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Chapitre 6

Charlie représenta un obstacle beaucoup plus facile à surmonter que Bella et moi ne l'avions anticipé. Bien entendu il était ravi que le mariage soit différé et de savoir que nous allions officiellement rester dans des dortoirs non mixtes. 'Ravi' était un euphémisme, pour tout dire. Je pouvais voir, dans son esprit, qu'il était extatique et un peu soulagé, espérant que le temps durant lequel nous allions être séparés ramènerait Bella à ses sens. Si seulement il savait...

Nous passâmes le reste de la journée à faire nos valises. Je voyais un plan se développer dans l'esprit d'Alice et je savais que Bella serait furieuse.

« Bella, ne veux-tu pas que je t'aide à empaqueter tes affaires ? » Commença Alice de sa voix la plus douce et la plus innocente.

« Bien sûr, Alice, ce serait vraiment gentil. » Bella n'avait aucune idée dans quelle galère elle venait de s'embarquer.

Je lançai un regard aigu à Alice. « Vas-y mollo, » l'avertis-je d'une voix basse et étouffée.

Ne te mêle pas de ça, Edward. C'est une affaire de filles... En plus Bella aura besoin d'être prête pour toute éventualité... Je grinçai des dents en voyant dans sa tête ce qu'elle avait prévu pour la garde-robe de Bella, sachant à quel point elle détesterait ça.

« Bella, tu viens avec moi... Edward doit s'occuper d'autres choses au plus pressant, » dit-elle avec autorité, tirant la langue à mon intention en entraînant Bella loin de moi. Peu de temps après, j'entendis « Alice » sortant comme un juron de la bouche de Bella qui était à l'intérieur du placard surdimensionné à l'étage supérieur. Je secouai la tête, sachant qu'il n'y avait rien que je puisse faire pour sauver Bella de cette terreur particulière.

Je descendis pour aller rejoindre Carlisle. J'avais besoin de plus de renseignements en vue de me préparer.

Je suis si heureux que Bella et toi soyez parvenus à une entente... Pensa Carlisle en m'entendant approcher. Je suis tellement fier que vous soyez tous les deux disposés à aider. « C'est une jeune femme très bonne, » dit-il à voix haute.

« Je sais, » répliquai-je. C'était ce que j'aimais le plus chez Bella, sa beauté qui venait de l'intérieur – sa nature profonde. Elle me couperait le souffle si la chose était possible.

Ce sera difficile pour elle. Elle est brave... non, courageuse. Mais ce sera dur. As-tu réfléchi aux défis que vous allez devoir affronter ? Demanda-t-il, ses pensées clairement orientées vers la mascarade que nous allions élaborer pendant notre séjour à Poudlard.

« Non, pas vraiment. J'ai seulement pensé à l'aspect mécanique. » J'examinai mes mains pour me donner une contenance car ce que j'allais dire me rendait mal à l'aise. « Elle a suggéré que... amener notre relation au prochain niveau... serait quelque chose à considérer. Pour que nous puissions bénéficier d'une parcelle de ce que nous pensions avoir après cet été... mais... »

Mais tu es inquiet de ne pas avoir assez de contrôle... Je hochai la tête... et tu ne te sens pas bien à l'idée d'être intimes avant d'être mariés ? Je hochai à nouveau la tête, baissant les yeux.

Il soupira profondément, posant une main sur mon épaule, attendant que je lève mes yeux vers les siens. « Edward, » dit-il à voix haute, « tu es un homme des plus remarquables. Ton amour pour Bella est suffisant pour te donner le contrôle dont tu as besoin. Alors ne t'angoisse pas à ce propos. En ce qui concerne tes convictions morales, je ne peux pas te dire quoi faire au sujet de celles-ci, mais si c'est une source de tracas, il y aurait toujours moyen d'effectuer une cérémonie civile aujourd'hui et en avoir une religieuse plus tard... »

« C'est juste que je ne sais pas si je peux... et ensuite être son ami... et 'fréquenter' quelqu'un d'autre... » Je laissai ma phrase en suspens.

