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Chapitre 34 - La promesse

Remus ne parla à personne du sacrifice de Nina Volkov.

Elle aurait pourtant mérité qu'on le célèbre comme il se doit, mais il n'avait mentionné son existence qu'à Lily, et il n'avait pas les mots pour exprimer ce qu'elle représentait pour lui. Lui-même avait du mal à le déterminer. Sa mort affreuse restait imprimée sur sa rétine. Il la revoyait également pendant la nuit unique qu'ils avaient partagée. Il n'avait pas été question d'amour, mais cela lui faisait tout de même quelque chose. La première et seule fille avec qui il avait couché était morte le lendemain. Il avait perdu Nina, Sirius, Mary. Il n'était vraiment pas fait pour ces choses-là.

Après la réunion de l'Ordre qui avait fait le point sur ce qu'il s'était passé lors de l'attaque contre Sirius, Marlene vint lui parler.

— Merci, dit-elle. De l'avoir sauvé.

— Je n'étais pas tout seul, répondit-il.

Il fit de son mieux pour avoir l'air détaché, pour ne pas laisser le ressentiment qu'il ne pouvait s'empêcher d'éprouver envers elle prendre le dessus. Elle dut en percevoir une partie, toutefois, car elle ajouta :

— Je suis désolée. Je ne voulais pas que ça se passe comme ça, pour vous deux... Je l'ai quitté parce que je savais qu'il devait aller jusqu'au bout des choses avec toi. Je l'aimais encore, mais je n'avais pas l'intention de revenir dans sa vie de cette façon là...

— Je sais. Ce n'est pas de ta faute. Je l'ai quitté parce que je savais que tu avais besoin de lui. Plus que moi encore.

— Si les circonstances avaient été différentes... commença Marlene.

Si sa sœur n'avait pas été enlevée, si elle-même n'avait pas été captive des Mangemorts... Alors peut-être que Remus serait toujours avec Sirius, en effet.

— Mais elles ne le sont pas, répondit-il. C'est comme ça, c'est tout... Moi aussi, je te dois des excuses. Tu m'as accueilli chez toi – chez vous – et...

— Ce n'était pas de ta faute non plus. La vie est compliquée. Les sentiments, encore plus...

Elle laissa un silence planer avant d'ajouter :

— En tout cas, merci d'être venue me chercher. Je suis contente d'avoir été là pour l'aider...

Elle lui adressa un sourire et s'éloigna. Il la regarda rejoindre Sirius, le cœur un peu moins lourd.

***

Pendant la réunion, Dumbledore avait de nouveau proposé aux Potter d'être leur Gardien du Secret à la place de Sirius. Le professeur McGonagall, qui avait jusque là servi d'espionne pour le compte du Ministère de la Magie grâce à ses talents d'Animagus et qui considérait désormais qu'elle serait peut-être plus utile à l'Ordre, avait assisté à la réunion et au refus renouvelé de James. Marlene avait remarqué que son entêtement agaçait Lily, même si celle-ci le cachait bien.

Il avait été décidé que Sirius ne prendrait plus de risques inconsidérés, lui non plus, comme partir en mission sans acolyte. Avec James et Lily en moins, et Alice et Frank qui étaient très pris par leur métier d'Auror et par leur fils, les membres de l'Ordre avaient parfois dû se résoudre à partir en mission seul car les autres devaient pouvoir prendre du repos de temps en temps, mais c'était devenu trop dangereux. La menace de l'espion au sein de l'Ordre était toujours présente et mettait les nerfs de tout le monde à vif, y compris ceux de Marlene, qui estimait que Sirius devait passer le flambeau du Gardien. Mais lorsqu'elle lui en faisait part, sa réponse était toujours la même :

— Je ne vais pas me laisser impressionner par les Mangemorts !

D'habitude, Marlene s'abstenait de répondre. Elle préférait choisir la paix, réticente à l'idée de créer un conflit si peu de temps après leurs retrouvailles. Mais cette fois-ci, sa colère et son inquiétude prirent le dessus et elle s'écria :

— Bon sang, Sirius, ravale un peu ta fierté ! Tu ne vois donc pas ce que pourrait te coûter cette obstination ? Tu veux te mettre en danger, c'est ton choix ! Mais si tu meurs, tu compromets aussi Lily, James et Harry ! Tu veux vraiment avoir leur mort sur la conscience ?

— Bien sûr que non ! répliqua Sirius, vexé à l'idée qu'elle puisse penser une chose pareille.

Il s'efforça de se calmer avant de reprendre :

— James pense que c'est une mauvaise idée de choisir Dumbledore. Il est âgé, il pourrait mourir, lui aussi...

— Alors choisissez quelqu'un d'autre !

La proposition resta suspendue entre eux.

— James me fait confiance.

— Je sais. Mais il fait aussi confiance à Peter.

