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Chapitre 49

Pendant que Bella dormait, je cogitai sur ce qui avait failli se produire. Si je n'avais pas mal compris ses intentions… si elle avait poussé un peu plus… nous aurions rompu le vœu que nous nous étions fait à nous-mêmes – la promesse que je lui avais faite. Je ne savais pas si j'avais une âme ou si je pouvais me racheter pour tout ce que j'avais fait, mais je voulais essayer. Je voulais être meilleur pour elle.

Edward ? M'appela Carlisle. Pouvons-nous parler ? En bas dans mon bureau ?

« Bien sûr, » répondis-je, et je me dégageai avec soin de la forme endormie de Bella.

« Edward… Mon Edward… Mmmm… » Marmonna-t-elle en se retournant. Je souris au plaisir que me procurait sa voix s'enroulant autour de mon nom.

« Carlisle, » dis-je en entrant dans son bureau. Il essayait de ne pas laisser son esprit révéler ce qu'il voulait dire.

« Je voulais te parler… » Commença-t-il maladroitement. Je ne l'avais jamais vu être mal à l'aise… Il était normalement très confiant. Puis j'entrevis brièvement ce dont il voulait me parler… Oh non… Le souvenir d'une autre conversation survenue quelques semaines plus tôt entre Bella et Charlie me revint à l'esprit. « Oh. »

« Écoute, Edward… tu es un adulte. Je ne vais pas te dire quoi faire… J'ai seulement pensé que, peut-être, tu voudrais parler de certaines choses. »

« Carlisle, je ne sais pas trop quoi dire… » Cette conversation était incroyablement embarrassante.

« Tu sais que nous savons tous que vous avez décidé d'attendre. » Il émit un petit rire. « Je veux dire, avec toutes les railleries d'Emmett au sujet de cette entente, difficile de l'oublier. »

Je souris, car il avait raison. « Oui… C'est une chose dont nous avons convenu au moment où nous avons décidé d'essayer après que nous soyons mariés. »

« Quand vous avez décidé d'essayer de faire l'amour après que vous soyez mariés, avant qu'elle ne soit changée. » Je grinçai légèrement des dents à l'utilisation de ce terme. Edward, il n'y a rien de mal à être intime, tu sais. Cela a été créé par Dieu…

C'était d'une certaine manière plus facile d'entendre ces paroles dans son esprit que lorsqu'il parlait à voix haute. Carlisle le devina et continua notre conversation mentalement. Et tu as de la difficulté à garder le contrôle. Ce n'était pas vraiment une question.

Je hochai la tête. « Je l'ai perdu ce soir, » admis-je.

Et Bella ?

« Eh bien, elle voulait continuer, mais j'ai mal compris… heureusement. »

Je suis très fier de toi, Edward. Tu as été le premier membre de ma famille. Tu m'as apporté ta compagnie après des siècles de solitude…

Je sentis la chaleur de la honte m'envahir. Je ne méritais pas sa fierté.

Et je suis fier de la décision que vous avez prise tous les deux ensemble. Et de la façon que tu t'es expliqué avec Charlie. Cela exigeait de l'intégrité, même si ça a été très difficile de lui faire comprendre.

Ce souvenir me faisait sourire à présent, aussi pénible qu'il ait été à l'époque. Maintenant j'étais content que nous soyons passés par là.

Je ne pense pas que Bella serait très heureuse si elle devait faire face à Charlie après avoir rompu sa parole. J'acquiesçai. Et je ne pense pas que tu serais très heureux si tu brisais ta parole.

Il avait raison, je ne le serais pas.

Edward, si c'est quelque chose que vous voulez faire, toi et Bella devez parler des limites…

Je savais qu'il avait raison. Nous ne pouvions pas continuer à faire ce que nous faisions. Tôt ou tard, je perdrais le contrôle et elle ne dirait pas non, et nous le regretterions tous les deux.

Comment te sens-tu d'être avec Bella ?

Quoi ? Il voulait que je lui parle de Bella et moi… Je n'avais vraiment pas envie d'avoir cette conversation. C'était privé. Ce n'était pas convenable pour une discussion.

Edward, je ne cherche pas à avoir de détails… Ça c'est entre toi et Bella. Mais en ce qui te concerne, comment te sens-tu à propos de l'intimité ?

« Honteux, en quelque sorte, » avouai-je.

Ce que tu ressens est tout à fait naturel, Edward. Tu n'es pas un monstre de vouloir être avec la femme que tu aimes. Tu ne devrais pas avoir honte… Il suffit de prendre une bonne décision – et de parler à Bella.

« Carlisle, je… » Je ne savais pas ce que je voulais lui dire… « Merci. » Je souris timidement.

Je remontai lentement à la chambre, considérant ce qu'il venait de me dire.

Lorsque je fus réinstallé aux côtés de Bella sur le lit, j'attrapai mon portefeuille et fouillai à l'intérieur pour en sortir la note qu'elle m'avait écrite quand nous étions arrivés ici… Je la relus en réfléchissant à notre situation.

Edward,

Je t'aime plus que tout au monde. Je t'aime plus que ma vie. Je veux être avec toi pour toujours – dans cette vie et dans la prochaine. Je sais que tu crois en cette possibilité.

Je ne sais pas ce que nous réserve cette prochaine année, mais je sais que peu importe ce que nous devrons affronter, nous le pourrons si nous sommes ensemble. Je t'aime.

Tu sais que je veux être avec toi pleinement. Je veux être à toi dans tous les sens. Cela veut dire chaque moment de chaque jour. Je ne veux pas attendre, mais je ne veux pas non plus n'avoir qu'une partie de l'image que je me suis peinte de notre vie ensemble. Je la veux en entier, et pour ça, je suis prête à attendre.

Je t'aime, Edward. Je t'aime depuis le moment où j'ai posé mes yeux sur toi, et je t'aimerai toujours.

Bella

Nous allions devoir attendre la fin de l'école pour parler. Même si je n'avais pas très envie d'avoir cette conversation, Carlisle avait raison. Nous avions besoin d'en discuter.

« Bella, » débutai-je quand nous fûmes de retour dans notre chambre. « Je veux parler au sujet de ce qui s'est passé la nuit dernière. »

Son visage prit immédiatement la teinte d'une pivoine alors qu'elle tentait de feindre l'innocence. « Que veux-tu dire ? » Je savais que c'était sa façon d'éviter la discussion.

« Tu sais ce que je veux dire. » J'étais désolé pour l'agacement dans ma voix.

« Je pensais que nous avions déjà réglé la question, » répliqua-t-elle. « Tu as mal compris, tu as perdu le contrôle… la situation a pris fin. » Elle s'apprêta à partir.

J'attrapai son bras. « Bella, il faut qu'on en parle… Nous ne pouvons pas continuer à permettre que cela se produise. Un de ces jours je vais perdre le contrôle et tu ne m'arrêteras pas, et alors… »

« Est-ce que ce serait si terrible ? » Je pouvais entendre la souffrance dans sa voix. Le rejet qu'elle avait ressenti la nuit dernière n'était pas complètement disparu.

« Non… et peut-être, » répondis-je. « Bella, après tout ce que nous avons vécu – après ce Noël avec ton père – comment te sentirais-tu en ce moment si nous avions… » Je soupirai en forçant les mots à sortir. « … fait l'amour hier soir ? »

Sa rougeur s'intensifia et devint écarlate en m'entendant prononcer les mots que nous évitions si souvent tous les deux. Elle resta silencieuse pendant un moment, perdue dans ses pensées. Je pouvais voir qu'elle combattait la réponse – la réponse que je savais être la vérité. « Je me sentirais très coupable, je suppose, » concéda-t-elle finalement.

Je l'attirai dans une étreinte réconfortante. Tout ça était incroyablement gênant. « Je sais que tu éprouverais de la culpabilité… et de mon côté je me sentirais très mal que tu te sentes ainsi… et… »

« Et tu veux absolument préserver nos âmes, je sais. » Elle sourit tristement. « Ce qui, soit dit en passant, est en quelque sorte hors propos si nous vivons pour toujours. »

« Tu sais aussi bien que moi que les vampires ne vivent pas pour toujours… »

Elle hocha la tête. Nous avions tous les deux été témoins de cette réalité plus de fois que nous ne souhaitions le raconter.

« Et nous nous sommes fait une promesse… Nous avons pris une décision ensemble. Je ne veux pas revenir là-dessus sous l'impulsion du moment… » Si je pouvais rougir, je le ferais en me remémorant le moment de passion dans lequel je m'étais retrouvé la nuit dernière.

Elle soupira… « D'accord, Edward… Je suppose que nous avons cette conversation, que je le veuille ou non… Pour la petite histoire, de manière générale l'idée de faire l'amour avec toi avant que nous soyons mariés ne me dérange pas du tout. » Je fus surpris quand seulement une légère trace de rougeur colora ses joues. « Je suis déjà engagée à toi pour toujours. Un mariage ne va pas changer ça. » Elle leva un doigt en l'air alors que j'étais sur le point de protester. « Laisse-moi terminer… Je sais que tu ne vois pas les choses de la même façon. Je sais que pour toi le mariage est un symbole de cet engagement – et je tiens à l'honorer. »

Je souris. « J'ai relu ta lettre la nuit passée. » Je lui montrai le morceau de papier bien-aimé.

