Point de vue externe

Quelques jours après les faits, Karin Nohara a été placée en détention, mais très vite, on a décrété qu'elle était mentalement instable. Elle a donc été placée dans un hôpital psychiatrique.

Voilà ce qui se passe en ce moment même, dans la chambre de Karin.

Karin : il est à moi, pas vrai ?

Karin : tu m'aideras à le récupérer Sui ?

Karin : Bientôt Sasuke sera à moi, il sera à moi, il sera à moi, il sera à moi, il sera à moi, il sera à moi

Une infirmière entre ensuite.

Infirmière : regarde qui est venu te rendre visite Karin

Un homme au visage de serpent et à l'allure efféminée fit ensuite son apparition dans la pièce.

???? : Vous pouvez nous laisser

Infirmière : vous êtes sûr ?

???? : Absolument

Puis l'infirmière s'en alla

???? : Ne t'en fais pas ma puce, je vais te faire sortir de là

Karin : vraiment ?

???? : Oui, vraiment

Karin : t'entends ça Sui ? Orochimaru va nous faire sortir

Fin du point de vue

Point de vue de Sakura

Le calme est revenu dans nos vies.

Chacun a pu retrouver son train de vie habituel. Hinata et Naruto ne se cachent plus du tout et ont prévu de se marier dans six mois. Mes parents ont pris des vacances qui, cette fois ci, se passent à merveilles. Sasuke également a repris sa vie d'avant, d'avant que je ne revienne semer la zizanie. C'est comme si nous étions des inconnus. Après l'arrestation de Karin, nous n'avons plus vraiment eu de contact. Il n'a pas cherché à me parler et moi non plus.

La seule bonne nouvelle dans tout ça, c'est que j'ai écrit mon livre en deux semaines. Deux semaines pendant lesquelles je me suis enfermée dans ma chambre, et ne faisais qu'écrire et manger aussi et dormir mais pas beaucoup.... Enfin bref, je ne suis pas sortie de chez moi pendant tout ce temps. Et mes efforts ont payé. Mon nouveau roman est fin prêt.

Je me rends actuellement à la maison d'édition de Kushina Uzumaki. Vous l'aurez compris, j'ai quitté celle  d'Orochimaru.

Je gare ma voiture et prend mon manuscrit avec moi. J'ai le cœur qui bat à tout rompre. L'angoisse de ne pas décrocher de contrat a refait surface comme lors de mes débuts.

Je passe la porte et vois une charmante dame à la réception. Je décide de adresser à elle pour pouvoir m'entretenir avec Kushina.

Secrétaire : que puis je faire pour vous  ?

Moi : j'aimerais m'entretenir avec Madame Namikaze

Secrétaire : avez vous pris rendez vous ?

Moi : Non, mais c'est très important

Secrétaire : un instant, je lui demande si elle peut vous recevoir... C'est bon, vous pouvez y aller

Moi : Merci

Je me dirige alors vers la porte du bureau de Kushina et frappe.

J'ai si peur que je sens qu'à n'importe quel moment mes jambes pourraient me lâcher.

J'entends des pas et la porte s'ouvre sur une magnifique femme aux cheveux rouges et aux yeux violets. Don visage fin ne présente aucune rides. Bon dieu, j'espère lui ressembler à son âge.

Kushina: Hey Sakura. Comment vas tu ? Entre je t'en prie

Moi : Bien et vous ?

Kushina: pareil

Elle m'invite ensuite à prendre place à ses côtés, sur le sofa à gauche de son bureau.

Kushina: tu m'apportes de bonnes nouvelles à ce que je vois.

Elle pose ensuite son regard sur mon manuscrit.

Moi : Ah oui, je viens juste de terminer mon roman.

Kushina: super, je sais d'ores et déjà qu'il me plaira. Alors de quoi parle t'il ?

Moi : D'un groupe de lycéens qui.... Et puis non, je vous laisse le découvrir par vous même.

Kushina: Ok. Mais déjà, rien que le titre m'intrigue. " Le jeu du chasseur"

Sakura : contente de....

????: Maman

Kushina: combien de fois vais je devoir te dire de frapper avant d'entrer ?

Naruto : Désolé man et salut Sakura

Moi : salut Naru

Kushina: qu'est ce qui t'amène ?

Naruto : j'ai même plus le droit de venir voir ma maman chérie ?

Kushina: nous nous sommes vus hier

Naruto : oui mais n'empêche que je voulais encore te voir

Moi : bon je vais vous laisser

Kushina: mais non reste, la discussion ne sera que meilleure

J'acquiesce et me rassieds. Durant toute l'heure qui a suivi, nous avons parlé de la pluie et du beau temps, rigolé aux histoires d'enfance de Naruto que racontait Kushina et bien d'autres choses encore.

Après ça, Naruto et moi décidons de quitter le bureau de sa mère et de rentrer.

