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Chapitre 3

Mes oreilles renifleront le goût contrasté de la libération, à l'angle mort de la caméra. Mes mains empoigneront les colosses métalliques aux fenêtre. Je les écarterai délicatement. Mes pieds, perchés au plafond, bougeront avec minutie. M'avancerai vers la fenêtre. Puis le faisceau lunaire baignera ma nuque. Mes yeux contempleront les 12 étoiles. Mes jambes m'enverront au dehors. Et ma toile sera tirée. Et mes griffes rentreront. Libre, je circulerai entre les arbres.

Les arbres m'accueillent quand je sors la tête de la petite cellule. Devant moi, se dresse une nappe poussiéreuse, sale, irrégulière, rugueuse, refuge de vers de terre. Brun, le brin de terre et les brins de pousses chantent la fragrance postérieur ; à ce parfum floral.

Ce parfum floral, je le sentais, avant que de cette fragrance fessière, une odeur d'excréments n'émane. Partout où je vais, ça pue. Cette pestilence m'assaille le nez. Poussé par l'énergie du torturé, je file un fil entre les arbres.

Entre les arbres, mes balancements me poussent vers le clair de lune que je peine à atteindre. Mon corps et cœur réalisent des saltos. Je tends le poignet et me courbe. Je swingue dans les airs et déploie mes bras en avant. Tel un sniper, je fais feu d'une toile. Je bouge tel un rayon de lumière.

Un rayon de lumière, une Peugeot grise avec des traits bleus et rouges, me chasse. Le bruit et l'éclat de ses gyrophares agresse mes oreilles. Seul l'égal le gémissement de ses roues étincelantes de terre. Le moteur ajoute sa voix à l'orchestre ; un tambour. Dois-je fuir ? Une fumée puante et grisâtre en sortait, l'air polluait. Or, il n'y a pas de fumée sans feu. Je dois donc fuir. J'ai le droit. Mon cœur vigoureux, semblable au moteur de cette voiture, mon cerveau, comme cet air, marchent, et s'activent.

S'activent mes jambes et je jette autre toile. Tel un flash d'éclair, Werthon et Ruffon me virent passer au dessus d'eux. Mon corps frêle et fort, faible et puissant, mou et rayonnant, les nargue. J'effectue une roulade aérienne et me repropulse d'un coup sec de mes bras, d'où part mon fil. Ce fil blanchâtre s'accroche et se décroche, se tend et retend, se détend et se tend, en ce temps où je toise mes adversaires.

Mes adversaires arrivent en dessous de moi. La profonde respiration de leur voiture me suit. Cette respiration nerveuse me souffle leur panique. Leurs réflexes de tourner creusent 3 mètres d'avance qui nous séparent. En dérapant, l'automobile soulève une nuée de poussière grise. Le cumulus flotte et m'atteint. Ses engeances picotent ma rétine dont s'échappe une gouttelette salée. Mes cheveux me grattent très fort. Poux si ère serait asphyxié(e), et asphyxie.

Et asphyxie et épuisement je ressens dans mes membres. J'ai l'impression qu'on attache une enclume à mes deux pieds. Mes muscles sont engourdis, je ne les bouge qu'à grand peine. Une pression s'exerce sur mes poumons et mes épaules. Mon corps devient léger, léger comme la couette d'un lit... Le son de la végétation et la sensation du vent mordant mon visage s'affaissent. L'effluve disparaît peu à peu... Tout ce mêle...

Mais le repos, par pour maintenant ! Le vent frais file à toute allure sur mon visage moins vite que moi. Je saute et bondis, rebondis et resaute, m'accroche et me raccroche. Je tire une toile qui voltige et s'écrase sur le toit d'un immeuble. Je frôle une fenêtre en vers réfléchissant l'image de mes poursuivants.

Mes poursuivants se rapproche. Le vroum de leur moteur trahit leur présence. Cette invention et intention qu'ils manipulent dégage une odeur de pourrit... Beurk ! Cette odeur qui infeste. Tout l'air monte jusqu'à mes narines... cela me préoccupe. Peut-être vient-elle de moi ? Non. Impossible. Je n'y crois pas. Les répercussions de la carcasse mécanique hurlent moins qu'avant. Elles deviennent fluettes puis inexistantes. Un bref coup d'œil m'indique que la voiture a disparue. Tant mieux, j'arrive bientôt chez moi.

J'atterris sur un immeuble voisin du mien pour me détransformer. J'en ai besoin. De la même manière que des clous enfoncés dans ma peau, mes griffes m'infligent une douleur sec. Mes crocs ciselés scient ma bouche. La souffrance latente m'étrangle. Les lames dans mes doigts resplendissent de blancheur, couleur de ce qui passe dans le couloir au sol vert kaki de chez moi.

Moi, je saute pour investiguer avec une boule au ventre. Cette boule aiguisait tel un devin annonçant une prophétie funeste à ma conscience. Ma mâchoire tremble, mais je saute au hachoir. Ma bouche s'asséché, mais mon instinct se flèche.

Fléchis les genoux, pose les mains sur le toit, relève la tête. Le toit noir triste et gelé de l'immeuble signale à mes doigts. Ma tête tourne, aperçois la fenêtre. L'ouvre, hésite, passe un pied. Confusion, peur. Instinct alarmé. Dents claquent. Non... non... Le sol, repeint en rouge encore liquide...

Liquide, ce sang rouge vif très frais languissait sur le sol. Je, tremblotant, patauge dans cette mare infernale. J'en ai jusqu'à la moitié de ma chaussure. À chaque pas, le plouf gronde. Des gouttelettes de sang couvre mes cuisses et mes mollets. Les traces d'hémoglobine tapissent les murs. Mon cœur se vide petit à petit, d'émotions. S'en remplissent mes yeux.

Mes yeux hagards baladent leur vision dans toute la pièce, qu'une machette, ou plusieurs, taillada. Au fond, la porte, avec la poignée jaunâtre sanguinolente. C'est mon nouvel objectif. Je pose un pied, puis l'autre avec de mon inconscient quelque résistances. Sans doutes sont quelques réalités que je ne veuille voir... La poignée ciselée avec un dragon sculpté devient le but, de ma main gauche.

Ma main gauche saisit délicatement la poignée et ma main droite, la clef. Je pose mes doigts dessus, et ressent un certaine froideur. D'un mouvement léger, je fais pivoter la clef vers la droite. La porte grince d'un crissement assez fin.

Un ombrage noir envahit ma vision. Plusieurs secondent passent, et tout s'éclaircit : les corps des mes deux parents adoptifs croupissent, leurs membres arrachés, disposés en croix gammée.

Et la porte braille, défoncée. 2 êtres entrent, portant les uniformes des deux flics. Ils s'introduisent. Ce sont des recruteurs de « l'Ordo Princeps ». J'entends le craquèlement d'un verre.

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