Ceci est la suite du chapitre 19 (L'origine partie 3) qui n'est pas la suite logique des évènements présents, mais juste un flashback dans le passé oublié des personnages.

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— Je déclare monsieur l'accusé, Paul Roger non coupable !

Ce fut la derniere déclaration de la juge Sacha Topeur dans l'affaire Robert Engels, avant que les cries de réclamations retentirent dans la salle d'audience. Paul avait le sourire jusqu'aux oreilles, il venait de se sortir d'une affaire très compliqué et tout ça était grâce à son amie, Sarah, qui a tout fait pour le sauver.

Sacha elle, était complètement déboussolé. Elle venait de libérer un véritable coupable, allant à l'encontre de tout ses principes. Mais, à vrai dire elle n'avait pas vraiment le choix, c'était sa seule chance pour éviter la prison.

Parmi tout ces gens dans la salle se trouvait un grand homme noir : Ethan Ray, un enquêteur hors pair qui derrière son physique imposant, cachait une grande intelligence, et un fort sens de l'observation.

Après la fin du procès, Ethan se leva et se dirigea vers la sortie, avant de percuter accidentellement Paul qui discutait avec Sarah.

— Hey, Fais attention où tu marches ! cria Paul.

— Oh désolé, je t'ai pas vu beau gosse, répondit Ethan avec un grand sourire. Passe une bonne journée.

Il lui lança un petit clin d'oeil, avant de tracer vers sa vieille voiture datant des années 80. On va pas se mentir, Ethan se prenait unpeu pour Sherlock des fois.

— Voyons voir ce qu'on a là ! se dit-il à lui même.

Il sortit de sa poche un petit telephone qui lui appartenait clairement pas, et commença à fouiller dans le journal d'appels.

— Numéro inconnu, un seul appel entrant, 6 minutes, deux jours avant la mort de Robert Engels. Je te tiens !

La sonnerie de son vrai telephone cette fois-ci lui coupa la parole.

— Allo oui ? Ethan Ray à l'appareil je vous écoute.

— Bonjour Ethan, lui répondit la voix d'une jeune femme.

— Ah bonjour, mademoiselle Engels.

— Alors, ça en est où votre enquête ?

— Et bah comme je l'avais deviné, Paul Roger n'est qu'un simple tueur à gage et il a des contactes dans la police, c'est pour ça qu'il a pu s'en sortir. Mais, ne vous inquiétez pas, je vais creuser encore plus et je remonterai jusqu'à ceux qui l'ont engagé. Ils vont tous payer pour la mort de votre frère.

— Je n'ai aucun doute là-dessus, et comment comptez-vous procéder ?

— J'ai déjà son telephone !

— Bien joué ! Je compte sur vous...

Ethan raccrocha et se rendit rapidement à un parking au milieu de nulle part, où était garé un vieux van gris, visiblement en très mauvais état. Il descendit de sa voiture et toqua bien fort.

— Qui est là !?

— Salut John ! C'est moi, Ethan.

— Qu'est ce que tu me veux encore ?

— Juste un petit service, aller ouvre ! Je t'ai ramené des Donuts.

La porte s'ouvrit lentement, et un homme barbue gros et petit de taille se mit devant.

— Les Donuts d'abord !...

Ethan s'exécuta sur le champ, puis entra à l'intérieur.

— Alors, tu veux quoi cette fois-ci ? dit le prénommé John en s'asseyant devant son ordinateur.

— Pas grand chose, j'ai juste un numéro de téléphone et je veux localiser son propriétaire.

— Passe le moi...

John tapa le numéro sur son clavier, tout en dégustant ses Donuts, et après une dizaine de minutes :

— Et voilà ! Le dernier appel de ce numéro a été effectué il y a exactement 28 minutes, à 20 kilomètres d'ici. Voici l'adresse.

— Merci John ! t'es le meilleur, je te revaudrai ça.

— Oui oui biensur. Fais plutôt attention à toi ! C'est un quartier dangereux...

Ethan ne se posa pas de question, et traça directement vers l'endroit indiqué. La ville des anges, son nom n'avait rien à voir avec ce qu'elle était vraiment. Cette ville était l'une des plus dangereuses. Entre drogues, cartels et règlements de comptes. Ce n'était vraiment pas le meilleur endroit à visiter et surtout pas pour un enquêteur connu comme Ethan. Mais, ce dernier prit quand même le risque de s'y rendre, dans l'espoir d'avancer dans son enquête.

Une fois arrivé, il se sentit déjà surveillé, malgré que les rues étaient plutôt désertes. Mais, il continua quand même sa route jusqu'à l'emplacement exacte que John lui a filé. Sur place, se trouvait un groupe d'hommes, tous plus louches les uns que les autres. Ethan se gara juste à coté d'eux et au moment où il allait ouvrir la porte de sa voiture, les coups de feu éclatèrent les vitres. Il se baissa immédiatement en panique et redémarra aussi vite. Mais, les balles n'arrêtaient pas de percer sa bagnole. Après une centaine de mètres, une voiture lui barra la route et quatre mecs armés en sortirent.

— Coupe le moteur et descends de la caisse tout de suite ! cria l'un d'eux.

— Attendez ! ne tirez pas ! Je suis là juste pour acheter, répondit Ethan en descendant.

— On sait très bien qui tu es ! et tu n'es pas au bon endroit, ni au bon moment. Alors, écoute moi bien ! Tu vas remonter dans ta voiture, oublier toute cette affaire et oublier ce qui vient de se passer. Si tu mets encore les pieds ici, je te jure qu'on t'éclatera la cervelle...

Le soir :

— Allo, bonsoir mademoiselle Engels.

— Salut Ethan, qu'est ce qu'il y a ?

— Navré de vous l'apprendre, mademoiselle. Mais, je laisse tomber l'enquête.

— Quoi !? vous n'êtes pas sérieux là ! j'avais confiance en vous ! et vous me laissez tomber ainsi ?

— Je suis désolé mademoiselle, votre frère était dans de sales affaires, avec des gens très dangereux. Comprenez que je ne veux pas risquer ma vie dans cette histoire.

— T'es un lâche ! que veux-tu que je te dise ? et puis arrête de m'appeller mademoiselle, je m'appelle Abbie...

                      À suivre...