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Chapitre 38 - Après la chute

Il avait été convenu que Peter resterait caché en permanence au QG en attendant le retour de Dumbledore. Sirius y était passé tous les soirs de la semaine depuis le changement de Gardien afin de s'assurer que tout allait bien pour lui.

Lorsqu'il s'y rendit le soir d'Halloween, cependant, Peter n'était pas là.

Un mauvais pressentiment s'empara de Sirius. Tout était en ordre dans la maison vide. Aucune trace de lutte, rien.

C'était étrange. Trop étrange.

Peter serait-il retourné chez sa mère sans le prévenir ?

Ou alors...

Non. Non, ce n'était pas possible...

Paniqué, il sortit du QG en trombe.

Il songea d'abord à transplaner directement sur place, puis songea que si les Potter avaient été attaqués et que Harry avait été blessé, il serait peut-être trop dangereux de transplaner avec lui pour l'emmener à Ste Mangouste. Il fit donc d'abord un saut chez lui, où il ressortit sa vieille moto.

Le trajet à vol d'oiseau n'était pas bien long.

Il ne vit d'abord rien dans la rue non éclairée des Potter, puis il se rapprocha et comprit qu'un drame s'était produit.

La maison était partiellement détruite. L'aile droite de l'étage, là où s'était trouvée la chambre de Harry, était en ruines.

Sirius fit atterrir la moto dans un crissement de pneus et en descendit alors qu'elle était à peine arrêtée. Il vit quelqu'un s'extraire des gravas.

— Hagrid ! s'exclama-t-il. Que... que s'est-il...

Sirius s'interrompit en voyant les sillons de larmes sur le visage poussiéreux du demi-géant. Puis il remarqua enfin ce qu'il tenait dans les bras. Harry était couvert de poussière. Une grosse plaie lui barrait le front. Il avait les yeux fermés et ne bougeait pas.

— Il n'est pas... s'étrangla Sirius. Il n'est pas...

— Il s'est endormi, le rassura Hagrid en reniflant. Mais James et Lily...

Sirius se précipita vers la maison. Il passa l'encadrement de la porte et tomba directement sur le corps de James dans le vestibule. Son meilleur ami gisait sur le dos, encore habillé de pied en cap, le visage tourné vers les escaliers, comme s'il avait essayé d'apercevoir sa femme et son fils une dernière fois. Retenant à grand peine les sanglots qui lui serraient la gorge, Sirius gravit les marches encombrées de gravas et trouva Lily étendue au pied du lit de Harry. Hagrid avait manifestement dégagé le plus gros des débris qui étaient tombés du toit. Sirius fut soulagé de constater que le corps de Lily avait été épargné par l'explosion. Elle était couchée sur le côté, les yeux grands ouverts.

Sans pouvoir retenir ses larmes, il sortit de la maison et revint vers Hagrid, tremblant.

— Que s'est-il passé ?

— Il y a eu une sorte... d'explosion. Bathilda a averti Dumbledore, qui m'a demandé de venir ici. J'ai... j'ai trouvé une baguette, dans la chambre du petit... Pas celle de Lily ou James... Elle correspond à la description de celle de Tu-Sais-Qui. Mais il n'y a aucune trace de lui... Je n'ai pas osé y toucher, je l'ai laissée par terre... Cette chose est maudite.

Voldemort était venu. Il les avait trouvés.

Peter nous a trahis.

— Dumbledore est de retour ? demanda Sirius d'un ton coupable.

Comment allait-il lui expliquer que tout ce qui s'était produit était sa faute ? Qu'il avait fait confiance à un traître, que c'était lui qui avait convaincu James et Lily de changer de Gardien, le tout dans son dos...

— Il est en chemin, répondit Hagrid. Je dois le rejoindre ce soir.

Sirius observa la maison en ruine, dernière demeure de ses meilleurs amis.

— Je suis désolé, Sirius. Je sais que tu les considérais comme ta famille.

— Oui... répondit-il d'un ton absent.

Il se tourna à nouveau vers le demi-géant.

— Donne-moi Harry, Hagrid. Je suis son parrain, je m'occuperai de lui.

— Non. Dumbledore a dit que Harry devait être confié à sa tante et à son oncle.

— Tu veux dire... À Pétunia et son infâme mari moldu ? s'exclama Sirius. Pourquoi ?

— Sais pas. Je fais ce que Dumbledore me dit de faire, c'est tout.

La vérité éclata alors aux yeux de Sirius : Dumbledore pensait que c'était lui, le traître. Bien sûr ! Il pensait qu'il était encore le Gardien...

Il ne lui restait donc plus qu'une chose à faire.

Il devait traquer Peter. Le forcer à avouer la vérité.

— Prends la moto, Hagrid. Je n'en aurai plus besoin, maintenant.

S'il fallait traquer Peter jusque dans un nid de Mangemorts, il le ferait sans hésiter.

Même s'il n'en ressortait pas vivant.

***

Lorsque Sirius eut transplané et que Hagrid décolla sur sa moto, emportant Harry avec lui, Peter se faufila dans les ruines sous sa forme de rat. Il tâcha d'ignorer les corps de James et Lily et trouva la baguette près du lit de Harry.

Que s'était-il passé ? Pourquoi y avait-il eu cette explosion ? Voldemort avait-il été anéanti ?

Non... Non, c'était trop facile...

Il se rappela les paroles du Lord.

Je ne cesserai jamais d'exister.

Il avait eut l'air d'y croire... Et s'il était vraiment mort, ne devrait-il pas y avoir un corps ? Non, il devait s'être passé autre chose... Le Lord avait peut-être disparu, mais il reviendrait. Et à ce moment-là, gare à celui qui ne répondrait pas présent...

Peter avait imaginé que son cauchemar prendrait fin avec la mort des Potter. Il comprit seulement à ce moment-là à quel point il avait eu tort. Il ne vivrait jamais en paix tant que l'ombre de Voldemort planerait sur lui.

Il savait que le Lord n'aurait pas aimé qu'on laisse sa précieuse baguette aux mains des Aurors. Sans oublier que lesdits Aurors seraient peut-être capables d'effectuer une remontée des sortilèges et de voir à qui Voldemort avait donné la Marque...

Il referma ses mâchoires de rat sur la baguette et se faufila hors des décombres.

***

Severus avait un mauvais pressentiment. Dumbledore l'avait convoqué dans son bureau dès son retour à Poudlard, d'où il s'était absenté plus d'une semaine, en pleine nuit. C'était la première fois qu'il lui donnait rendez-vous à l'école, au fi de toutes leurs précautions habituelles. Il entra au château sans rencontrer personne et traversa les couloirs vides jusqu'au bureau du directeur. La porte était entrouverte.

— Entrez, Severus...

Il s'avança dans la pièce. Dumbledore avait l'air sinistre.

— Que se passe-t-il ? demanda Severus. Pourquoi me donner rendez-vous ici ? Ce n'est pas très prudent...

— La prudence me paraît superflue, à l'heure actuelle...

— Superflue ?

— Asseyez-vous, Severus.

— J'aimerais d'abord que vous me disiez ce qui ce passe.

Dumbledore poussa un profond soupir.

— Voldemort a été vaincu. Il a trouvé les Potter. Il a tué James, puis s'en est pris à Lily...

Severus retint son souffle, éberlué. Lily... Lily avait vaincu Voldemort ?

— Mais quelque chose de singulier s'est produit, poursuivit Dumbledore. Voldemort a essayé de tuer Harry. Lily s'est mise sur son chemin. Elle s'est sacrifiée pour sauver son fils, et ce sacrifice a semble-t-il doté le garçon d'une protection unique. Lorsque Voldemort a essayé de s'en prendre à lui, son maléfice de Mort s'est retourné contre lui.

— Sa... sacrifiée ? répéta Severus.

— Lily est morte.

La sentence tomba comme un couperet qui le priva d'air. Severus se laissa tomber dans le fauteuil dans lequel il avait refusé de s'assoir quelques secondes plus tôt. Il entendit une plainte déchirante, presque inhumaine, et comprit que c'était lui qui produisait ce son horrible. Il pleurait. Jamais il n'avait pleuré de cette manière.

— Je croyais... que vous alliez... la mettre... en sureté... parvint-il à articuler au bout d'un long moment.

— James et elle ont accordé leur confiance à quelqu'un qui ne la méritait pas. Un peu comme vous, Severus. N'espériez-vous pas que Lord Voldemort l'épargnerait ?

Il fut incapable de répondre, éprouvant trop de difficulté à respirer entre deux sanglots rauques.

— Son fils a survécu, lui rappela Dumbledore.

Qu'est-ce que ça pouvait bien lui faire ? C'était Lily, qui comptait. C'était elle qui avait toujours compté le plus pour lui. Plus que les Mangemorts, plus que Voldemort.

Pourquoi s'en rendait-il compte seulement maintenant ? Le vide de cette existence qu'il avait mené ? Il s'était acharné à suivre une voie que Lily abhorrait, qui l'avait éloigné d'elle, tout ça pour la gloire. La gloire... Quel gâchis. Il n'était rien sans elle. Plus rien n'avait d'importance sans elle.

— Son fils a survécu, répéta Dumbledore. Il a ses yeux, exactement les mêmes. Vous vous souvenez sûrement de la forme et de la couleur des yeux de Lily Evans ?

Chaque mot était un coup de poignard.

— ARRÊTEZ ! beugla Severus. Partie... Morte...

— Serais-ce du remords, Severus ?

— Je voudrais... Je voudrais, moi, être mort.

— Et en quoi cela servirait-il à qui ce soit ? interrogea Dumbledore avec froideur. Si vous aimiez Lily Evans, si vous l'aimiez vraiment, la voie qui s'offre à vous est toute tracée.

Severus mit un moment à comprendre le sens de sa phrase. De quoi parlait-il ?

— Que... que voulez-vous dire ?

— Vous savez comment et pourquoi elle est morte. Faites en sorte que cela n'ait pas été vain. Aidez-moi à protéger le fils de Lily.

— Il n'a pas besoin de protection, le Seigneur des Ténèbres n'est plus là...

— Le Seigneur des Ténèbres reviendra, et un terrible danger menacera alors Harry Potter.

Ainsi, Dumbledore ne croyait pas que Voldemort était tout à fait mort... D'une certaine manière, cela ne surprenait pas Severus.

Protéger le fils de Lily... Il n'avait rien de mieux à faire, désormais. Si cela devait devenir l'unique but de sa misérable existence, alors ainsi soit-il.

Peu à peu, il reprit le contrôle de lui-même. Il respira à nouveau normalement.

— Très bien. Très bien... Mais ne le dites jamais à personne, Dumbledore, jamais à personne ! Cela doit rester entre nous ! Jurez-le ! Je ne peux pas supporter.... Surtout le fils de Potter... Je veux votre parole !

— Vous voulez ma parole, Severus, que je ne révèlerai jamais ce qu'il y a de meilleur en vous ? soupira Dumbledore. Si vous insistez...

***

Sirius avait vu juste. Peter n'avait pas pu s'empêcher de passer voir sa mère avant de disparaître pour de bon. Il traversait désormais à pied la ville où celle-ci habitait. Sirius le suivait de près. Il était hors de question qu'il lui échappe. Ce sale traître devait payer...

Peter bifurqua dans une ruelle sans issue. Il comptait sans doute transplaner à l'abri des regards...

Maintenant. Je te tiens.

Mais soudain, Peter fit volte-face et sortit sa baguette, la pointant directement sur lui. Comprenant qu'il venait de se faire piéger, Sirius arbora un sourire sans joie.

— Décidément, Peter, tu es plein de surprises...

— Lily et James ! s'écria Peter en sanglotant. Comment as-tu pu faire ça, Sirius ?

Quelques Moldus qui passaient devant la ruelle s'étaient arrêtés pour les observer, intrigués. Sirius sentit une vague de rage l'envahir. Alors comme ça, après avoir trahi tous ses amis, il comptait lui mettre la mort de Lily et James sur le dos ? Croyait-il vraiment que cela allait marcher ? Qu'il pourrait se mettre Dumbledore dans la poche et se faire passer pour le héros ?

Sirius sortit sa baguette. Il vit alors Peter placer la sienne dans son dos, et comprit qu'il venait à nouveau de le sous-estimer. Peut-être qu'ils l'avaient tous sous-estimé depuis trop longtemps. Qu'ils n'avaient pas vu ce qu'ils auraient dû voir.

Et dire qu'il avait soupçonné Remus...

Peter s'était déplacé en parlant, de sorte à ce que sa baguette soit orientée vers la rue bondée. Le sort qu'il lança créa une véritable déflagration. Les Moldus qui se trouvaient dans un rayon de cinq mètres furent balayés dans l'explosion. Sirius eut tout juste le temps de voir Peter se trancher un doigt avant qu'il profite de la confusion, de la fumée et de la poussière pour se changer en rat. Il disparut dans les égouts.

— JE TE RETROUVERAI, PETER ! hurla Sirius. TU ME LE PAIERAS !

Il contempla le carnage qu'avait causé Peter. Un cratère béant fumait dans la rue. De l'eau jaillissait de canalisations explosées, des cadavres déchiquetés jonchaient la rue. Les Moldus hurlaient.

C'était son plan depuis le début... Se faire passer pour mort. Échapper au Ministère, échapper aux partisans les plus fervents de Voldemort telle que sa folle de cousine qui ne manqueraient pas de tout faire pour retrouver leur maître... Le petit Peter...

Le petit Peter les avait tous bernés.

Sirius aurait dû partir, évacuer la scène de crime, mais il n'en fit rien. Il avait tout perdu. Marlene, l'amour de sa vie. James, son meilleur ami. Lily, sa sœur de cœur. Remus, qu'il avait abandonné pour Marlene et qu'il avait soupçonné d'être l'espion. Harry, que Dumbledore confierait à d'horribles Moldus parce qu'il le croyait coupable. Et maintenant qu'il ne restait plus de Peter qu'une baguette, une robe de sorcier ensanglantée et un morceau de doigt, tout le monde croirait à sa mort, et personne ne le croirait, lui. Peut-être même pas Dumbledore. Ce dernier ne savait même pas que Peter était un Animagus, et à bien y songer, aucune personne saine d'esprit ne le croirait si on lui disait que Peter Pettigrow était parvenu à en devenir un.

Il ne savait même pas si la vérité était ce qui importait, dans l'immédiat. Il se mit à rire. Peut-être devenait-il fou...

Lorsque les représentants du Ministère arrivèrent sur place, il ne résista pas à l'arrestation.

— Sirius Black... murmura Bartemius Croupton en lui liant les mains dans le dos grâce à de solides cordes magiques. Pourquoi ne suis-je pas surpris ?

Plus loin, Cornelius Fudge, le directeur du Département des Catastrophes magiques, se retenait clairement de vomir à la vue des corps mutilés éparpillés dans la rue.

Sirius fut escorté directement à Azkaban par une vingtaine de brigadiers. Il n'eut pas le droit à un procès, ou à des visiteurs. Peu importait la vérité, ou le fait qu'il ne possède même pas la Marque. Personne ne vint lui rendre visite dans sa cellule hormis les Détraqueurs, qui avaient bien peu de joie à aspirer.

Il lui restait au moins une chose qu'ils ne lui prendraient jamais.

Son désir brûlant de vengeance.

***

Lorsque Mary ouvrit la porte, elle ne s'attendait certainement pas à voir Elias McKinnon sur le seuil.

Encore moins accompagné d'une femme aussi âgée que lui avec un bébé dans les bras.

— Nous devons parler, annonça le vieil homme.

Mary le guida dans le salon et appela Jeremiah, qui salua chaleureusement son collègue et ami. Ils s'installèrent dans le salon. Elias fit glisser un carnet entre eux sur la table basse.

— Ceci appartenait à ma petite-fille. Je l'ai récupéré avec le reste de ses affaires dans la maison de mon fils. Marlene y fait part de sa volonté de vous confier sa fille.

Mary se mit à rougir violemment.

— Je... Elle n'était pas certaine de ce qu'il fallait faire... Elle hésitait à en parler à... à Sirius.

— Eh bien, nous comprenons tous mieux pourquoi, maintenant que nous savons qui est vraiment Sirius Black. Un assassin.

Le teint de Mary passa du rouge soutenu au blanc pâle. Elle avait eu vent de l'histoire, bien sûr, comme tout le monde... Sirius Black avait assassiné Peter Pettigrow. Sirius Black était un Mangemort. Mary avait pleuré toutes les larmes de son corps à l'annonce de la mort de Marlene, et à nouveau à celle de la mort de Lily et James. La moitié de ses amis de Poudlard était mort. Et Sirius était un traître.

Elle essayait de concilier tout ce qu'elle avait appris récemment avec tout ce qu'elle savait, mais elle n'y parvenait pas vraiment. Peter avait reçu l'Ordre de Merlin à titre posthume pour son acte héroïque. Cela ne collait pas du tout avec l'image qu'elle s'était faite de lui à l'école. Quelque part dans son esprit, il restait toujours ce petit avorton opportuniste. Comment pouvait-il être un héros ?

— Dans son journal, Marlene dit aussi qu'elle avait décidé de nommer sa fille Aster, reprit Elias. Nous avons respecté son choix.

Il se tourna vers l'enfant que tenait la femme. La compréhension se fit lentement jour dans les yeux de Mary.

— Mais... Marlene est morte. Et sa fille...

— Sa fille a été sauvée juste à temps par mes soins et ceux des médicomages que j'ai grassement payés pour garder le secret. Cette enfant est une McKinnon. Je ne voulais pas qu'elle tombe entre les mains de Sirius Black. Et il semble que j'avais raison. Aster est née grande prématurée. J'ai veillé à ce qu'elle bénéficie des meilleurs soins pour survivre, et elle est désormais en parfaite santé. Mais je n'ai plus l'âge d'élever un enfant. Et je pense que ma petite-fille avait fait le bon choix en vous choisissant comme parents adoptifs.

Mary n'en croyait pas ses oreilles. Elias avait-il vraiment l'intention de leur confier cette enfant ?

— Marlene pensait qu'elle s'appellerait Aster McKinnon Black. Il faudra changer son nom de famille, bien sûr. Lui donner le tien, Jeremiah. Aux yeux du monde, elle devra être Aster Selwyn.

https://youtu.be/uwnAzGYZO4s


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