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Chapitre 8 - L'anniversaire de Sirius

Le lendemain matin, lorsque James se réveilla, la tête de Lily reposait toujours contre son torse. Lorsqu'ils s'étaient embrassés, ils avaient fini par s'allonger sur le canapé, puis lorsqu'ils avaient rompu leur baiser, Lily avait essuyé une larme qui perlait au coin de ses magnifiques yeux verts, avait posé la tête contre lui et s'était endormie presque aussitôt. James n'avait pas osé remuer un seul petit doigt, même quand son bras droit, coincé sous Lily, avait fini par s'ankyloser. Il lui avait doucement caressé les cheveux jusqu'à ce que ses propres yeux se ferment.

James essaya de faire un mouvement, et sentit aussitôt que cela allait s'avérer compliqué. Son corps entier semblait engourdi. Mais ce geste infime réveilla Lily.

Lorsqu'elle comprit qu'ils avaient passé la nuit dans cette position, ses yeux s'agrandirent et le rouge lui monta aux joues. Elle se redressa, passa une mèche de cheveux derrière son oreille, se rappela brusquement ce que James lui avait dit au sujet de ce geste particulier et se leva du canapé en jetant un regard paniqué à la ronde. L'aube venait de se lever, mais la salle commune était encore vide – avec un peu de chance, personne ne les avait vus.

— Je... il est tard, je devrais aller me préparer pour les cours...

— On n'a pas cours, aujourd'hui, fit remarquer James.

— Ah oui, bien sûr, je voulais dire, pour aller à la bibliothèque...

— Je ne suis même pas sûr qu'elle soit déjà ouverte, à cette heure-ci.

— Le temps que je m'habille et que je me lave, elle sera ouverte. Bon, eh bien, à plus tard...

Lily se hâta de remonter dans le dortoir des filles. James la regarda partir, songeur. Peut-être avait-elle simplement besoin d'un peu de temps...

Il parvint enfin à se lever et ramassa le livre sur les Enchantements de Protection des Lieux et Habitats qui avait glissé de ses genoux quand Lily l'avait embrassé.

James sourit.

Si produire plusieurs Patronus corporels en même temps avait été possible, il aurait été certain d'y parvenir.

Malheureusement, toute la journée et les deux jours qui suivirent, Lily prit systématiquement la poudre de cheminette dès que James entrait dans son champ de vision. Devenue plus insaisissable qu'un Vif d'Or, elle trouvait toujours des prétextes plus créatifs les uns que les autres pour l'empêcher de démarrer la moindre conversation avec elle.

— Qu'est-ce qui lui prend, en ce moment ? demanda Sirius le troisième jour alors que Lily venait de prendre un énième virage en épingle vers un raccourci pour disparaître, entraînant Mary dans son sillage.

James n'avait pas encore parlé du baiser à ses amis. Ce qui était étrange, même à ses propres yeux, lui qui avait toujours imaginé en parler en long, en large et en travers à ses amis si ce moment devait arriver un jour.

— Sais pas, répondit simplement James d'un air maussade. Hé, mais au fait ! Bon anniversaire, mon vieux !

L'air un peu plus enthousiaste, James donna à Sirius une immense tape dans le dos.

— Merci, répondit Sirius avec un sourire.

Mais son sourire disparut, à lui aussi : Marlene McKinnon venait d'apparaître dans le couloir et d'embrasser Paul Whittaker.

Cette fille était absolument partout, tout le temps. Sirius commençait à se demander s'il ne devenait pas fou : depuis leur discussion lors du club de duel, il ne cessait de penser à elle et de se demander pourquoi elle s'était soudain renfermée lorsqu'il avait évoqué ce qui manquait à sa panoplie de petite fille modèle. Il avait même songé à s'inscrire comme professeur supplémentaire au club rien que pour avoir à nouveau l'occasion de lui parler, puis il avait repris ses esprits.

— J'ai hâte d'être ce soir, j'ai bien besoin d'une bonne fête, fit James.

— Ouais, moi aussi... Je dois passer aux toilettes, je vous rejoins dans la Grande Salle, d'accord ?

James, Remus et Peter poursuivirent leur chemin. Sirius s'approcha de Marlene. Il venait d'avoir une idée, et avant de déterminer si elle était bonne ou non, il ouvrait déjà la bouche :

— Salut, lança-t-il d'un ton faussement blasé. Je peux te parler ?

Il jeta un regard à Paul.

— Bien sûr, répondit-elle. Je te rejoins dans la Grande Salle, d'accord ? ajouta-t-elle à l'attention de son petit-ami.

Le Serdaigle l'embrassa avant de s'éloigner.

— Comme c'est mignon, ne put s'empêcher de commenter Sirius.

Marlene haussa un sourcil, geste que Sirius commençait à bien lui connaître.

— Tu avais quelque chose à me dire ?

— Ouais... On fait une fête, ce soir, chez les Gryffondor, pour mon anniversaire.

— Eh bien, bon anniversaire.

— Merci. Tu peux venir, si tu veux.

— Chez les Gryffondor ? Voilà qui n'est pas très... orthodoxe.

— On s'en fiche, du règlement.

À vrai dire, Sirius n'était même pas certain qu'il soit vraiment interdit pour un élève de se rendre dans une salle commune qui n'était pas la sienne. Il s'agissait sans doute plus d'une tradition tacite que d'une véritable règle, mais curieusement, c'était une tradition que beaucoup d'élèves avaient à cœur.

— J'ai beaucoup de travail, répondit Marlene après un moment de réflexion. Je verrai bien si j'ai le temps de passer.

— Comme tu veux, répondit Sirius en prenant un air parfaitement dégagé. Bon, à plus tard.

Et il s'en alla.

***

— Tu es sûre que tout va bien ? demanda Mary pour la dixième fois en trois jours.

— Oui oui, bien sûr, balbutia Lily en reprenant ses esprits et en redressant la carafe de jus de citrouille avant que son verre ne déborde.

Elle venait de voir James, Remus et Peter entrer dans la Grande Salle.

— Parce que tu es vraiment bizarre depuis quelques jours, poursuivit Mary. Tu sais, tu n'as pas à m'entraîner systématiquement ailleurs dès que Sirius est dans les parages. Je ne vais pas me terrer dès qu'il apparaît, quand même.

Lily eut l'air quelque peu embarrassée. Si Mary savait que c'était elle, qui voulait se terrer dès qu'elle apercevait James...

Elle n'avait pas parlé du soir d'Halloween à sa meilleure amie. Lily avait encore du mal à croire à ce qu'il s'était passé. Elle avait embrassé James Potter. Pire encore, elle avait passé la nuit avec lui. Seulement pour dormir, certes, mais tout de même...

La déclaration du jeune homme l'avait touchée, bouleversée, mais Lily ne savait plus où elle en était, ce qu'elle ressentait. Encore peu de temps auparavant, James Potter n'était qu'un goujat à ses yeux. Il s'était transformé en gentleman à une vitesse fulgurante, et elle se sentait inexplicablement attirée par lui depuis la scène de la salle de bains des préfets. Alors pourquoi était-elle incapable de l'assumer ?

— De toute façon, avec son anniversaire, je serai bien obligée de le côtoyer ce soir. Hors de question que je m'enferme dans le dortoir pendant que tout le monde fait la fête.

— Quel anniversaire ? demanda soudain Lily.

— Bah, tu sais, l'anniversaire de Sirius, ce soir.

— Oh... j'avais complètement oublié, se désola Lily.

L'après-midi passa en un éclair, ce jour-là. Lorsqu'elles remontèrent dans la salle commune après le dîner, celle-ci était déjà pleine à craquer. Un buffet avait été improvisé sur une table avec de la nourriture et des Bièraubeurres probablement piquées dans les cuisines. Un gramophone diffusait le dernier album des Bizzar' Sisters. Comme d'habitude, James et Sirius avaient pris soin de se débarrasser des plus jeunes en les envoyant dans leur dortoir. C'était désormais d'autant plus efficace que James pouvait leur agiter son badge de Préfet-en-chef sous le nez.

— Allez, les nains, au lit ! s'exclama-t-il en chassant deux derniers élèves minuscules.

— Ouais, c'est l'heure de dormir, les morveux, ajouta Sirius. Place aux adultes.

— Marlene m'a raconté qu'il avait passé toute la séance du club de duel à les appeler comme ça, commenta Remus en apparaissant près des deux filles.

Lily eut un sourire.

— Je n'arrive toujours pas à croire que tu aies réussi à convaincre Sirius de faire une chose pareille, dit-elle.

— Et toi, tu as parlé à James ?

— Euh...

Soit Remus était un excellent comédien, soit il n'avait aucune idée de ce qui s'était passé entre James et elle.

— Oui, je lui parlé, dit-elle en s'efforçant de dissimuler sa gêne.

— Vous deviez parler de quoi ? s'enquit Mary.

— De cette histoire de Patronus, répondit Lily.

— Ah, ne m'en parle pas ! Je suis toujours incapable de faire apparaître le moindre filet argenté, et en plus, je suis dans le groupe de Sirius ! C'est fou ce qu'il manque de pédagogie, on n'avance pas du tout, avec lui comme prof... Pff...

