"Plainte"
Par-delà l'horizon, une voile lointaine,
Le soleil irise un ciel obscurci
Est ce l'aube d'une délivrance prochaine ?
Petit à petit
Son souffle s'éteint
La mort dans l'âme,
L'âme en peine
Il gémit.
Son corps, rongé, dépecé, par la souffrance
Ses appels au secours
Son désir de fuir le grand vautour
Font écho dans la nuit obscure
Alors la nuit fourmillant du peuple des ténèbres
Fuse, Au loin
son cri langoureux
Les travailleurs rentrent du travail,
Les habitants ferment leur volet
Tandis que tout près
Dans la pénombre ,
Dépérit un grand nombre
Leurs yeux crématoires
Ont jugé leur couleur de peau
Leurs injustices sanglantes
Ont fait du soleil
Un immense tombeau.
Ce monde est fatigué
Il oscille , se dilue, et se fige...
Le ciel n'est plus de ce beau bleu d'azur
Désormais gris , triste et sombre.
Ils vont...
Ces affligés
Sans espérance,
Sans la promesse jamais d’une existence décente,
Toute cette cruauté
Que la ville cynique et morbide avale
Avec indifférence.
Le cœur de leur proche,soulevé de dégoût,
Noie de bile noire un monde à l’agonie.
Le ciel, humilié,
La nature fatiguée
Ne demande qu'une seule chose
Pour ces gens amers et moroses
Que justice soit faite.
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Je compte bientôt le supprimer. Garde le ou pas? Dîtes ce que vous en pensez..
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