Mise en Prévention
Ce chapitre portera sur les maltraitances physiques et psychologiques qu'un adulte reconnu apte à s'occuper d'enfants peut faire subir à un mineur compris entre 0 et 17 ans. Concernant les maltraitances sur un jeune de 18 ans et plus ne sera que peut expliquer dans ce chapitre, je le mentionnerais quand même.
Je préciserais aussi de quel site j'ai recueilli les écrits.
N'oubliez pas, ce chapitre sert avant tout à vous faire comprendre les conséquences diverses que porte la maltraitances physique ou psychologique sur un individu mineur principalement et pour les personnes majeur et adulte de plus de 25 ans aussi.
Définition du mot maltraitance selon l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) : L'abus ou la maltraitance à enfant consiste dans toutes les formes de mauvais traitement physique, émotionnel ou sexuel, la négligence ou le traitement négligent, ou les formes d'exploitation, dont commerciales, résultant en un mal effectif ou potentiel à la santé de l'enfant, à sa survie, à son développement ou sa dignité dans le contexte d'une relation de responsabilité, confiance ou pouvoir. Repris sur le site ActionenFrance.org
Il existe trois type de maltraitance ;
-1. Maltraitances Physique (Coups, blessures, bousculade volontaire, etc)
-2. Maltraitances Moral psychologique (injure, exclusion, etc)
-3. Maltraitances médicamenteuses (abus ou privations de médicaments)
Repris du site infomaisonsderetraite.fr
Il existe aussi la maltraitances dite « Affective » qui consiste à réprimander de façon sévère en criant ou hurlant sur la personne qui est notre partenaire ou ancien partenaire (Compagnon d'une relation amoureuse (ou non), un mari ou un conjoint (avec enfants ou pas). Cette personne dévalorise des capacités ou des accomplissements de l'enfant ou de l'adulte concerner. L'encouragement des comportements déviants ou délictueux tels que commettre des infractions, consommer de l'alcool ou de la drogue.
Repris du site msdmanuals.com
Si les violences sont faites par un mineur sur un autre mineur la peine encouru (en Belgique) ; Si l'attentat a été commis sur la personne d'un mineur de plus de seize ans accomplis, le coupable subira la réclusion de cinq ans à dix ans La peine sera de la réclusion de dix à quinze ans, si le mineur était âgé de moins de seize ans accomplis. Repris du CODE Pénale de la Belgique.
En France, la peine est de 10 ans d'emprisonnement lorsque les faits sont commis par un parent ou par une personne qui a autorité sur le mineur et d'une amande de 150 000€. Et ce sera à un parent de payer l'amande si c'est un mineur qui a commis l'infraction sur un autre mineur. Repris du site service-public.fr
Que se passe t'il pour un adulte ou pour un parent proche qui viendrait à faire subir des maltraitances Physiques sur un mineur de façon constante ou répéter ?
Selon l'Art. 6. A l'article 372 du Code Pénale par la loi du 15 mai 1912, tout adulte faisant subir une quelconque maltraitance sur un mineur compris entre 5 à 10 ans sera passible de la peine suivante ; si l'enfant fait partie de la famille (prouvé par un teste de lien de parenté faite par une prise de sang) l'adulte sera puni d'au minimum de 5 ans de prison, pouvant aller jusqu'à 10 ans d'emprisonnement.
Repris sur le site de la Loi en Belgique.
Quels sont les conséquences d'une maltraitance Physique et Psychologique sur un mineur compris entre 0 et 17 ans ?
Les conséquences psychologiques de la maltraitance physique et psychologique peut induire des troubles relationnels, une faible estime de soi, des comportements agressifs, de l'addiction, une dépression (a voir dans un autre chapitre), des difficultés de concentration et d'apprentissage dans le milieu scolaire. Repris sur le site ActionenFrance.org
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A partir d'ici ce que vous lirez sera long et remplis de détail, je me suis dit que reprendre une étude d'un professionnel pourrais aussi aider à comprendre le pourquoi du comment un mineur (ou un adulte) peut subir ce genre de violence.
Étude sur les violences psychologiques.
En octobre 2006, est paru le rapport mondial sur la violence à l'encontre des enfants, réalisé pour les Nations unies par un expert indépendant, le Professeur Paulo Sergio Pinheiro.
