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Chapitre 27 - Un endroit où se cacher

À la fin du mois de juin, Lily reçut une lettre de la part de Pétunia. Il s'agissait d'un faire-part annonçant la naissance de son fils, Dudley Dursley, né le 23 juin. La photo montrait un bébé potelé avec quelques cheveux épars sur la tête.

— Pourquoi tu as l'air aussi soulagée ? demanda James.

— Parce que... elle n'a pas pris le prénom auquel je pensais pour un garçon...

— Tu as une idée de prénom en tête ?

— Eh bien... j'ai pensé que... puisque mon père s'appelait Henry, et que ton grand-père paternel s'appelait aussi comme ça, on pourrait l'appeler par leur surnom... Harry.

— Harry, répéta James comme s'il testait la sonorité du prénom. Harry Potter...

Un grand sourire s'étala sur le visage de James.

— C'est parfait ! Et pour une fille ? Joan, comme ta mère ? Joan Potter, ça sonne bien...

— C'est vrai, reconnut Lily. Le prénom de ta mère, Euphemia, est joli aussi. J'avoue que je n'ai pas d'idée aussi arrêtée que pour un garçon...

— Ou Elvendork, si on n'arrive pas à choisir...

— Je te déteste.

— Mais non voyons !

Au cours des semaines qui suivirent, le terme de Lily se rapprochant, ils essayèrent à nouveau de déterminer un prénom pour une fille, mais ils étaient toujours aussi indécis lorsque les contractions commencèrent, le matin du trente-et-un juillet. Lily s'enferma avec ses sages-femmes dans une chambre pendant que James patientait dans le couloir en faisant les cents pas, les nerfs tiraillés par les cris de souffrance de sa femme. Il aurait aimé lui tenir la main pendant cette épreuve, mais Lily avait préféré qu'il n'assiste pas à ce moment. Lorsqu'enfin, les cris de souffrance de Lily laissèrent place aux pleurs d'un nouveau-né, une sage-femme ouvrit la porte de la chambre avec un grand sourire et l'invita à entrer. Une autre sage femme s'occupait de laver le nourrisson. Lily était allongée sur le lit, l'air épuisée. James l'embrassa sur son front emperlé de sueur et lui prit la main. Lorsque la sage-femme eut terminé d'envelopper le bébé dans une couverture, elle annonça :

— Vous avez un fils.

— C'est un garçon... murmura Lily avant de se redresser contre la tête de lit pour s'assoir et prendre son bébé dans ses bras pour la première fois, les yeux humides.

Il avait cessé de pleurer. Sa main minuscule attrapa une de ses mèches de cheveux roux et Lily lui caressa la joue, laissant échapper une larme de bonheur.

— Bienvenue au monde, Harry Potter, murmura-t-elle.

Elle échangea un sourire avec James.

— Il a tes yeux, dit-il d'une voix émue.

— Et tes cheveux, ajouta Lily avec un petit rire en désignant les quelques cheveux sombres du bébé.

Elle embrassa le sommet de son crâne, en huma l'odeur si particulière et sut aussitôt que cette odeur là deviendrait l'une de ses préférées au monde.

Elle songea à ses parents. Sa mère avait au moins su qu'il s'agirait d'un garçon. Elle regrettait par-dessus tout leur absence. Mais l'avenir était là, dans ses bras.

Après l'avoir tenu quelques minutes, elle le tendit à James, qui put ainsi à son tour faire connaissance avec son fils.

— Né un jour après le fils d'Alice et Frank, commenta-t-il. J'espère que ces deux là feront les quatre cents coups ensemble...

Ils avaient reçu un message annonçant la naissance de Neville Londubat la veille, tard dans la soirée.

Les jours qui suivirent, Lily prit le temps de se reposer et de profiter des premiers moments d'existence de son fils avec James. Quelques proches vinrent leur rendre visite, notamment Sirius, Remus, Peter et Marlene. Lily et James organisèrent également le baptême d'Harry : Lily savait que sa mère aurait voulu qu'il soit baptisé. Elle voulait aussi qu'il ait officiellement un parrain et une marraine au cas où quelque chose leur arriverait. Ils décidèrent d'organiser le baptême en comité très restreint, avec pour seuls témoins Sirius et Marlene, qu'ils avaient désigné parrain et marraine.