Ce serait difficile, approuva-t-il. Il essaya d'imaginer comment ce serait de prétendre qu'il n'était qu'ami avec Esme. La rencontrer et être capable de lui lancer un salut amical sans plus, sans l'amour passionné qui émanait de lui et brillait à travers chaque partie de son être. Il secoua la tête. « Ce sera difficile, » fut tout ce qu'il dit.

« Il y a d'autres questions difficiles... peux-tu m'en dire plus à propos de ce Tournoi des Trois Sorciers ? » Demandai-je. C'était surtout de cela que je voulais discuter. C'était la raison principale pour laquelle j'étais venu le trouver.

« Eh bien, Dumbledore ne m'a pas donné beaucoup de détails, mais je peux te dire ce que je sais. Il s'agit d'un concours entre les plus grandes écoles de magie d'Europe. Il y a trois épreuves dans lesquelles tu devras démontrer ton courage, ton intelligence et, bien sûr, tes talents magiques. Des sorciers sont morts dans ce tournoi, alors le danger ne doit pas être pris à la légère. Évidemment tu auras certains avantages. Mais il n'en demeure pas moins que ce ne sera pas facile. »

« Si c'est entre les trois écoles magiques, comment vais-je pouvoir y participer ? »

« Dumbledore a l'air de penser qu'il pourra t'inscrire comme si tu étais un étudiant d'une école magique en Amérique. En tant que seul candidat, tu serais assuré d'entrer dans la compétition comme représentant de cette école. Ce sera une situation inédite, mais nécessaire, compte tenu des circonstances. »

« Justement, à propos de ces circonstances, as-tu appris autre chose au sujet de cette guerre dans le monde des sorciers ? »

« Ce que je sais c'est que Lord Voldemort a commencé à rassembler ses disciples il y a environ vingt-cinq ans. Il a grandi en force et en puissance jusqu'à ce qu'il soit prêt à prendre le contrôle du monde des sorciers et, par extension, du reste du monde. Il est avide de pouvoir et ne reculera devant rien pour l'obtenir. Ses disciples sont appelés les mangemorts et ils pratiquent la magie noire. Un groupe de sorciers s'est formé pour s'opposer à lui, mais il a commencé à les tuer un par un. Les parents de Harry Potter sont le dernier couple qu'il a tué. Il a utilisé un sortilège qui tue instantanément. Mais quand il a voulu tuer le bébé, quelque chose de miraculeux s'est produit. Le bébé n'est pas mort, alors qu'il a semblé que Lord Voldemort avait été détruit. Cependant, en réalité il avait seulement été réduit à l'état d'entité quasi sans vie. Depuis, il subsiste sous diverses formes jusqu'au moment où il pourra revenir dans toute sa force. Il y a eu plusieurs incidents à Poudlard depuis que Harry a atteint l'âge de la fréquenter – tous semblent avoir été des attentats à sa vie. Il n'y a vraiment qu'une seule personne qui voudrait la mort de ce jeune garçon, et c'est Voldemort. »

« Je vois. » Je réfléchis à ce que Carlisle venait de dire. Je pouvais à peine imaginer la pression qui reposait sur les épaules de ce garçon. Il n'avait pas encore quatorze ans et on avait déjà essayé d'attenter à sa vie plusieurs fois. Ne devait-il pas vivre constamment dans la crainte ? Je me demandais si ça ne l'avait pas rendu amer... Ou peut-être que toute l'attention qu'on lui portait avait fait de lui quelqu'un d'effronté et arrogant. Ça allait être intéressant de le rencontrer et de découvrir sa personnalité...

Je pense que tu devrais retourner auprès de Bella, me dit Carlisle sans ouvrir la bouche. J'ai l'impression qu'elle a eu sa dose d'Alice pour le moment.

Je gloussai en tournant les talons pour aller retrouver Bella en haut.

« Alice, je vais passer tout mon temps en uniforme scolaire... pourquoi, Pourquoi, POURQUOI aurais-je besoin d'une garde-robe complète de tenues griffées ? Je n'aurai jamais l'occasion de les porter ! »

« On ne peut jamais être trop préparée, Bella. Et puis c'est un pensionnat. C'est sûr qu'il va y avoir des cérémonies officielles, des danses et des festivités, » argumenta Alice.

