Aya♥️Dzifa
*les chroniques de Kévin*
0⃣1⃣
"Quand le vrai amour est là, on le sent, on le vit, on le voit et le doute disparaît, l'imperfection devient perfection,le fantasme et les rêves disparaissent pour faire place au concret, à la réalité.Cela n'a rien de ce que l'on attendait mais c'est tout ce que l'on voulait. Le vrai amour, quand on le voit, on le sait et c'est tout, il circule en nous comme le sang dans nos veines et demeure en nous jusqu'au dernier souffle"
*Aya❤Dzifa*
Il y a de ces amours qui commencent sur les bancs d'école et durent jusqu'à la mort et d'autres qui prennent des tournures dramatiques...
Aya est la seule fille de ses parents. Issue d'une famille modeste, elle est tout ce qu'il y'a de plus chèr pour ses parents. Son père, malgré ses revenus moyens fait tout pour assurer l'épanouissement de sa fille. Il fait tout avec l'aide de sa femme pour satisfaire au moindre besoin de Aya.
Aya est en classe de première au lycée public situé à quelques mètres de la maison.
Aya est une fille brillante à l'école, appréciée par tous ses professeurs.
Depuis quelques semaines, la mère de Aya s'inquiète des retards tardifs de sa fille à la maison.
Un matin de bonne heure, sa mère vint vers elle juste après les travaux domestiques faits.
- ma fille, dis moi pourquoi depuis quelques semaines maintenant tu ne rentres pas vite à la maison ?
- Maman, ne t'inquiète pas je t'ai dit. Je révise un peu à l'école avant de rentrer c'est pour ça. Toi même tu sais que les examens sont pour bientôt
-Ma fille ! C'est moi qui suis ta mère, je te connais assez pour savoir que ce n'est pas ton habitude de faire les travaux de groupe
-hmm,maman ! À force d'évoluer, il y'a des choses qui changent
- Ma fille, je suis ta mère, ne me mens pas sinon je vais en parler à ton père
Après quelques moments d'hésitation
-Bon, j'aide un ami dans certaines matières
-Un ami, tu dis ?
-Oui, maman, juste un ami, d'ailleurs je le lui répète chaque jour
La mère se mit à rire à gorge Déployée,ce qui ne manqua pas de réveiller le père couché en chambre
-Qu'est ce qui te fait rire de si bon matin ? Aya, tu ne vas pas à l'école ?
-Oui, papa
-Dis lui donc !
-Me dire quoi ?
-Ta fille a un petit ami
-Hm !
Sans rien dire de plus,le père sortit se débarbouiller
-Maman,je t'ai bien dit que c'est un ami à qui je donne de l'aide ...
Sur ces mots,Aya regagna sa chambre pour se préparer pour l'école
Quand ,elle sortit 5minutes plus tard, ses parents l'attendaient au salon.
-Papa, maman, je suis partie
-Asseois toi un moment (lui dit son père)
-Tu ne vas pas prendre ton petit déjeuner ? (demande sa mère)
- J'ai pas faim, maman
-Hm,Aya ! Dis plutôt que c'est à cause de la discussion que nous avons eu tout à l'heure
-Ainsi, tu as un petit ami ! (exclame son père)
-Non ! Papa c'est juste un ami à qui je donne de l'aide
-comment il s'appelle ? Il est dans la même classe que toi ? Il a quel âge ? Il habite où ? Comment sont ses parents ?
Devant cette panoplie de questions, Aya resta bouche bée
-Papa, elle va être en retard, on en reparle le soir (dit sa mère)
-Ok, donc à la fin des cours, dit à ton ami* que je veux le voir
-...hmmm, d'accord papa
Le soir à la maison
-Aya !
-Papa !
-Qu'avons nous décidé ce matin ?
-Oui, papa, il va venir
-okay, j'attends
Quelques instants après, dzifa fit son entrée dans la petite cour
-Ago... (y'a quelqu'un ?)
-Ame (rentré)
-papa bonsoir !
-bonsoir ! Un instant. Aya ?
-papa !
-Apporte une chaise
******
-Tu dois te demander le pourquoi je t'ai fait appel
-Oui papa
-bon, j'ai appris ce matin que tu passais beaucoup de temps avec ma fille, alors j'ai voulu mieux te connaître, j'ai bien fait ou pas ?
- C'est une bonne chose papa.
-Alors présente toi
-je m'appelle Dzifa Dumont,en classe de terminale au british school...
-C'est ton père qui est blanc ?