Sirius n'avait pas vu Marlene depuis leur rupture, hormis le jour de l'attaque chez Lily et James, lors duquel ils ne s'étaient pas adressé la parole. Il remarqua d'innombrables petits changements chez elle : elle qui avait toujours eu un style assez bon chic bon genre portait désormais des vêtements plus osés et un maquillage plus prononcé. Son attitude était différente, elle aussi : elle semblait plus affirmée, plus sûre d'elle. Sirius savait qu'elle passait beaucoup de temps avec Dorcas, qui semblait avoir eu une certaine influence sur elle.

Elle lui adressa un sourire désarmant en le voyant entrer dans l'église.

— Salut ! lança-t-elle.

— Salut, répondit Sirius. Je ne t'ai pas vue depuis... un moment. J'aime le nouveau look.

— Merci.

Sirius hésita un moment avant d'ajouter :

— Tu m'as manqué, Mar.

C'était vrai. Ils n'étaient plus ensemble, mais chaque jour, son absence se faisait ressentir, et son amitié lui manquait.

— Tu m'as manqué aussi, répondit-elle.

Ils échangèrent une brève étreinte avant de s'écarter l'un de l'autre, puis prirent soin de rester à une distance raisonnable.

Après la cérémonie, ils prirent quelques photos pour immortaliser le moment. Lily utilisa un portrait de James et elle avec Harry dans les bras pour les faire-part de naissance qu'elle envoya à tous leurs proches et aux membres de l'Ordre (elle n'utilisa pas la potion qui servait à faire bouger les photos pour celui qu'elle adressa à Pétunia).

Malgré leur épuisement dû à leur apprentissage de la vie avec un bébé et l'absence de leurs parents respectifs, James et Lily étaient plus heureux que jamais.

***

Severus leva une main pour frapper à la porte, mais celle-ci s'ouvrit toute seule avant même qu'il ait pu donner un premier coup et la voix de Voldemort s'éleva :

— Entre, Severus...

Severus s'exécuta et pénétra dans la pièce. Voldemort lui tournait le dos, posté devant l'âtre de la cheminée, où crépitait un feu.

— Tu es nerveux, Severus, devina-t-il sans avoir besoin de se retourner. Tu as quelque chose à me demander...

Severus rassembla son courage. Il avait analysé la situation sous tous ses angles, et il était parvenu à la conclusion qu'il n'avait pas d'autre choix.

— En effet, Maître... J'ai... une requête à formuler. Je sais que vous avez décidé que l'enfant des Potter était le garçon de la prophétie.

Il ignorait pourquoi Voldemort était parvenu à cette conclusion, mais peu importait. Il tuerait le fils des Potter, puis tuerait celui des Londubat pour faire bonne mesure. Il tuerait également leurs parents...

Voldemort resta silencieux, et Severus poursuivit donc :

— Je me demandais si... si vous pouviez... épargner la mère.

Il était certain que ses joues brûlaient plus que le feu de cheminée. Voldemort lui rirait sans doute au nez au mieux, et serait au pire en colère... Mais il devait essayer. Il devait essayer de sauver Lily. Ce n'était pas elle qui était visée, condamnée : c'était son fils.

Voldemort se tourna enfin vers lui.

— Ah, mon cher Severus... Toujours en proie à cette faiblesse, à ce désir si... humain. Mais tu m'as été très utile, en me rapportant cette prophétie. Alors je te ferai ce cadeau. J'épargnerai Lily Potter... si elle ne se met pas en travers de mon chemin.

Severus frissonna. C'était inespéré ; il ne servait à rien d'insister, il n'obtiendrait rien de plus de la part de Voldemort.

— Merci, Maître, dit-il en se courbant légèrement.

Il se retira et quitta aussitôt le quartier général, en proie à une réflexion intense.

Certes, il avait obtenu un sursis pour Lily... à condition qu'elle ne se mette pas en travers du chemin de Lord Voldemort. Or, la connaissant, elle n'hésiterait pas une seule seconde à l'affronter pour sauver son fils.

Il avait été stupide de croire que sa tentative désespérée pouvait fonctionner. Il devait à tout prix trouver une autre solution...

Or une seule personne au monde était capable de l'aider à présent.

***

Severus attendait, la peur vissée au ventre. Son idée était dangereuse... Très dangereuse... Mais il n'avait pas le choix. Le vent sifflait dans les arbres au sommet de la colline. Soudain, un éclair blanc déchira la nuit et la baguette de Severus lui sauta des mains. Il tomba à genoux sous le poids d'une force invisible. Une silhouette de grande taille venait d'apparaître devant lui.

— Ne me tuez pas ! s'exclama aussitôt Severus.

— Ce n'était pas mon intention, déclara Albus Dumbledore. Eh bien, Severus ? Quel est le message que Lord Voldemort veut me transmettre ?

— Pas... pas de message... Je suis venu ici de ma propre initiative !

Faute de pouvoir s'occuper les mains avec sa baguette, il se tordit nerveusement les doigts.

— C'est... c'est une mise en garde... non, plutôt une demande... S'il vous plait...

Dumbledore donna un coup de baguette pour les enfermer dans une bulle de silence, coupée du bruit du vent.

— Quelle demande pourrait donc bien me faire un Mangemort ?

— La... La prophétie... La prédiction... de Trelawney...

— Ah, oui. Qu'avez-vous communiqué à Lord Voldemort ?

— Tout... tout ce que j'ai entendu ! C'est pourquoi... C'est pour cette raison... Il pense qu'il s'agit de Lily Evans !

— La prophétie ne mentionnait pas une femme. Elle parlait d'un garçon né à la fin du mois de juillet...

— Vous savez bien ce que je veux dire ! Il pense que c'est son fils, il va la traquer... les tuer tous...

— Si elle a tant d'importance à vos yeux, Lord Voldemort l'épargnera sûrement. Ne pouvez-vous pas lui demander la grâce de la mère en échange de son fils ?

— Je... Je l'ai déjà demandée... avoua Severus.

— Vous me dégoûtez ! le coupa Dumbledore avec un tel mépris que Severus se ratatina sur lui-même. Vous ne vous souciez donc pas de la mort de son mari et de son enfant ? Ils peuvent bien disparaître, du moment que vous obtenez ce que vous voulez ?

Severus ne trouva rien à répondre à cela. Car sa réponse honnête était oui : il se fichait de James Potter et de son fils. Mais il n'obtiendrait pas l'aide de Dumbledore en affirmant des choses pareilles.

— Cachez-les tous, dans ce cas, dit-il à la place d'une voix rauque. Mettez-la... mettez-les... à l'abri. S'il vous plait.

— Et que me donnerez-vous en échange, Severus ?

Il ne s'était pas attendu à une telle question.

— En... en échange ?

Il regarda Dumbledore, bouche bée. Mais il prit le temps de réfléchir à la question avec sérieux, et enfin, répondit :

— Ce que vous voudrez.

***

Depuis la naissance de Harry, le bonheur de James et Lily était si entier qu'ils en venaient presque à oublier la menace que Voldemort faisait peser sur eux.

Presque.

Lorsque Dumbledore se présenta sur le seuil de leur porte, ils surent aussitôt que les ennuis s'apprêtaient à recommencer.

— Bonjour, Lily. Puis-je entrer quelques instants ? J'ai quelque chose d'important à vous dire...

— Est-ce qu'il est arrivé quelque chose de grave à quelqu'un ? demanda aussitôt Lily.

— Non, la rassura Dumbledore. Mais je dois absolument vous parler...

— Bien sûr... Entrez...

Elle invita Dumbledore à s'assoir dans le salon. Harry dormait dans son berceau, près de James qui lisait La Gazette dans un fauteuil. Il la replia et la laissa tomber sur un coussin avant de se lever en voyant apparaître le directeur, un pli soucieux lui barrant le front.

— Dumbledore ? Que faites-vous ici ?

— Je vais faire du thé, intervint Lily.

— Non merci, Lily, l'interrompit Dumbledore. Je crains que la situation soit plutôt urgente... Pouvons-nous nous assoir ?

Lily échangea un regard circonspect avec James avant de s'installer sur une chaise autour de la table. James et Dumbledore l'imitèrent.

— Vous n'êtes pas sans savoir que Voldemort en a après vous... Mais vous ignorez pour quelle raison.

— On a refusé de le rejoindre, répondit James, qui ne comprenait pas où Dumbledore voulait en venir.

— C'est en effet la raison pour laquelle il vous a attaqués les deux premières fois. Mais la troisième attaque avait un motif différent... Il y a quelque temps, un Mangemort a surpris une conversation entre une candidate au poste de divination et moi-même. Cette conversation était tout à fait ordinaire et sans importance, jusqu'au moment où cette candidate a fait une prédiction... Elle a en effet prédit qu'un garçon né de parents l'ayant défié trois fois en fin juillet serait destiné à provoquer sa chute. Cette prophétie a été rapportée à Voldemort, qui pense que Harry est le garçon dont il est question.

Lily sentit son sang se glacer dans ses veines. Voldemort en avait après Harry ?

— C'est vraiment pour ça que nous sommes ici ? s'exclama-t-elle. À cause d'une prophétie stupide ?

— Le problème, c'est que Voldemort ne pense pas que cette prophétie est stupide, expliqua calmement Dumbledore.

— Je n'arrive pas à croire que quelqu'un comme lui puisse croire à une chose pareille... Harry n'est qu'un bébé...

— Il faut que vous compreniez une chose... La pire crainte de Voldemort, c'est que quelqu'un, un jour, soit capable de le battre. Il est si terrifié par la mort que oui, cela fait bel et bien de lui quelqu'un capable de croire à cette prophétie.

— C'est pour ça que vous m'avez mise à l'écart des missions sur le terrain, comprit soudain Lily. Vous le saviez depuis un bon moment...

Elle fronça les sourcils et ajouta :

— Mais pourquoi Vous-Savez-Qui pense-t-il que Harry est l'enfant de la prophétie ? Nous ne l'avions affronté que deux fois quand il est venu... alors qu'Alice et Frank l'avaient déjà défié trois fois et que leur fils est aussi né en fin juillet...

— Je peux me tromper à ce sujet... Mais je pense que Voldemort voit en votre fils le reflet de sa propre personne. Peu de gens le savent, mais malgré sa croyance en la supériorité des Sang-Purs, Voldemort est un sang-mêlé, comme votre fils. Son père était un Moldu. Il semblerait que Voldemort ait donc désigné votre fils comme son égal...

— Son égal, répéta Lily.

Elle jeta un regard au berceau, où Harry dormait paisiblement. Il était si minuscule... tellement sans défense... et voilà que le plus dangereux mage noir au monde l'avait marqué comme son ennemi. Des larmes lui montèrent aux yeux. Ne pourraient-ils donc jamais vivre en paix ? Elle regarda James, qui était resté étrangement silencieux jusque-là. Il fixait ses poings liés posés sur la table d'un air tendu.

D'un coup, il se leva et envoya sa chaise valser à travers la pièce. Lily sursauta. Harry se réveilla et se mit à pleurer. James expira longuement pour se calmer avant d'aller prendre son fils dans ses bras en lui murmurant des excuses. Dumbledore ignora sa réaction et reprit :

— Je crains que les sorts de protection classiques ne soient plus suffisants pour vous protéger. Je ne peux que vous conseiller de vous cacher grâce au Sortilège de Fidelitas.

— Vous voulez que l'on prenne un Gardien du Secret ? fit James.

— En effet. Je serais ravi de me porter volontaire.

— Est-ce qu'on peut y réfléchir ? demanda James.

— Bien sûr... Je vous recommanderai toutefois de ne pas perdre trop de temps...

Dumbledore se leva et prit congé. Lily le raccompagna à la porte tandis que James reposait Harry dans son berceau. Lorsque Lily revint dans le salon, elle était étrangement calme.

— Nous devons absolument nous cacher et accepter la proposition de Dumbledore, dit-elle.

— Hum...

— Quoi ?

— Je suis d'accord avec le fait de devoir nous cacher... Mais pour ce qui est du choix du Gardien... j'ai quelqu'un d'autre en tête.

***

Le jour même, James invita la personne qu'il avait choisie comme Gardien du Secret. Il lui exposa la situation, puis passa au point qui la concernait :

— Lily et moi avons décidé de limiter le nombre de personnes à qui sera révélée notre localisation pour qu'ils puissent nous rendre visite. Dumbledore nous a proposé de devenir notre Gardien du Secret, mais il a beau être le seul sorcier vraiment craint par Vous-Savez-Qui, il faut reconnaître qu'il est âgé... S'il meurt, tous ceux à qui il a confié notre emplacement deviendront Gardiens du Secret à leur tour, or je ne veux pas qu'ils portent tous ce poids sur leurs épaules. Être Gardien comporte des risques. Sans compter que plus le nombre de Gardiens est élevé, plus il y a de risques que le secret s'ébruite. Je vous fais confiance à tous, bien sûr, mais on ne sait jamais ce qui peut se produire. On a donc décidé que Dumbledore ne serait pas notre Gardien...

James s'interrompit un instant avant d'ajouter :

— Sirius... si tu te sens capable d'endosser cette responsabilité, nous aimerions te choisir comme Gardien.

Sirius se redressa avec un air solennel et répondit aussitôt :

— Bien sûr que j'accepte !

— Tu es sûr ? demanda Lily. Comme l'a dit James, être Gardien comporte des risques... Tout le monde croira que Dumbledore est notre Gardien, mais si les Mangemorts finissent par apprendre d'une manière ou d'une autre qu'il s'agit en réalité de toi, tu seras traqué à ton tour...

— Que serait la vie sans quelques risques ? Si jamais je suis percé à jour, je me cacherai, moi aussi... Qui d'autre voulez-vous mettre dans la confidence ?

— Personne, à part Dumbledore, bien sûr, répondit Lily. Moins nos proches en savent, moins ils courent de risques. On fera croire à tout le monde que Dumbledore est notre Gardien. Tu devras imiter son écriture au mieux pour rédiger notre adresse sur le morceau de papier qui servira à révéler notre emplacement.

— À qui est-ce que vous voulez le révéler ?

— À Marlene, Remus, Peter et Bathilda. C'est tout.

— Vous allez rester ici ?

James embrassa la maison de ses parents du regard.

— Non. J'ai une autre idée...

***

Lily avait terminé de descendre ses bagages. Elle jeta un dernier regard sur le salon où ils avaient passé tant de soirées, à cette maison où son fils était venu au monde... James ne lui avait toujours pas dit où ils allaient. Il voulait garder la surprise. Ce dernier apparut dans la pièce.

— Tu es prête ? demanda-t-il.

Lily posa ses valises et acquiesça. James sortit sa cape d'invisibilité et la jeta sur eux. Puis il sortit de la maison, où Sirius veillait sur Harry.

À la surprise de Lily, James s'abstint de transplaner et marcha tranquillement dans la rue qui menait au cœur de Godric's Hollow. Il s'arrêta devant un charmant petit cottage à proximité de l'église Saint Jérome, où ils avaient baptisé Harry.

— Et voilà, déclara-t-il. Notre nouveau chez-nous.

— Quoi, ici ? s'étonna Lily. Mais... c'est à trois rues de chez tes parents !

— Et c'est pour ça que c'est une idée de génie ! Tout le monde pensera qu'on a quitté le village, alors qu'on s'y cache encore.

— On aurait pu rester chez tes parents, tu sais... Avec un Gardien du Secret, Tu-Sais-Qui aurait pu coller son nez contre la fenêtre du salon qu'il ne nous aurait pas vus...

— Je sais... mais tu dis toujours que la maison de mes parents est trop grande pour nous. Et je compte la garder, de toute façon, il n'est pas question de la vendre. Elle fera partie de l'héritage de Harry. Et cette nouvelle maison aussi. Je suis sûr que tu vas l'adorer...

— Oui, elle est très jolie...

— Viens. Je vais te faire visiter, puis on fera venir Harry et toutes nos affaires, et on procédera au Sortilège de Fidelitas avec Sirius.

— Tu es sûr de ton coup, pas vrai ? On peut encore demander à Dumbledore de devenir notre Gardien...

— Je fais totalement confiance à Sirius.

— Je sais, soupira Lily. Moi aussi. C'est juste que... je m'en veux tellement de l'entraîner là-dedans... Tout ça parce que Tu-Sais-Qui a décidé que notre fils de quelques semaines seulement allait causer sa chute...

Elle laissa filer quelques secondes avant d'ajouter :

— Notre vie quotidienne va complètement changer. On devra limiter drastiquement nos déplacements... Rester cachés... Je ne pourrai pas reprendre le travail tant que Harry sera en danger, on ne pourra ni l'un ni l'autre continuer à agir pour l'Ordre... La majeure partie du temps, ce sera seulement toi, moi et Harry. Tu es prêt à affronter tout ça ? À renoncer à tant de choses ?

— Tu te souviens de ce que tu m'as dit lorsque tu es venue me rejoindre sur le perron de la maison pour te battre à mes côtés contre Tu-Sais-Qui et vingt de ses partisans alors que tu étais enceinte jusqu'au cou ? C'est toi et moi, ensemble. Envers et contre tout. 

https://youtu.be/wsSa3sIKcFY

Et voilà, nous sommes arrivés à la fin de cette deuxième partie ! Eh oui, elle est bien plus courte que la première... À ce stade de l'histoire, je dois faire un petit point sur certains évènements qui se sont produits dans cette partie et ceux qui viendront dans la suivante. J'ai pris quelques libertés par rapport aux évènements et à la chronologie canonique des livres car celle-ci ne fait parfois aucun sens et se contredit. Donc si jamais vous lisez des choses qui vous paraissent étranges sur le coup (notamment en ce qui concerne le Gardien du Secret) : faites-moi confiance, j'ai un plan. Même si tout n'est pas exactement comme ce qui est dit dans les livres (dans le chapitre 10 du tome 3, par exemple), à la fin, tout devrait rester cohérent. Bien sûr, si vous avez des questions, vous pouvez toujours me les poser !


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