Chapitre 2
Huit, c'est le nombre de fois que je me suis réveillée cette nuit, c'est le nombre de fois que j'ai hésité à passer la porte de mon appartement, c'est le nombre d'années durant lesquelles je n'ai plus remis les pieds à Konoha, c'est le nombre d'heures qu'il faudra à mon avion pour y atterrir.
Je me trouve actuellement dans le jet privé de Kuroko- c'est ça la vie de basketteur - plus stressée que jamais.
Je suis tellement stressée que si le stresse avait un poids, il empêcherait l'avion de décoller du sol.
Que va dire mon père quand il me verra? Je ne l'ai pas appelé depuis des mois et là comme ça je débarque dans sa ville.
Mais la façon dont il réagira ne m'effraie pas tant que la sienne.
Oui sa réaction à lui, le héros de mon journal intime, mon tout premier amour, le tout premier garçon que j'ai embrassé, celui a qui j'ai fait don de ma pureté, Sasuke Uchiwa.
Je pousse un long soupir et Kuroko me demande
Tout va bien ?
C'est quoi cette question débile ? Non je vais pas bien, c'est plus qu'évident.
Ouais, tout baigne
Il me caresse la joue puis pose un baiser sur mes lèvres.
Il veut l'approfondir mais je mets fin à cet échange et dis:
Pardon Kuroko, mais je ne peux pas penser à ça alors qu'on est à 10000 pieds du sol
Je m'autodécerne le prix de la meilleure actrice. Merci, merci.
Je voudrais vraiment lui donner ce qu'il veut ,mais je peux pas.
OK, je ne t'embêtes pas plus
Kuroko, je suis sincèrement désolée
Là c'est pas des bobards
T'as pas à t'en vouloir, je te laisserai tout le temps qu'il te faudra
Il me fait grave culpabiliser là, mais faut pas que je craque
Merci beaucoup
Il me fait un doux sourire puis oriente son regard vers le hublot
Je me sens tellement mal de lui infliger ça. Mais en même temps, comment lui dire que je ne l'ai jamais considéré autrement que comme un ami.
Dans quelle histoire tu t'es encore embarquée Sakura.
Mais bon, on ne peut pas dire que ça soit nouveau. J'ai toujours été un aimant à problèmes.
Ça me rappelle mon entrée au lycée.
Flashback
Moi: Ino par pitié tais toi
Ino: donc à ce moment là je lui ai dit mais t'es tarée ou quoi ? Et lui il me réponds
Moi: LA FERME, ON S'EST FARCI UNE INTERRO SURPRISE LE JOUR DE LA RENTRÉE alors TU M'EXCUSERAS MAIS J'AI PAS LA TÊTE À ÉCOUTER TES CONNERIES
Bien sûr comme dame nature est toujours avec moi, elle a fait en sorte que au moment où j'ai dit ça ma pire ennemie, Karin ,et son gang de cheerleaders sans pompons, passent par là.
Super
Karin : c'est à moi que tu causes là ? Sais tu au moins qui je suis
Moi: bien sûr, qui ne connais pas la grande Kristen
Tout le monde se met à rire, je suis complètement larguée puis Ino me chuchote : c'est pas Kristen, c'est Karin
La vie de mon doudou, je savais pas.
Et à cause de mon ignorance bah tout le monde se moque de Karin.
Karin: tu me le paieras
Puis elle s'en va, suivie de près par sa garde rapprochée. Et c'est là que les problèmes ont commencé.
Karin a enchaîné humiliation sur humiliation surtout qu'elle tenait le journal du lycée, elle se gênait pas pour y raconter des conneries.
Mais un jour, j'ai décidé de dire stop, elle avait dépassé les limites de ma patience depuis longtemps, mais celles de ma tolérance j'allais pas laissé passer comme ça.
Elle avait donné mon numéro à tous les mecs disant que j'étais une pute accro au sexe.
J'ai d'abord commencé par remettre les idées en place aux malheureux qui avaient l'audace de s'approcher de moi pour des services douteux.
Ensuite je suis allée rendre une petite visite à la rédactrice en chef du journal du lycée, j'ai nommé Kristen
Une fois arrivée dans son bureau, je l'ai trouvée bien occupée si vous voyez ce que je veux dire.
Qu'est ce que tu fous là Barbapapa
Écoute bien Karina
C'est Karin
Je m'en fous de ton putain de prénom. Je ne comptes pas le répéter, la prochaine fois que tu as l'audace de raconter des merdes à mon sujet, je te jure que je te le ferai regretter et beaucoup plus qu'avec une visite de courtoisie
Je ne lui laisse pas le temps de répliquer puis m'avance vers la sortie et tombe sur lui.