-oui, papa
-si tu vas au british school, comment tu as fait pour connaître ma fille
-Ah ! C'était lors du concours d'anglais organisé l'année passée par mon école
-Ah ! Oui, le concours qu'elle a remporté
-Oui, c'est là on s'est connu
-Donc ,elle m'a menti !
-A quel sujet ?
-Elle m'a dit qu'elle te donne de l'aide c'est pourquoi elle rentre tard à la maison
-En fait, elle me donne de l'aide en français, je ne suis pas très bon je dois l'avouer
-je vois et est ce que tu sors avec ma fille ?
-Sans vous mentir papa, votre fille me plaît beaucoup mais non, on ne sort pas ensemble
-pourquoi ? Elle n'est pas de ta classe sociale ?
-Loin de là, papa. C'est elle qui a refusé par respect pour vous
-Sourire. Aya ?
-papa !
-Aya, ton ami est un bon garçon, il est respectueux aussi.
-merci papa, vous êtes bien aimable aussi (dit dzifa)
-toutefois, je ne suis pas d'accord pour les rentrées tardives. Vous pouvez venir travailler ici.Ma maison est petite mais il y'a assez de place pour étudier .
***
Quelques temps après, suite à un malaise ,le père de Aya rendit l'âme.Laissant une multitude de créanciers et la maison comme héritage à Aya et sa mère.
Comment faire pour payer les créanciers ?
Vendre la maison n'était pas une option parce que Aya et sa mère n'avait nulle part où aller, de plus le prix de la vente de la maison ne suffirait pas à payer la moitié des créanciers.
Dans cette situation, Dzifa proposa son aide.
Qu'est ce qu'il fit ?
Il alla percevoir le tiers de son assurance étude souscrit par son feu père (le père de dzifa est décédé un dizaine d'années de cela). Avec l'argent perçu, il paya la maison laissée par le père de Aya. Une façon de faire en sorte que la maison soit en son nom ainsi, Aya et sa mère pouvait vivre paisiblement dans la maison sans être inquiétés par les créanciers.
Avec l'argent de la vente et les quelques économies et reste des dons reçus lors des funérailles du père de Aya ,elles payerent la moitié des créanciers.A ceux qui restaient, la mère de Aya leur promit remboursement dans les plus brefs délais.
La mère de Aya avait son petit commerce au marché de la ville. Ce n'était pas aussi florissant mais ça aidait beaucoup notamment pour leur besoins et pour le payement des créanciers.
C'est dans cette condition que Aya obtint son probatoire (bac1) avec la mention bien. Dzifa de son côté obtint le BAC et dû partir en Angleterre pour poursuivre ses études.
Depuis la mort du père de Aya, Dzifa apportait de façon régulière une aide financière à Aya et cela, il a continué même à l'étranger.
Quand on lui envoyait son argent de poche, il renvoyait une part à Aya.
Les problèmes sur vinrent quand la soeur de Dzifa apprit que son frère lavait les toilettes pour payer ses frais de scolarité puisqu'il avait utilisé le tier de son assurance étude pour payer la maison du père de Aya.
*Dans la tête de la soeur de Dzifa
Je ne peux accepter que mon frère lavent les toilettes pour cette vaurienne de Aya. Si mes amies l'apprenne je serai là risée de toute l'école.
Du coup, elle alla en parler à sa mère
-maman, Dzifa lave les toilettes pour payer sa scolarité
-Tu es sûre de ce que tu dis ?
-Oui maman, tu peux lui demander
-Comment l'as tu appris ?
-Ce n'est pas important maman
Et elle prit le téléphone et se mit à composer le numéro de son frère
-Allo ! Maman veux te parler
-Si c'est pas urgent, dis lui que je la rappellerai après, je suis un peu occupé
-Occupé à quoi ? À laver les toilettes c'est ça ?
-où as tu appris ça ?
Là, sa mère lui arracha le téléphone
-Dzifa, c'est vrai ce que j'entends ?
-Maman, c'est mon affaire
-Comment ça ton affaire ? Tu laisses où l'effort de ton feu père pour que vous ayez un niveau de vie au dessus de la moyenne.
De là, Dzifa raconta tout à sa mère
-hm ! Mon fils est ce que tu es sûre que cet amour va t'amener loin ?
-Maman,pourquoi tu parles ainsi ? Toi même tu connais Aya, c'est une bonne fille
-Je te l'accorde mais fait attention mon fils.
Puis, elle raccrocha.