En Belgique, l'étude a été présentée le 6 décembre 2006 lors d'une conférence sur la violence à l'encontre des enfants organisée au Palais d'Egmont par UNICEF Belgique, en collaboration avec la Coordination des ONG pour les droits de l'enfant (CODE), la Kinderrechtencoalitie Vlaanderen, la Kinderrechtencommissariaat et la Communauté française. Le Professeur Paulo Pinheiro nous y a fait l'honneur de sa présence. Cette conférence a couvert à la fois des aspects nationaux et internationaux de l'étude.
La nature de la violence
L'étude s'est concentrée sur la violence à l'égard des enfants dans cinq domaines :
La famille ;
L'école et les lieux d'éducation ;
Les institutions (de soins et centres de détention) ;
Le travail ;
La communauté
Elle conclut que la violence commise à l'encontre des enfants est présente partout, dans tous les pays, toutes les sociétés et toutes les catégories sociales.
Si les cas de violences extrêmes restent les plus dommageables, les enfants disent également que les violences quotidiennes (qui sont moins visibles) les touchent aussi énormément. Une des principales idées de l'étude est de ne pas faire une hiérarchie entre les violences, entre celles qui seraient acceptables et celles qui ne le seraient pas : toute violence, quelle qu'elle soit, doit être combattue.
Il est également important de rappeler que si certaines violences sont inattendues et isolées (cas dont fait bien souvent largement écho la presse), on note que la plupart des actes de violence sont perpétrés par des personnes qui sont proches des enfants, et en qui ils devraient avoir confiance : parents, petit(e)s ami(e)s, époux ou partenaires, éducateurs, professeurs et employés.
La violence à l'encontre des enfants inclut la violence physique, la violence psychologique comme les insultes et l'humiliation, la discrimination, la négligence et la maltraitance. Les conséquences varient en fonction de la nature et de la sévérité de la violence infligée, et les répercutions à court et à long termes sont souvent graves et dommageables pour les enfants.
Autre fait à signaler : la violence institutionnelle fait également partie de la définition donnée par l'expert des Nations unies. C'est dans ce cadre que, lors de la conférence du 6 décembre, à Bruxelles, Benoît Van Keirsbilck, Président de DEI Belgique section francophone, a représenté la CODE pour dénoncer la situation des mineurs étrangers dans notre pays et en particulier la problématique de la détention dans les centres fermés, en lien avec le récent arrêt Tabitha de la Cour européenne des droits de l'Homme.
L'étendu du Problème
Quoi qu'il en soit, signalons quelques chiffres disponibles qui montrent l'ampleur et la gravité du problème au niveau mondial :
Dans 16 pays en développement étudiés par une enquête mondiale dans les écoles et menées par l'OMS et les US Centers for Disease Control and Prevention, le pourcentage d'enfants en âge d'aller à l'école qui ont été victimes de brimades verbales ou physiques dans les 30 jours précédant l'enquête, va de 20% dans certains pays à 65% dans d'autres ;
Selon les estimations de l'Organisation internationale du travail (OIT), 218 millions d'enfants ont travaillé en 2004, et 126 millions ont effectué des travaux dangereux ;
En 2002, 53 000 enfants âgés entre 0 et 17 ans ont été victimes d'un homicide dans le monde (Estimations de l'OMS) ;
En 2000, 73 millions de garçons (7 %) et 150 millions de filles (14 %) de moins de 18 ans ont subi des violences sexuelles dans le monde (Estimations de l'OMS) ;
Chaque année, 275 millions d'enfants dans le monde sont victimes de violence domestique.
Les conséquences de la violence.
La violence a de lourdes conséquences sur les enfants, sur le plan de la santé physique et mentale. Elle peut avoir des effets sur le long terme. Dans les cas les plus graves, elle peut causer leur mort ou leur infliger des blessures profondes. Elle peut également nuire à leur santé et diminuer leur capacité d'apprentissage. Elle peut pousser les enfants à fuir leur famille, ce qui les expose à d'autres risques. Les enfants victimes de la violence courent un plus grand risque de dépression et de suicide. Ceux qui en réchappent peuvent souffrir toute leur vie de problèmes de santé, de troubles cognitifs ou psychologiques.
La violence engendre la violence. Les victimes d'actes de violence seront plus susceptibles de redevenir victimes d'actes de violence ou de devenir plus tard des auteurs d'actes de violence.
La violence perpétue la pauvreté, l'illettrisme et la mortalité précoce.
