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Chapitre 28 - Pas pour ce soir.

Vendredi 26 sept 2012

20h45

PDV Melvin

Malgré qu'on ne soit pas allé très loin de la maison, quand on l'atteint enfin, Soan en tête, nous sommes complètement trempés.

- J'ai gagné! s'exclame-t-il

- J'ai vu ça et qu'est-ce que tu gagnes?

- Hum, je sais pas je vais y réfléchir.

- Rentrons avant d'être malade dis-je ouvrant la porte.

Mon père s'attendant visiblement a notre retour imminent à cause de la météo, arrive dans l'entrée et nous lance a chacun une serviette avant de dire.

- Alors les garçons, comment était la douche?

- Froide, répond Soan tandis que je me contente d'un " Ahah Ahah très drôle"

- Montez donc, vous séchez a l'étage, je vais réchauffer le repas, ça vous revigorera.

- Merci papa dis-je entrâinant mon chéri a ma suite.

****

Arrivé a l'étage, on se rend directement a la salle de bain. Je me débarasse de mes affaires mouillés et fini en caleçon devant mon copain qui me fixe comme figé.

- Ça va?

- Oui...oui...c'est que, t'as un beau corps...

- Merci. Tu l'avais déja vu a la plage, même si mon short était plus long.

- Oui mais c'est pas pareil, la on est tout les deux...j'ai tout le loisir de t'observer...

- De mater tu veux dire?

- Désolé.

- T'es mon mec, t'as tout a fait le droit de te rincer l'oeil, t'excuse pas. Tu veux que je sorte le temps que tu te déshabille? Tu m'a l'air gêné? Et puis faut que j'aille nous trouver des fringues.

- Non, tu me gêne pas dit-il détachant comme tout a l'heure, les boutons de sa chemise en jean.

Elle glisse sur ses épaules et il la retire entièrement dévoilant les tatouages sur ses bras. Putain qu'est-ce que j'ai envie d'explorer ce corps. Ses bras musclés, ses pectoraux développés, ses abdos naissant.

- Je vois que je suis pas le seul a mater, dit-il m'extirpant de mes pensées.

- J'avoue mais je ne peux faire autrement, tu es tellement bien foutu...

- Je te remercie.

- Bon tu sais quoi, avant qu'il ne fasse trop chaud dans cette pièce, je vais te laisser finir et je vais chercher des habits secs.

- Excellente idée.

Je lui souris et passe juste a côté de lui, pour ouvrir la porte que j'avais pris soin de fermer, puis alors que je sors, une tape sur les fesses me surprend. Je me retourne vers un Soan qui arbore un regard de braise et il me dit d'une voie  suave et sexy

- Je commence a avoir des bouffées de chaleur moi aussi...t'as un fessier adorable.

- Tu caches bien ton jeu, t'es un petit coquin en fait...

 - C'est que tu me donnes vraiment chaud Melvin. Je suis pas habitué mais c'est très agréable. File avant que ça ne le devienne un peu trop.

- Je m'en vais de suite, mais...je suis content que tu te sois confié a moi. Je te sens totalement libéré avec moi maintenant, assez a l'aise et j'aime de plus en plus le Soan que je découvre. Et le dévergondé, humm j'adore...

Sur ses mots, je quitte la pièce et ferme derrière moi. Atteignant ma chambre juste en face, je me dirige tout de suite vers ma commode. En fouillant un peu, je finis par mettre la main sur un t-shirt trop grand pour moi et pour le bas un pyjama a carreaux, sans oublier des chausettes. Ça devrait faire l'affaire pour mon chéri. J'attrape une tenue similaire pour moi et repart avec tout ça à la salle d'eau. Quand j'entre, je découvre mon petit-ami, tête en bas, sa crinière de lion relaché, en train de se sécher les cheveux. Il se redresse d'un coup et éteint le sèche cheveux quand il entend le bruit de la porte que je referme. Sa longue chevelure brune, retombe sur ses épaules en cascade ondulé et d'un geste, en glissant sa main dans sa tignasse, il replace les quelques mèches qui lui tombe devant les yeux. So sexy...putain. Et après je dois essayer de rester sage...sachant qu'en plus il est maintenant, juste en boxer noir bien moulant devant moi.

- Franchement, t'as rien a cacher, tu es parfait, soupirais-je m'appuyant contre la porte.

Il sourit et je me liquéfie encore un peu. Calme Melvin.

- Vu avec quelle intensité tu me dévore des yeux, je crois qu'il serait plus prudent que je m'habille, parce que ton regard et de te voir a moitiè nu, ça commence a m'embraser, pire que la dernière fois dans ta chambre.

- Tout a fait, habillons-nous.

Il s'approche de moi et j'en deviens tout rouge. Mes joues me brûlent et mon coeur s'emballe s'excitant dans ma poitrine. Il saisi les vêtements que je lui tends, mais ne les prend pas et moi je ne les lâche pas. Nos pupilles se plantent les unes dans les autres, puis le contact finit par se rompre quand son regard descend sur mes lèvres. Il se penche vers elles, son souffle les arrosent, je ferme les yeux, sa bouche se colle à la mienne. D'un même mouvement, on tombe les fringues au sol, qui atterrissent sur nos pieds et tandis que ses mains viennent encadrer ma nuque, les miennes prennent place sur ses hanches. Je le rapproche de moi, nos torses nus se rencontrant et nos bassins se retrouvant l'un contre l'autre. Nos lippes s'embrassent chastement jusqu'a ce que sa langue, se fraye un chemin auprès de la mienne. Toutes deux se caressent attisant le désir et c'est le manque d'air qui vient couper cet élan des plus torrides. Il s'écarte de moi et je dis:

- La il est vraiment très urgent qu'on s'habille.

