Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 2

Le soleil s'élevait depuis l'Est, illuminant les pics des Montagnes du Nord d'une douce teinture rosée. Les bois et forêts s'éveillèrent lentement de leur torpeur, malgré le froid intense et rigide de l'hiver.

Le brouillard se dissipa lentement, laissant les rayons de soleil irradier la vallée qui se mit à briller de mille couleurs. Malgré ce splendide spectacle naturel qui présageait une vie paisible et simple, cette terre cachait de profonds et terribles secrets.

   Non loin de la forteresse de Durbois, les fermiers venaient de commencer leur dur labeur lorsqu'un cavalier solitaire, enveloppé d'une longue cape noire, traversa les champs. La monture était toute aussi sombre que son cavalier, dont le visage était dissimulé par une large capuche.

   Le cavalier rejoignit la forteresse, les yeux des paysans et fermiers rivés sur lui. Il ne s'arrêta pas et ni ne tourna une seule fois la tête. Si les jeunes paraissaient intrigués et impressionnés, les hommes et les femmes étaient surtout inquiet. Personne ne savait qui était ce cavalier, même si ce n'était pas la première fois qu'il passait par ici.

   Il arriva dans la grande cour de la forteresse et descendit de sa monture.

   - Salutation seigneur, dit un jeune garçon aux cheveux corbin. Votre nuit a été bonne?

   Le cavalier n'émit qu'un simple grognement en guise de réponse. Il n'avait qu'une seule envie: boire et ensuite aller dormir. Il se hâta à rejoindre la taverne, le seul véritable endroit où il pouvait trouver la paix. Le voyant entrer, le tavernier lui offrit une peinte de bière l'invitant cordialement à s'asseoir au comptoir.

   Le guerrier prit place et but à grande gorgée le liquide marron doré. Il ne lui fallut guère longtemps pour finir sa peinte, mais à peine se leva-t-il pour rejoindre sa chambre que le propriétaire l'interpella.

   - Il y a quelqu'un qui souhaiterait te parler Roturier.

   Le cavalier se retourna lentement sans pour autant montrer son visage.

   - De qui s'agit-il? demanda-t-il.

   - En fait il s'agit d'une "elle". Et elle insistait vraiment pour te voir.

   Le guerrier resta momentanément silencieux. Personne ne connaissait son identité et tous ceux qui l'avaient découvert, avaient désormais rejoint l'Æleia, le jardin des Dieux. Alors qui était donc cette femme et que lui voulait-elle?

   - Où est-elle à présent? questionna-t-il d'un ton glacial.

   - Elle t'attend dans ta chambre, répondit le tavernier.

   Sans hésitation le cavalier se dirigea vers la pièce où cette mystérieuse inconnue l'attendait. Il y entra avec méfiance, sa main dissimuler sous cape prête à extraire la dague qui pendait à sa ceinture.

   La pièce n'était pas très grande, juste un grand lit et une table de nuit collés au mur droit et une étroite fenêtre sur le côté Est. Les rayons baignèrent ainsi de lumière l'entièreté de la chambre dans cette froide mâtinée. Mais ce qui attira l'œil du cavalier fut la femme aux longs cheveux d'or, allongée dans le lit, sous l'épaisse couverture.

   - Tu en as mis du temps à venir Roturier, dit-elle, le regard malicieux.

   - Umbra. Que viens-tu donc faire ici?

   - Je me disais que tu devais être fatigué, répondit-elle, et que peut-être, tu avais besoin d'un peu de...

   - Repos, l'interrompit-il. Maintenant je te prie de quitter cette chambre.

   La jeune femme quitta le lit et s'avança vers son interlocuteur. Elle ne portait nul vêtement sur elle et les rayons du soleil matinale se reflétaient sur sa douce peau blanche. Ses longs cheveux d'or bouclés brillèrent de mille feu, exaltant presque une aura autour de sa tête.

Elle s'avança vers le cavalier d'une allure sensuelle hypnotique.

   - Vraiment? dit-elle en posant sa main sur le torse de l'homme vêtu de noir. Tu n'as pas envie de compagnie?

   L'homme se dégagea et la repoussa délicatement.

   - Je n'en ai nul besoin, et maintenant sort d'ici.

   La jeune femme céda avec réticence à la demande du cavalier. Elle prit une longue cape pourpre et quitta la chambre en claquant violemment la porte derrière elle.

   Resté seul, le cavalier retira sa cape et décrocha ses armes de sa ceinture. Après quoi il s'allongea sur le lit, laissa la fatigue le submerger et il put enfin s'endormir.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro