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Chapitre 3: La Routine

Amélie bailla une énième fois, les yeux fixés sur le plafond.

Qu'est ce qu'elle avait pu le regarder ce plafond ! Des nuits durant, le sommeil ne montrant pas le bout de son nez...

L'adolescente était en proix à de nombreuses insomnies. Essentiellement à cause d'un mal être qui la rongeait au plus profond d'elle même. Quelque chose de plus lointain et brumeux que sa situation familiale, même si ce poids c'était d'avantage alourdit avec la mort de sa mère, puis celle -un peu plus imagée- de son père..

C'était comme si elle n'était pas complète, comme si on lui avait arraché une parti de son âme à la naissance.. Créant un vide, un déséquilibre permanent, menaçant de s'écrouler à son tour..

Elle ne trouvait aucune solution et tentait veinement (un peu inconsciemment) de rétablir l'équilibre autre part qu'en elle même, malheureusement cela ne fonctionnait pas et la frustrait encore plus.

Cependant, elle avait appris à vivre avec. Elle finissait toujours par se lever et à chasser ces poussièreuses et pesantes pensées pour reprendre sa vie la où elle l'avait stoppée la vieille en refermant la porte de sa chambre.

Et ce matin encore, elle détacha son regard du plafond et s'assit au bord du lit. À son réveil était marqué 09h10 du matin.

Amélie s'habilla d'un treillis, d'un T-shirt noir et d'une veste kaki beaucoup trop grande pour la jeune fille. Elle lui faisait des épaules très large en comparaison de son corps mince. Cette veste avait de multiples poches extérieures comme au bras et torse, ainsi que des poches intérieures la ou personne n'irait chercher..

La jeune fille l'adorait, pour sa couleur comme pour ses secrets connu d'elle seule.. Enfin, ce ne fut pas toujours le cas. Autrefois, cette veste appartenait à quelqu'un d'autre, c'était elle qui lui avait léguée cet habit en lui confiant toute les cachettes qu'il comportait.

Sa mère.

Sur l'étiquette on pouvait toujours y lire un "Victoire" légèrement effacé par le temps au dessus du quel se trouvait maintenant "Amélie" écrit maladroitement en violet.

Elle ajusta le col en le tirant vers l'avant puis en passant la main dessus -exactement comme le faisait sa mère- et se dirigea vers la porte. Effleura la poignée, prenant une grande respiration, une dernière avant d'affronter la journée et sorti de la chambre.

Son père ne se trouvait plus sur le canapé, il avait finalement trouvé le courage d'aller dormir dans son lit, du moins elle l'espérait..

Elle passa les yeux sur le salon et la cuisine et retroussa ses manches trop longues, il fallait faire un peu de ménage !

Elle jeta donc les bouteilles de bières au tri, passa un peu la serpillière si et là afin de laver un minimum le sol.

L'adolescente fila un coup d'œil à la table à manger et y trouva le courrier de la vieille toujours en place. Elle soupira..

Amélie termina le léger nettoyage et prit enfin son petit déjeuner.
Elle fixait le frigo, elle devait aller acheter une nouvelle poile et des œufs. Elle se souvenait que sur sa liste de course elle devait aussi acheter d'autre chose qu'elle ne devait pas oublier, telle que des légumes.

L'adolescente prévoyait de faire ses courses en fin d'après midi en rentrant de chez Jacqueline.. Ça lui éviterait de la faire transporter les courses sur trop de kilomètres..

Il eu du bruit dans la chambre de Dimitri qui se tut aussitôt. Amélie fronça les sourcils et vit alors son père sortir de la pièce.

"Bonjour mon ange, lança t'il en allant embrasser sa fille, ne réalisant sûrement pas qu'il rendait Amélie mal à l'aise.

_hey, tu es levé bien tôt ce matin qu'est ce qu'il t'arrive, ricana l'adolescente en tapotant le dos de son père, tu es tombé du lit ?

_J'ai mis un réveil ! On pourrait faire un truc ensemble comme ça ! Comme. " Il cligna des yeux de façon répéter, les lèvres étirées en un fil rougeâtre sur son visage mal rasé, signe qu'en faite.. Il ne savait pas qu'est ce qu'ils pourraient bien faire ensemble.

Amélie se mordit l'intérieur de la lèvre.

" Ça aurait été super mais je dois aller voir Tata et faire les courses.." ce n'était pas qu'Amélie ne voulait pas passer du temps avec son père qui, pour une fois, désirait faire quelque chose avec sa fille, mais..elle était très attachée à son quotidien bien réglée.

Oui, ce quotidien impliqué que son père ne s'occupe pas d'elle, mais c'était tout se qu'elle connaissait !

Sa vie était loin d'être parfaite, pour certain elle était même pitoyable, cependant l'adolescente avait grandit comme ça. Elle s'était adaptée et imaginer sa vie autrement la troublait.