- Oui...ça commence a devenir chaud, faut qu'on se calme. Je suis désolé, j'ai un peu de mal a me contrôler, tu sais, j'ai jamais rien fait de trop intime alors me contrôler...

- T'inquiète, je t'assure, la je contrôle plus rien non plus. Seulement, le fait qu'il y ait mon père à la maison, ça fait que ça sera pas pour ce soir, faudra rester sage. Au fait je t'ai pas demandé mais t'es d'accord pour dormir là?

- Oui je suis ok. C'est vrai que si y'a ton père, c'est pas le top. Bon maintenant, on s'habille et on le dit pas, on le fait.

Me donnant un petit smack, il s'accroupit et ramasse nos affaires. Je lui dit lesquels sont pour lui et on se vêtit rapidement. Il était grand temps d'ailleurs car du niveau inférieur, mon père lance

- Les garçons à table, c'est chaud!

- T'es prêt? demandais-je à Soan.

- Ouais y'a juste un petit souci sur la longueur du pantalon.

- Ah ouais, c'est vrai que t'es grand, t'as qu'a le retrousser, ça fera comme un short.

 - C'est ce que je vais faire, sinon on dirait que le fut a été rétréci à la machine. dit-il remontant le bas de pyjama a hauteur des genoux.

Il s'attache ensuite les cheveux en chignon et fin prêt, main dans la main, on descend en bas. On traverse le salon puis atteignons la cuisine ou la table a été dressé. On s'y installe et dégustons, un feuilletté épinard, fromage de chévre avec quelques patates rissolés. Pendant le repas, Soan prend ses comprimés anti-rejets et s'explique a mon père, sur le pourquoi, lui et moi, on se voyait plus trop ces derniers jours. Mon père lui dit qu'il n'avait pas a se justifier que nos histoires de couple c'est entre nous mais que toutefois, il comprend son point de vue, sur le fait qu'il avait peur que je l'aime autrement. Il en profite d'ailleurs pour le rassurer en lui disant a son tour, que si je l'aime, c'est pour lui, parce-qu'il m'a fait craqué et que ça sera toujours pour ça. A la fin du dîner, nous insistons mon père et moi pour que Soan, nous laisse nous occuper de la vaisselle et que pour une fois, il ne pense qu'a se détendre. Du coup pendant ce temps il prévient sa petite famille qu'il dort chez nous et il demande au passage a mon père si demain, je peux venir dormir chez lui. Mon papa aquièsce, tout en me disant de ne pas oublier de penser a faire mes devoirs. Je le lui promets et la vaisselle terminé, on s'installe tous les trois au salon pour regarder un film.

L'oeuvre cinématographique se finissant une heure et demie plus tard, mon chéri et moi souhaitons une bonne nuit a mon paternel puis nous filons nous coucher. On se faufile sous la couette moelleuse et chaude, puis je viens me blottir contre lui. La tête reposant contre sa poitrine, j'entends son coeur battre a un rythme calme et régulier.

- Soan,  dis-je relevant la tête vers lui

- Oui?

- Est-ce que je peux te poser une question par rapport a ton histoire qui me tracasse?

- Tu me poser toutes les questions que tu veux, c'est normal que tu en ai et j'y répondrais.

- Pour l'instant j'en ai qu'une.

- Ok, mais si t'en a d'autre plus tard n'hésite pas.

- En fait j'en ai deux maintenant.

- Vas-y je t'écoute.

- Est-ce que tu es guéri avec ce nouveau coeur? Tu risques pas de mourir? J'ai déja perdu quelqu'un et si ça recommence, je crois que je...dis-je les larmes venant me chatouillé les yeux

- P'ti prince, je ne vais pas mourir, une greffe peut tenir très longtemps, des années et même si un jour, il en vient à se fatigué, j'aurais une autre greffe. Je suis en pleine forme, je prend grand soin de mon coeur, j'ai jamais eu aucun souci de rejet, je vais aussi bien que n'importe qui. Tu n'as pas a t'en faire. Je suis hyper surveillé en plus par les médecins, tout va très bien.

Il glisse sa main sur ma joue et m'attire a lui pour un tendre baiser.

- Bon et cette deuxième question? Plutôt troisième

- Tu peux faire toutes les activités que tu veux? Je veux dire plus précisément, tu risques rien si on vient a faire l'amour.

- Pour certains sport j'ai quelques régles a respecter, mais faire l'amour, y'a pas de problème, je peux m'y adonner autant que je veux.

- Intéressant...quand ça sera le moment, je prendrais grand soin de toi. dis-je déposant mes lèvres dans son cou.

- Si la tension est aussi forte que dans la salle de bain tout à l'heure, ça promet d'être une première fois des plus torrides.

- Ça le sera. On ferait mieux de dormir, avant que nos hormones reprennent le dessus. murmurrais-je fermant les paupières et posant ma tête sur son torse.

- Sage décision, bonne nuit, p'ti prince dit-il sa bouche se déposant sur ma chevelure











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