Recommandations de l'Étude.
L'étude a formulé de nombreuses recommandations générales visant à supprimer la violence commise à l'encontre des enfants. Elle contient également des recommandations spécifiques concernant les cinq domaines au sein desquels elle a été analysée : la famille, l'école et les lieux d'éducation, les institutions (de soins et centres de détention), le travail et la communauté. Ces recommandations spécifiques ne seront pas approfondies dans le cadre de la présente analyse [5].
Voici les recommandations principales :
Chaque pays doit établir et mettre en œuvre une stratégie, une politique ou un plan d'action visant à supprimer la violence contre les enfants. Cela doit être coordonné au niveau national par une instance qui rassemble tous les acteurs concernés (au niveau belge, nous pensons à la création de la future Commission nationale pour les enfants) ;
Dans ce cadre, il faut :
Elaborer des législations et des politiques interdisant la violence commise à l'encontre des enfants, sous toutes ses formes et dans tous les cadres [6] ;
Donner une priorité à la prévention de la violence en s'attaquant à ses causes sous-jacentes ;
Promouvoir les valeurs non violentes à travers une sensibilisation visant à modifier les attitudes qui tolèrent, acceptent ou encouragent la violence contre les enfants, sous quelque forme que ce soit, y compris les stéréotypes sexistes et la discrimination et les châtiments corporels ;
Proposer une formation et une éducation permanente à ceux qui travaillent avec les enfants afin qu'ils disposent des outils nécessaires pour prévenir, repérer et répondre à la violence à laquelle ils sont confrontés ;
Permettre un meilleur accès aux services sanitaires, sociaux et à une assistance juridique ;
Associer activement les enfants dans la réflexion entourant le développement de politiques visant à prévenir et à réprimer la violence ;
Mettre en place des réseaux ou des interlocuteurs sûrs et faciles d'accès pour les enfants leur permettant de dénoncer la violence (on pense ici aux « ombusdmen » ou défenseurs des enfants, à la création de child helplines, lignes gratuites d'assistance téléphonique, etc.) ;
Permettre une meilleure organisation des poursuites en justice des auteurs de violence, en ce compris un meilleur accès des plus démunis à la justice ;
Améliorer la collecte de données relatives à la violence pour permettre une meilleure identification des groupes à risques, de la nature et de l'ampleur de la violence et la réalisation de politiques pertinentes ;
Ratifier et mettre en œuvre tous les traités et obligations internationaux pertinents en la matière ;
Enfin, sur le plan international, il serait important de nommer un représentant spécial du secrétaire général sur la violence contre les enfants pour défendre cette cause, promouvoir la prévention et l'élimination de toutes les formes de violence à l'encontre des enfants, préserver la coopération régionale et internationale et assurer un suivi aux recommandations de l'étude.
Conclusions.
L'étude des Nations unies sur la violence à l'égard des enfants a permis de mettre en lumière un phénomène international qui touche tous les enfants, dans toutes les couches sociales et dans tous les pays.
La violence n'est pas inévitable. Elle ne devrait jamais être banalisée et rien ne devrait jamais la justifier, quelle qu'elle soit. Nous pouvons et devons la prévenir. C'est l'un des messages clé de l'étude.
D'après Paolo Pinheiro, « les mesures prises sont souvent des réactions qui mettent l'accent sur ses symptômes et ses conséquences et non sur ses causes. Les stratégies tendent à être fragmentées au lieu d'être intégrées et les ressources allouées aux mesures nécessaires sont insuffisantes ».
Il convient donc de mener des politiques coordonnées et adaptées tant afin de prévenir la violence à l'encontre des enfants que de les protéger contre toutes formes de violence, en accordant une attention particulière aux enfants appartenant aux groupes à risque définis par l'étude.
Repris du site Cairn.info
Je pense que c'est suffisamment claire.
N'oubliez pas de signaler toute violence faite sur un quelconque mineur, que cela soit par un autre mineur, un adulte de moins de 25 ans ou d'un adulte de plus de 25 ans.
La maltraitance physique ou psychologique est puni par la loi, parlez en a quelqu'un ou bien montrez de façon discrète ce que vous subissez, vous ne devez pas avoir peur d'en parler à quelqu'un de confiance.
Vous pouvez aussi téléphoner à une organisation qui se chargera d'enregistrer a des fins de preuves ce que vous subissez en tant que personne.
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