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7 - Fin d'interrogation

Le hall est vaste, et nous marchons sur un luxueux tapis de couleur rouge bordeaux. L'éclairage est administré avec des lustres et des bougies. De nombreux tapis épais parsèment le sol, tandis qu'au mur, alors qu'on aurait pu penser à avoir quelque chose de trop rempli, il n'y a que quelques tableaux. Mes yeux se posent partir a la fois pour essayer de tout voir en une seule fois. C'est peine perdue, il y a beaucoup trop de choses à regarder et admirer. Là, le portrait est peint avec de la pastelle claire, et est encadré, alors que la, le tableau est peint avec une teinture qui rappelle le charbon... Un immense vase posé sur un marchepied sied avec élégance en plein milieu du hall. Je ne comprends pas très bien son utilité première mais bon, tous les goûts sont la nature après tout.

Une fois dans le hall, nous tournons a droite, ou plus précisément, ils tournent a droite et m'emportent avec eux, ne me laissant pas le choix.

Ils pénètrent dans une salle chichement éclairé et décoré avec goût. Le style est simple, épuré.
Des plantes vertes sont disposées ça et là dans la pièce. Cela rajoute une petite touche de vivacité qui n'est pas à négliger.

Ils m'assoient de force sur une chaise et se mettent de part et d'autre à mes côtés.
Je soupire. J'en ai déjà marre de ce cinéma. Tout ça, car je n'étais pas là pour ce couvre feu de malheur.
Et ma mère qui doit se faire un sang d'encre après avoir découvert mon lit vide.

Alors que je songe à comment la prévenir de ma situation on ne peut plus délicate, la porte située derrière nous, s'ouvre doucement.
Mes oreilles se redressent et essaie de capter le moindre son informatif de la démarche de la personne. Est-elle lourde? Souple? Traînante? Guillerette ?
Mon nez marche à plein régime, pour compléter les informations que me fournissent mes oreilles.

Je sens l'odeur des gardes, de l'encens, les plantes qui sont situés près de la fenêtre à ma gauche, la punaise accrochée au rebord d'un vase, la poussière incrustée dans le tapis à mes pieds, l'odeur de cire qui se dégage du bureau en face de moi ainsi que celles des bougies qui fondent paresseusement dans leur support..  et pleins d'autres choses.. mais rien sur la personne qui vient d'entrer. Mes sourcils se grincent de consternation. Comment est-ce possible qu'elle ne sente rien?

Je ne fais pas l'effort de tourner la tête signifiant ainsi à ledite personne qu'elle n'est rien pour moi et qu'elle ne mérite même pas que je prenne le temps d'esquisser un mouvement pour regarder qui arrive.

Un homme arrive enfin, dans mon champs de vision. Il est grand, a les cheveux long attaché en un chignon élégant, une légère barbe de trois jours vient lui parsemer le visage, et des yeux... Mon dieu! Comment est-ce possible?! Rien qu'en regardant ces magnifiques yeux vert tirant légèrement sur le turquoise, je sais directement a qui j'ai affaire. Je déglutis et essaie de garder bonne figure face au prince...

Il s'assoit en face de moi, s'installe confortablement, bidule un truc dans le tiroir à ses côtés, jette un coup d'œil distrait sur la feuille pose devant lui...  Tout ça sans me regarder. Cela me frustre terriblement.

«- Bon ça va?! Je ne vous dérange pas trop?! Je suis là quand même ! L'apostrophais-je

Surpris de mon intrépidité, le prince relève brusquement la tête et me regarde surpris.

- Ne sais-tu donc pas qui je suis?
- Si.. Et alors?
- Alors vous n'avez pas à me parler sur ce ton. Sa voix est posée.
- Juste parce que vous êtes le prince, je dois vous parler avec des mots distinguées c'est ça?! Raillais-je
- Non, vous le devez le respect.

Sa voix calme me siffle le toupet. Surtout ce qu'il vient de me dire.
Bon, c'est sûre que je n'ai pas été tellement respectueuse.. Mais s'il souhaite des excuses, il se fourre le doigt dans l'œil !

Il prend une profonde inspiration, pointe des oreilles vers moi, et me demande d'une voix toujours aussi calme et oh combien exaspérante!

- Commençons par le début voulez vous? Comment vous appelez vous?
- Sacha Von Delavelle.
- Bien. On m'informe sur ce papier que vous n'étiez pas au couvre feu imposé.  Pourquoi n'étiez vous pas présente?
- Ce que je fais de ma vie personnelle ne vous regarde en rien.

Il semble surpris de ma réponse. Il lève les yeux vers ses gardes, qui eux, haussent les épaules en signe dignorance, leurs queues trahissant leur mal-être intérieur en se balançant nerveusement de gauche à droite.
Le Prince repose des yeux sur moi, met son index devant sa bouche et me regarde songeusement.

- Il me semble que vous aviez une amie avec vous. Qui était-ce?
- Emmy Guvaut.

Il note nos deux noms sur la feuille posée devant lui d'une belle écriture nette.
Quand il relève les yeux sur ma personne, il semble toujours autant dans ses pensées.

