Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

3.

À l'horizon, le soleil descendait alors que la lune se levait, tranquillement. De la fenêtre du bureau de sa soeur, Akio regardait le ciel orangé se transformer au rose avant que sa couleur noire de la nuit n'apparaisse. À l'autre bout de la pièce, la porte de bois s'ouvrit afin de laisser passer sa soeur.

— Akio ? Je ne savais pas que tu étais ici.
— Oui, dit-il en se retournant vers elle. J'étais simplement venu te demander si tu avais terminé ta journée.
— Je suis désolé, je vais rentrer plus tard, ce soir. Tu n'as qu'à y aller sans moi.
— Ne me dis pas que tu vas encore regarder les papiers de maman ?
— Non. Vois-tu, je vais trier des dossiers.
— En qu'elle honneur ?
— Tout simplement parce que tu juges que je ne sois pas apte à être Raikage. J'ai bien l'intention de te prouver le contraire. Tu devrais être content que je prenne le travail au sérieux.
— Bien sûr.

D'un pas nonchalant, Akio s'avança près de la porte. Lorsqu'il passa à côté de sa soeur, il s'arrêta avant de la regarder.

— Je te vois plus tard.

Sur ces mots, il quitta la pièce. Déambulant dans les couloirs de la bâtisse, il salua les ninjas qui gardaient les portes d'entrées avant de sortir à l'extérieur. Marchant dans la direction de sa maison, le jeune homme avait la tête basse, l'esprit dans les vagues. Il se remémorait sa famille avant la mort de leur mère. Une famille souriante, pleine de joie de vivre. Il se remémorait le changement d'attitude que son père avait eu, suite à la mort de Yumi. Il pouvait voir Akane suivre les traces de son père alors que lui, il restait en retrait, plusieurs mètres plus loin. Bien qu'il avait été attristé de la mort de sa mère, Akio n'avait jamais voulu tomber dans la voie de la revanche. Il savait que ce n'était pas la solution à leurs problèmes et leurs douleurs.

— Akio ? parvint une voix de femme dans son dos.

Le jeune homme aux cheveux bruns se retourna pour apercevoir la personne qui venait de l'interpeller. Derrière lui se trouvait une magnifique jeune femme aux cheveux roux, les yeux d'un gris aussi pur que le métal pouvait l'être. Ses longs cheveux étaient attachés en un chignon dont quelques mèches retombaient sur son visage.

— Umiko ?
— Salut, lui dit-elle le sourire aux lèvres. Comment est-ce que tu vas ?
— Je vais bien. Toi, comment est-ce que tu vas ?
— Ça va. Je m'en sors depuis sa mort…

Le coeur de Akio se serra de douleur. Il se souvenait très bien de cette journée où avait eu lieu la cérémonie de l'enterrement pour tous ceux qui avaient perdu la vie. 

Flash Back

Sous une douce pluie, les ninjas de Kumo s'étaient regroupés dans le cimetière. Tous habillés de noir, ils regardaient les photos de leurs camarades qui avaient perdu la vie, lors de la bataille. Le visage bas, tous tenaient une série de fleurs qu'ils déposèrent près de leurs photos. Au loin, appuyé contre un tronc d'arbre, Akio regardait ses compères partir au fur et à mesure afin de regagner leurs chez soi.

— Triste, n'est-ce pas ? parvint une voix près de lui.

Reconnaissant la voix de sa soeur, il ne détourna pas le regard de la troupe.

— C'est tragique de dire que nous les reverrons plus. Ni nous, ni leur famille.
— Ils réussiront à s'en sortir. Nous l'avons bien fait, dit Akane en se postant aux côtés de son frère. Il y aura toujours des morts. L'important, c'est d'accomplir les missions avec succès.
— Tu es en train de dire que tu te moques de la vie des Shinobis ?
— Je n'ai pas dit ça. Simplement, nous savons tous que nous avons des règles à suivre et mourir fait parti des risques d'être un ninja. Chaque ninja qui part en mission sait qu'il a cinquante pourcents de chance de revenir soit vivant ou mort.
— Il n'en reste pas moins qu'ils sont mort par notre faute. Par la faute de notre père, plus particulièrement.
— Tu n'es pas sérieux, tout de même ? C'était de leur devoir de se battre à nos côtés et c'est ce qu'ils ont fait.
— Et ils sont mort simplement parce que papa voulait avoir ce phénix. Tout ça pour venger la mort de notre mère.
— C'était nécessaire. À partir de maintenant, c'est moi qui prends les rênes et crois moi, nous aurons cette créature, quoi qu'il en coûte.