-maman
-oui ma fille ?
-Tu ne vas rien faire ?
-Ton frère est assez grand pour prendre ses décisions
-Quelles décisions ? Et ma réputation dans tout ça ?
-Ma fille...
-Non, maman, ça ne va pas se passer comme ça
***
Quelques temps après une copine à la soeur de Dzifa vint à la maison
-Ma copine, tu ne devineras jamais
-Quoi ? Quoi ? Dis moi ?
-Ta belle sœur...
-Quelle belle soeur ? Moi je n'ai aucune belle soeur
-Tu sais bien de qui je veux parler
-Qu'est ce qu'elle a fait ?
-paraît qu'elle est devenue une prostituée très cottée de la capitale
À ce moment, la mère de Dzifa, passait...
-Qu'est ce que tu dis ? (demanda la mère)
-Ah ! Maman, tu écoutes ? Je te l'avais bien dit que cette Aya n'était pas une bonne fille.
La mère, les quitta aussitôt et alla vers le téléphone les larmes aux yeux
-Allô ! Maman ? Qu'y a t'il ? Pourquoi pleures tu ? Maman parle moi ?
-Mon fils, celle pour qui tu te bats n'en vaut pas la peine. Je te demande d'arrêter cette relation sinon je vais te renier entant que fils
-Maman ? Maman ?
Puis elle raccrocha le téléphone
Dzifa, sur le coup appela sa soeur
-Allô ! Ce n'est pas chose courante que mon grand frère chéri m'appelle, à moins que...
-Stp tu sais bien ce que je veux savoir
-Et bien, je ne vais pas aller par quatre chemins, ta chère bien aimée se prostitue
-Quoi ? (puis il raccrocha)
-Allô ? Dzifa ? Tsrummm, il a raccroché (puis elle se mit à rire avec sa copine)
Dzifa sur le coup appela Aya, ce jour, ce ne fut pas Aya qui prit l'appel
A la place de la voix dAya, Dzifa écouta la voix d'un homme et raccrocha aussitôt.
Quelques temps après, Aya rappela Dzifa, ce dernier mit beaucoup de temps avant de prendre le téléphone
-Oh ! Dzifa, pourquoi as tu mis autant de temps à décrocher alors que c'est toi même qui vient de m'appeler ?
De l'autre côté, Dzifa se mit à pleurer
-il y a quoi Dzifa ? Pourquoi pleures tu ? Dis moi
-Aya !
-Oui, Dzifa dis moi ?
-Aya !
Awoo ! Mon Dzifa dis moi la...
-Aya !
-Dzifa, je t'écoute, tu me fais peur
-Entre nous c'est fini( puis, il raccrocha)
-Quoi ? Que dis tu ? Dzifa ? Allô Dzifa ?
Elle se hâta de le rappeler mais le numéro était inaccessible.
Aya, alla trouver son cousin qui avait pris l'appel
-Quand tu as pris l'appel, qu'as tu dit ?
-J'ai rien dit, juste allô et puis il a coupé
-Oh ! Mon Dieu ! Que vais je faire maintenant ? Dzifa, que veux tu me faire là ? Qu'est ce que j'ai fait ?
Et elle se mit à pleurer à chaude larme
Son cousin vint la serrer dans ses bras pour la réconforter
C'est à ce moment que la mère de Dzifa fit son entrée accompagnée d'un huissier et deux corps habillés.
-Ah ! Bon donc tu as transformé la maison que mon fils t'a acheté avec ses frais de scolarité en chambre de passage ?
Aya lâcha aussitôt son cousin et alla à la rencontre de la mère de Dzifa
-Qu'y a t'il maman ?
-Ne m'appelle pas maman. Des aujourd'hui tu vas quitter cette maison.
-Oh ! Maman comment ça ?
Et Aya reçu une grosse gifle et tomba par terre
-Je t'ai dit de ne plus m'appeler maman, à te voir on dirait une sage fille mais.... Tsruum
Le cousin interfèra
-Mais madame c'est quoi tout ce que vous faites là ?
-Toi ??? (elle ne continua pas sa phrase et demanda aux agents de faire sortir les bagages de Aya et sa mère)
Il sonnait 17h et quelques quand l'huissier ferma à double tour le portail de la maison, laissant Aya dehors avec ses bagages.
Prenant son courage à deux mains,Aya s'approcha une fois encore de la mère de Dzifa qui s'apprêtait à monter dans la voiture
-Dites moi s'il vous plaît ce que vous me reprocher ?