- Dites, moi, quel âge avez vous?
- Quel âge me donnez vous? Le questionnais-je

Le prince prend une profonde inspiration en fermant les yeux, tout en se passant une main entre les deux yeux.  Ses oreilles sont plaquées contre son crâne.
Ah. Je crois que je l'agace..

- J'ai dix-sept ans. Annonçais-je d'un ton neutre.

Il note mon âge, puis se fige, semblant prendre seulement conscience à ce moment là de ce qu'il note.  Je vois ses oreilles pointer vers moi, quand il lève les yeux de son bout de papier.

- Dix sept ans vous dites? Murmure -t- il songeur.
- Si vous vous posez la question de si je vais au bal, et bien c'était dans mon programme jusqu'à ce que vos gardes m'amène ici, et que je vois le palais. Plus besoin de venir finalement, je viens de voir le palais, à quoi bon revenir demain? Arguais-je avec un sourire en coin.
- Vous ne voulez pas revenir? Vraiment? Demande-t-il la surprise se peignant sur son si beau visage.
- Pourquoi revendrai-je? Je viens de voir le palais.
- Non, non, vous ne comprenez pas...  Vous ne voulez pas me voir?
- Vous êtes devant moi, pourquoi voudrais-je vous revoir?
- Mais... Vous ne me trouvez pas beau? Demande t il timidement.

J'éclate de rire. Un grand et franc éclat de rire. Surpris, le prince me regarde avec incrédulité.

- Vous... Vous ... n'êtes pas ... sérieux à poser... cette question... si? Lui demandais entrecoupé d'éclats de rire.
- Je ne comprends pas votre hilarité jeune fille. Me dit il sèchement, ses oreilles de nouveau plaquées contre son crâne.

Quand je comprends que ce n'était pas une blague, j'essaie de reprendre mon souffle et mon sang froid. Ce qui est peine perdu car, malgré mes lèvres pincées pour m'empêcher de rire, je pouffe de temps à autre.

- Enfin monsieur le Prince, on ne demande pas à quelqu'un s'il nous trouve beau! Cela ne se fait pas.
- Et pourquoi donc?
- Et bien, je pense que cela à un rapport avec la politesse ou une histoire de savoir-vivre... Je n'en sais rien à dire vrai.

Lui répondis-je le plus sérieusement possible en mettant mon doigt devant ma bouche, songeuse.

Je le regarde un peu perdue de la tournure de l'interrogatoire.

- Votre personne a l'air beaucoup plus intéressante que l'interrogation dites donc. Raillais-je méprisante.
- Pardon? Demande-t-il en clignant des yeux.
- Vous ne m'intéressais pas si vous vous posez la question. Annonçais-je de but en blanc.
- Vous.. Je.. Ce n'est pas... Balbutie -t-il
- Oui oui, c'est ça. Faites un brouillon et vous reviendrez me dire ce que vous vouliez me dire. Si cela ne vous dérange pas, je vais retourner chez moi, car je ne suis pas venue là pour parler de vous, et cela me donne la nausée.

Tout en disant cela, je me lève et commence à me diriger vers la porte.

- Attendez! S'exclame t il

Poussant un soupir d'agacement assez fort pour qu'ils m'entendent, je me tourne vers le Prince.

- Oui?
- Pourquoi avez vous une queue aussi volumineuse ? Vous êtes de haut rang?

Je me fige. Oh non, je n'aime pas du tout la tournure de cet interrogatoire. Mais alors pas du tout.
Je deglutis, puis tout en le regardant avec un regard haineux je lui réponds méchamment tout en ricanant de mépris.

- Non pourquoi? Cela change tout à coup votre intérêt pour moi n'est ce pas? Je ne suis qu'une fille du peuple, et vous vous êtes le Haut Prince, vous ne pouvez pas vous mélanger avec ce peuple ignorant n'est ce pas?
- Je.. Non! Pas du tout! C'est..  balbutie -t-il de plus belle.
- Ouais c'est ça! Aller faire vos brouillons, au revoir petit prince!

Et je pars comme une furie de la salle, essayant de bousculer les gardes sur mon passage... Je me suis plus foulée une épaule qu'autre chose mais bon, au moins je suis sortie et personne n'a essayé de me retenir.

En sortant de la salle, je reste un instant figée devant la beauté des lieux. Puis, je vois avec surprise Emmy sortir en courant d'une salle en pleurant. Elle se dirige vers la sortie tout en essayant d'essuyer tant bien que mal ses larmes.

Je sens une colère sourde m'envahir. Qui, a osé faire pleurer ma Emmy?! Il va entendre parler du pays celui là!! Je gronde. Et je cours dans la salle où elle se trouvait auparavant.

J'entre comme une tornade, et m'écris:

- Qui est le connard, qui a besoin de faire pleurer une fille pour se sentir un homme?!
- Pardon?

Cette voix! Je l'ai déjà entendue ! Je me fige et me tourne dans la direction où je l'ai entendue.
En voyant la personne aux côtés de celle qui a parlé, je me fige et devient blême.

- Que faites vous ici?!

Tadam!! Alors?? Qui pensez vous qu'elle a vu?

Satisfait(e)s de ce moment avec le Prince?

Que pensez vous qu'il va se passer ensuite? 😏

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