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Chapitre 3 - Excuses

Comme prévu, la colère de Molly Weasley s'abattit sur le Terrier lorsque Percy les retarda en cherchant après son insigne. S'ensuivit la colère de Percy lui-même, qui comprit très rapidement d'où venait le problème. Lorsque Fred avoua enfin son méfait et dévoila sa cachette, Percy attira son insigne à lui à l'aide d'un sort d'Attraction, puis ils prirent de la poudre de cheminette pour se rendre au Chaudron Baveur. Il fallut d'abord que tout le monde s'arrange pour rentrer dans la cheminée avec sa valise, ce qui s'avéra plus compliqué que prévu et provoqua une autre crise de nerfs de la part de Molly.

Enfin, ils parvinrent à destination. Ils s'installèrent dans leurs chambres, firent un brin de toilette pour débarrasser leurs vêtements de la suie qui s'y était accrochée et redescendirent dans la salle où ils tombèrent sur un visage familier.

- Hermione ! s'exclama Ron d'un ton ravi.

- Bonjour, Hermione ! la salua Arthur. Tes parents sont ici ?

- Bonjour, Mr Weasley ! Non, ils viennent juste de repartir...

- Tu as pu prendre une chambre ? demanda Ron.

- Pas encore, j'allais le faire.

- Si tu as besoin d'une chambre, tu peux partager celle de Ginny, ma chérie ! intervint Molly. Elle est toute seule dedans et elle est déjà payée ! Ce serait dommage de dépenser ton argent pour rien...

- Oh... vous êtes sûrs ? fit Hermione avec embarras.

Elle se tourna vers Ginny pour l'interroger :

- Ça ne te dérange pas ?

- Non, pas du tout, répondit Ginny, gênée elle aussi.

Elle n'avait pas oublié qu'elle avait lâché un monstre dans l'école qui l'avait pétrifiée quelques mois plus tôt.

- Dans ce cas, pourquoi pas... Je vais monter mes bagages...

- Je m'en occupe, déclara Percy d'un ton impérieux. Locomotor barda !

Les bagages d'Hermione lévitèrent. Alors que Percy les guidait en direction des escaliers, Ginny sentit Fred sur le point de lui faire un croche-patte sur son passage.

- J'éviterais, à ta place, murmura Ginny alors que le regard de leur mère se dardait sur lui. Tu l'as assez énervée ce matin. Et puis, ce sont les bagages d'Hermione...

Cela suffit à dissuader Fred, qui se ravisa à regret.

- Désolé, c'est plus fort que moi. Il faut toujours qu'il montre qu'il peut faire de la magie en dehors de l'école, maintenant...

- Parce que tu ne seras pas le premier à faire pareil quand ce sera ton tour, peut-être ?

- Peut-être, concéda Fred.

- Sûrement, corrigea George.

- Vous avez vu Harry ? s'enquit Hermione. Ron m'a raconté ce qu'il s'était passé cet été...

- Génial, pas vrai ? s'exclama Fred.

- Il aurait pu avoir de graves ennuis, le contredit Hermione.

- Mais il n'en a pas eu ! Ce type s'en sort toujours !

- On n'a qu'à demander le numéro de sa chambre à Tom, suggéra Ron. Viens...

Ginny sentit le duvet sur sa nuque se hérisser en entendant ce nom. Elle avait complètement oublié que le barman du Chaudron Baveur le portait aussi.

Ron entraîna Hermione vers le comptoir. Percy eut à peine le temps de redescendre qu'ils étaient déjà revenus.

- Il est dans la chambre 11, mais il est déjà sorti. M'man, on peut y aller ? Harry est sur le Chemin de Traverse !

- Oui, oui, très bien. Ron, Ginny, Hermione, vous venez avec nous. On va d'abord passer chez Ollivander pour t'acheter ta nouvelle baguette, Ron, puis on ira chercher les livres chez Fleury et Botts... Percy, Fred, George... je vous laisse vous débrouiller seuls, mais je vous préviens, si vous faites la MOINDRE bêtise...

- Mais nan, M'man, t'inquiète pas ! s'exclama George alors que leur mère leur confiait une bourse. Les bêtises, c'est vraiment pas notre tasse de thé ! À tout à l'heure !

- Et je veux que tout le monde soit de retour ici à l'heure pour le dîner ! cria-t-elle aux jumeaux qui couraient déjà vers la sortie.

Peu après, Arthur, Molly, Ron, Ginny et Hermione sortirent à leur tour. Chez Ollivander, Ron fit l'acquisition d'une baguette en bois de saule de trente-cinq centimètres contenant un crin de queue de licorne. Béat, il passa son temps à la couver des yeux comme un trésor jusqu'à ce qu'ils entrent chez Fleury et Botts.