La femme aux cheveux rouges tourna les talons avant de s'éloigner en direction de la sortie du cimetière sous les yeux du jeune homme. Relâchant un soupir, Akio reporta son attention sur la troupe qui ne cessait de diminuer. Au loin, l'homme aperçut une magnifique jeune femme dont les cheveux roux volaient au vent. Seule, fixant une photo d'un ninja, elle baissa la tête vers le sol avant de sangloter. Incertain, Akio s'approcha de quelques pas.

— Je suis désolé. Ils n'avaient pas à mourir. Aucun d'entre eux.
— La vie est cruelle. Pourquoi… pourquoi est-ce qu'ils devaient me l'enlever ?

Un silence s'installa entre les deux individus. D'un raclement de gorge, le brun décida de le briser.

— Est-ce qu'il était votre copain ?
— Non, c'était mon cousin mais… il était comme un frère pour moi.

Les yeux gris de la femme croisèrent les siens d'un bleus si pur. Jamais de sa vie il n'avait vu une femme au belle qu'elle l'était. Ce regard qu'elle avait, bien qu'il était déformé par la tristesse, il ne voulait pas le lâcher. Il voulait y laisser ses prunelles dans les siens aussi longtemps qu'il lui était possible.

— J'ai moi aussi perdu un être cher à mes yeux, il y a plusieurs années.
— De qui il s'agissait ?
— De ma mère, répondit Akio après un léger silence.
— Mes condoléances.
— Ne vous inquiétez pas pour moi. Ce serait plutôt à moi de vous donner mes condoléances.
— Je vous remercie… comment vous avez fait ?
— Fait quoi ?
— Passer à travers cette épreuve. Comment vous avez fait pour oublier ?
— On ne peut pas oublier. Nous pouvons simplement tenter de refermer les plaies mais je ne cacherai pas que c'est difficile.
— Comment peut-on les faire refermer le plus rapidement possible ?
— Il n'existe pas de moyen… le temps s'en chargera.

La rousse baissa le regard vers le sol. Une larme glissa sur le long de sa joue.

— Tu es le fils du Raikage, pas vrai… ?

Le coeur battant la chamade, le jeune homme crû que son coeur allait sortir de sa poitrine tellement il martelait fortement.

— Si…
— Pourquoi… pourquoi le Raikage a déclaré cette bataille avec le village de Konoha ?
— Ce serait beaucoup trop long à expliquer.
— J'ai tout le temps qu'il faut…
— Alors, pourrions-nous aller ailleurs ?

Surprise, la femme se retourna vers le ninja. Doucement, il lui tendit une main. Incertaine, Umiko regarda la main de Akio une fraction de seconde. Puis, elle posa sa main dans la sienne. Elle sentit une chaleur réconfortante s'emparer de son corps, une chaleur qu'elle aimait plus que tout.

— Est-ce que je peux vous faire confiance ? demanda-t-elle.
— Oui.

Un léger sourire s'installa sur les lèvres de la femme avant qu'elle ne détourne le regard.

— Allons-y.

Un sourire en coin, Akio conduit la femme à l'extérieur du cimetière afin de la ramener au village.

Fin Flash Back

— Où allais-tu comme ça ?
— J'étais en route pour me rendre chez moi.
— Ta soeur n'est pas avec toi ?
— Non, elle tenait à trier des dossiers.
— Est-ce que je peux te confier quelque chose ?
— N'importe quoi.
— Je… je n'aime pas trop ta sœur. Elle me fait peur… après tout ce que tu m'as dis, je n'arrive toujours pas à y croire que ce soit elle qui soit devenu la Raikage.

Akio s'approcha de la femme et passa ses bras autour de son corps frêle. Doucement, il l'attira contre son torse, une main caressant ses cheveux roux.

— Ne t'inquiète pas. Je ne laisserai personne ré faire du mal. Pas même ma propre soeur.
— Akio, est-ce qu'elle a vraiment l'intention de se venger ? demanda la femme en relevant la tête vers l'homme.
— J'ai bien peur que oui. Elle est décidé à vouloir venger la mort de mes parents. Crois moi, j'ai tout tenté pour la faire dissuader d'avis mais il n'y a rien à faire.

Tournant la tête de tous les côtés, Akio reporta son attention sur la rousse.

— Vient avec moi.

Par la main, il la tira jusqu'à sa maison. Une fois à l'intérieur de la demeure, Akio referma la porte derrière lui.

