Chapitre 23 - Des sens en ébullition?
Samedi 20 septembre
PDV Melvin
Ouvrant les yeux, je m'aperçois qu'on est encore en pleine nuit. Je m'apprête à fermer les paupières pour me rendormir, quand je sens une main glisser sous mon t-shirt et me caresser le ventre.
- Tu dors p'tit prince? Me souffle Soan déposant un baiser dans mon cou
- Non...dis-je sentant une décharge le long de ma colonne du aux lèvres m'embrassant
- T'es fatigué? Ajoute-t-il sa main remontant sur ma poitrine
- Non plus. Qu'est-ce...qu'est-ce que tu fais?
- Tu sais bien murmure-t-il mordillant ma nuque avant de me retourner sur le dos.
- T'es sur?
- Absolument répond-il s'installant à califourchon sur mes cuisses. Et toi t'en as envie?
- Tellement...
Il sourit et fait passer mon t-shirt au-dessus de ma tête, avant de venir poser sa bouche sur mon torse. Il me recouvre de baiser plus sensuel les uns que les autres et mon bas-ventre s'embrase à vitesse grand v. Je sens déjà une bosse se former dans mon boxer et je bombe le torse alors qu'une main se dépose dessus. Je frémis alors que cette même main me caresse à travers le tissu. Je mords ma lèvre sous l'emprise du désir. L'élastique de mon caleçon s'étire, et ses doigts viennent caresser ma peau mise à nue. Un sourire que je ne lui connaissais pas et plutôt coquin se dessine sur son visage, alors qu'il s'apprête à se faufiler, un peu plus bas. J'attends qu'il me touche avec impatience, mon bassin ne réclamant que ses caresses, mais ça ne vient pas.
***
Ça ne vient pas pour la simple et bonne raison que tout ceci n'était qu'un rêve. Je viens d'ouvrir les yeux et nous sommes au petit matin, il est 7h30. Soan dort toujours, ses bras autour de ma taille, son torse contre mon dos et aucune main baladeuse. La seule chose qui est semblable à mon rêve, c'est mon boxer déformé par une excitation loin de passer inaperçue. C'est pourquoi, il faut vite que je me lève et que je file prendre une douche froide. Je sors donc du lit, desserrant lentement l'étreinte de ses bras et fait très attention à ne pas le réveiller. Je pensais pas que mon désir se réveillerait aussi vite, mais c'est vrai que ça fait déjà deux ans que je n'ai pas fait l'amour et Soan est divinement sexy, je ne peux le nier. Et mon dieu, endormi dans ce lit, il a l'air si innocent, si paisible, trop craquant. C'est bizarre, j'ai l'impression que tout est inversé, d'habitude, c'est moi le gars, timide, gêné et qui a besoin d'être rassuré et là au contraire non c'est lui. Le laissant seul à la chambre, je me dépêche de filer à la salle de bain, pour remettre en place, mon corps qui est visiblement encore très indiscipliné.
***
Fraîchement lavé, et totalement calmé par un bon jet d'eau froide, je descends à la cuisine pour préparer le petit déjeuner à mes invités. Mon père est déjà là, et apparemment il vient de rentrer, avec des croissants tout chauds, des pains aux chocolats et du pain frais.
- Bonjour fiston, je viens de passer à la boulangerie.
- Oui j'ai vu ça, c'est super gentil mais tu sais j'aurais pu y aller.
- Je sais mais j'étais debout, alors j'y suis allé. Tu te lèves super tôt, j'aurais cru que tu ferais la grasse matinée
- Oui mais j'arrivais plus à dormir alors j'ai préféré me lever.
- Alors tu as pu t'excuser auprès de ton chéri?
- Mmm pas vraiment parce-qu'on a discuté d'autres chose que Gabriel, mais on a tout de même eu une grande discussion et ça va très bien maintenant. J'ai cru que c'était le genre de garçon plutôt confiant, en fait c'est le contraire, il a réagi exagérément par rapport à Gaby, parce-qu'il a peur qu'un jour je trouve mieux que lui. Un gars avec une vie plus simple.
- Que c'est mignon...
- Arrête...
- Je suis sérieux Melvin, c'est plutôt touchant comme réaction. S'il a peur et qu'il est jaloux, c'est qu'il tient vraiment à toi même si je n'en doutais pas.