Elle s'empara d'une bouteille de Bièraubeurre et en but une gorgée. Lily et Remus échangèrent un sourire entendu. Mary avait été parfaitement heureuse de se retrouver dans le groupe de Sirius au début des séances de tutorat.

Ils discutèrent un moment tous les trois, jusqu'à ce qu'une voix familière les interrompe.

— Lily, je peux te parler ?

Le sourire de Lily disparut aussitôt. James venait de s'approcher d'eux, l'air résolu. De toute évidence, il avait décidé qu'il en avait assez du comportement de Lily. La confrontation était inévitable. Lily soupira, tâchant de prendre son courage à deux mains.

— Oui, d'accord... À tout de suite...

Elle abandonna Mary et Remus et suivit James jusqu'à son dortoir. Légèrement intimidée à l'idée de se retrouver seule avec lui dans cette pièce, elle prit soin de regarder partout sauf en direction de James.

— Pourquoi tu m'évites ? demanda-t-il.

Lily le regarda enfin dans les yeux.

— Tu sais pourquoi, répondit-elle d'une petite voix.

— Non, je n'en sais rien. Tu m'as embrassé, Lily. Et depuis, tu me fuis comme la peste. Qu'est-ce que j'ai fait de mal ?

— Rien... tu n'as rien fait de mal... C'est juste que, je ne suis pas sûre que ce baiser veuille dire quelque chose... J'ai été prise dans le moment, mais je ne sais même pas ce que je ressens pour toi...

James franchit la distance qui les séparait. Il était si proche, désormais, que Lily pouvait sentir son souffle sur son visage, sa chaleur corporelle...

— Et maintenant, qu'est-ce que tu ressens ?

Lily sentit son cœur s'emballer.

— Je... je ne sais pas ! s'exclama-t-elle en reculant d'un pas.

— Arrête un peu, Lily. Je vois bien à tes réactions que je t'attire.

— Peut-être bien, mais ça ne veut rien dire ! C'est juste de l'attraction physique, ça n'a rien à voir avec de l'amour...

— Oh, donc, si j'embrassais une autre fille, par exemple, tu ne serais pas du tout jalouse...

— Non, affirma Lily d'un air buté.

— Eh bien, moi, je crois que tu te mens à toi-même. Tu m'aimes bien, tu es simplement trop fière pour le montrer !

— Fière ? répéta Lily, incrédule.

— Exactement. Tu as passé des années à dire que j'étais un petit con arrogant, et maintenant que j'ai changé, tu refuses d'admettre tes sentiments pour moi ! C'est de l'orgueil mal placé.

— Tu sais quoi ? Va te faire voir, James !

Lily fit volte-face et descendit les escaliers du dortoir. James s'élança à sa suite.

***

Une Bièraubeurre à la main, Sirius ne cessait de fixer l'entrée de la salle commune. À ses côtés, Peter lui parlait de la trainée argentée qu'il avait cru voir apparaître au cours de sa dernière séance de tutorat sur le Patronus, la décrivant avec maints détails, mais Sirius ne l'écoutait que d'une oreille distraite.

Lorsqu'il termina sa Bièraubeurre, Sirius se résigna à l'idée que Marlene McKinnon ne répondrait pas à son invitation et interrompit le monologue de Peter pour se resservir une nouvelle bouteille. Peter l'accompagna.

Du travail, tu parles, songea sombrement Sirius. Miss Parfaite est certainement en train de bécoter son Paul...

Mary et Remus discutaient tous deux près du buffet. Mary riait aux éclats, une bouteille de Bièraubeurre presque vide à la main.

— Hé ! lança Sirius d'un ton joyeux avec son sourire le plus ravageur. Vous vous amusez bien ?

Mary pouffa de rire. Manifestement, elle n'en était pas à sa première bouteille.

— Très bien, merci. Remus me racontait justement une histoire très drôle. Apparemment, tu as une certaine affinité avec... les chiens.

Sirius fronça les sourcils. Remus ne lui avait tout de même pas parlé de leur secret ? Non, c'était impossible, il devait parler d'autre chose... Remus avait l'air un peu honteux de lui-même. Sirius comprit enfin ce qu'il avait dû lui raconter.

— Ah... ça... Merci beaucoup, Remus, fit Sirius en levant les yeux au ciel.

Un jour où James, Sirius, Remus et Peter s'étaient promenés ensemble dans Godric's Hollow alors qu'ils séjournaient tous les quatre chez les Potter pour une semaine avant la rentrée en sixième année, le bichon frisé d'une Moldue s'était pris d'une affection soudaine pour Sirius et lui avait chevauché la jambe de manière plutôt suggestive, ce qui avait provoqué l'hilarité des trois autres garçons.

— Ça, c'était une conquête que tu ne nous avais pas racontée, s'esclaffa Mary.

Remus et Peter sourirent à l'évocation de ce souvenir.

— Tu sais que ton accent est vraiment à couper au couteau quand tu es ivre ? fit remarquer Sirius à l'attention de Mary. Je l'avais déjà remarqué, quand tu étais en colère...

— Je ne suis pas ivre, répondit Mary en levant les yeux au plafond. Je suis simplement joyeuse... Et ce n'est pas de ma faute, si je suis écossaise. Tu devrais entendre mon père, c'est bien pire que moi...

— Ton père, ce n'est pas ce type qui militait il y a quelques années pour lever l'interdiction de ce sport où les joueurs doivent voler sur des balais sous une pluie de pierres pour en récolter le plus grand nombre possible dans les chaudrons qu'ils portent sur la tête ? demanda Sirius avec un sourire en coin.

— Le , répondit Mary d'une voix blasée. Oui oui, c'est bien mon père...

— Je trouve qu'il avait de la suite dans les idées, commenta Sirius.

— Tu te fiches de moi ? fit Mary d'un ton méfiant. Tout le monde se moque de lui, au ministère.

— Ouais, enfin, à mon humble avis, le ministère est un tas de crétins.

Mary éclata de rire.

— Bon, j'ai bien envie de m'amuser un peu, déclara Sirius. Qui est partant pour un jeu de la bouteille ? demanda-t-il à la cantonade.

Quelques élèves accueillirent sa proposition avec des exclamations enjouées, notamment Samantha Parker et son amie Jessica.

— Remus, Mary, vous êtes partant ?

— Moi, je suis partant !

James venait d'apparaître dans la salle commune. Lily, qui s'apprêtait à sortir par le portrait de la Grosse Dame, se figea lorsqu'il prononça cette phrase. Lorsqu'elle se retourna, James remontait ses manches et s'installait dans le cercle que formaient déjà d'autres élèves.

— Je commence ! déclara-t-il en prenant une bouteille de Bièraubeurre vide.

Il la fit tourner. La bouteille désigna Samantha, et sans lui laisser le temps de réagir, James l'embrassa sous les acclamations des Gryffondor.

James vit Lily quitter la salle commune en pleurant et comprit aussitôt qu'il était allé trop loin. Il se leva, l'air penaud, se passa une main dans les cheveux et quitta la salle commune à son tour. Lily n'était nulle part en vue, mais il entendit un sanglot étouffé et suivit sa direction.

Lily se tenait devant une fenêtre ouverte. Une brise balayait ses longs cheveux roux et le clair de lune faisait briller ses larmes.

— Je suis désolé, Lily... Je ne voulais pas...

— Me faire du mal ? Eh bien, félicitations, James, tu as parfaitement bien démontré ton propos. Parce que oui, te voir embrasser quelqu'un d'autre, ça fait plus mal que je ne le pensais. Maintenant, laisse-moi, s'il te plait. Je n'ai pas envie de te parler ce soir. Je suis très sérieuse.

James s'éloigna à regret.

Une fois seule, Lily se mit à pleurer tout son soûl.

Lorsqu'elle avait vu James embrasser Samantha, elle avait eu l'impression qu'on lui poignardait le cœur. Pourquoi ressentait-elle tout cela ?

Pourquoi fallait-il qu'elle ait bel et bien des sentiments pour James Potter ?

***

Sirius ne vit pas James remonter dans le dortoir des garçons d'un air dépité, trop occupé à essayer de convaincre Remus et Peter de se prêter au jeu.

— Bon, d'accord, finit-il par capituler devant leur refus obstiné. Heureusement qu'il y a des gens audacieux, ici, ajouta-t-il avec un coup de coude à Mary, assise à côté de lui.

Mary masqua son trouble avec un sourire. Elle non plus n'avait pas vu Lily sortir de la salle commune.

— Bon, à mon tour, fit Sirius en faisant pivoter la bouteille.

Elle désigna Mary. Celle-ci piqua un fard.

— Seulement si tu es d'accord, bien sûr, fit Sirius.

Alors, sans plus réfléchir (activité de toute façon bien mise à mal par les vapeurs d'alcool qui lui embrumait le cerveau), Mary l'embrassa.

Comme pour Samantha et James, toute la salle les applaudit. Sirius aida ensuite Mary à se relever et la fit tourner sur elle-même. Elle éclata de rire, et ils se mirent à danser, suivis par les autres Gryffondor.

Sirius savourait la sensation d'ivresse provoquée par les Bièraubeurres qu'il avait bues. Embrasser Mary, danser avec elle...

Tout cela lui permettait presque de ne plus penser à Marlene McKinnon.

https://youtu.be/Q0zqLfJPx0o

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