— Tu te souviens que je t'avais parlé que mon père cherchait à s'emparer du phénix et que c'était pour cette raison qu'il avait déclanché cette bataille ?
— Oui. Si je me souviens bien, tu m'avais dit que ton père voulait se venger de l'homme qui avait tué sa femme en s'emparant du Phénix et lorsque ce serait fait, il voulait conquérir le reste des pays. C'est bien ça ?
— Oui, c'est ça et il se trouve que ma soeur souhaite faire exactement la même chose. Depuis presque un an, elle ne cesse de regarder les recherches que ma mère avait fait, lors de son vivant.
— Mais qu'est-ce qu'elle cherche ?
— Elle cherche un moyen de s'emparer de la créature sans qu'il nous file entre les doigts une seconde fois.
— Elle n'a rien trouvé encore ?
— Non et crois moi, c'est mieux ainsi.

La rousse croisa ses bras contre sa poitrine avant de fixer le jeune homme du regard.

— Je ne te suis plus. Bien sûr que c'est bien qu'elle n'ait pas trouvé de moyen, cela nous évite de partir en guerre contre Konoha, pour une seconde fois, mais je sens qu'il y a autre chose. N'est-ce pas ?

Depuis qu'il la connaissait, Umiko avait toujours su lire en lui comme s'il s'agissait d'un jeu d'enfant. Elle le connaissait tellement bien qu'il lui serait inutile de dire un mot qu'elle saurait précisément ce qu'il voudrait.

— C'est cette fille, finit-elle par dire. Sakura, c'est ça ?
— Oui.
— C'est elle qui sort avec le ninja qui a enlevé la vie à tes deux parents ?
— Oui et c'est elle qui détient le phénix. Tant que ma soeur ne trouvera pas de solution, elle sera en sécurité et ça me rassure.
— En fait, tu souhaites la protéger.
— C'est fou, je le sais. Après tout, j'ai été témoin de ce que mon père et ma soeur lui ont fait et je n'ai même pas osé lever le petit doigt pour les en empêcher. D'ailleurs, je ne suis pas mieux qu'eux. J'ai tout autant participé à cette manigance mais, au fond de moi, je ne le voulais pas. Je l'ai fait parce que j'avais peur que mon père me réprimande. J'ai combattu le village de Konoha à ses côtés, alors que je n'en avais pas le désir. Je le sais, Sakura sort avec Kakashi Hatake qui est nul autre que l'Hokage ainsi que le ninja qui a tué mes parents mais… je ne lui en veux pas. Cela va paraître méchant mais je ne regrette pas la mort de mon père. Je ne regrette pas que Kakashi ait perforé sa poitrine. Quant à ma mère, j'ai fini par faire mon deuil et je le pardonne pour ce qu'il a fait. Je sais que c'est ce que ma mère aurait voulu…

Une main fine se posa sur son épaule. Doucement, il releva le visage vers Umiko.

— C'est tout à ton honneur d'accorder ton pardon à cet homme. Je suis persuadé que ta mère en serait fière et Sakura et Kakashi t'en serait plus que reconnaissant.
— Tu crois ?
— Bien sûr que si. Dis moi, qu'est-ce que tu comptes faire pour ta soeur ?
— Je n'en ai aucune idée… comme je l'ai dit, j'ai tout tenté pour la faire changer de voie mais c'était inutile. Peut-être que je devrais me rendre à Konoha et les avertir ?
— Akio, je ne crois pas que ce soit la meilleure solution. Tu le sais autant que moi, ta soeur peut être impitoyable. Elle peut l'être autant envers toi que les autres. Si tu quittes le village afin de prévenir Konoha, elle s'en apercevra et envoyera une troupe à ta poursuite.
— Tu as raison et si je leur envoie une lettre, elle finira par s'en apercevoir et puis d'ailleurs, qu'est-ce qui me fait croire qu'ils me croiront ?
— Si je serais toi, je ne m'inquiéterais pas pour eux. Si ça se trouve, ils sont peut-être préparé à nous attaquer lorsque notre troupe de ninja pointera le bout de son nez. De plus, si cette Sakura et son copain sont aussi fort que tu me l'as dit, il ne fait pas de doute qu'ils nous écraserons sans difficulté.
— Tu as tort. Il est vrai que ce soit deux ninjas très puissants mais il n'en reste pas moins que ma soeur est une femme rusée.
— En parlant de Akane, elle veut s'emparer du phénix comme le voulait votre père mais est-ce qu'elle t'a dit ce qu'elle voulait en faire par après ?
— Si mais je ne crois pas que tu veuilles le savoir.
— Au contraire.
— Elle veut s'en emparer et le mettre dans son corps à elle.
— Tu es en train de me dire qu'elle souhaite devenir le nouvel hôte du phénix ?