- Oui, tu as raison, c'est trop mignon. Il est vraiment trop mignon.
- T'es bien amoureux toi, hein?
- Oui, je le suis. Et toi papa, il me semble que tu as eu un rendez-vous galant récemment? Pourrais-je savoir comment ça s'est passé?
- J'ai fait ce que tu m'as conseillé et j'ai fini par retrouver Iris.
- Oh mais c'est génial! C'était elle ton rencard?
- Oui mais...
- Elle te plait plus?
- Si elle est magnifique...magnifique et mariée...
- Oh mince, je suis désolé papa, mais t'en fais pas, je suis sûr que tu trouveras quelqu'un d'autre.
- Mais oui, je ne m'en fais pas. Fallait pas que je laisse passer ma chance à l'époque.
- Tu lui as dit que tu t'étais rendu compte trop tard de tes sentiments quand elle est parti pour l'université?
- Non, on s'est revu qu'en simple ami, quand j'ai vu son alliance, j'ai préféré ne pas parler de ce que je ressentais. Elle avait l'air heureuse, je ne voulais pas venir foutre le bazar dans sa vie.
- Peut-être que ça lui a fait tout de même quelque chose de te revoir, vu qu'elle a été amoureuse de toi.
- Peut-être, je ne sais pas.
- Vous allez vous revoir?
- Aucune idée, on s'est juste dit au revoir.
- Peut-être qu'elle te fera à nouveau signe.
- Oui mais on restera comme au bon vieux temps, amis. Mais ne t'en fais pas, ça va. Je pense m'inscrire sur un site de rencontre, j'y crois pas beaucoup mais bon, on sait jamais.
- Je suis sûr que tu trouveras quelqu'un et elle sera géniale.
- On verra bien.
- Bonjour! Lance mon petit ami gaiement
- Bonjour Soan, bien dormi?
- Très bien, merci William.
- Installe-toi, je vais te servir un bon petit déj. Dis-je lui déposant un timide baiser sur sa joue.
- Je peux peut-être vous aider?
- Non laisse-toi chouchouter un peu, on s'occupe de tout et toi tu te laisses faire.
- C'est un ordre?
- Parfaitement mon chéri.
***
On petit déjeune tranquillement tous les trois, puis un peu plus tard dans la matinée alors qu'on se détend devant la télé, Matthéo et Lilou se lèvent à leur tour. On les rejoint autour de la table alors qu'ils déjeunent et Lily comme toujours fait sa pipelette tandis que Matt ne dit pas grand-chose. Une fois qu'ils ont terminés, on se retrouve au salon et on s'amuse autour d'un jeu de société. Il fallait que je trouve une activité qui convienne aussi à Lily qui n'a que 9 ans.
*******
14h00
Après avoir pris le repas de midi avec mon père, Soan a proposé qu'on aille faire un tour, c'est ce que j'avais prévu donc je n'y ai vu aucun inconvénient. On prend donc le chemin vers le parc étant donné que je pensais en profiter pour sortir Filou au passage. Ça fait une ravie, Lilou, qui se fait un plaisir de tenir la laisse. D'un œil attentif tout comme son grand-frère adoré, je la surveille, surtout le coquin qui a l'habitude de tirer sur la laisse. Même s'il n'a qu'environ presque 3 mois, il a une sacré force et je ne voudrais pas qu'il entraîne Lily sur la route et la mette en danger. Mais bon même s'il tire un peu, il est très obéissant. Un amour de chien. Le deuxième de la fratrie, Matthéo, est plongé sur son portable à jouer à des jeux. On le surveille aussi pour l'aider à éviter les poteaux. Il est collé à son téléphone. Je suis pas sûr qu'il avait très envie de passer une partie de son weekend avec moi.
Suite à une marche d'un petit quart d'heure, nous arrivons enfin sur les lieux. Il y a plein d'adolescent étalé un peu partout. Sur les bancs, l'herbe sans compter les barrières. Tandis que Matt s'étale sur un des rares bancs libre, Lilou, Soan et moi, nous amusons à lancer chacun notre tour la balle à Filou. Au bout d'un certain temps, mon chéri à la bonne idée d'emmerder son frère, en lui balançant le projectile en mousse en pleine tête. Celui-ci râle et renvoie la balle. Mon berger allemand va la récupérer, la ramène et rebelote. En ayant trop marre, le récalcitrant de la famille finit par céder et joue avec nous. On joue une petite demi-heure puis on se pose tous les quatre sur le banc. Le toutou quant à lui nous colle réclamant des caresses. La fillette, s'en charge avec grand plaisir et son frangin replonge dans son téléphone. Quant à mon chéri et moi, on discute un peu de tout. Je lui parle à la fois de mon père, de son idée de s'inscrire sur des sites de rencontre, de Mia qui roucoule avec son Alexis, et du fait que mes résultats scolaires plafonne à présent toujours au-dessus de la moyenne. Lui de son côté me parle d'à quel point il se sent dans son élément avec mon père, et d'à quel point il est fan de ses tatouages. Il est super admiratif de son travail. Quand il parle de cet art, il a les yeux qui s'illuminent de bonheur, c'est carrément trop mignon. Je suis trop heureux de voir qu'ils s'apprécient tous les deux. Alors qu'on est encore en pleine conversation, je suis stoppé net dans ma phrase gémissant alors qu'un ballon me percute violemment l'épaule.
- En plein dans le mile! Entendais-je non loin de moi.
Je me tourne vers la voix et reconnait Arthur et quatre de ses amis. J'allais parler quand il m'interrompt.
- Je suis désolé Melvin, je voulais faire une passe à Edouard et t'étais dans le même champ de vision. Défaillance de trajectoire.
- Ouais c'est ça bien sûr...
- C'est qui? me murmure Soan
- Les connards du lycée, et Arthur leur chef, celui qui s'est moqué de Mia.
- Ah c'est lui la petite merde qui s'est pris une droite par une fille.
- C'est de moi que tu parles? Interroge sèchement le leader.
- Humm, effectivement dit mon chéri ramassant le ballon de foot. - Hé mais il est signé ce ballon. C'est cool. Filou? dit-il se mettant debout, va chercher mon beau ajoute-t-il flaquant un coup de pied dans l'objet.
Le ballon part, et mon chien file à toute vitesse vers celui-ci. Il adore les ballons, au point qu'il m'en a détruit trois. Il adore se faire les dents dessus. Arthur et ses collègues partent à la poursuite de mon Filou, mais il les feinte sans problème pour nous retransmettre la balle.
- Putain votre clébard, il a niqué mon ballon! Rage Arthur alors que Soan le récupère de la gueule de mon toutou.
- Désolé, il se pourrait que j'ai malencontreusement oublié qu'il aimait mastiquer les ballons dit mon chéri sur un ton ironique
- Tu te fou de ma gueule, là? Rétorque l'intéressé.
- Nan tu crois? Répond mon beau brun.
Il se poste face à Arthur et lui rend son ballon complétement dégonflé et recouvert de morsure de crocs.
- A l'avenir, évite les erreurs de trajectoire intentionnelle, sinon c'est pas le ballon qui prendra cher, et c'est pas le chien qui attaquera.
- Je me demande ce qui est pire, se prendre un poing par une fille ou avoir besoin d'une fille ou bien d'un grand tatoué pour se défendre? N'est-ce pas Melvin.
- Ne pas se défendre, verbalement ou physiquement est une preuve d'intelligence, par contre s'en prendre à une fille, c'est très lâche et se faire frapper par la gente féminine, pour un mec, c'est un peu grave la honte. Moi tu vois je suis un peu comme toi, assez impulsif au sang chaud alors fais preuve d'intelligence et fou lui la paix, sinon je pense que tu auras des regrets. répond Soan à ma place
- Je suis censé avoir peur?
- Non, c'est pas ce que je veux, je te conseille juste de te tenir loin des gens que j'aime.
- Sinon quoi tu me casse la gueule?
- C'est une option envisageable mais vaut mieux pour toi que je n'ai pas à l'envisager. Bon sur ce, amusez-vous bien avec ce qui reste de votre ballon, nous on s'en va. Dit-il alors que sa petite famille le suit ainsi que Filou et moi.
On quitte tous ensemble le parc, et en passant devant le cinéma, Lily a une subite envie de film, et en plus y'a plusieurs séances qui commence dans cinq minutes
- Désolé ma puce, j'ai quelques courses à faire. lui dit son grand frère
- Je peux y aller avec Matthéo, il est grand aussi, comme ça tu peut être seul avec Melvin.