À la sortie, je finis par poser à Naruto la question qui me démange de puis un bon bout de temps.

Moi : dis Naru.... T'as des nouvelles de Sasuke ?

Naruto : si je ne me trompes pas, il doit actuellement être en chemin pour l'aéroport

Moi : l'aéroport ?

Naruto : oui, il part pour Kiri

Moi : Quoi ? Mais pourquoi ?

Naruto : pour des affaires

Moi : ah je vois

Naruto : si tu y vas, tu peux encore le rattraper

Moi : Pour lui dire quoi ? Je l'ai beaucoup trop déçu, à l'heure qu'il est, il doit sans doute me détester

Naruto : non, je crois plutôt qu'il t'en veux. Il faut juste que tu te fasses pardonner

Moi : Plus facile à dire qu'à faire

Naruto : personne n'a dit que ça serait facile, juste que ça en vaudrait la peine. Repenses juste à ce que vous avez vécu, à ce que vous pourrez encore vivre. Tu veux vraiment laisser passer cette chance ?

Moi : Non, tu as totalement raison Naruto. Je vais me battre pour lui, pour nous. Merci Naruto

Naruto venait de me faire réaliser la bêtise que j'allais commettre. Et je compte bien me rattraper..... enfin si ce n'est pas trop tard.

Le pied droit sur l'accélérateur, je roule aussi vite que je peux pour pouvoir rattraper Sasuke, tant pis pour les contraventions.

J'arrive à l'aéroport, me gare en catastrophe et fonce à l'intérieur.

Je regarde à gauche et à droite mais rien, aucune trace de Sasuke. Non, non, il ne peut pas être parti, non.

Je décide de me rendre auprès du crieur public- je ne sais pas si c'est comme ça qu'on l'appelle, mais c'est celui qui fait les annonces à l'aéroport -.

Moi : bonjour Madame

La dame : bonjour

Moi : j'aurais besoin d'utiliser le micro s'il vous plaît

La dame : navrée mais je ne peux pas faire ça

Moi : je vous en prie, c'est une question de vie ou de mort, l'amour de ma vie pourrait me glisser entre les doigts d'une minute à l'autre.

La dame : si c'est pour la bonne cause, allez y

Moi : merci, merci merci

Je me rapproche ensuite du micro, ferme les yeux et laisse les mots venir d'eux mêmes

Moi : Sasuke, si tu m'entends, je te demande de t'arrêter et d'écouter ce que j'ai à te dire.... J'ai commis une tonne d'erreurs et aujourd'hui, j'en souffre plus que de raison. Je ne peux en vouloir qu'à moi parce que je n'ai pas cessé de me voiler la face, je n'ai pas arrêter de me mentir à moi, de te mentir à toi et de nous faire du mal. Je croyais que mon bonheur résidait dans le succès professionnel que j'aurai si je me donnais à fond, mais j'avais tort. J'ai ensuite cru que m'éloigner de toi était la seule solution possible si je voulais un jour accéder au bonheur, mais encore une fois, j'avais tort. Il est tellement plus facile de se mentir que de dire la vérité. Tellement plus facile de trahir que d'être fidèle. Tellement plus facile de fuir que de faire face, d'oublier que de s'engager...... Hier j'ai choisi la facilité, mais, aujourd'hui j'ai enfin compris que le vrai bonheur se gagnait dans la difficulté..... Un jour quelqu'un a dit l'amour n'est qu'un mot jusqu'à ce qu'une personne arrive et lui donne le sens que vous cherchiez. Pour moi cette personne,...c'est toi. Alors je t'en supplie Sasuke ne pars pas, reste avec moi, ou sinon emmène moi avec toi, parce que moi sans toi, je ne peux pas vivre. Je t'aime Sasuke de tout mon cœur.

Je finis enfin par rouvrir les yeux, essayant au mieux de contenir les larmes.

Mais alors que je m'apprête à remercier la gentille dame qui m'a permis de passer mon message, même si je crois que c'est trop tard, je suis coupée par quelqu'un.

???? : Je me serais contenté d'un mot d'excuse, mais ça aussi c'est très bien.

Je ne peux plus retenir mes larmes, j'éclate en sanglots et pleure, pleure de joie parce qu'il m'a entendu, parce qu'il est resté. Parce que Sasuke est toujours là.

Je me retourne enfin vers lui et cours me jeter dans ses bras. Je m'accroche à lui comme un koala sur une branche et pleure toute ma joie.

Moi : tu ne vas pas me laisser hein ?

Sasuke : non jamais

Puis nous nous embrassons comme si c'était la dernière fois, pourtant, ce baiser n'était rien en comparaison avec tous ceux que nous allions échanger, il ne marquait que le début une belle et longue histoire d'amour.

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Voili voilou, l'avant dernier chapitre, j'espère qu'il vous plaira.

Prenez soin de vous et à bientôt

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