Un jour de mars, dans mon jardin fleuri, devant mon cerisier, aux fleurs si jolies, je suis restée ébahie. Voulant partager ces beautés à mes yeux offertes, j'ai pris un cliché, je vous l'ai posté. Et cherchant à vous dépeindre mon émotion, j'ai usé de ma plume en versification. Apprenant à syllaber, j'ai osé l'alexandrin. Je pensais mon poème pas si imparfait quand l'avis de l'ami de la toile je sollicitai.
Quelle déception de voir son œil aiguisé ne pas vouloir à mon poème s'intéresser.
Il est mauvais j'ai compris !
J'ai voulu tout raccrocher. Jeter mon travail d'une journées aux orties de ma mélancolie.
Un conseil sans doute honnête mais mon égo de simili-poète a pris un choc  en plein tête.
Mon irritation était grande alors de comprendre que ma plume amateure ne ressemble en rien, ni de près ni de loin,  à celle d'un Verlaine ou d'un Baudelaire.
Quel gâchis !
Fais de la prosodie, m'a-t-il dit.
Qu'à cela ne tienne, je relève le défi. Mais à lumière de ces lignes, la question reste ouverte : prose ou poésie ?

27/03/21