- S'il est d'accord, il n'y a aucun problème. Je reviendrais vous chercher ici après le film et j'aurais largement le temps de faire mes achats.
- Je suis d'accord, j'ai aucune envie d'aller faire les magasins, mais pas de dessin animé débile de fillette.
- Promis.
- Bon et bien je l'accompagne alors.
- Tenez quelques pièces pour les distributeurs dit Soan, sortant de la monnaie de sa poche.
- Merci, bon et bien, a toute lance Matt entraînant sa sœur avec lui.
Ils entrent dans le cinéma et nous nous retrouvons rien que tous les deux.
- Bon, on y va, il faut que j'achète un blouson pour Matt, que je remplace celui qu'il a déchiré. Quelle idée il a eu de passer sous un grillage.
- Tu connais sa taille au moins?
- T'inquiète, tu pourras me servir de modèle, vous avez l'air de faire à peu près la même corpulence.
- En gros on a deux ans de différences, mais je suis aussi petit que lui.
- Mais non, c'est lui qui est grand, on est tous grand dans la famille. Bon t'es ok pour me servir de modèle?
- Mais oui. Enfin à une condition.
- Et laquelle?
- Un bisou, j'ai pas pu t'embrasser depuis qu'on s'est levé, ça me manque. Et puis te voir te poster face à Arthur pour lui rabattre le clapet, j'ai trouvé ça très sexy.
- Tant mieux, mais j'ai pas l'intention de mettre mon plan a exécution, sauf s'il te fait du mal.
- T'en fais pas, ce mec c'est juste une grande gueule. Il me fera rien.
- Il a pas intérêt. Bien il était pas question d'un baiser, il y a quelques secondes?
- Si tout à fait et il serait temps d'arrêter de parler et d'agir.
- Mais je ne demande que ça.
Il me sourit, passe ses bras autour de ma taille, et se penche vers mes lèvres se moquant des divers passant qui nous regarde bizarrement. Il ferme les yeux s'apprêtant à m'embrasser quand d'un coup, la laisse qui est accroché à mon poignet me tire brusquement et je manque de tomber.
- Désolé chéri, je crois qu'il a aperçu une femelle lançais-je a Soan alors que je m'éloigne déjà de lui.
On finit par réussir à calmer Filou et quand on y arrive, on est devant le magasin de fringues ou mon chéri a l'intention d'aller. Du coup, on attache le toutou à l'extérieur puis je lui dis d'attendre avant qu'on ne pénètre dans le lieu. Pour ne pas faire trop attendre monsieur canin, nous faisons vite, et au bout de dix minutes, un blouson dont rêve Matt dans un sac cadeau, nous sortons du magasin. Un de ses fameux blousons style footballeur américain que les jeunes de son âge adorent et que son petit frère contemple à chaque fois qu'ils sortent pour s'acheter de nouveau vêtements.
- J'espère qu'il sera content.
- Mais oui, il sera très heureux, s'il en rêve, ça lui fera forcément plaisir.
- Tu sais, depuis la mort de nos parents, il se renferme sur lui-même de plus en plus, et je ne sais plus grand chose de lui.
- Si tu vois qu'il lorgne sur ce genre de veste depuis longtemps, c'est qu'il en a vraiment envie, je suis certain que ça lui fera très plaisir.
- Oui tu as surement raison. Faudrait que j'essaye de me retrouver seul à seul avec lui, pour discuter avec lui, mais vraiment, pas échanger des banalités.
- C'est une bonne idée. Les conversations sérieuses ça a du bon.
- C'est vrai, j'en ai fait l'expérience avec toi, bon je pourrais pas dire que je suis très à l'aise quand il s'agit de parler sexualité mais un peu plus qu'avant.
- Tu sais, même avec de l'expérience, on est pas forcément à l'aise, moi aussi ça me stresse un peu, ça fait deux ans que je suis abstinent, et ça sera ta première fois, faut que je sois à la hauteur.
- Tu as su me rassurer rien qu'avec des paroles, ça se passera très bien entre nous.
- J'ai pas de doute, ça ira. Alors que fait-on maintenant?
- On peut aller boire un chocolat, a un café, après on ira récupérer Lilou et Matt.
- Hum ça me va.
- Parfait, allons-y.