Elle devint blême en le voyant. « Tu l'as gardé ? » Souffla-t-elle.

« Bien sûr. J'ai gardé tout ce que tu m'as donné… » Je songeai à la boîte à reliure de cuir qui était restée à Forks et qui contenait le bouchon de la bouteille datant de ce premier jour où Bella était venue me rejoindre dans la cafétéria, ainsi que des notes et des lettres que j'avais d'elle. J'allais placer cette lettre plus récente avec ces articles à notre retour. « Tu as accepté notre entente à une époque où nous pensions que nous allions devoir faire semblant de ne pas être ensemble pendant la journée. Tu ne voulais pas que nous soyons intimes durant la nuit alors que nous devions nous ignorer l'un l'autre durant le jour… Tu voulais l'image en entier. La situation a changé, et pour être juste envers toi, nous devrions revoir cette décision. »

« Vraiment ? » Dit-elle, sous le choc.

« Oui, » approuvai-je. « C'est quelque chose que nous avons convenu de décider ensemble. J'ai fini de prendre des décisions pour toi, Bella… surtout à propos de quelque chose qui nous concerne tous les deux à parts égales… Nous avons pris cette décision en vertu d'un assortiment de circonstances qui incluaient que nous n'allions pas être ensemble durant la journée… Maintenant nous vivons notre relation au grand jour – c'est un changement de circonstances important qui mérite d'être examiné plus en profondeur… » Pourquoi est-ce que je sonnais soudainement comme un avocat plaidant sa cause avec sérieux alors que j'aurais dû être le plus décontracté possible pour aborder ce sujet ?

Bella réfléchit à ce que je venais de dire pendant quelques minutes. « Alors la décision d'aller de l'avant est une possibilité… »

« Oui. » J'étais déchiré entre le côté de moi qui voulait attendre et faire les choses convenablement, et cette autre partie de moi qui voulait la prendre maintenant… Être assis sur le lit n'aidait en rien cette discussion. J'allai m'installer sur la chaise à côté du pupitre.

Ses yeux se remplirent d'affliction en me voyant m'éloigner d'elle, mais ensuite une lueur de compréhension les traversa et elle se leva pour aller s'asseoir sur le siège que formait le bord de la fenêtre.

« Rappelle-toi ce que tu as dit la nuit dernière, » continuai-je. « Tu voulais que ce soit spécial. Tu voulais te préparer… Eh bien, c'est pareil pour moi – et ça n'arrivera pas si nous nous laissons aller comme hier soir et que ça se produit impulsivement. »

Elle hocha la tête. « Je veux que ce soit spécial, » dit-elle tranquillement… Je déglutis en me souvenant qu'elle avait mentionné avoir une tenue spéciale pour l'occasion. Mon esprit dévia subitement et je me demandai ce que cette tenue pouvait bien être, et comment elle lui irait… Concentre-toi, Edward – ce n'est pas constructif !

« Qu'est-ce que tu veux, Bella ? » M'enquis-je… J'avais dépassé le stade d'argumenter avec elle là-dessus. Je la voulais. Une autre part de moi voulait attendre, mais je ne pouvais pas le faire tout seul… La nuit dernière me l'avait prouvé hors de tout doute.

Elle était très silencieuse, le pli entre ses sourcils montrant qu'elle était en profonde réflexion. J'avais admis que j'étais prêt à céder sur ce point… Je devais donc être prêt à y donner suite. Je me demandais si elle serait ouverte à avoir d'abord une cérémonie civile… Nous allions quand même nous marier à Forks tel que prévu, mais dans l'intervalle ça nous donnerait en quelque sorte l'impression de faire ce qu'il fallait au préalable pour consolider notre engagement l'un envers l'autre.

« Je veux… Je veux… Bon sang, Edward, je veux attendre, » finit-elle par répondre, frustrée.

J'étais stupéfait. C'était la dernière chose à laquelle je m'attendais. « Tu veux attendre ? Pourquoi ? » J'étais en partie déçu. J'avais imaginé une petite cérémonie ce week-end… Peut-être que nous pourrions emprunter cette jolie maisonnette que j'avais vue quand nous tentions de semer la garde des Volturi – ou la grotte dans les Highlands en Écosse, en y ajoutant un peu de luxe et de confort, évidemment… Et nous avions plusieurs mois avant la troisième épreuve en juin. Nous pourrions certainement trouver un prétexte pour nous absenter de l'école pendant un mois…

« Eh bien, comme tu l'as dit – j'ai déjà débattu à ce sujet avec mon père. Il a confiance en moi. Je ne veux pas le laisser tomber. Et puis je sais que c'est important pour toi aussi… Et je suppose que si ça peut faire une différence concernant le salut de nos âmes – de ton âme… je peux attendre quelques mois si j'ai le reste de mon existence… Pourquoi ? Que veux-tu ? »

« Je pense que j'ai démontré ce que je voulais hier soir, » répondis-je posément.

Elle tourna la tête et me regarda spéculativement. « Je veux dire, que veux-tu maintenant, avec les idées claires ? »

« Honnêtement, je ne me sentirais pas bien… de faire l'amour avant de nous marier. Je m'en remettrais, certes, mais je me sentirais coupable. Je me sens déjà coupable d'avoir accepté d'essayer de le faire avant que tu sois changée… Je crains l'éventualité de te faire du mal… » Une nouvelle vague de regret déferla sur moi en considérant que j'aurais effectivement pu la blesser si nous avions procédé la nuit dernière. « Je songeais que nous pourrions rendre une visite au juge de paix ce week-end, et ensuite je pourrais t'emmener dans un endroit spécial… trouver une raison pour nous absenter de l'école pendant un mois… et nous pourrions quand même avoir une cérémonie à notre retour à Forks. »

« Mais il faudrait que je le dise à Charlie et Renée, » dit-elle, « et ils voudraient être présents, même si c'était seulement pour une visite au juge de paix… Et Alice n'aimerait pas ça. »

« Alice peut s'en remettre, » répliquai-je.

HÉ ! L'entendis-je s'écrier mentalement.

« Ça va aller Alice, » dis-je à haute voix. « Et peux-tu au moins essayer de ne pas écouter ? »

Hum !

« Je ne veux pas faire ça, Edward. Si nous avons un mariage, je veux qu'il signifie quelque chose. »

« Mais tu as dit que le mariage ne signifiait rien pour toi, » insistai-je… J'étais en quelque sorte accroché à l'idée d'une visite chez le juge de paix ce week-end. J'étais déjà en train d'imaginer un moyen de faire monter un bain à remous en haut d'une falaise de trente mètres pour l'installer dans cette grotte…

« J'ai dit qu'un mariage ne changera pas l'engagement que j'ai envers toi, pas que ça ne veut rien dire pour moi. »

« Alors laissons tomber le juge de paix. Que penserais-tu d'avoir le mariage ici ? Nous pouvons payer le voyage en avion de tes parents… Alice serait tout aussi ravie de le faire ici – probablement davantage. »

« Mais qu'en est-il du reste de ta famille ? Et les Quileutes ? Honnêtement, Edward – tiens-tu vraiment à précipiter ceci ? »

« Nous étions censés être mariés en août dernier. Ce n'est pas vraiment un geste fait à la hâte… »

« Tu veux vraiment faire ça maintenant, n'est-ce pas ? »

« Oui, » admis-je. « Je t'ai attendue un siècle, Bella. Je suis prêt à ce que l'attente prenne fin. Je suis prêt à t'avoir pour épouse, afin d'être en mesure de dire que tu es vraiment mienne pour toujours. »

Elle acquiesça. « J'avais dit que nous pourrions reconsidérer la situation à Noël. Nous étions trop préoccupés à ce moment-là pour avoir cette discussion. » Elle soupira en repensant elle aussi à cette période de tumulte. « Edward, c'est déjà la fin de février. Ta mission se termine le 24 juin – c'est dans quatre mois. Et tu es exempté des examens… D'ailleurs aucun de nous n'a réellement besoin de passer ces examens de toute façon – nous pourrions partir le lendemain et avoir le mariage dès que nous serons de retour à Forks. »

« Je suppose, » dis-je à contrecœur. Quatre mois, ce n'était pas long… C'était à peine plus qu'un clignement d'œil… « Bon, eh bien si nous attendons, nous avons besoin d'un plan pour ne pas nous retrouver dans la même situation que la nuit dernière. »

Elle soupira encore. « Alors peut-être que je ne devrais pas retirer ta chemise ? »

« Euh… » J'aimais bien quand elle faisait ça, mais elle avait raison. Les choses s'intensifiaient assez rapidement quand elle touchait ma poitrine. « Je suppose… et pas de baisers plus bas que le cou. »

« Ah… d'accord, » répondit-elle avec regret. « Et tu devrais sans doute garder tes mains par-dessus mes vêtements et loin de mes fesses. »

« Okay… et ne t'assieds pas sur ma poitrine… »

« Ça me va mais… on peut encore s'embrasser. »

« Absolument ! » Je souris et allai la rejoindre pour lui démontrer la pleine mesure de notre activité encore permise.

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