Akio hocha de la tête. Ébahi par la nouvelle, Umiko recula de quelques pas.

— Attend une minute, si elle réussit à le faire sortir du corps de Sakura, ça veut dire que cela fera comme votre première tentative ?
— Je le crains. Si le phénix est extrait de Sakura, elle ne survivra pas. J'ignore comment le phénix s'est extrait du parchemin, lors de notre première tentative, mais il a réussi à regagner le corps de Sakura à temps et il a réussi à la sauver.
— Ce qui explique pourquoi elle est toujours vivante aujourd'hui.
— Oui sauf que peut-être qu'elle n'aura pas autant de chance, cette fois-ci. Tu comprends pourquoi je tiens à ce que ma soeur ne trouve pas de stratégie pour s'en emparer ? Si elle réussit, elle causera la mort de Sakura et c'est la dernière chose que je souhaite. Elle ne méritait pas que nous lui fassions subir tout ça. Si elle meurt, Kakashi sera dévasté et plus en colère que jamais…
— Tu dis que ta sœur ne cesse de chercher dans les recherches de ta mère afin de trouver une solution.
— Oui, c'est le cas. Elle les regarde encore et encore, espérant trouver quelque chose qui lui aurait échappé.
— Mais peut-être qu'il n'y a tout simplement pas de solution. Peut-être que ta mère faisait des recherches sur cette créature sans vouloir l'attraper pour autant. Si c'est le cas, elle finira bien par s'en rendre compte et à ce moment-là, ce sera à elle de créer un plan. Au cas contraire, si ta mère aurait manigancé un plan pour le capturer, peut-être que ta soeur ne l'aurait tout simplement pas trouvé.
— Attends, tu crois que ma mère aurait pu cacher son plan ailleurs ?
— Ça pourrait être possible. Il se peut que ça ne lui dérangeait pas que vous tombiez sur ses recherches mais il se peut aussi qu'elle ait caché son plan dans un endroit caché afin d'éviter que vous le trouviez.
— Ce n'est pas fou comme idée. Si ma mère a trouvé un plan pour le capturer et que nous réussissons à s'en emparer, je pourrai le brûler. Comme ça, ma soeur ne le trouvera jamais.
— Alors, mettons nous au travail avant que ta soeur ne rentre.

Dans un hochement de tête, Akio entraîna Umiko dans la chambre de ses parents décédés. Une main posée sur la poignée, il ouvrit la porte de bois avant d'allumer la lumière.

— Après la mort de ma mère, mon père a conservé tout ce qu'elle avait dans sa chambre. En toute logique, tout devrait se trouver dans le garde-robe.

Alors que le jeune homme se dirigeait vers les deux portes refermées du garde-robe, une main lui empoigna le bras. Surpris, il se retourna vers Umiko.

— Ça ne va pas ? Tu as changé d'avis ?
— Non. Je viens juste de penser à quelque chose. Comment est-ce que ton père a réussi à extraire le phénix hors du corps de Sakura ?
— Avec une technique spéciale.
— Pourquoi ta soeur recherche une solution depuis un an alors qu'elle pourrait utiliser la même technique de votre père ?
— Crois moi. Si ça serait le cas, elle l'aurait fait depuis bien longtemps. Cependant, elle ne peut pas l'utiliser et moi non plus.
— Et pourquoi ça ? 
— C'est une technique qu'il a inventé et il a toujours refusé de nous l'enseigner. C'est pourquoi elle ne peut pas l'utiliser pour extraire le phénix.
— Très bien. Alors, dans ce cas, cherchons ce fameux plan.

Le jeune homme ouvrit les portes du garde-robe. À l'intérieur se trouvait de multitude boîtes de cartons.

— Ce sont toutes les choses de ta mère ?
— Oui. À la base, ces boîtes se trouvaient dans le sous sol mais lorsque le phénix s'est échappé du parchemin, il a laissé une traînée de feu derrière lui. Le feu a consumé le cachot, dans lequel mon père y avait enfermé Sakura, et une autre petite partie de notre sous-sol. Mon père a réussi à sortir les effets de ma mère et il les a rangé ici.
— Nous allons en avoir pour des heures à fouiller.
— Nous ne sommes pas obligés de tout faire ce soir. D'autant plus que ma soeur va arriver d'ici quelques temps.
— Commençons sans plus tarder.