Le garçon le plus beau et le plus populaire du lycée.
Il n'a pas l'air content non plus, je le laisse passer puis sors.
Et là je m'en vais tranquillement, sans espionner.
Vous n'y croyez pas j'espère. Non mais qui fait ça ? Pas moi en tout cas
Je reste et écoute à la porte
Le garçon parle: Karin c'est la première et dernière fois que tu as l'audace de mettre dans ce chiffon de journal que toi et moi on sort ensemble
Mais Sasuchou, comment peux tu dire c.....
Garde tes surnoms débiles pour ce qui veulent de toi et au cas où tu n'aurais toujours pas saisis, je n'en fais pas partie. Pour rien au monde je ne sortirai avec toi, plutôt me faire castré.
Ouhhh, il y va fort le gars.
Je m'en vais avant de me faire choper
Je vais à l'endroit le plus proche, la bibliothèque, et en profite pour faire mes devoirs.
Durant tout le temps où j'ai travaillé, mon sourire ne m'a pas quitté.
Je sais pas si c'est parce que Karin a eu la honte de sa vie ou si c'est parce que Sasuke l'a jetée. Enfin pour jeter faudrait d'abord qu'il l'ait prise
Je rigole puis dis:
Pauvre Karin
Tu as pitié d'elle après la façon dont tu lui as parlé ?
Qui a dit ça ?
Je tourne la tête lentement vers mon interlocuteur et découvre avec stupeur son identité.
Elle l'avait bien cherché
T'inquiète je ne te juge pas, n'importe qui aurait des envies de meurtre en passant une minute avec elle.
Complètement d'accord
À toi, elle a fait quoi ?
T'es pas au courant ?
Non
Elle m'a fait passée pour une pute accro au sexe qui demande pas cher
Waouh moi à côté on pourrait presque dire que j'ai été gâté
On rigole, puis il prend place à mes côtés et nous faisons nos devoirs ensemble.
Ah j'ai oublié de vous dire que Sasuke et moi étions dans la même classe.
Il est super sympa bien qu'aux premiers abords il semble froid.
On a passé presque toute notre après midi ensemble et voilà quoi.
On se trouve actuellement dans un parc, sur un banc, face à un lac qui reflète le soleil couchant.
On pourrait presque que dire que c'était un rencard, mais je ne le dirai pas étant donné qu'on ne ressent rien l'un pour l'autre. Enfin je crois
Je pose la main sur le banc et nos doigts se touchent. Je pourrais retirer ma main mais je n'en ai pas envie alors je reste ainsi sans bouger.
J'hésite à entremeler nos doigts, mais lui s'en charge.
Surprise de son geste, je relève la tête et le regarde.
Il me fait un mini sourire et je rougis fortement puis détourne le regard.
Quand soudain il saisit mon visage de son autre main et me force à le regarder
Que ressens tu pour moi Sakura
Je... n'en sais r..rien
Et si je t'embrassais là maintenant ça t'aiderai à savoir
N...
Je n'ai pas le temps de répondre que ses lèvres se collent aux miennes et et sa langue parcourt désormais ma bouche.
J'ai l'impression qu'un feu d'artifices d'emotions explose en moi. Je comprends enfin l'expression avoir des papillons dans le ventre.
Malheureusement ça ce n'était que mon imagination.
En vrai je me suis perdue dans ses yeux et j'ai commencé à me faire un tas de films. Oui je sais je suis ridicule
Sakura tu es sûre que ça va ?
Oui, tout baigne. Pourquoi ?
Parce que tu es toute rouge et que tu ne me répondais plus
Ah bon, pardon j'avais la tête ailleurs
Et où si je peux me permettre ?
Euh je pensais à une.. histoire drôle oui c'est ça, une histoire drôle
Hm si tu le dis, je vais faire semblant de te croire
Alala mais quelle gourde je fais.
Bon on devrait peut-être y aller, il commence à se faire tard
J'acquiesce et il propose de me ramener
Arrivée devant chez moi, on se salue puis il s'en va
Euh Sasuke
Il s'arrête et tourne légèrement la tête sur le côté puis je continue
Merci pour cette journée, j'ai passé un très bon moment
Il n'y a pas de quoi Sakura. Passe une belle soirée.
Fin du flashback
Cette époque remonte à si longtemps, comme j'aurais aimé que les choses ne changent jamais
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Après huit heures de vol, Kuroko et moi atterrissons enfin à Konoha.