Ginny ne put s'empêcher de ressentir un certain malaise en passant le seuil de la boutique. C'était là que Lucius Malefoy avait glissé le journal de Jedusor dans son chaudron l'année précédente. Elle embrassa la librairie du regard avec appréhension. Mais les Malefoy n'étaient nulle part en vue. Ginny relâcha sa respiration, soulagée. Elle n'osait imaginer la réaction de son père en présence de Lucius Malefoy.

- C'est quoi, ça ? s'exclama Ron.

Ginny suivit son regard. Toute à ses souvenirs, elle n'avait pas remarqué la cage en fer pourtant très visible et très bruyante qui se dressait dans la vitrine de la boutique. Celle-ci contenait des livres qui se battaient, faisant claquer leurs couvertures comme des mâchoires pour essayer de mordre les autres. Des pages déchirées volaient en tous sens.

Arthur s'approcha avec circonspection.

- Le Monstrueux Livre des Monstres, lut-il sur la couverture de l'un d'entre eux.

- Attendez... c'est le livre qu'on doit acheter pour le cours de soins aux créatures magiques ! annonça Hermione avec horreur.

- Quoi ? s'écria Ron. Ça, un livre de cours ? Mais ça va pas ?

- Il doit y avoir une erreur... marmonna Molly, sourcils froncés, en sortant la liste de Ron pour la vérifier.

Hermione interpella un vendeur.

- Excusez-moi... C'est bien ce livre qu'il faut pour les cours de soins aux créatures magiques ?

- Oh non, se désola aussitôt le libraire. Combien vous en faut-il ?

- Deux, répondit Ron.

Le vendeur se décomposa.

- Très bien, déglutit-il comme s'il s'apprêtait à monter sur l'échafaud.

Il enfila une paire de gants épais et se saisit d'une canne. Puis il ouvrit la cage à bout de bras, donna des coups de canne pour éloigner les livres et en attrapa un. Mais le livre referma ses couvertures sur son poignet et le libraire poussa un cri avant de retirer son bras de la cage et de la refermer de sa main libre. Il secoua l'autre jusqu'à ce que le livre le lâche, puis pointa sa baguette dessus :

- Incarcerem !

Des cordes jaillirent du néant pour s'enrouler autour du livre, qui se débattit pour s'en libérer. Le vendeur s'en saisit avant qu'il n'y parvienne et le glissa dans un sac en papier qu'il jeta presque dans les mains de Ron.

- Voilà pour vous. Et maintenant, le deuxième...

Il avait l'air sur le point de pleurer. Heureusement pour lui, il parvint cette fois à attraper un deuxième exemplaire sans se faire mordre, qu'il donna à Hermione.

Le reste de leurs achats fut plus paisible. Hermione sortit de la boutique avec un nombre alarmant de livres. Dehors, le regard de Ginny fut attiré comme un aimant vers la vitrine du magasin de Quidditch, où était exposé le modèle dernier cri tout juste sorti, l'Éclair de Feu. Elle aurait voulu entrer dans la boutique, s'en approcher, mais sa mère les entraîna chez l'apothicaire pour faire le plein d'ingrédients.

Ils retournèrent au Chaudron Baveur pour déjeuner, puis Molly donna quartier libre à Ron et Hermione, qui décidèrent d'aller manger une glace chez Florian Fortarôme.

- Je peux y aller avec eux ? demanda Ginny, pleine d'espoir.

- Non, toi, tu restes avec moi. On a encore des choses à faire.

- Comme quoi ? protesta Ginny, qui savait très bien que ce n'était qu'une excuse pour garder un œil sur elle.

- Il faut qu'on passe chez Mme Guipure. Tu as besoin d'une nouvelle robe. Tu en as perdu une l'année dernière et puis, tu as un peu grandi de toute façon. Que dirais-tu d'une robe neuve, cette fois ? Pour ton anniversaire ? On ne t'a encore rien offert...

Ginny ne trouva rien à répondre à cela. Elle n'avait rien « perdu » l'année précédente : elle s'était débarrassée de la robe tachée de peinture rouge qu'elle n'avait pas réussi à enlever. Mais ça, sa mère l'ignorait. Son vieux sentiment de culpabilité revint à la charge, et elle suivit docilement sa mère chez Mme Guipure pendant qu'Arthur, qui avait croisé un collègue du ministère, restait au Chaudron Baveur pour prendre un verre au bar avec lui.

En quittant la boutique, une robe neuve dans les bras, ils croisèrent les jumeaux qui sortaient de Pirouette et Badin, la boutique de farces et attrapes. Molly fronça les sourcils et se dirigea droit vers eux.