Elle avait surtout peur. Même si elle ne l'avouerai jamais, encore moins à elle même.

"Ah oui, je comprends, sorti entre fille ! Ouais nan mais je comprends, on se fera ça un autre jour. " Fit Dimitri pour cacher sa déception et sa tristesse d'avoir tellement raté avec Amélie, qu'elle ne veuille même plus lui laisser une seconde chance..

La jeune fille acquiesça et se leva, elle ferait évidemment quelque chose avec son père mais ce n'était pas le moment...

Elle alla mettre ses chaussures, suivi par l'homme a la gueule de bois la plus dissimulée possible.

"Tu passeras le bonjour à Tata Jacqueline de ma part d'ac ?"

L'adolescente repondit seulement par un hochement de tête et un oui prononcé sans même ouvrir la bouche.

Amélie empoigna la poignée de la porte d'entrée.

"Eh, mon ange. Elle te va à merveille cette veste, dit il avec la sincérité du cœur. Tu es aussi belle que maman à ton âge..

_merci." elle sorti et referma la porte, ce compliment n'avait pas tellement atteint la jeune fille, ça l'avait mis mal à l'aise en faite.

Elle ne prêta guère plus d'attention aux paroles de son père est parti chez Jacqueline.

Quand Amélie passa par le marché, de multiples odeurs arrivèrent à ses narines:

l'odeur du poulet rôtit à la broche devant les clients, l'odeur un peu nauséabonde du fromage, celle des épices et des olives..Le parfum des fleurs.

Elle s'arrêta quelque instants devant ce stand. Il y avait des orchidées, des tulipes, des pensées, ainsi que de petit sachets de fleurs séchés pour faire de la tisane.
Et puis, dans un coin elle vit un bouquet de rose d'un bleu sombre, profond, unique. 

Ces fleurs étaient d'une beautée enivrantes, presque irréelle..

Elle donnait à Amélie l'impression d'étouffer, de perdre pied dans un vide cosmique et de tomber, tomber, tomber..
Le bruit environnant peinant à atteindre les oreilles de l'adolescente, tout comme si elle se trouvait au fond des abysses.
Et enfin, quand ses roses l'eurent traînées jusqu'au plus profond d'elle même, elle ressenti une solitude écrasante lui broyer le cœur.

Elle détourna le regard, elle ne saisissait pas trop se qu'il venait de se passer mais elle ne se sentait pas bien, pas bien du tout même.

Elle ne tarda pas à reprendre la route, chassant ces roses de ses pensées, c'était un peu trop étrange pour elle.

Elle traversa la petite ville de Burgess dans toute sa longueur pour finalement arriver à la maison de Jacqueline. La jeune fille entra sans même toquer, enleva ses chaussures puis accrocha sa veste sur le porte manteau.

"Je suis dans la cuisine Amélie !" indiqua la vieille dame qui avait visiblement entendu l'adolescente arriver. La jeune fille huma l'air, ça sentait la ratatouille ! Elle passa la tête dans l'encadrement de la porte, suivi du reste de son corps.

Jacqueline était dos à sa petite nièce, un couvercle d'une main, une cuillère en bois dans l'autre, touillant les légumes.

Amélie vit sur la table à manger deux tasses et une théière.
"Tisane à quoi aujourd'hui Jacqueline ? Demanda l'adolescente en soulevant le petit couvercle de la théière.

_A la menthe!"  La jeune fille laissa la vapeur remonter jusqu'à ses narines et en effet, ça sentait la menthe ! Elle posa ses doigts fins sur la poignet, souleva la théière et l'inclina pour se servir ainsi que Jacqueline et s'assit.

L'aînée laissa la préparation pour rejoindre la jeune fille à la table.

Elle ne dirent rien pendant un instant. Tandis qu'Amélie contemplait le fond de sa tasse, la vieille dame repassa en détail tout les traits du visage de sa petite nièce:

Ses joues rondes, ses pommettes et son nez ornés de quelque taches de rousseurs si et là, apportant à ses yeux noisettes un semblant de chaleur. Sa mâchoire au contour tendre, ses lèvres fines et ses cheveux blonds cachant souvent son visage, se qui était bien regrettable..

Qu'est ce qu'Amélie pouvait ressemblait à sa mère, ça en était troublant quelques fois. Cependant, Victoire n'avait jamais eu ce regard lasse, bien au contraire elle avait toujours été pleine de vie, une vrai boule d'énergie prête à exploser ! Toujours en mouvement, assoiffée de nouvelles expériences !

Tandis qu'Amélie, tachait de ne pas perturber son train-train quotidien. Curieuse de tout mais terrifiée à l'idée de la nouveauté, elle attendait qu'on lui raconte le monde, au lieu d'aller le parcourir comme elle le souhaitait étant petite..

