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Chapitre 6

La nuit venait de tombée et la forteresse de Bresce était étrangement silencieuse. Le Roturier sentait que quelque chose n'allait pas.

   Les burguntari étaient réputés pour être un peuple toujours sur le qui-vive et le cavalier noir le savait. Depuis la petite chambre, il observait les ruelles d'un œil aiguisé.

   - Tu devrais dormir mon garçon, dit le noble de Durbois. Les nuits se font de plus en plus longues.

   Le Roturier ne répondit pas. Il était bien trop concentré sur les rues en contrebas, mais cela ne voulait pas dire qu'il ne l'avait pas entendu.

   - Tu es bien étrange parfois, poursuivit-il.

   - Et toi tu es trop curieux seigneur.

   - Flavius. Tu peux m'appeler Flavius.

Le Roturier hocha silencieusement mais ne détourna pas le regard de la rue.

- Et toi Roturier? continua Flavius. Quel est ton nom?

Le cavalier n'eut pas la temps de répondre. Des hommes armés de lances et d'arcs s'approchèrent et encerclèrent l'édifice, bloquant toute échappatoire, utilisant des torches pour illuminer la rue. Le cavalier noir descendit rapidement les escalier et rejoignit la porte, talonné par le seigneur Flavius et son écuyer. À peine l'entrouvrit-il, qu'une volée de flèche se déchaîna et s'abattit sur la porte.

- Inutile d'essayer de sortir! cria l'un des guerriers. Nous vous avons encerclé et vous ne pouvez aller nulle part, à moins que vous ne souhaitiez être recouvert de flèche.

- Nous ne cherchons nulle querelle, dit Flavius. Nous voulons simplement nous reposer et partir dès l'aube.

- Je sais bien pourquoi vous êtes là. Audawakr nous avait prévenu que quelqu'un serait probablement passé par ici.

- Mieux vaut que vous nous laissiez partir, ajouta le cavalier noir, ou bien des têtes vont rouler.

   Le guerrier éclata de rire et ordonna ensuite à ses hommes d'encocher leurs flèches. Le Roturier comprit qu'ils n'avaient plus beaucoup de temps avant que la taverne ne soit brûlée ou prise d'assaut.

   - Que dirais-tu d'un duel guerrier? dit-il.

   Le silence s'abattit soudainement dans la forteresse. Seul résonnait le grésillement des flammes des torches. Le Roturier en profita pour poursuivre.

   - J'affronte tes dix meilleurs combattants. Si je gagne tu nous laisse partir, sans prévenir Audawakr. Si je perds, mes camarades deviendront tes prisonniers.

   Et ce fut de nouveau le silence. Pendant un instant, le cavalier noir pensa que ce fut une perte de temps et une tentative désespérée. Quelle chance y avait-il pour que ce guerrier accepte après tout?

   Soudain, quelqu'un toqua à la porte.

   - J'accepte, dit le guerrier.

   La porte s'ouvrit lentement, car cela pouvait tout aussi bien être un piège. Lorsqu'il s'aperçut que le guerrier ne lui avait pas mentit, le Roturier s'avança au centre du cercle de bouclier. Flavius et Evagrius furent retenus auprès de la porte, entourés d'autres guerriers.

   Leur chef s'approcha du cavalier noir et lui parla.

   - Retire ta cape, dit-il, je ne voudrais pas que tu puisses cacher une arme quelconque.

Avec réticence, le cavalier noir enleva sa cape, laissant paraître ses grands bras ornés de symboles noirs.

Toutes les tribus barbares avaient des symboles qui recouvraient une partie de leur corps. Certains en avaient sur les bras et les jambes, d'autres sur le torse et le dos ainsi que sur la tête et le visage. Chaque tribu avait ses propres symboles, de façon à se distinguer des autres, car outre le fait d'être nombreuses, elles étaient également divisés en plusieurs clans.

   Des murmures s'élevèrent parmi les guerriers burguntari, mais le Roturier n'y prêta aucune attention.

   - Valeureux guerriers! s'exclama le chef. Ce jeune homme a lancer un défi exceptionnel: lui seul contre dix des meilleurs parmi nous.

   Des exclamations et des rires s'élevèrent dans la cour du fort. Certains prenaient le Roturier pour un simple d'esprit, d'autres pour quelqu'un de trop arrogant. Cependant parmi la foule, deux burguntari restèrent impressionnés.

Un à un, dix guerriers s'avancèrent dans le cercle de bouclier, arme à la main. Ils portaient tous leurs côtes de maille et leurs armures, certains portaient même leurs casques, alors que le Roturier ne portait aucune protection. Par la même occasion il retira sa veste, exposant son torse bien taillé et recouvert de cicatrices.

Sous les yeux surpris de ses adversaires il dégaina son épée et passa à l'attaque. Le premier de ses adversaires fut prit de cour et fut violemment jeté à terre, hors du cercle de bouclier.

   Le Roturier se retourna et para un coup de lance d'un autre guerrier. Après avoir coupé la lance avec son épée, il le poussa d'un coup pied hors du cercle comme le premier.

Les huit autres burguntari restants tournèrent autour du cavalier noir, tentant de trouver une faille dans sa défense. Deux d'entre eux se ruèrent sur lui, mais il les repoussa et contre-attaqua.

Faisant virevolter son épée dans les airs, le Roturier fit reculer ses adversaires et poussa un autre guerrier hors du cercle en frappant brutalement son bouclier. En perdant l'équilibre, le burguntar en entraîna un autre dans sa chute.

   Un à un, les guerriers burguntari tombèrent face au cavalier noir. Les spectateurs en restèrent impressionnés, notamment ses camarades de voyage, ainsi que deux autres guerriers cachés dans la foule. Mais se qui impressiona tous les présents fut le fait que le Roturier ne tua personne. Du moins jusqu'au dernier combattant restant.

Le dernier adversaire qui se dressait contre le cavalier noir était l'homme qu'il avait repoussé dans la taverne quelques heures auparavant. À présent les deux guerriers se lancèrent dans un effroyable duel, où chacun rendait coup pour coup.

   Le Roturier était épuisé, suite à ses nombreuses confrontations précédentes, tandis que son ennemi en revanche, étant resté en retrait jusqu'à présent, était plus reposé. Malgré cela, le jeune homme ne céda pas et continua de se battre au mieux de ses forces.

- Pourquoi tu ne crèves pas morveux? dit-il d'un ton sèchement ironique.

Le Roturier se lança nouvellement à l'attaque, mais son adversaire para et contre-attaqua, manquant de peu de lui couper la tête. Le burguntar repoussa le jeune homme vers le bord du cercle de bouclier, vers son partenaire qui attendait de pied ferme.

Le cavalier noir tenta de répliquer à plusieurs reprises, mais rien n'y fait. Il était épuisé et son adversaire le poussa de plus en plus vers un destin tragique. Mais alors que le complice du guerrier s'apprêta à frapper le Roturier, deux burguntari agirent vivement et le neutralisèrent.

   Le cavalier noir, comprenant ce qui l'attendait, réagit au dernier moment en parant une nouvelle attaque de son adversaire, et pour faire bonne mesure, lui coupa la main. Le guerrier rugit de douleur et, d'un regard emplit de haine et de terreur, observa l'épée du Roturier se lever vers ciel, avant que celle-ci ne s'abatte sur sa tête.

Le combat était finit et le cavalier noir, sous les regards éberlués de tous, se érigeait en tant que vainqueur.

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