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Chapitre 12-1: Un vieil ennemi

Le quai fluvial se situait près des quartiers marchands. Habilitée organisationnelle qu'avait eu les édificateurs de la ville, pour permettre d'achalander rapidement et efficacement. Le Lox était le fleuve qui la traversait en son centre et qui permettait au bateau de rapporter les marchandises des lieux religieux et syncrétiques plus à l'ouest. Les Asholiens étaient ceux qui profitaient le plus des trésors d'inventivité et d'artisanat des abbayes. La paix de l'âme ne cessait de concéder du temps et de la créativité à ces artistes de créer de nouveaux objets qui se vendaient à prix d'or dans tout le du continent. Ces gens s'étaient retirés en bordure des terres inexplorées, pour y cultiver la tranquillité, la morale, l'esprit critique, la sagesse et l'élévation spirituelle. Cela ne faisait que quelques décennies qu'ils s'étaient ouverts au reste de Tamaran.

Nosfero, suivit de près d'un Brore désexcité et d'une petite fille dont désormais tout bruit devenait suspect et prétexte au soubresaut. L'hybride n'avait plus le cœur ni le courage d'essayer de la rassurer, son objectif le préoccupant plus. Brore la tint par l'épaule pour tenter de la calmer au mieux. Bien qu'elle avait confiance en lui, la peur l'empêchait d'être sereine, d'autant qu'ils arrivaient dans un lieu de grande agitation.

Les voies pavées de briques grises étaient le décor du port. Plusieurs bateaux de diverses tailles, de la frégate à la petite barque de pêcheur, étaient amarrés. Des ouvriers débarqués et embarqués des caisses, tonneaux et autres bardas. Il y avait foule et cri. Des négociants un peu trop avides cherchaient à faire baisser le prix des marchandises, qu'un capitaine éreinté d'un long voyage avait augmenté pour compenser des pertes dues à son retard, tout ça sur fond de hennissement de cheval. L'hybride se demanda comment dans tout cela il allait bien trouver Darius.

-Eh bien, mon bon seigneur. Qu'est-ce qui vous amène ici, lança une voix venant de derrière.

Nosfero et les enfants surpris se retournèrent. Un homme moustachu, portant un chapeau de paille comme couvre-chef, habillait d'un pourpoint rouge sale et délavé.

- Je vois que vous avez le bonheur d'être accompagné par de la jeunesse. Je me présente Ilino Lustig...

Il illustra ses paroles d'une révérence gracile.

-... Quelle douce créature que voilà, dit-il en souriant à la petite ! Adorable enfant et magnifique femme en devenir c'est certain! Que vois-je aussi ? Oh un mignon jeune gaillard, le regard plein de noblesse, tu ferais fureur en armure de cuir marron, mon garçon, je te l'assure. Ou peut-être violet, c'est la couleur qui sied le plus aux femmes de nos jours, ne me demande pas pourquoi. Ô cœur des femmes abîmes insondables... A justement je peux te proposer quelque chose, une affaire. Que dis-je une occasion à ne pas rater! Et gratuitement, je te livrerais mon expérience et mes déboires avec le beau sexe. Tu partiras, ainsi armé d'une vaillante confiance qui retentira de plus belle sur ta future armure.

- Viens Brore, lança Nosfero. Laisse-le parler d'abondance tout seul, sinon tu repartiras, ta bourse vide.

- Ah mais ! mon bon seigneur, vous vous méprenez sur mes intentions. Je n'ai nullement la volonté, que dis-je l'impolitesse de vous escroquer. Je propose à ce jeune garçon une affaire sur un habit de grande manufacture qui lui permettra de courtiser des dames comme jamais il ne le ferait dans ses rêves.

- Je ne suis pas intéressé, essaya Brore.

- Ah eh bien peut-être pas maintenant, mais je peux t'assurer que les donzelles deviendront ta seule priorité dans pas longtemps. Quand t'auras un peu plus de poil sur le menton. Et en attendant ce jour, je t'offre l'occasion d'être prévoyant.

Nosfero affligé par la roublardise marchande de cet homme décida d'en finir.

- Écoute, nous ne sommes pas intéressés. On ne veut pas d'habit, ni, rien du tout. Si à tout hasard tu saurais éventuellement où se trouve le capitaine Darius, là oui tu aurais mon attention.

- Darius... le capitaine. Mais je le connais, c'est... Un bon ami à moi... Très bon même. Je peux vous introduire auprès de membres de son équipage et même vous amener sur son bateau si vous le voulez, moyennant finance, cela va de soi.

Nosfero s'approcha, gardant difficilement le contrôle de lui.

- Moyennant finance, cela va de soi.... t'es bien sûr de le connaître ?

- Pour sûr, oui je...

Nosfero en un geste dégaina et s'amusa à des passes techniques et habiles dans l'air.

- Je vais répéter une ultime fois. Il est pas trop tard pour décamper. Connais-tu réellement Darius ?

Il accompagna ses paroles d'un regard dur et infaillible.

- Oui il est le capitaine de la frégate... la... son nom c'est... La Croix Flamboyante !

- Bien, alors on te suit, on verra pour ta paye après.


Ilino les conduisit, le long du port. Il avait essayé à deux reprises de marchander à des prix très attractifs selon lui, des vêtements et même des colliers dont il prétendait la provenance au-delà des montagnes caverneuses qui formaient la frontière avec Tamaran et le reste du monde. Nosfero invoqua le silence, en rappelant l'acier. Mais l'homme était obstiné, il chuchotait à l'oreille de Brore qui par politesse l'écouta sans rien dire .

- C'est là, déclara Ilino.

Il leva la main en direction d'un énorme bateau, capable selon Nosfero de contenir un équipage de 180 personnes. Il remarqua en jetant rapidement son regard, que le mât avait souffert, et que les voiles avaient été légèrement déchirées. Également, des fissures jalonnaient la coque de la frégate. Ils avaient dû faire cap dans un terrible ouragan. Le pont était gardé par un seul homme, mais des ombres passant devant des lumières indiquaient de l'agitation à l'intérieur.

- La Croix Flamboyante hein ! je vois... plutôt Le Vole Vaillant, non?

Dit-il en lisant le nom sur la proue.

- Il se pourrait bien que je me sois trompé, mais ce navire appartient à Darius, je vous le garantis.

- Oui eh bien tu vas venir avec nous, au cas où je dusse faire expirer ta garanti.

- Comme vous voulez...

Nosfero l'attrapa par le bras et le força à monter sur le bateau avec lui.

Le garde, homme épais et mat de peau, les arrêta, en levant ces cinq gros doigts en avant.

- Êtes-vous attendus?

- Non, mais j'ai ouï dire que votre capitaine connaissait un de mes amis très proches. C'est lui que je suis venu voir. Je ne causerais aucun incident.

- Qui est votre ami?

- Il aime pas que son nom s'ébruite trop. Disons qu'il considère que si l'on parle de lui, c'est que son travail est mal fait.

- Qui est votre ami?

- Très bien. Il se nomme Héos.

Le garde eut un instant d'apathie, puis les laissa passer.

- Vous le trouverez en bas.

Le groupe s'avança et ne vit pas le léger regard du garde sur Illino.

- Messire, puis-je partir, maintenant? À l'évidence, vous ne me paierez rien et je n'ai pas de temps à consacrer à de mauvais clients.

- Oui, on a plus besoin de toi. Désolé je t'aurais bien lancé une pièce ou deux, mais ma bourse est vide.

Illino aussi rouge que son pourpoint cracha drument, avant de s'éloigner, frustré de sa perte de temps.

Nosfero fier de lui se dirigea vers la cale du bateau, en ignorant complètement Illino. Des membres d"équipages étaient affairés à cuisiner et servir. Une porte entre-bayée, laissé voir une salle commune fortement éclairée, et des gens qui buvaient et mangeaient dans un silence étonnant. Ils descendirent un escalier serré, une odeur de sel emplit les narines. Et Brore se prit une toile d'araignée. Peu de monde devait venir entretenir les lieux. Mais plus que l'odeur saline ou la saleté, une impression de grand froid semblait les asséner. C'était au point qu'ils tombaient les marches aussi vite que les degrés.

Finalement, une petite fenêtre, laissant passer la lumière de fin journée, un bleu vespéral. Éclairait suffisamment ils pouvaient voire devant eux une salle vidée, ou se tenait maigrement une frêle table et deux chaises, dont une avait un pied cassé. Une chose étonnante interpella Brore : des stalactites. Sur le plafond de bois avaient perlé de menues gouttelettes de manière cristalline. D'autres avaient directement gelé le long des murs. L'humidité s'était condensée sur le sol en une fine pellicule, qui se confondait avec la poussière. "Quel étrange spectacle de bois et de glace", se dit Brore.

La fillette se frictionnait puis attrapa vigoureusement les bras de Brore pour s'en servir de couverture. Retenu de cette manière, par la petite, il devait dandiner pour se déplacer, car penché vers l'avant.

- Héos! hurla Nosfero.

Très furtivement, une épée longue se retrouva sur la nuque de l'hybride. Brore avait à peine eu le temps de voir passer devant lui une ombre qui désormais tenait en respect l'homme le plus rapide qu'il n'avait jamais vu. Le regard de Nosfero se tint sur son assaillant. Le garçon put y discerner une lueur de surprise dont il n'avait pas connaissance chez lui. Aucun ennemi, aussi fort fut-il n'avait réussi à surprendre l'hybride.

- Je t'ai épargné une fois Nosfero. Ça ne m'arrive jamais...

La longue arme prit de la vitesse. Une fine pellicule de gel, comme sur le sol, la couvrit et rayonnait en satinant la lame d'éclats aux différentes nuances de glace. Cela lui donnait un aspect, changeant, vivace, magnifique. Brore n'osa plus respirer, quand il vit la lame se rapprocher du cou de l'hybride. Inconsciemment, il déduisit la facilité qu'aurait cette épée à séparer la tête de son corps quand elle toucherait.

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