas mariée, elle t'expliquera pour sa bague, hum et il se pourrait que je lui ait dit a demi-mots que tu étais amoureux d'elle à l'époque, et qu'aujourd'hui c'était encore le cas.
- Melvin...
- C'est pour les fois ou tu m'as mis mal a l'aise avec Soan. Bonne chance papa, te plante pas.
On quitte le couloir de l'entrée pour atterrir dans le salon et mon père se fige quand il découvre " sa meilleure amie" qui s'est levée du canapé pour venir le saluer. Alors que je file à la cuisine et que Soan m'a suivi pour venir m'aider a ranger les courses un "crac" se produit. Je me retourne, et m'aperçois que c'est un des sacs de mon père qui a largué tout son contenu par terre. Il est trop occupé pour s'en apercevoir figé dans les beaux yeux d'Iris, alors qu'ils se disent bonjour. Je m'apprête a intervenir pour ramasser les provisions au sol, quand elle déconnecte leur regard et qu'elle s'accroupit tout en faisant réagir mon paternel lui disant:
- Ces sacs faut s'en méfier, il sont jamais très solide.
Rapidement il réagi et s'abaisse a sa hauteur. Avec leurs quatre mains, il ramasse le tout et nous suivent mon chéri et moi alors qu'on pénètre dans la cuisine.
- Fiston, tu veux bien me ranger les courses s'il te plait?
- Je m'en occupe, je ferais le repas aussi, ne t'inquiète pas.
- Merci, tu es formidable mon garçon dit-il m'embrassant la tempe.
- Je sais, je sais.
Il quitte la cuisine avec la belle quarantenaire, et je range les courses aidé de mon copain.
- Et bien, il est vraiment a fond sur elle.
- Oui, il a complètement bugué.
- Tu dois parler en schtroumpf, avec moi, je te rappelle.
- Je vais avoir du mal a schtroumpfer comme ça toute la journée.
- Pourtant tu vas le faire jusqu'a ce soir minuit.
- Je vais finir par devenir schtroumpf!
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14h00
Je suis en compagnie de mon chéri, assis sur le rebord de la fontaine juste en face de chez-moi, et nous attendons Gabriel. Il ne tarde pas a arriver comme à son habitude sur son skate et s'arrête devant nous.
- Hey Salut les mecs.
- Bonjour Gabriel. dit Soan lui tapant dans le poing comme de vieux amis
- Bonjour, désolé de t'avoir rendu jaloux la dernière fois, Melvin m'a expliqué, t'as rien a craindre de moi. Je suis hétéro.
- Oui je sais, il me l'a dit aussi, je me sens con d'avoir réagi comme ça.
- C'est pas grave. Et puis y'avait de quoi, un mec fait ça avec ma copine, je pique une crise de fou. Et bien Melvin, tu nous fait pas les habituelles présentation?
- Gaby, je te schtroumpf Soan mon petit-ami et chéri je te schtroumpf Gabriel, mon super pote.
- Qu'est-ce qui t'arrives mec, t'as abusé des petits bonbons bleus?
Soan se marre tandis que je répond a mon ami:
- C'est Soan. Comme il a schtroumfé une course contre moi, je dois faire tout ce qu'il veut et il a choisi de me faire schtroumfer comme ça, toute la journée.
- Sérieux tu veux qu'il parle toute la journée en schtroumpf?
- Oui, on a fait une course, j'ai couru plus vite, et j'ai choisi de gagner qu'il fasse tout ce que je veux pendant une journée. Je l'ai vu habillé de bleu, il ressemblait a un de ses petits bpnhomme alors ça m'a donné cette idée.
- Génial, je kiff. Mel, j'adore déjà ton mec.
- Cool répondais-je.
- Mon pauvre, t'as l'air déja totalement saoulé.
- Carrément, il m'a fait schtroumpfer comme ça tout le repas devant mon père et ça les a fait schtroupfer!