Plutôt soulagé d'avoir pu arrêter de parler sexualité, étant donné mon rêve de cette nuit qui m'a plutôt embrassé, je le suis et nous trouvons vite, un endroit ou se poser. On y reste un petit moment puis nous allons récupérer son frère et sa sœur, qui sont plus ou moins content du film. De retour à la maison, on dévore un bon paquet de biscuits à nous quatre et Filou se rassasie sur ses croquettes. 17h00 arrive et c'est le moment ou mon chéri doit s'en aller. Il doit emmener, sa sœur a sa soirée pyjama. Il est donc l'heure que tous les trois partent et y'en a un en particulier que j'ai pas du tout envie de laisser partir.
- J'ai pas envie que tu t'en ailles...
- Il le faut, mais pourquoi tu viens pas? Tu peux dormir chez moi ce soir?
- Ce serait pas raisonnable, j'ai une montagne de devoir à faire et faut que je passe un peu de temps avec mon petit papa.
- J'aimerais pouvoir te faire venir avec moi, mais je comprends, tu as raison, il faut que tu profites de ton père, je ne dois pas t'accaparer tous le temps, même si j'en ai très envie.
- Ce qu'on fait, c'est qu'on se téléphone pour un prochain rencard.
- Hum cette fois-ci rien que tous les deux. Qu'on ait un peu plus de temps pour les bisous.
- Ouais je te signale que j'en ai toujours pas eu.
- Mmm tu as raison et tous les deux, veut aussi dire sans ce Filou.
- Entièrement d'accord, maintenant, arrête de parler et embrasse-moi. Dis-je fermant la porte de ma maison derrière moi.
Il s'exécute, glisser sa main droite dans ma nuque et sa gauche contre ma taille. Il me rapproche de lui, me collant à son torse et nos lèvres s'unissent. Mes bras s'enserrent autour de lui, le rapprochant au maximum, et j'accentue rapidement le baiser, glissant ma langue entre ses lippes pour vite rencontrer la sienne. J'adore l'embrasser, il est doux, mais il montre aussi qu'il aime contrôler la danse, ce qui ne me gêne aucunement. Enfin je dois dire que sa façon de m'embrasser me rend de plus en plus dingue, et il ne faudrait pas que ma mésaventure de ce matin se reproduise. Mais ses lèvres sont délicieuses, j'ai aucune envie de m'en séparer, alors je ne me retiens pas, et l'embrasse avec un immense plaisir. A peine notre baiser se termine, prise d'air oblige, nous repartons dans un nouvel échange langoureux. Seulement il fut de courte durée car un klaxon en continue vient interrompre nos embrassades. Je m'éloigne de mon chéri et délaisse sa bouche à contre cœur, celle-ci étant irrésistible.
- Je crois que ta famille s'impatiente.
- Hum en effet, j'y vais, je t'appelle.
- Ok, passe un bon dimanche.
- Toi aussi
Il me dépose un smack, fait demie tour commence à partir mais après seulement trois pas, il fait volte-face et vient à nouveau à la rencontre de mes lippes. Quand il s'écarte cette fois pour de bon, je me sens littéralement en feu, je crois que c'était trop pour ce soir, j'ai même émit un gémissement sourd qu'apparemment je suis le seul à avoir entendu. Alors qu'il monte dans son pick-up, je lui fais bye de la main et m'efforce à penser à autre chose qu'au début d'excitation dans mon bas-ventre. Au moins c'est pas visible, c'est déjà ça. Mon chéri parti, je rentre à la maison et pour m'occuper l'esprit je grimpe à ma chambre, prend mon sac de cours et redescend au salon, pour bosser dans le canapé aux côtés de mon père. Rien de mieux pour me calmer, qu'un contrôle d'histoire prévu pour Lundi et de mon papa près de moi, empêchant mon cerveau de se faire des images torrides de Soan et moi. Ce qui seul dans ma chambre, aurait été je le sais impossible, quand je suis seul, je passe 90% de mon temps à penser à lui, une nouvelle poussée d'hormones serait j'en suis sûr très vite arrivé. Mais il est tellement beau aussi, tellement....Stop Melvin, tu prends ta feuille et tu révise, à moins qu'une note en dessous de la moyenne te rafraichisse un bon coup. Cesse tes fantasmes et travaille. Et voilà que je me parle à moi-même, ce mec me rend fou. Complètement fou. J'adore ça.
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