-Ah ! Bon ? Tu penses que ce que tu fais ,on ne te vois pas ?
-Dites moi, ce que vous me reprocher ?
-Après tout ce que mon fils t'a fait, comment as tu pu ? Même pas un minimum de gratitude.Allez te prostituer...
Là, la mère de Aya qui venait de rentrer, s'imisca dans la conversation
-Que dites vous maman Dzifa ?
-Vous avez bien entendu
-Je peux m'etaler sous votre voiture pour jurer que ma fille n'est pas une prostituée
-Normal, vous ne pouvez que la protéger ,démarrez chauffeur
À peine, la voiture avait démarrer que la mère de Aya se jeta sur la voiture.De sa chute, elle cogna violemment sa tête contre le pare-brise et mourut sur le coup
-Maman.... (cria Aya)
****
La mère de Dzifa à la maison
-Maman t'en a mis du temps, tu étais où ? (demanda sa fille)
Elle ne lui répondit pas et se dirigea dans sa chambre
Sa fille pour savoir ce qui s'était passé alla demander au chauffeur qui lui raconta tout.
Puis, elle revint vers sa mère
-ma maman, qu'est ce que t'as fait ?
-Que me dis tu là ? N'est ce pas toi qui m'a mis dans ce pétrin ?
-Je ne pensais pas que ça irait si loin, de plus tout ce que ma copine et moi avions raconté n'est que mensonge
-Qu'est ce que t'es entrain de dire ma fille.... ohhhhhh !!! Tu m'as tué. Que vais je dire à ton frère ? Comment vais je demander pardon à Aya ??
Elle respira un bon coup puis s'adressa à sa fille. Ton frère ne doit rien savoir de tout ça, du moins pour le moment sinon il nous détesterait à vie
****
Quelques jours après, la mère de Dzifa se rendit au village de la mère de Aya pour les funérailles
Dès son entrée, Aya demanda toute en larme qu'on ne la laisse pas entrer
La mère de Dzifa remontait dans sa voiture quand elle reçut un appel depuis Londres lui annonçant la mort de son fils par suicide.
À l'écoute de cette nouvelle, elle jeta son portable ainsi que son sac à main et se mit à courir dans tous les sens avant d'entrer dans la maison funéraire.
Voyant l'allure et la manière dont elle entrait, Aya ne put demander qu'on l'a fasse sortir. Elle agissait comme une folle et personne n'avait envie de la toucher
Elle courut et vint se jeter sur Aya qui avait le corps de sa mère exposé sur une natte entre ses jambes.
-Aya, je te demande pardon,pardon,pardon. C'est ma fille qui m'a induit en erreur.Pardon pour tout. Le pire c'est que mon fils en a tellement souffert qu'il s'est ôter la vie
-Que dites vous ?
-Je viens de recevoir l'appel à l'instant mon petit Dzifa s'est suicidé. Awoo... Dzifa (elle se mit en pleur)
Là, toute l'assemblée présente émit un grand *Ohhhh*
L'instant d'après, Aya prit un air perdu regardant dans le vide.
Des larmes remplirent ses yeux et n'eurent pas de la peine à couler le long de son visage
****
-Dzifa ! Attend moi, je veux partir avec toi.Que veux tu que je fasse encore ici ? Ceux par qui je suis venue dans ce monde sont partis...toi aussi...toi qui me donnait le sourire dans ce noir profond dans lequel la vie a jugé bon de me plonger
(Les veilles femmes commencèrent à frapper le corps de Aya de tous les côtés,elle s'était adossée au mur et ne bougeait plus depuis un moment)
-Ma douce Aya, viens avec moi,allons vivre notre amour comme il faut loin de ce monde ci, plus jamais on ne se séparera
-Oui, mon Dzifa,je veux te suivre...
Et ils s'en allèrent au loin pour vivre à jamais leur amour...
Fin
D'après Kévin Péter de Souza alias brindille
*************************
*Morale de l'histoire*
-il est bien mieux de connaître ceux avec qui vos enfants traînent un peu comme le père de Aya l'a fait
-Il ne faut pas agir sous l'effet de la colère
-Il est bien qu'il y est une relation de confiance entre parents et enfants
-La communication est la base de toute chose
-Il n'y a pas que l'image, le paraître qui font le Monde
-On ne peut pas tout avoir dans la vie
-Il faut accepter la différence de l'autre et s'accomoder avec
Si vous trouvez d'autres, mettez en commentaire.
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