« Des danses – pouah ! Je n'irai pas. D'ailleurs, à quoi bon si je ne peux pas y aller avec Edward ? »

« Tu ne veux pas participer à des danses, Bella ? N'as-tu donc rien appris depuis que tu nous fréquentes ? La danse fait partie de la vie. »

« Alice ! »

C'est cet instant que je choisis pour les rejoindre et ravir Bella. « Je dois t'emprunter Bella pour un petit moment. Il semble qu'elle ait déjà empaqueté assez d'affaires, Alice. Je vais prendre ses bagages et les descendre dans le hall. » Je lui jetai un regard sévère pour lui laisser savoir qu'il n'y aurait pas de suite à cet épisode. Bella se blottit tout contre ma poitrine et je m'apprêtai à la porter dans ma... notre chambre.

Edward, je fais ça autant dans ton intérêt que dans le sien, rétorqua Alice dans sa tête.

Je la laissai, non sans avoir auparavant poussé un grognement d'avertissement. « Alors, est-ce que tu as survécu ? » Demandai-je à Bella.

« À peine, » bouda-t-elle. « Tu aurais pu revenir plus vite, tu sais ! »

Je ris de bon cœur. « Qu'est-il arrivé à ma vaillante Bella qui ne veut pas toujours être la demoiselle en détresse ? Tu sais que tu dois apprendre à tenir tête à Alice, » la taquinai-je.

« Je sais, » soupira-t-elle. « Mais je ne veux pas la froisser. »

« Alice s'en remettra. Il en faut plus que ça pour lui faire de la peine. »

Nous avions atteint ma chambre, alors je la pris et l'allongeai sur le lit. Je voulais juste la tenir près de moi pendant un moment. J'étais excité d'aller ailleurs et d'en apprendre plus sur ce nouveau monde magique, mais je savais qu'une fois là-bas, je vivrais une vie folle et trépidante. Nous n'aurions pas beaucoup de temps ensemble. Je voulais donc profiter du temps que j'avais avec Bella maintenant.

Elle leva de grands yeux vers moi lorsque je m'allongeai silencieusement à ses côtés, l'attirant plus près. Je contemplai son visage, mémorisant chaque courbe, chaque creux... Elle rougit sous mon regard intense, et je me délectai de la beauté de la chose. Puis je ne pus résister plus longtemps. Je touchai son visage avec précaution, traçant ses pommettes, ses yeux, son nez, ses lèvres – toujours prudent quant à la pression que j'appliquais à chacune de mes caresses... je traçai plus bas, dans son cou et le long de sa clavicule avant de me pencher pour lui donner un baiser.

Embrasser Bella était un pur plaisir. La chaleur de ses lèvres se répandait en moi, créant des chocs électriques qui parcouraient mon corps tout entier. Sa réaction, évidemment, me procurait encore plus de plaisir. Aujourd'hui ne faisait pas exception. Elle se jeta dans le baiser avec un abandon téméraire. Alors que l'autre nuit j'avais pris soin de m'asseoir pour créer une distance entre nous, laquelle m'aidait à me maîtriser, ce soir je la tenais aussi étroitement que je l'osais, acceptant sa chaleur avec plaisir, me dirigeant vers le bord du précipice...

Je libérai ses lèvres et embrassai son visage, permettant à ma bouche de mémoriser ce que mes yeux avaient complété plus tôt. Ensuite je m'attardai sur sa mâchoire et le long de son cou, inhalant sa fragrance et acceptant avec joie la brûlure qui accompagnait cette action.

Sa respiration était plus laborieuse et je savais que je devais ralentir. Je me demandai si nous allions pouvoir le faire, si nous allions pouvoir aller plus loin... Une année ne m'avait jamais paru une longue période de temps comparée à un siècle... mais à cet instant précis, une année me paraissait être une éternité. Je soupirai et me séparai d'elle, sachant que maintenant n'était pas le bon moment, peu importe ce que nous allions décider par la suite.

Posant mes yeux sur son visage, je la vis faire une petite moue, mais elle n'exprima pas ses objections. « Je t'aime, » dit-elle.

« Tout comme je t'aime. »

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