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Chapitre 6 - Réunion à Pré-au-Lard

Le lendemain matin, la nouvelle d'une troisième agression circula dans toute l'école. Cette fois-ci, la victime était un élève de Serdaigle de cinquième année apparemment sans histoire, Andrew Stretton.

— Ça ne pouvait pas être Severus, marmonna Lily à la table des Gryffondor. Il était à la soirée de Slughorn. Ni ton frère, Sirius. Il était là aussi.

— Peut-être qu'ils sont tous dans le coup, commenta James. Rogue, Mulciber, Avery... Peut-être même Regulus : même s'il est en sixième année, il traîne souvent avec eux... Toute la bande de joyeux lurons apprentis Mangemorts, en somme. Peut-être que l'un d'entre eux attaque quand les autres ont des alibis pour semer le trouble...

— On va devoir tous les surveiller, soupira Lily. Il va vraiment falloir qu'on commence à s'organiser, ça ne peut pas continuer comme ça...

— Je pense que j'ai trouvé un moment qui conviendra à tout le monde pour la réunion, affirma James. La sortie à Pré-au-Lard, dans deux semaines. Elle a été annoncée ce matin. On pourra joindre l'utile à l'agréable, comme ça...

— Bonne idée, répliqua Lily.

Soudain, une nuée de hiboux s'engouffra dans la Grande Salle. Une lettre tomba dans l'assiette de Lily qui, intriguée, la parcourut rapidement.

— Oh, fit-elle. Ma sœur s'est fiancée. Elle se marie cet hiver...

— Elle t'a écrit une lettre ? s'étonna Mary, qui connaissait la relation houleuse qu'entretenait les sœurs Evans.

— Non, ça vient de ma mère. Elle dit que je suis invitée et que je peux ramener quelqu'un. Hum... Je me demande si Pétunia est au courant ou si ma mère m'a incluse en douce.

Lily rangea la lettre dans son sac, décidant de répondre plus tard.

— Eh, regardez ! s'exclama soudain Remus, qui lisait la Gazette du sorcier.

Il écarta sa coupe de jus de citrouille, le beurre et le sucrier et aplatit la une du journal sur la table.

ARRESTATION D'UN MANGEMORT :

BARTEMIUS CROUPTON PROMU DIRECTEUR DU DÉPARTEMENT DE LA JUSTICE

Un communiqué du ministère a annoncé hier l'arrestation de Vladimir Romanov, jeune sorcier de dix-neuf ans originaire d'Ukraine, dans le cadre de l'enquête sur la course-poursuite du 31 août dernier ayant opposé trois présumés partisans de Celui-Dont-On-Ne-Doit-pas-Prononcer-Le-Nom et deux élèves de Poudlard. Romanov a avoué faire partie des apprentis disciples du mage noir dont la mission était de recruter de nouveaux partisans, mais n'a semble-t-il aucune idée de l'identité de ses deux complices. Bartemius Croupton, à la tête du Service des usages abusifs de la magie depuis quinze ans, est à l'origine de cette arrestation, ce qui lui a valu la promotion longtemps attendue au poste de directeur du Département de la Justice Magique. Quelques détracteurs critiquent cependant les méthodes de Croupton, qui ne cache pas son penchant pour les solutions radicales. Amelia Bones, récemment nommée au Magenmagot, a notamment déclaré : « Romanov a eu droit à un simulacre de procès. Il est de notoriété publique que Croupton souhaite que les conditions d'utilisation du Veritaserum soient moins strictes dans le cadre des procès contre les mages noirs. Il ne faudra guère s'étonner si, dans quelques années, Croupton décide de se passer purement et simplement des procès pour enfermer directement à Azkaban toute personne soupçonnée de terrorisme. Il est urgent de réfléchir à la mise en place d'un véritable État de Droit pour la communauté magique britannique avant que certaines déviances ne deviennent irréversibles. On pourrait évidemment songer que toute stratégie est bonne à prendre pour lutter contre les forces du mal, mais que se passera-t-il si un jour ces mêmes forces du mal prennent le pouvoir ? Sans État de Droit, il ne leur serait que plus aisé de démanteler toutes nos libertés. » Contacté par la Gazette, Mr Croupton n'a pas souhaité réagir à ces critiques.

— Alors comme ça, le vieux Croupton a eu une promotion grâce à nous ? s'exclama Sirius. Bah, si ça signifie qu'il ne reviendra plus faire exploser ma moto...

— Ça confirme que ces trois Mangemorts étaient là pour essayer de vous recruter, en tout cas, répondit Remus.

— Mais pourquoi envoyer des débutants ? demanda Peter. L'article dit bien qu'il s'agissait d'apprentis...

— Aucune idée, répliqua Sirius. C'était peut-être un rite de passage pour les tester ? Essayer de ramener du monde ?

— Ou alors, Vous-Savez-Qui les a envoyés parce qu'ils étaient dispensables, intervint James. Histoire de nous intimider, de faire peur un peu à tout le monde avec des rumeurs de recrutement. Je veux dire, leur plan était un peu foireux. Peut-être qu'ils étaient là pour semer le trouble plus que pour réellement nous recruter. On est toujours à Poudlard, après tout, pourquoi ne pas plutôt attendre qu'on sorte de l'école avant de passer aux choses sérieuses et de vraiment essayer de nous mettre dans leur camp ?

Lily ne savait que penser de toutes ces théories. Les fiançailles de Pétunia et la promotion de Croupton s'éclipsèrent toutefois rapidement de son esprit. Les cours de défense sur le Patronus la préoccupaient grandement. Elle n'avait toujours pas réussi à produire le moindre filet argenté alors que d'autres élèves que James et Sirius commençaient à y parvenir.

— Bien, c'était la dernière séance sur le Patronus, annonça Mrs Brady le jeudi suivant. À partir de maintenant, nous allons former quatre groupes de tutorat pour que vous puissiez vous exercer en dehors des cours. Je vous recommande de prendre ces séances de tutorat très au sérieux : j'attendrai des rapports réguliers à la fin de chaque mois jusqu'à la fin du trimestre sur votre progression. Mr Potter et Mr Black, voici la liste de vos élèves. Miss McKinnon et Mr Whittaker, voici la vôtre. Je vous ai répartis selon vos maisons pour qu'il soit plus pratique pour vous d'organiser ces cours.

— Tu es dans mon groupe, annonça joyeusement James à Lily.

— Super, répondit Lily.

— Cache ta joie, surtout !

— Désolée, c'est juste que... ça me désespère un peu, cette histoire de Patronus.

— Tu vas y arriver, lui assura James d'un ton confiant.

Lily eut un sourire.

— Par contre, j'aimerais savoir quand on est censés trouver le temps d'organiser ces fichues séances, râla James. Eh, Marlene ! Tu n'aurais pas des super conseils d'organisation à nous donner ?

— La vérité, c'est qu'elle a le don d'ubiquité, plaisanta Paul Whittaker. Mais ça, elle ne vous le dira jamais.

— Très amusant, commenta Marlene avant de déposer un baiser sur les lèvres de Paul.

Sirius écarquilla les yeux, surpris. Ainsi donc, Miss Parfaite avait également le temps de gérer une relation sentimentale ?

— Au fait, le week-end à Pré-au-Lard, ça te va, pour notre petite sauterie ? s'enquit James.

— Oui, répondit Marlene.

— Parfait ! Tu peux en parler à Grace ?

— Aucun problème.

— Et, euh, si tu veux venir, Paul, il n'y a pas de problème, ajouta James d'un air gêné.

Il n'avait jamais été prévu que le petit-ami de Marlene (dont James avait plus ou moins occulté l'existence) soit de la partie. Mais ils pouvaient sans doute lui faire confiance, et une personne supplémentaire pour les aider ne pouvait pas faire de mal.

— Ça ira, j'ai déjà prévu quelque chose avec des potes ce week-end-là, répondit Paul avec un sourire.

— Ah, très bien, répondit James, soulagé malgré lui.

Lorsque le week-end de la sortie arriva, James demanda aux filles de les rejoindre devant les Trois Balais.

— Qu'est-ce que tu comptes faire ? s'enquit Lily, les sourcils froncés, lorsque James sortit sa cape d'invisibilité à l'abri des regards, dans la ruelle qui jouxtait le pub.

— Je vais chercher de quoi nous... sustenter, répondit-il avant d'enfiler la cape et d'entrer dans le pub.

Lorsqu'il ressortit quelques minutes plus tard, il cachait quelque chose sous sa cape.

— Allons-y ! claironna-t-il en prenant la tête de leur groupe.

Sirius échangea un sourire complice avec Remus et Peter, qui savaient manifestement ce que James avait en tête. Lily, quant à elle, échangea plutôt un regard inquiet avec Mary, Marlene et Grace.

James les guida en dehors du village, dans une petite clairière située au milieu d'un bosquet. C'était une belle journée d'automne ensoleillée. James se laissa choir sur l'herbe et dévoila enfin ce qu'il dissimulait sous sa cape : huit bouteilles de Whisky Pur Feu.

— Je pensais qu'on était là pour organiser notre mission de surveillance, intervint Lily en s'asseyant à son tour, perplexe.

— Et c'est exactement ce qu'on va faire ! Et après ça, j'ai pensé qu'on pourrait faire un petit jeu. Bon, commençons. Qui soupçonne-t-on, pour commencer ?

— Les Serpentard, répliqua Mary. Mulciber, évidemment. Il avait un alibi pour la première attaque, mais si on s'en tient à la théorie selon laquelle il s'agit d'un travail de groupe...

— Avery, fit Lily. Il n'a aucun alibi, pour aucune des attaques.

— Et Rogue, ajouta James. Occupé pendant la troisième attaque.

— Mon frère, Regulus, dit Sirius. Également occupé pendant la troisième attaque. Qui d'autre ?

— On connaît moins les autres Serpentard, admit Marlene. Il faudrait peut-être faire plus attention à eux, se renseigner à leur sujet... Je suppose qu'on devrait se concentrer sur les élèves de sixième et septième année. Les élèves plus jeunes savent rarement stupéfixer quelqu'un correctement...

— Bonne idée, approuva Remus. On devrait peut-être se répartir nos « cibles » ? Je suggère des équipes de deux.

— Je m'occupe de Severus, décida Lily d'un ton ferme.

— Tu es sûre ? s'enquit James.

— Parfaitement. Je peux l'approcher sans trop de problèmes, vu notre passif, donc je suis toute désignée. Mary, tu es avec moi ?

— D'accord, répondit Mary d'une voix hésitante. Tant que je ne me coltine pas Mulciber...

— Grace et moi, on s'occupe de Mulciber, fit Marlene.

— Ça te va, Grace ? demanda Remus, qui avait vu Grace pâlir.

— Oui, je peux le faire, dit-elle d'une petite voix.

— Il vaut mieux que je ne m'occupe pas de mon frère, il trouverait suspicieux que je sois dans son giron alors que je fais tout pour l'éviter, intervint Sirius.

— Peter et moi, on s'en charge, déclara Remus.

— Parfait. Dans ce cas, il nous reste Avery, dit James à Sirius. On peut aussi se renseigner sur les autres garçons de septième année. Remus et Peter peuvent s'occuper des camarades de Regulus en sixième année. Lily, Mary, vous voulez bien prendre les filles de septième année ? Marlene et Grace pourront se charger des filles de sixième année.

— Ça me paraît bien, tout ça, dit Sirius. Ça veut dire qu'on peut passer aux choses moins sérieuses ?

James ouvrit les huit bouteilles d'un coup de baguette magique et en envoya une à chaque personne.

— Que diriez-vous d'un petit jeu de « Je n'ai jamais » ?

— Sérieusement ? fit Lily, exaspérée.

— Oh allez, ce sera drôle, sourit James.

— D'accord, fit Lily. Je commence... Je n'ai jamais... dansé devant toute l'école.

James leva les yeux au ciel et, de bonne grâce, but une gorgée de whisky.

— À toi, Mary, dit-il.

— OK. Je n'ai jamais... été en retenue plus de dix fois dans ma vie.

James but une gorgée, imité par Sirius, Remus, et Peter. James embraya :

— Je n'ai jamais... été dépucelé à quatorze ans par une fille qui en avait dix-sept.

— Sans déconner, James ? fit Sirius avant de boire.

— Oh mon Dieu, c'est vrai ? s'exclama Lily alors que James, hilare, se tapait la cuisse. C'était qui ?

— Pas quelqu'un de Poudlard, marmonna Sirius.

— Une Moldue, précisa James sur le ton de la confidence.

— Bon, à moi, l'interrompit Sirius. Puisque c'est comme ça... Je n'ai jamais... été vierge entre mes quatorze ans et maintenant.

Tout le monde but une gorgée. Sauf Marlene, à la surprise de tout le monde, y compris de Sirius qui la regardait désormais sous un autre angle.

— Quoi ? fit-elle en levant les yeux au ciel. Je suis avec Paul depuis l'année dernière, vous auriez dû vous en douter.