Chacun leur tour, les deux individus s'emparèrent d'une boîte en carton qu'il fouillèrent de fond en comble avant de ranger les effets de nouveau à l'intérieur et de s'emparer d'une nouvelle boîte. Une bonne heure plus tard, Umiko lâcha un soupir.

— Cela fait une heure que nous fouillons dans ces boîtes et toujours aucun signe de ce que nous cherchons.
— Nous n'avons même pas atteint la moitié des boîtes. Si ça se trouve, nous trouverons peut-être un plan dans une autre boîte.
— S'il y en a un. N'oublions pas que ce n'est qu'une hypothèse.
— Bien entendu.

Au loin, le son d'une porte se refermant retentit dans le couloir. Surpris, Akio regarda Umiko dans les yeux.

— Dépêche toi, nous devons ranger les boîtes à sa place avant qu'elle ne s'aperçoive de ce que nous faisions.

En vitesse, les deux jeunes adultes se dépêchèrent à ranger les effets dans les boîtes avant de les relancer dans le garde-robe. Au moment même où le brun refermait les portes, il aperçut sa soeur entrer dans la pièce.

— Mais qu'est-ce que vous faites ici ? leur demanda-t-elle.
— J'étais simplement en train de faire le tour de la maison avec Umiko.
— Pourquoi ?
— Pour lui faire visiter.
— Je vois…
— C'est très jolie, lança Umiko quelque peu mal à l'aise.
— Merci. Akio, tu crois que je pourrais avoir un mot avec toi ?

Le frère dériva son regard vers la rousse et lui hocha de la tête. Sans aucune hésitation, Umiko quitta la pièce en refermant la porte derrière elle.

— Je peux savoir ce qui te prend ? dit Akane.
— Absolument rien. Je ne vois pas de quoi tu veux parler.
— Pourquoi est-ce que tu l'as amené dans la chambre de nos parents ? Tu sais que c'est un endroit privé.
— Écoute, elle m'avait demandé à quoi nos parents ressemblaient. Je l'ai amené ici pour lui montrer une photo de papa et maman.
— Nous avons tous une photo de famille dans notre chambre. Tu aurais pu aller lui montrer la tienne.
— Écoute, je n'y ai pas pensé, d'accord ? Je n'avais aucune mauvaise intention en venant ici. D'ailleurs, en quoi c'est un endroit privé ?
— Parce qu'il s'agit de la chambre de nos parents et que nous y retrouvons plein de chose personnel et qu'elle n'a pas à les voir.
— Et alors ?
— Elle n'a pas affaire à entrer dans cette pièce, voilà tout. Fin de la discussion.

Akio roula des yeux avant de marcher dans la direction de la porte. Lorsqu'il sortit de la chambre, Akane posa une main sur la porte de bois afin de la refermer. Elle pouvait entendre Umiko murmurer à Akio comment s'était passé sa discussion avec sa soeur avant que leurs voix ne disparaisse dans le lointain. D'un pas lent, la femme marcha dans la direction de la commode situé dans un coin de la pièce. De ses mains, elle s'empara du cadre photo où se trouvait une photo de ses parents, lors de leur mariage.

— Papa. Maman. Je vous promet que je trouverai une solution pour m'emparer de cette créature. Je finirai par venger votre mort.

Délicatement, elle reposa le cadre sur le meuble de bois. Alors que Akane s'apprêtait à ressortir de la pièce, elle s'arrêta avant de détourner son regard vers le garde-robe. Elle remarqua que l'une des portes étaient légèrement entrouverte tandis que l'autre était bien en place. Curieuse, elle s'approcha du garde-robe avant d'ouvrir les portes. Ses yeux fins ne manquèrent pas de remarquer quelques boîtes de cartons qui avaient été placés de travers, comme si quelqu'un les avaient placé en vitesse.

C'était donc ça que tu étais venu faire ici, petit frère.

Son attention se porte sur une boîte noire qui se distinguait de toutes les autres. Les sourcils froncés, elle prit la boîte dans ses mains avant de s'asseoir sur le lit de la chambre. D'une main, elle souleva le couvercle et y découvrit un cahier brun.

Un journal intime ?

Avec délicatesse, Akane ouvrit le cahier. De ses yeux bleus, elle parcouru plusieurs pages avant qu'un sourire ne se dessina sur les lèvres. Non, ce n'était pas un journal intime. Ce qu'il y avait à l'intérieur était beaucoup mieux que ça.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro