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Chapitre 1 - Le grand prix

— La petite devant, au centre ! Oui, voilà !

Ginny Weasley ne put s'empêcher de se sentir un peu vexée de s'entendre qualifier de la sorte, même si, en âge comme en taille, elle était effectivement la plus petite de la famille.

Bill la força à passer au premier rang et Ron, juste derrière elle, Croûtard sur l'épaule, lui enlaça aussitôt le cou. Ses frères avaient toujours été du genre protecteur envers elle, mais depuis juin dernier, c'était devenu presque insupportable. Elle se laissa faire, toutefois. Ron ne pensait pas à mal, après tout.

— Souriez, s'il-vous-plait ! demanda le photographe.

Ginny afficha son plus beau sourire. Elle estimait qu'il était de son devoir de jouer le jeu – et puis, après tout, elle était bel et bien heureuse d'être ici. L'appareil du photographe envoyé par La Gazette du sorcier se déclencha, dégageant une épaisse fumée violette.

— Merci beaucoup ! Ça devrait paraître demain !

— Cool ! s'exclama Fred. On peut entrer, maintenant ? Je veux voir le tombeau plein de squelettes mutants de Moldus à deux têtes !

Il s'élança vers l'immense pyramide qui se trouvait derrière lui. Ginny s'apprêtait à le suivre lorsque sa mère la retint par le bras.

— Pas toi !

— Maman ! protesta Ginny.

— Il est hors de question que tu entres là-dedans ! Je ne veux pas que tu fasses encore des cauchemars !

Outch. Quel coup bas !

D'accord, elle avait fait des cauchemars au début de l'été. Beaucoup. Mais pas depuis qu'ils étaient arrivés en Égypte ! Et puis, franchement, les squelettes mutants, ce n'était rien comparé à Tom Jedusor.

Elle avait mis un point d'honneur à suivre ses frères dans les visites de tous les tombeaux, comme pour se prouver qu'elle pouvait le faire, qu'elle n'avait pas peur. Que rien ne pouvait plus la toucher. Se voir interdire l'accès à celui-ci était frustrant.

Elle jeta un regard implorant à Bill, mais celui-ci lui renvoya un air désolé.

— Moi aussi, je reste, intervint Charlie, solidaire. Vous avez vu ces bénous ? J'ai hâte d'aller voir la réserve naturelle de créatures magiques, demain !

Ses autres frères évitèrent son regard, l'air gêné, puis suivirent Bill et leur père à l'intérieur de la pyramide. Charlie tenta d'attirer l'attention Ginny sur les oiseaux, mais celle-ci s'enferma dans un silence boudeur.

Comme elle détestait être vue comme une petite chose fragile ! Malheureusement, depuis l'épisode du journal, c'était tout ce qu'elle semblait être aux yeux de sa famille.

Lorsque ses frères ressortirent de la pyramide, une demi-heure plus tard, fous d'excitation après avoir vu les squelettes mutants, Ginny resta silencieuse. Elle n'était toujours pas sortie de son mutisme lorsqu'ils se rendirent au marché, dans le quartier sorcier du Caire. Fred et George lui flanquèrent une légère accolade.

— Allez, fais pas la tête ! la taquina Fred. C'était pas si cool que ça !

— Dixit celui qui n'arrête pas d'en parler depuis une heure !

— Bon, ok, c'était cool. Mais il y aura plein d'autres trucs à voir !

— Sauf si Maman m'en empêche encore. Je ne suis pas venue ici pour rester sur le côté à ne rien faire !

— Dis-toi qu'on a déjà de la chance d'y être, tempéra George. Jamais on n'aurait pu venir ici tous ensemble sans ce grand prix. Même Charlie a pu prendre un congé pour venir avec nous ! C'est la première fois qu'on part en vacances tous ensemble, et ce sera sûrement la dernière...

Ginny ne trouva rien à répondre à cela. Oui, en effet, ils avaient de la chance. Tous les ans, La Gazette du sorcier organisait une loterie et, cette année, c'était leur père qui avait remporté le grand prix : sept cents Gallions d'or. Une somme vertigineuse.

Il y avait eu un long débat au sujet de la façon dont l'argent serait dépensé. Devait-on en économiser chaque noise afin de mettre la famille à l'abri sur le long terme, comme l'avait préconisé Molly ? Ou pouvait-on en dépenser une partie pour se faire plaisir, comme l'avait suggéré Arthur ? C'était cette dernière proposition qui avait été retenue, et Ginny ne pouvait s'empêcher de se demander si ce qui lui était arrivé au cours de l'année scolaire écoulée n'avait pas joué un rôle prépondérant dans le choix de ses parents. Sa mère avait bien insinué que ça lui « changerait les idées », après tout. Et c'était vrai : l'Égypte lui offrait un dépaysement bienvenu. Elle n'avait pas hâte de rentrer en Angleterre. Pas même pour faire sa deuxième rentrée à Poudlard. Sa première année s'était tellement mal passée qu'il serait difficile de faire pire, mais cela ne l'aidait pas à juguler l'angoisse qu'elle ressentait à cette perspective.

— M'man, je peux acheter ça ? demanda Ron. C'est pour l'anniversaire de Harry...

Le nom, que Ginny ne s'attendait pas à entendre ici et maintenant, la prit de court. Elle fit semblant de s'intéresser à un stand de vêtements pour dissimuler sa gêne. Voilà quelqu'un qu'elle n'était pas pressée de revoir : Harry Potter, le garçon dont elle était amoureuse et qui lui avait sauvé la vie.

— Qu'est-ce que c'est ? demanda Molly.

— Un attrape-nigaud, répondit Bill.

— Pas du tout, c'est un Scrutoscope de poche ! expliqua Ron. Ça s'allume et ça se met à tourner quand quelqu'un en qui on ne peut pas avoir confiance est à proximité !

— Je suppose que ça ne peut pas lui faire de mal, commenta Molly. C'est combien ?

— Quatre Mornilles. Je n'en avais jamais vu à un prix aussi bas...

— Parce que c'est un attrape-nigaud, répéta Bill. C'est ce qu'on vend aux sorciers qui font du tourisme, par ici.

— Tiens, fit Molly en tendant l'argent à Ron.

— Tu comptes porter ça avec ton insigne de préfet-en-chef, Perce ? lança Fred à Percy qui admirait des boucles d'oreille.

— C'est pour Pénélope, répliqua Percy entre ses dents, agacé.

— Qui ça ? fit George, prétextant une surdité soudaine.

C'était un de leur nouveau jeu : faire semblant de ne pas savoir qui était la petite amie de Percy. Molly, occupée à observer le Scrutoscope de poche, ne l'avait pas entendu. Elle n'était pas encore au courant, pour Pénélope. Ce qui était assez miraculeux en soi, dans la mesure où Percy ne pouvait s'empêcher de la mentionner en présence des jumeaux dès que l'occasion se présentait. Mais il s'était montré plutôt modeste à ce sujet en présence de leurs parents. Bien sûr, les jumeaux s'en étaient rendus compte et n'avaient pas hésité à sauter sur l'occasion pour faire flotter cette épée de Damoclès au-dessus de sa tête. Ginny s'en voulait encore un peu d'avoir vendu la mèche, mais au moins, son frère n'avait plus besoin de se cacher dans la crainte que les jumeaux découvrent son secret.

— Attends, Perce... Tu n'avais pas mis ton insigne sur ton fez ? demanda George.

— Quoi ? s'exclama aussitôt Percy en arrachant le fez de sa tête.

Mais l'insigne s'y trouvait toujours. Fred et George éclatèrent de rire. Percy leur adressa un regard noir avant de se détourner.

— Vous allez arrêter, tous les deux ? les rabroua Molly. Vous feriez mieux de vous inspirer de votre frère ! N'oubliez pas que vous passez vos BUSE, cette année ! Un peu de sérieux ne vous ferez pas de mal !

— Nos BUSE ? répéta Fred. Jamais entendu parler d'une chose pareille.

— C'est ça, faites les malins !

Après leur tour au marché, ils rentrèrent à l'Auberge du Sphinx, où ils avaient loué plusieurs chambres. Étant la seule fille, Ginny avait le luxe d'en occuper une toute seule.

Ils dînèrent tous ensemble dans la salle à manger. Ron avait emporté le Scrutoscope avec lui et l'examinait sous toutes les coutures, comme s'il voulait être certain qu'il n'allait pas effectivement offrir de la camelote à Harry. Fred et George le regardèrent faire en murmurant avec des airs de conspirateurs. Pendant le repas, le Scrutoscope se mit à tournoyer, apparemment sans raison aucune.

— Je vous l'avais dit, commenta Bill en plongeant sa cuillère dans sa soupe. Attrape-nigaud.

Il s'apprêtait à avaler sa cuillerée lorsque quelque chose de solide en tomba. Un scarabée. Bill ne remarqua rien, mais les jumeaux, eux, étouffèrent un rire.


Bonjour ! Comment ça va par ici ? Ça fait longtemps...

Vous vous souvenez quand je vous ai dit que ce tome n'allait pas tarder à être prêt ? Eh bien je vous ai MENTI.

Ma situation personnelle étant un peu tendue depuis quelques semaines, je n'ai pas fini d'écrire le tome, ce qui veut dire qu'on ne reprend pas encore le rythme d'un chapitre chaque dimanche. Je vous laisse toutefois avec ce premier court chapitre, en espérant que ça vous plaise ! Je n'ai aucune idée du moment où le suivant sortira.

Bonne lecture !

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