— Est-ce que ça va, Grace ? demanda soudain Remus.

Grace avait l'air au bord des larmes.

— Je... je suis désolée, je n'aime pas trop ce jeu...

Elle se leva et s'éloigna d'un bon pas.

— Je vais voir ce qu'elle a, déclara Marlene avant de la suivre.

— Elle est un peu sensible, non ? fit remarquer Mary. On continue, ou... ?

— On ne va pas continuer à jouer pendant que Grace est en train de pleurer ! protesta Lily.

— Bon, très bien, soupira James en s'allongeant dans l'herbe, sa bouteille à la main. Qui a une histoire drôle à raconter ?

— Moi, je serais très curieuse d'entendre l'histoire de Sirius et de sa première conquête ! s'exclama Mary.

Elle avait beau se montrer indifférente, Lily percevait sa jalousie.

— Moi aussi, je serais curieux d'entendre l'histoire de ta première conquête, Mary, répondit Sirius. Enfin, pour ça, il faudrait déjà que tu en aies une...

— T'es vraiment un goujat, rétorqua Mary en prenant la mouche. Moi aussi, je vais voir comment va Grace.

Elle s'éloigna d'un pas furieux.

— Pourquoi tu te montres aussi sec avec elle ? demanda Lily, agacée.

— Tu sais bien pourquoi, soupira Sirius. Elle s'accroche depuis la première année, je ne sais plus comment lui faire comprendre que ça n'arrivera pas...

— Qu'est-ce que tu as contre elle ?

— Rien ! C'est juste que... je n'ai pas de sentiments pour elle, et de toute façon, je ne sors avec personne de Poudlard, c'est tout. Si c'est pour me coltiner tout le foin qui va avec, non merci...

— Mais de quel « foin » tu parles ? insista Lily, confuse.

— Tu sais, les attentes qu'ont la plupart des filles... Se tenir la main dans les couloirs, leur faire des compliments, tout le tralala... Jouer l'amoureux transi, ce n'est vraiment pas ma tasse de thé. J'aime ma liberté.

Marlene revint vers eux.

— Je vais rentrer avec Grace, elle ne se sent pas bien.

— Qu'est-ce qu'elle a ? demanda Remus.

— Elle m'a dit qu'elle était un peu fatiguée et sous pression à cause des ASPIC. Cela n'a rien d'étonnant, elle est tout le temps en train de s'isoler pour travailler, j'ai l'impression que ça commence à lui peser. J'espérais que cette sortie lui ferait du bien, mais pour Grace, une minute de temps libre qui n'est pas dédiée au travail, c'est une minute gaspillée. Je vais essayer de lui remonter un peu le moral. Ne vous inquiétez pas pour la surveillance, je m'en occupe.

Et elle s'en alla. Sirius ne la quitta pas des yeux jusqu'à ce qu'elle disparaisse de son champ de vision.

— Où est Mary ? se demanda soudain Lily. MARY !

Personne ne répondit à son appel.

— Bon, je vais la chercher, marmonna-t-elle.

— Tu veux que je t'accompagne ? proposa James.

— Euh, non merci, ça ira, balbutia Lily, gênée.

Ils ne s'étaient pas retrouvés en tête à tête depuis l'épisode de la salle de bains des préfets. Lily s'arrangeait toujours pour que quelqu'un d'autre soit présent en même temps que James ou pour prendre la poudre de cheminette dès qu'elle risquait d'être seule trop longtemps avec lui. Ils effectuaient leurs rondes de préfet chacun de leur côté, lors de soirs différents, sur l'insistance de Lily qui estimait que faire des rondes ensemble était tout à fait inutile.

Lily trouva Mary près de la poste, dans le village. Des larmes avaient dessiné des sillons sur ses joues.

— Mary... dit-elle doucement.

Mary fit volte-face et s'efforça de sourire, effaçant ses larmes d'un revers de manche peu discret.

— Oh, Lily, tu es là. Je suis désolée, je viens juste de me souvenir que je devais envoyer une lettre à mon frère, alors j'en ai profité pour venir jusqu'ici...

— Tu veux rentrer ? demanda Lily avec douceur.

— Oui, je crois que ça vaut mieux. Je n'ai pas envie... enfin bref, je n'ai pas très envie de me balader dans le village, de toute façon.

Lily et Mary rebroussèrent chemin vers Poudlard.


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