De l'enfant prodigue, j'ai jamais rien compris
L'humiliation d'un aîné dévoué
Dans ta bouche m'a toujours plus que révoltée

Cette parabole est restée une hantise
Mais l'enfant retrouvé m'a été révélé
Un jour de pleurs où je voulais m'assassiner

De la Samaritaine, j'avais peu compris
Mais un jour un prêtre ami dans son homélie
A dit des mots si profonds dont j'ai retenu
Les effets apaisants sur mon âme obtenus

De mon âme qui jadis était si torturée
Tu as extirpé le venin qui l'emprisonnait
Toi le seul Être d'Amour Toi le seul si parfait
Tu pardonnes l'impie, tu relèves l'égaré

Dans Tes bras je cours entièrement me jeter
comme l'enfant prodigue dans ceux de son père
Comme la samaritaine criant Ton Nom
Dans son village, moi aussi je veux crier

Seigneur tu m'as sauvée !

24/03/2021, en route pour la Semaine Sainte