- Vous avez dépensé cet argent pour vos fournitures, j'espère ! gronda-t-elle, les yeux plissés par la méfiance.

Les jumeaux sursautèrent, puis lui montrèrent leurs sacs :

- Mais oui, regarde ! répliqua George. On n'avait pas besoin de grand-chose, de toute façon...

- Alors qu'est-ce que vous faisiez là-dedans ?

- On regardait, c'est tout, répondit Fred d'un air innocent qui n'avait tellement rien de crédible que Ginny faillit éclater de rire.

- Où est Percy ? demanda Molly.

- 'Sais pas, répondit George. Probablement encore en train de lire le Guide du Parfait Petit Préfet quelque part.

Malgré sa suspicion, Molly laissa tomber.

- Ça va être l'heure de rentrer, de toute façon. Venez, tous les deux.

Elle leur prit leurs sacs des mains pour jeter un coup d'œil à l'intérieur tout en marchant et constata qu'il n'y avait que des fournitures. Dans son dos, Fred se pencha vers Ginny et sortit quelque chose de sa poche.

- Boules puantes extra fortes, murmura-t-il. J'ai hâte de les tester...

Ginny sourit.

Alors qu'ils se dirigeaient vers le Chaudron Baveur, ils aperçurent Percy à la terrasse de Florian Fortarôme. Il n'était pas seul. Assise face à lui se trouvait en effet Pénélope Deauclaire, sa petite-amie.

- Ça alors ! s'exclama Fred, pour qui Noël semblait être arrivé plus tôt que prévu. C'est incroyable de te voir ici, Percy ! Tu ne nous présentes pas ton amie ?

Percy leur lança un regard noir.

- Voici Pénélope, répondit-il, les dents serrées.

- C'est formidable de te rencontrer, Pénélope !

- Vraiment spectaculaire ! rechérit George. Mais que vois-je ? Serait-ce un insigne de préfète-en-cheffe ?

- Oui, répondit Pénélope avec un sourire gêné en baissant les yeux sur l'insigne épinglée à sa poitrine.

- Impressionnant ! fit Fred. Tu ne nous avais pas dit qui était préfète-en-cheffe, Percy, petit cachottier !

Molly observa leur manège, l'air parfaitement consciente que quelque chose lui échappait. Les yeux plissés devant l'air contrarié de Percy, elle préféra mettre un terme à cet échange.

- Bon, il est temps d'y aller. Percy...

Percy se leva avec raideur. Déstabilisée, Pénélope se leva à son tour. Percy lui tendit alors la main et déclara d'un ton guidé :

- Eh bien, j'ai été ravi de te revoir. Je te souhaite une excellente soirée. On se revoit demain à Poudlard.

Prise au dépourvu, Pénélope répondit à sa poignée de main sans rien dire. Percy s'éloigna aussitôt, rouge de honte.

- C'était incroyable de faire ta connaissance, Pénélope ! lança George avant de le suivre. À bientôt !

Les jumeaux durent réprimer leur fou rire tout au long du chemin vers le Chaudron Baveur. Ginny se sentit un peu coupable d'avoir envie de rire avec eux. Envie de rire qui s'envola aussitôt lorsqu'elle entra dans le bar et aperçut Harry en compagnie de Ron, Hermione et Arthur.

- Salut, marmonna-t-elle sans le regarder, se sentant rougir comme une écrevisse.

Percy, en revanche, lui tendit une main solennelle qui lui rappela aussitôt la façon dont il avait salué Pénélope, comme s'ils se connaissaient à peine.

- Harry, très heureux de te voir, déclara-t-il.

- Salut, Percy.

- J'espère que tu vas bien.

- Très bien, merci.

Percy lui secouait toujours la main.

- Harry ! s'exclama Fred en écartant Percy d'un coude de coude et en s'inclinant, exagérant l'air pompeux de Percy. C'est fabuleux de te voir, mon vieux...

- C'est même magnifique, renchérit George en poussant Fred et en serrant à son tour la main de Harry. Absolument épatant.

Percy fronça les sourcils, se rendant compte avec un temps de retard que ses frères avaient repris leurs moqueries.

- Ça suffit, maintenant, siffla Molly.

- Maman ! s'exclama Fred en prétendant découvrir sa présence. C'est vraiment renversant de te voir !

- J'ai dit : ça suffit !

Molly posa les sacs sur une chaise vide et ajouta :

- Bonjour, Harry, mon chéri, j'imagine que tu connais déjà la nouvelle ? Le deuxième préfet-en-chef de la famille !

Elle désigna l'insigne de Percy.

- Et le dernier, marmonna Fred.

- Ça, je n'en doute pas ! J'ai remarqué qu'aucun de vous n'a été nommé préfet !

- Et pourquoi est-ce qu'il faudrait être préfet ? s'indigna George. La vie ne serait plus drôle du tout.

Ginny laissa échapper un rire.

- Tu pourrais donner un meilleur exemple à ta sœur !

- Ginny a d'autres frères qui peuvent lui servir d'exemple, Maman, intervint Percy d'un ton hautain. Je vais me changer pour aller dîner.

Quand il se fut suffisamment éloigné, George murmura à l'intention de Harry :

- On a essayé de l'enfermer dans une pyramide, mais Maman nous a vus.

***

Le dîner se déroula dans une atmosphère conviviale. Tom avait rassemblé plusieurs tables dans le petit salon pour tous les accueillir et le repas fut copieux.

- Comment on va faire pour aller à la gare, demain ? demanda Fred alors qu'ils attaquaient le dessert, un gros gâteau au chocolat.

- Le ministère va nous envoyer deux voitures, répondit Arthur.

Tout le monde se tourna vers lui.

- Comment ça se fait ? s'étonna Percy.

- C'est à cause de toi, Perce, répliqua George avec le plus grand sérieux. Ils vont même mettre des petits drapeaux sur le capot avec les lettres P-e-C brodées dessus...

- Ça veut dire Prétentieux-Et-Crâneur, précisa Fred.

Toute la tablée fut secouée d'un rire, hormis Percy et Molly.

- Pourquoi le ministère nous envoie-t-il des voitures, Papa ? demanda à nouveau Percy.

- Eh bien, étant donné qu'on en a plus et que je travaille là-bas, ils ont décidé de me faire une fleur.

Ginny plissa les yeux. Les oreilles de son père s'étaient teintées de rouge. Ginny eut l'impression qu'il ne disait pas toute la vérité.

- Et heureusement, ajouta Molly. Tu te rends compte de tous les bagages que vous avez, à vous tous ? Vous offririez un beau spectacle dans le métro des Moldus... Vos valises sont prêtes, j'espère ?

- Ron n'a pas encore rangé toutes ses affaires dans la sienne, cafta Percy. Il a tout entassé sur mon lit.

- Tu ferais mieux de t'en occuper maintenant, Ron. Demain, nous n'aurons pas beaucoup de temps.

Ron jeta un regard noir à Percy.

Il monta dans sa chambre après le dîner, suivi des autres convives. Ginny et Hermione bouclèrent leurs bagages en silence. Pattenrond, le nouveau chat d'Hermione, était roulé en boule sur son lit.

C'était la première fois que Ginny se retrouvait seule en présence d'Hermione. Elle sentait qu'il aurait fallu qu'elle en profite pour s'excuser pour le rôle qu'elle avait joué dans ses malheurs de l'année précédente, mais elle ne savait pas comment s'y prendre. Finalement, elle lança la conversation sur un sujet plus ordinaire :

- Tu as vraiment pris beaucoup de livres.

Ginny se traita mentalement d'idiote. Peut-être qu'Hermione allait mal le prendre...

- Oh, oui, j'ai pris beaucoup d'options, plus que les garçons... Et un peu de lecture pour ma culture personnelle.

Ginny ne sut que répondre. Elle lisait peu, et n'était pas du genre bûcheuse. Hermione, quant à elle, n'était pas branchée Quidditch. Elle ignorait comment alimenter la conversation avec quelqu'un qui lui paraissait aussi différent.

- Tu viens avec nous, demain ? demanda-t-elle, faute de mieux.

- Oui, tes parents me l'ont proposé. Ils sont vraiment gentils. J'y serais allée en métro, sinon, mais c'est vrai qu'avec les bagages et Pattenrond, une voiture, c'est plus pratique.

La conversation retomba à nouveau à plat. Alors, finalement, Ginny se lança, les joues en feu :

- Je voulais m'excuser, pour l'année dernière. C'est ma faute si...

Hermione cessa de plier ses vêtements et la considéra d'un air sérieux.

- Tu n'as pas à t'excuser. Ce n'était pas ta faute.

Elle lui adressa un sourire franc. Ginny le lui rendit, profondément soulagée.

Un poids en moins sur ses épaules.


J'espère que vous avez apprécié ce chapitre, qui introduit un des fils conducteurs principaux de Ginny dans ce tome : le développement de son amitié avec Hermione !

Par ailleurs, comme annoncé sur mon profil, c'est officiellement le retour du chapitre dominical chaque semaine ! Alors à dimanche prochain pour le chapitre 4 !

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