— Peter ? s'étonna Sirius.

Marlene lui prit les mains. Elle savait, au plus profond d'elle-même, qu'il était crucial de le convaincre sur ce point.

— Réfléchis-y. Peter est le Gardien parfait. Il s'occupe de la veille au QG, il fait de la paperasse, il ne prend pas de missions. Il sera à l'abri. Même si ça ne me plait pas du tout, les Mangemorts continueront de te croire Gardien. Mais si tu meurs... il n'arrivera rien à James et Lily.

Marlene sut que l'idée se faisait un chemin dans l'esprit de Sirius.

— Tu as peut-être raison...

Marlene retint un soupir de soulagement. Cela faisait un moment qu'elle voulait avoir cette conversation. Elle aurait voulu l'avoir dès sa libération, lorsqu'elle avait parlé en privé à Dumbledore, James, Lily et Sirius pour leur annoncer que les Mangemorts savaient que Sirius était le Gardien. C'était sa faute s'ils l'avaient appris, après tout. Elle était déjà terrifiée à l'idée que Sirius puisse mourir. Elle le connaissait trop pour s'imaginer que même elle pourrait le convaincre d'arrêter de se mettre en danger, mais l'idée que James, Lily et Harry puissent mourir aussitôt après lui faisait perdre le sommeil et elle avait au moins le pouvoir d'agir là-dessus.

Elle laissa Sirius réfléchir à sa proposition. Elle savait qu'il y songeait souvent, pesant le pour et le contre, à la façon dont il se perdait parfois dans ses pensées. Mais elle ne voulait pas le brusquer, alors elle n'insista pas, attendant que sa réflexion suive son cours. Elle était presque certaine qu'il accepterait, ce qui lui enlevait un poids ; sa peur pour James, Lily et Harry. Mais sa peur pour Sirius, elle, restait bien présente. Et elle ne s'en débarrasserait pas de sitôt, puisque sa proposition d'échanger les Gardiens ne lui épargnerait pas le danger intrinsèque au rôle de Gardien de façade. Elle savait d'ailleurs que l'idée d'endosser ce danger à la place de Peter était une des raisons pour lesquelles il serait enclin à accepter de lui transmettre le rôle.

L'attaque contre Sirius avait amplifié cette peur, allant jusqu'à la renvoyer dans les affres qu'elle avait connus après sa captivité. Ses cauchemars revinrent en force, effaçant les progrès qu'elle avait fait ces derniers temps, la paralysant parfois pendant des heures. Elle décida de renoncer au club amateur de Quidditch pour rester le plus souvent à la maison avec Sirius. Sa façon de s'accrocher à lui comme à une bouée de sauvetage l'effrayait. Elle ne reconnaissait plus la Marlene indépendante qu'elle avait été, et elle n'était pas certaine que l'amour qu'elle éprouvait pour Sirius suffisait à expliquer ce sentiment de besoin.

Elle repensait souvent à sa captivité, à ce qu'on lui avait enlevé. Sa liberté. Sa fierté. Sa magie, même. Si elle avait retrouvé cette dernière, elle cherchait parfois encore à retrouver les deux premières. Curieusement, ce n'était pas le visage de Nott qu'elle voyait dans ses cauchemars, mais celui de Mulciber. Mulciber, qui l'avait humiliée, torturée. La blessure restait à vif.

Il y avait aussi ce deuxième souvenir qu'on lui avait enlevé. Plus que tout, c'était cela qui la tourmentait. Elle savait que c'était important, qu'elle aurait dû s'en rappeler. Que ça lui reviendrait à la figure au moment où elle s'y attendrait le moins. Et pourtant, elle était incapable de mettre le doigt dessus, et cela la rendait folle.

Elle devint agitée. Irritable. Elle détestait ce qu'elle devenait. Elle détestait devoir faire subir à Sirius ses sautes d'humeur, le forcer à supporter ses crises de larmes, et la réconforter après ses cauchemars comme une enfant. Elle détestait ne pas savoir comment elle ferait sans lui.

Un soir, Sirius lui tendit une liasse de documents.

— Qu'est-ce que c'est ? demanda-t-elle.

— Les papiers de la maison. Je les ai mis à ton nom.

— Quoi ? s'exclama Marlene, abasourdie.

— Pour que tu aies toujours un endroit à toi, au cas où... Au cas où il m'arriverait quelque chose.

Marlene repoussa les papiers.

— Ne dis pas des choses comme ça. Tu ne peux pas me donner ta maison.

— Bien sûr que si, je le peux. La preuve, je viens de le faire.

— Tu parles comme si tu étais déjà parti.

— C'est juste une précaution. Je ne vais nulle part.

Il replaça une de ses mèches brunes derrière son oreille, lui caressant la joue au passage. Elle se blottit dans ses bras et colla sa joue contre son cœur pour l'écouter battre.