- Tu sais que t'es encore plus drôle quand tu râles en schtroumpf, Soan, tu as eu la une merveilleuse idée. Bon si on allait dans un café, boire un chocolat, on se les caille dehors et puis je crois qu'il pourrait bien pleuvoir ça s'assombrit.
- Ouais, moi je suis ok? Et toi mon schtroumpf d'amour? me demande Soan.
- Ok mais je préviens, je ne schtroumpf plus de la journée, c'est vous qui ferez la conversation, après tout vous devez apprendre à vous schtroumpfer.
- Oh si tu vas parler, c'est même toi qui va passer la commande des boissons? Qu'est ce que t'en pense le chevelu? Interroge Gaby
- J'adore l'idée.
- Pfff râlais-je
****
Arrivé dans un des cafés du centre-ville, on s'installe à une table et une serveuse vient nous demander ce qu'on veut. Soan et Gaby font semblant de réfléchir, tout en me faisant des regards insistant et je finis par dire:
- On voudrait trois chocolat schtroumpf et une part de tarte au schtroumpf, s'il vous plait?
Celle ci me regarde avec des yeux exorbités puis heureusement mon chéri sauve la situation de honte dans laquelle je me suis mise.
- Trois chocolats chaud et trois part de tarte au citron. Désolé, pour notre ami, c'est un jeu entre nous.
- Ok, je vous apporte ça bientôt.
- Merci madame répond Gabriel tout sourire.
***
Nous recevons rapidement notre commande et je ne parle pas trop, les laissant faire connaissance. Soan parle de son frère et de sa soeur, un peu de ses parents, puis du fait qu'il bosse avec mon père. Gabriel lui parle aussi de sa famille et de l'attachement qu'il a par rapport a moi, du fait de la relation passé que j'ai eu avec son meilleur ami ( Andréas). Il lui explique qu'il m'adore, et qu'il sait qu'Andy aurait été heureux de voir que j'avais retrouver quelqu'un, mais le met en garde que si jamais il me fait du mal, il me vengerait. Après ces recommandations, ils continuent a discuter entre eux de tout et de rien et vers 18h00, on quitte le café. Gab rentre chez lui et nous rentrons chez moi pour que je prenne des affaires, pour aller dormir chez mon chéri. Mon homme a eu pitié de moi et m'a dit que je pouvais enfin parler normalement.
***
18h30
Arrivé à la maison, je trouve mon père, qui s'excite sur la voiture et Iris auprès de lui. Je ne sais pas ce qu'elle fait là, elle nous avait quitter peu avant le repas pour prendre son train. Elle vit à une heure de chez nous.
- 'Pa qu'est-ce qui se passe?
- Iris n'a pas pu prendre son train, y'a des grèves sur sa ligne. Elle à passé sa journée a chercher une solution pour rentrer Je voulais la ramener mais la voiture fait des siennes. C'est la première fois qu'elle me fait ça. J'ai une poisse.
- Ah merde. Mais au pire tu lui prête notre chambre d'ami, elle peut repartir demain.
- Je dois absolument rentrer chez moi, mon fils doit aller à une fête, je dois l'amener, ça fait des mois qu'il attend ça. Il m'en voudra si je lui dit que je ne peux plus.
- Moi je peux vous ramener intervient, Soan.
- Tu es sur, tu ne dois pas aller rejoindre ton frère et ta soeur? Demande mon père.
- Je vais les prévenir, je vais juste leur dire que je rentrerais un peu plus tard que prévu c'est tout.
- Je ne veux pas déranger, si vous ne pouvez pas... dit la jolie rousse
- Il n'y a aucun problème, je vous assure coupe mon chéri. Mon pick-up est juste là.
- Merci beaucoup.
Soulagée de pouvoir rentrer chez elle, Iris étreint mon chéri dans ses bras puis fait la bise a mon père, avant qu'on ne monte tous les trois dans le véhicule de mon chéri.
- Soan, fais très attention sur la route.
- Je ne commettrais aucune imprudence, ne t'en fais pas. Melvin t'écrira au fur et a mesure pour te rassurer.
- Parfait, Iris, je te revoit vite.
- Le weekend prochain, pour le dîner, sans faute.
- Parfait, a bientôt.
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19h45
Ça fait maintenant un bon quart d'heure qu'on a déposé Iris chez elle et maintenant nous sommes sur le chemin du retour. Il pleut un peu, le ciel n'est vraiment pas beau. C'est tellement sombre qu'on croirait qu'il fait nuit. Alors qu'on roule paisiblement sur une route assez calme, et qu'on chantonne les tubes passant à la radio, un bruit sourd provient de sous nos pieds et je sens la voiture s'affaisser de mon côté.
- C'était quoi ça?
- Rien de grave, on a juste crevé, je pense.
Il ralentit peu à peu sa vitesse et se glisse sur le bas-côtés. Il coupe le moteur, serre le frein a main et descend de voiture. Il fait le tour par l'avant de celle-ci et ouvrant ma porte me dit:
- Effectivement, on a crevé.
- Merde et on fait quoi maintenant?
- Ne t'en fais pas, je vais changer la roue, j'en ai une de secours dans le coffre. Ça va juste nous retarder un peu.
- Tu sais changer une roue?
- Oui. Mon père m'a m'a montré et c'est pas la première fois que j'en change un sur cette caisse. dit-il attrapant, la roue de secours, puis ensuite, le crick et la croix.
Il améne ensuite tout son matériel à hauteur du pneu crevé et après que je sois descendu de ma place, il s'affaire. Il fait d'abord lever la voiture avec le crick, puis dévisse les gros boulons avec la croix. Ça n'a pas l'air facile, vu comment son visage semble exprimé un grand effort physique. Il a a peine dévissé les deux premier boulons, que la pluie s'invite et s'intensifie. Il pleuvait trois goutte, y'a cinq minutes et maintenant, c'est une averse phénoménale qui nous tombe sur la tronche. Comme je peux j'essaye d'aider mon chéri car les mains mouillés, ça glisse sur la croix et les deux derniers boulons ont du mal a vouloir se dévisser. On finit par y arriver et Soan retire avec mon aide la roue. Il replace l'autre et au même moment un coup de tonnerre éclate dans le ciel me faisant sursauter et hurler.
- Hey mon p'ti prince, n'ait pas peur comme ça, c'est que de l'orage. dit mon copain maintenant occupé a revisser les boulons.
Je m'accroupis a ces côtés et tremblant de tout mes membres, je lui dit demande d'une voix effrayé.
- T'as bientôt fini?
- Oui plus que deux boulons. Hé Melvin, ça va?
Je le regarde et fait non de la tête.
- J'ai la trouille Soan, l'orage ça me terrifie depuis que je suis tout petit, je flippe tellement que je suis incapable d'être seul dans ces moments-la. J'ai honte de le dire mais j'ai peur de l'orage et quand il y en a, je vais toujours auprés de mon père pour me rassurer, pour ça je suis un vrai bébé.
- T'en fais pas, je vais passer la nuit auprès de toi. Regarde je suis au dernier boulon.
- Je croyais que tu rigolerais de moi.
- Quand je te vois effrayé comme ça, j'ai pas du tout envie de rire. me dit-il déposant un baiser sur mes lèvres.
- Je me sentirais mieux une fois dans la voiture.
- C'est bientôt fini.
Il termine rapidement, et la roue solidement ancrée, il remets tous dans le coffre, et nous remontons vite dans le pick-up, enfin moi je remonte très vite. On reprends la route, et la pluie tombe encore plus vite tandis que l'orage se déchaine. Je suis collé a mon chéri, appeuré, et il me rassure comme il peut, me parlant, posant sa main sur la mienne. Au bout d'a peine vingts minutes il me dit:
- Ça devient trop dangereux, il pleut trop, j'y vois presque plus rien. On va essayer de trouver un endroit ou dormir, ça vaut mieux.
- Ok je vais le dire a mon père et prévenir ton frère aussi.
- Oui, rouler devient trop risqué, c'est plus prudent qu'on rentre demain.
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