Jacqueline espérait qu'à ces 21 ans, elle prendrait son sac et se jetterai dans l'inconnu, loin de son père et de cette ville qui lui avaient littéralement aspirés son enfance tels des vampires. Mais hélas.. Elle connaissait sa petite nièce adorait et elle savait qu'elle resterai accrochée à ce monde..

Même si cela impliquait d'être malheureuse.

La jeune fille prit une première gorgée de tisane.
"Papa te dit bonjour, fit elle d'un ton détachée. Jacqueline fut surprise.

_Que c'est il passé ? Il n'avait plus d'alcool ou bien ?

_non, il a simplement mis un réveil pour qu'on face quelque chose ensemble." Expliqua la jeune fille. Jacqueline ne savait pas dire, elle but une gorgée brûlante de tisane puis ouvrit la bouche, incertaine.
" Tu sais ma belle, tu pouvais très bien me dire que tu passais la journée avec ton père, nous nous serions vu un autre jour.

_C'est pas très important, on fera quelque chose tout les deux quand je rentrerai, je devais faire les courses de toute manière. Amélie prononcait ses mots de façon très détaché.. Presque ennuyé.

_Tu t'entends parler Amélie ? Il y a encore à peine quelques années tu pleurais que ton père n'était jamais là, qu'il se fichait de toi et de ta vie et aujourd'hui, tu reportes à plus tard un moment que tu pourrais passer avec lui ?

_Mais c'est pas que je reporte, j'avais des choses de prévu ! Si il veut tant que ça faire quelque chose avec moi il n'a cas attendre ce soir. Comme ça il aura le temps de réfléchir à une activitée puisque il est tellement ignorant de ma vie qu'il n'a aucune idée de quoi faire !"Se défendit la cadette d'une traite. Elle prit une nouvelle gorgée de tisane et conclu:
" Je ne veux plus en parler. "

Un nouveau silence s'installa, plus tendu. Jacqueline se leva pour surveiller la cuisson de sa ratatouille pendant que l'adolescente ballayait la pièce du regard:
Les murs était d'une teinte rouge sombre peu commune, décorait d'une multitude de photos et de peintures d'un côté et d'ustensiles de cuisines de l'autre.

Un dessin marquait toujours son attention, une peinture très simple d'un troupeau de chevaux noir, ou plutôt de leurs silhouettes enragées..
Ils faisaient comme une vague sombre sur la petite toile.

En dessous était écrit en belle lettre calligraphier "une question de point de vue".

Amélie y voyait dans cette phrase l'ambiguïté entre le troupeau fou et l'immense vague d'encre dans ce tableau, on pouvait effectivement y voir les deux à la fois, en fonction de comment on interprètait les formes..

La jeune fille demanda à sa grande tante qui avait fait cette peinture et si son interprétation était juste, histoire de relancer la discussion.

"Oh ! Un vieil ami que j'ai perdu de vue il y a de cela des années. Je me demandais quand est-ce que tu me poserais la question et effectivement.. Il avait pensé à ça quand il a peint ceci, mais pas que !" La femme se posta à côté de sa petite nièce et mis ses mains sur ses épaules.

"Dit moi, que ressens tu devant cette toile ? "

Amélie réfléchis un court instant et répondit :
"Ça me fait un peu peur, que ce soit la vague ou les chevaux, le dessin renvoi à quelque chose de très aggresif je trouve. Rien que dans les traits regarde, les chevaux donnent l'impression d'être foux à ce tordre dans des tout les sens comme ça, certaine postures sont même improbable, j'ai juste l'impression qu'ils sortent tout droit d'un cauchemar. "

Jacqueline ricana, elle avait appris à l'adolescente à être observatrice et analytique depuis toute petite, aujourd'hui, cela lui venait naturellement..

" Tu as tout juste, c'est se que toute personne ressent face à ce dessin et ce n'est pas du hasard, c'était là sa volonté.. Néanmoins.. Il y a un sens caché qui est tout aussi valable, raconta la vieille dame, un sourire nostalgique au lèvre. La liberté, l'envie de liberté. De liberté physique comme mentale! On ne contrôle pas la mer, ni les vagues qui en résulte ! Et quoi de plus libre qu'un troupeau de chevaux sauvages ? " Elle se décala afin de capter le regard de sa cadette.

Cette dernière était impressionnée par les différents sens que ce simple tableau avait..

On y retrouvait comme une espèce d'équilibre entre mal et le bien..



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J'ai mis si longtemps à écrire ce chapitre là ! Wow !!! Plus de deux mois quand même ! Piouf !(je tiens à dire que ce chapitre attend d'être posté depuis un BAILLE) Et encore, de base là, nous en étions même pas à la moitié mais j'ai décidée que ça irait comme ça 😂.


2220 mots à peu près c'est pas mal quand même !!!!

Bref j'espère que ce chapitre était pas trop chiant, ça ressemble pas beaucoup à du cinq légendes mais que voulez vous x)...

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