***

Au cours des semaines qui suivirent, Marlene continua de rêver de sa captivité. Se mêlaient à ces cauchemars des songes où elle traquait Mulciber, qui la poursuivaient bien après son réveil. Cette velléité de vengeance tourna bientôt à l'obsession, si bien qu'elle finit par ourdir des plans sans même s'en rendre compte.

Mulciber l'avait torturée. Il avait abusé de Grace, sa meilleure amie à Poudlard, jusqu'à la pousser à vouloir se suicider. Il avait agressé Mary. Il détruisait tout ce qu'il touchait. Elle n'avait plus qu'une idée en tête : l'abattre. Si elle devait tuer son premier Mangemort de façon volontaire, autant que ce soit lui. Le monde n'en serait que meilleur.

Elle recommença à participer aux réunions de l'Ordre, tout en s'abstenant de prendre des missions. La seule chose qui l'intéressait était de récolter des informations sur Mulciber et ses mouvements. Elle commença alors à le prendre en filature.

Puis, un jour, l'occasion se présenta. Il marchait sur le Chemin de Traverse en direction de l'Allée des Embrumes. Il s'apprêtait à s'engager dans la ruelle étroite et déserte qui y menait. Elle pouvait le tuer, là. Sans que personne ne s'en aperçoive.

Elle pointait sa baguette dans son dos sous sa cape lorsqu'un vertige soudain s'empara d'elle.

Non. Non non non...

Que lui arrivait-il ? Mulciber lui avait-il tendu un piège ?

Elle eut tout juste le temps de ralentir sa chute en s'appuyant contre un mur, au pied duquel elle s'affaissa sous les yeux des passants.

***

Elle se réveilla dans un décor immaculé. Une panique viscérale la fit se redresser. Aussitôt, une femme en blouse verte lui posa une main rassurante sur l'épaule.

— Calmez-vous, Ms McKinnon. Vous avez besoin de repos.

— Où suis-je ?

— À Ste Mangouste.

Ste Mangouste. Bien sûr. Les murs blancs, la blouse verte.

— Que m'est-il arrivé ?

— Vous vous êtes évanouie sur le Chemin de Traverse. Des passants ont alerté les Médicomages, qui vous ont emmenée ici. Vous mangez bien, Ms McKinnon ?

— Je...

Non, pas vraiment. Manger n'était pas tout à fait sur la liste de ses priorités, en ce moment. Était-ce pour cela qu'elle s'était évanouie ?

— Vous devez manger. Vous en avez besoin tous les deux.

— Tous les deux ?

La Guérisseuse fronça les sourcils devant l'air confus de sa patiente, puis ses yeux s'écarquillèrent et ses joues s'empourprèrent.

— Vous... Vous ne le saviez pas ? balbutia-t-elle.

Marlene sentit son cœur faire une chute libre dans son estomac.

L'irritation.

Les sautes d'humeur.

Les crises de larmes.

Ce n'était pas simplement les cauchemars.

La sentence tomba de la bouche de la Guérisseuse, implacable :

— Vous êtes enceinte.

***

Tout d'abord, il y eut la panique.

Une peur ancestrale qui la submergea comme une vague. Elle n'avait jamais voulu d'enfants. Peut-être aurait-elle changé d'avis un jour, mais ce jour n'était pas arrivé. La grossesse était une perspective qui ne l'enchantait pas le moins du monde. Ce n'était pas un choix basé sur des arguments rationnels – ce non désir d'enfant était viscéral. Aussi viscéral que le désir qu'avaient eu Lily et Alice d'en avoir.

Puis il y eut la terreur.

L'enfant était-il de Sirius ? Était-il possible que quelqu'un l'ait...

Elle eut tout juste le temps d'attraper une bassine judicieusement placée à portée de main avant de vomir.

Non. Elle s'en serait souvenue. Si quelqu'un lui avait fait ça pendant sa captivité, malgré son état de faiblesse et son cerveau en vrac, elle s'en serait souvenue... Mulciber était un violeur, mais il avait dit qu'il ne toucherait jamais une fille de Cracmols comme elle. Mais il y avait toujours deux autres suspects...

Une nouvelle vague de nausée l'envahit, et elle s'empressa de demander :

— Combien de temps ?

— Quatre mois.

Elle fit un rapide calcul. Quatre mois. Puis elle eut envie de pleurer de soulagement. L'enfant était bien de Sirius. Elle n'avait pas pensé à reprendre sa potion de contraception avant de... Cela devait avoir eu lieu cette première nuit. Elle avait recommencé la potion après ça.

Une fois. Une seule fois sans protection, c'était tout ce qui avait fallu.

Puis une autre pensée lui vint à l'esprit. Elle contempla son ventre plat.

— Comment c'est possible ?

— Cela arrive, parfois, expliqua la Guérisseuse. Quand la tête ne veut pas admettre ce qui arrive au corps, même inconsciemment... Maintenant que vous êtes au courant... Il faut s'attendre à ce que ça apparaisse d'un coup.

La Guérisseuse regarda un long moment son visage livide en silence avant de poser une main sur son bras :

— Je suis désolée si ce n'est pas une bonne nouvelle. Mais à ce stade, j'ai bien peur qu'il soit trop tard pour interrompre la grossesse...

La nouvelle aurait dû la terrasser, mais une partie d'elle-même devait déjà s'en douter, car elle ne fut pas surprise. Son esprit était déjà passé au stade supérieur. Elle serait obligée d'aller jusqu'au bout de cette grossesse, mais rien ne la forçait à garder cet enfant.

Sauf qu'il y avait Sirius. Si elle le mettait au courant, elle savait parfaitement comment il réagirait. Elle le connaissait par cœur. Il serait sonné, paniquerait un peu, puis finirait par accueillir cet enfant les bras grands ouverts. Il l'imaginerait sûrement déjà à Poudlard avec Harry, Neville et les neveux de Fabian et Gideon.

Mais elle n'avait pas envie d'élever un enfant. Et elle ne s'imaginait pas demander à Sirius de renoncer à lui, ni de l'élever seul. Il aurait été trop difficile pour elle de rester loin d'eux. De voir grandir cet enfant à distance.

Non. Il ne pouvait pas savoir. Elle prendrait ses distances le temps de mener cette grossesse à bien, puis confierait l'enfant à une famille aimante, qui en voulait vraiment. Elle avait même déjà une idée de couple en tête.

Elle savait ce qu'elle avait à faire.

Mais cela ne l'empêcha pas de pleurer.

***

Elle décida de parler à Sirius dès son retour de Ste Mangouste. Elle devait arracher le pansement avant que cela devienne trop difficile. Et, également, avant que son ventre apparaisse, comme l'avait prédit la Guérisseuse.

— Je dois te parler, annonça-t-elle.

— Tout va bien ? s'inquiéta aussitôt Sirius en avisant son expression angoissée. Tu as disparu toute la journée... Tu étais chez tes parents ?

— Oui.

Le mensonge lui vint aisément. C'était celui qu'elle lui servait depuis des semaines pour couvrir ses filatures.

— Je vais retourner vivre chez eux, déclara-t-elle, la gorge nouée.

— Quoi ?

— Je suis désolée...

— Attends un peu, ralentis... Qu'est-ce qu'il se passe ? C'est à cause des papiers pour la maison ? Je ne voulais pas te faire peur...

— Non, non, ce n'est pas ça... C'est juste...

Elle avait préparé son discours, mais sa gorge était tellement nouée, son cœur si déchiré à l'idée de ce qu'elle s'apprêtait à faire qu'elle ne put retenir ses sanglots.

— Il faut que je le fasse. Ces derniers mois... Je n'aurais jamais pu y survivre sans toi. C'est le problème, justement... Je ne sais plus vivre sans toi. J'ai besoin d'un peu de temps pour... me retrouver.

Ce n'était pas entièrement un mensonge, mais si ce n'était pas non plus l'entière vérité. Sirius resta silencieux un moment, sonné. Puis il déclara :

— Je ne te crois pas. Il y a autre chose. Je te connais. C'est à cause de Remus ? Parce que je n'irai pas le retrouver si tu t'en vas. Cette excuse ne tient plus. Je t'aime, Marlene.

— On ne serait même pas ensemble si je n'avais pas été enlevée... Tu serais toujours avec lui...

— Et alors ? Avec des si, on mettrait le monde en bouteille ! Le fait est que je suis avec toi, et que je veux le rester. Tu ne t'es pas dit que, peut-être, moi aussi j'avais besoin de toi ? Que moi non plus, je ne sais plus vivre sans toi ?

Sa déclaration, vibrante de révolte et d'émotion, toucha Marlene en plein cœur. Non, à vrai dire, elle n'y avait pas pensé. Mais cela ne changeait rien. Elle devait le faire.

— Je suis désolée... Je te promets que je ne rendrai pas les choses plus difficiles. Que je garderai mes distances. Tu n'auras pas à m'attendre.

— Oh, je t'attendrai. Ça, tu peux en être sûre. Je t'attendrai jusqu'à la fin des temps s'il le faut, Marlene McKinnon, parce que je t'aime, et parce que je sais que tu m'aimes aussi.

Il était étrange de l'entendre prononcer ces mots d'amour avec tant de colère contenue.

— Bien sûr que je t'aime, souffla Marlene d'une voix étranglée par les sanglots. Rien ne changera jamais ça. J'espère que tu me pardonneras.

Elle se détourna avant de changer d'avis.

https://youtu.be/tPxjp4badJ0


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