J'appréhende tellement la suite des événements
Kuroko décide de m'accompagner chez mes parents où je logerai, durant toute la durée notre de séjour
Lui, il ira à l'hôtel. Vous n'avez pas cru qu'on allait dormir dans la même chambre tout de même?
Je sonne et c'est ma mère, Mebuki Haruno, qui m'ouvre.
Sakura ? Mais que fais tu ici à cette heure ?
Eh bien je voulais faire une surprise à ma famille chérie
Mais ne restez pas dehors entrez
Euh c'est gentil à vous mais je préfère ne pas m'éterniser de peur d'avoir du mal à trouver une chambre d'hôtel
Mais pourquoi veux tu aller à l'hôtel, la maison est assez grande, dit ma mère
Je ne veux surtout pas que vous vous sentiez obligée de quoique ce soit, dit Kuroko
Mais ça ne dérange personne aller venez,
Bah merci beaucoup maman, vraiment
Ma mère appelle des servants qui prennent nos affaires et les montent dans nos chambres respectives
Elle nous demande ensuite, vous avez faim ?
Oh oui j'ai une faim de loup, répondis je
Et toi jeune homme
Pareil, dit Kuroko
Alors suivez moi,dit maman
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Alors que nous dînons, maman dit: et sinon, je ne sais toujours pas ton nom, jeune homme
Testuya Kuroko
Et tu es un bon ami à Sakura ?
Non, son fiancé
J'avale de travers, mais c'est pas vrai, il aurait pas pu se taire
Ca va Sakura ? demande ma mère
Euh oui oui ne t'en fais pas
D'accord et quand comptais tu me parler de ton fiancé ?
Euh après le dîner
Hm, si tu le dis. Comment vous êtes vous rencontrés
A un de mes matchs de basket
Ah tu joues au basket ?
Exact
Euh maman, tu lui poseras tes questions demain d'accord il est tard Tetsu doit être fatigué
Non ça va
Je lui lance un regard noir puis il dit: en effet je tombe de sommeil
Bien alors, Sakura conduit le à une des chambres d'amis
Je m'en occupe, tu viens Tetsu
Je te suis
Bonne nuit maman/ madame, disons nous en cœur
Bonne nuit à vous aussi
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Je montre sa chambre à Kuroko qui m'embrasse la joue avant de me souhaiter bonne nuit.
Après ça je me rends dans mon ancienne chambre d'adolescente.
Ah elle ne renferme que de merveilleux souvenirs, comme la fois où Sasuke a du sortir par la fenêtre car mes parents étaient rentrés trop tôt ou la fois où Hinata et moi avons fait une nuit blanche.
Je constate aussi que l'ours en peluche que m'avait offert Sasuke est toujours là. D'ailleurs je l'avais appelé Sasuke.
Ah c'était la belle époque.
Je prends un bon bain puis vais me coucher avec ma peluche dans les bras
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Aux alentours de trois heures du matin, je suis réveillée par un bruit sourd.
Je me lève de mon lit et regarde par la fenêtre où je distingue deux silhouettes.
Je décide alors de descendre avec mon Sasuke en peluche pour me défendre et sors ensuite de la maison.
Je m'approche de la fontaine car c'est là que j'ai aperçu les silhouettes et je ne vois plus personnes, j'ai sans doute du rêvé.
Je me redirige alors vers l'intérieur quand j'entends à nouveau un bruit, je me retourne et pars dans la direction de l'endroit d'où provient le bruit.
Qui est là ?
Il n'y a personne à part un collier par terre. Un collier qui d'ailleurs ne m'est pas inconnu.
Je me penche pour le prendre et l'observe de plus près.
Je suis toujours accroupie quand soudain une personne apparaît.
Elle est vêtue d'un grand imperméable vert et d'une pointe géante ensanglantée dans la main droite. La capuche cache ses yeux, je ne vois que son menton barbu et sa bouche pleine de dents jaunies par un mauvais entretien.
Il avance et moi je recule, me relève et cours à toute vitesse.
J'arrive à l'intérieur et j'ai à peine le temps de reprendre mon souffle que quelqu'un pose sa main sur mon épaule ce qui m'arrache un cri de stupeur
AAAAAAAAAAAAAAAAAAH
-----------------------------à suivre-------------------------------------------
Ça vous a plu ?
Ça vous a fait flippé ?
Qui est celui ou celle qui a bien pu poser sa main sur l'épaule de Sakura ?
Le prochain chapitre promet d'être plein de surprises.
A bientôt
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