Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 1 : Une vie simple et laborieuse


          Cilas s'essuya le front des quelques gouttes de sueur qui se manifestaient. Le soleil, haut dans le ciel, tapait fort en ce début d'après-midi. Posant sa bèche contre la barrière de l'enclos, il retira ses gants et but quelques goulées d'eau de sa gourde en peau. Réajustant le linge qui protégeait sa tête du soleil, il y déversa quelques gouttes d'eau afin que celui-ci reste rafraichissant. En replaçant son couvre-chef, il prit soin de ne pas accrocher la pointe de ses oreilles. Profitant d'une petite pause improvisée, il contempla la cime de la forêt qui entourait sa ferme, reprenant son souffle un instant.

          Cela faisait à présent seize années que Cilas vivait sur cette terre. Seize années de vie où il n'avait pu réaliser son plus grand rêve : Explorer tout le continent jusqu'à sa moindre parcelle. Connaître tous les secrets de ce monde et toutes les créatures incroyable qui l'habitait.

          En secret, il avait commencé à se préparer un petit périple, relatant les récits des aventuriers s'arrêtant à Molas, narrant leurs périples avec passion. Le jeune elfe enviait ces individus et commençait à s'organiser un itinéraire. Rien de concret, bien sûr, juste un rêve qu'il espérait réaliser un jour... Il voulait visiter la grande ville d'Araliel, réputée être une cité imprenable. La forteresse n'était jamais sortie de la famille De Monstegarde, vaillants protecteurs des hommes de l'est. On racontait que seul le clocher du temple de la ville avait été détruit malgré toutes les guerres que la cité avait subie. Le temple d'Araliel... C'était le premier grand monument que Cilas désirait voir. Il n'avait jamais quitté la forêt qui entourait les cultures de sa ferme. Voir une ville si grande lui faisait envi...

          Le lac de Karaür... Une immensité d'une beauté sans pareil mais dangereuses à tout navigateur se risquant sur ses eaux. Une rumeur courrait qu'une créature sommeillait au fond de l'étendue.

          Les ruines de Serfhat... Un lieu prétendument hanté par l'âmes de nombreux soldats ayant perdus la vie dans les SombresMarais. Peu superstitieux, Cilas doutait de la véracité des rumeurs et ne doutait pas qu'un pareil endroit recelait certainement de nombreux trésors !

          La forêt souterraine de Kitorne... Un endroit légendaire au sud de la cité d'Inorond. De tous les endroits mystérieux, celui-ci était certainement le plus intrigant aux yeux du jeune elfe. Un plateau souterrain gigantesque où le bois poussait sur la pierre... Un domaine sous la protection des nains qui chérissaient cette forêt plus que leur propre vie...

          Il brûlait d'envie de rencontrer de nombreux explorateurs, partager leur savoir, leurs aventures, leurs connaissances ! Tel était le rêve de sa vie. Cependant, seize ans était un jeune âge pour partir à l'aventure... Mais qu'était-ce que seize année dans la vie d'un elfe ? Un battement de cil, un seul pas sur le long chemin de la vieillesse. Et depuis tout ce temps, le jeune elfe avait développé une telle soif d'aventure qu'elle rivalisais avec la cruauté du tyran. Il ne pouvait, en aucun cas, rester chez lui, inactif, reclus, durant le long de sa vie.

          Avec sa mère, ils vivaient dans une petite ferme non loin de la ville de Molas. Un héritage de son père décédé que sa mère avait choisi de ne pas revendre. Les terres étaient fertiles, les récoltes étaient chaque année d'avantage abondantes, ainsi, leurs recettes leur permettait de vivre correctement sans redouter de boucler les fins de mois. Ils s'étaient même lancés dans l'élevage de chevaux quelques semaines auparavant, chose qui était exclusivement réservés aux riches éleveurs. En effet, le cheval était un animal luxueux et très cher dont Cilas et sa mère misaient énormément afin d'agrandir leurs espaces et de pouvoir engager un peu de personnel supplémentaire. Cela leur permettrait de souffler un peu devant les lourdes tâches que leur incombaient leur vie de fermiers. De plus, sa mère commençait à s'épuiser de plus en plus. Une vie longue, mais pas éternelle... La vieillesse commençait doucement à la rattraper et elle se reposait beaucoup sur son fils pour les tâches plus physiques. Rêvant d'aventures, Cilas était tout de même coincé dans cette vie simple et laborieuse... Bien qu'il ne voyait pas finir sa vie ici, Cilas devait bien reconnaitre que sa vie à la ferme n'était pas si désagréable.

          Par moment, certaines questions venaient hanter les pensées du jeune elfe, chassant la plénitude de son esprit et instaurant chez lui une certaine crainte. Bien que sa mère lui en avait toujours parlé, il n'arrivait pas à se rappeler du visage de son père. Il ne se souvenait pas d'une seule tendresse paternelle qui aurait pu le marquer durant son enfance. Pas même une étreinte rassurante, quelques mots de confiance. Rien... Alors il avait appris a vivre sans, se concentrant d'avantage sur l'instant présent plutôt que de se ralentir à chercher quelconque trace du passé.

          Cilas passa le reste de l'après-midi à creuser des tranchées afin de planter des pommes de terre. Habituellement, ils utilisaient une petite charrue, cependant les roues de celles-ci avaient été endommagées et le réparateur n'avaient toujours pas pu la restaurer. Ne pouvant prendre de retard, ils devaient se résigner à labourer le sol à la bèche le temps que la charrue soit de nouveau en état de fonctionner. Le soleil commençait à tomber quand sa mère l'appela :

- Cilas ! Rentre, il est tard ! Tu finiras demain.

          Le jeune elfe fit signe à sa mère qu'il avait entendu. Il rangea ses outils et rentra, se dirigeant directement à la salle de bain. Là il se lava puis s'habilla confortablement avant de descendre. prendre son souper. Discutant quelques instants avec sa mère, Cilas commençait à tomber de fatigue :

- La charrue devrait arriver demain, expliqua sa mère. Tu pourras rester au lit au matin, je prendrais le relais. Tu as bien mériter une matinée de sommeil !

          Elle lui ébouriffa les cheveux et le regarda terminer son repas :

- Tant mieux, je suis éreinté ! avoua le jeune elfe. D'ailleurs je ne vais pas tarder à aller me coucher...

          À la fin du repas, Cilas débarrassa sa table, embrassa la mère et se dirigea vers sa chambre. Se jetant dans son lit, il s'endormit presque aussitôt...

          Le lendemain matin, il fut tiré du lit par des éclats de voies venant du rez-de-chaussée. Apparemment, sa mère se disputait avec un visiteur ; encore... "Certainement un de ces Piedlas qui viennent râler à propos d'une poule qu'il auraient retrouvé dans leur jardin !" supposa le jeune elfe. Voulant profiter de la seule grasse matinée qu'il avait de la semaine, Cilas ne se posa pas de question et il tenta de se rendormir, s'enfouissant au plus profond de ses couvertures. C'est alors qu'il entendit un bruit de verre se briser, suivi par un hurlement : Celui de sa mère... Alerté, il bondit hors de son lit, cherchant la dague que sa mère lui avait offerte le jour de ses quinze ans. Réussissant à mettre la main dessus, il entendit le bruit de bottes montant les seuls escaliers de la ferme : là où se trouvait sa chambre... Brandissant son arme fermement, il attendit l'intrus, se préparant à un affrontement éventuel.

          La poignée tourna alors, et la porte s'ouvrit brusquement. Sa mère entra, habillée lourdement, un sac sur le dos et une dague à son coté:

- Cilas vite! l'implora-t-elle. Fais tes valises, nous partons...


Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro