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40 - Si tu savais...

Je retourne auprès de mes invités forcé, les pressant un peu afin de pouvoir me préparer tranquillement dans le but d'aller rejoindre ma tante.

Lucie est déjà toute guillerette et debout. Prenant son rôle de domestique très à cœur, elle est déjà partie chercher du thé pour les deux souverains.

Malgré le fait que je devrais être plus que flattée du fait d'avoir deux sangs royales dans ma chambre, je ne peux m'empêcher de râler assez bruyamment quand le Prince me demande d'aller lui chercher des gâteaux ou autre chose à se mettre sous la dents.
Je m'apprêtais à lui rentrer dedans quand j'ai remarqué l'œil attentif du roi face à ma réaction et l'air goguenard de son rejeton. Je suis donc sortie de la pièce non sans marmonner furieusement dans ma barbe inexistante que je n'étais pas une domestique.

Presque arrivée à destination je croise Cavintsky en train d'astiquer son arme.
Je me rapproche de lui et lui dit sur un ton mielleux :

- Bonjour Paul!

J'insiste sur son prénom. J'ai la satisfaction de le voir se crisper et de froncer les sourcils. Il doit certainement se demander comment j'ai réussi à avoir l'information de son prénom. Je ne lui donnerait pas la satisfaction de lui dire. Pas que cela ait une quelconque importance, mais je prendrait un malin plaisir de le faire mariner dans l'incompréhension la plus totale.

Faisant comme si c'était normal que je sache son nom, il me renvoie la politesse en continuant sa tâche, me signifiant par son geste qu'il n'a pas de temps à me consacrer. Je lui transmet alors le bon vouloir des deux sangs bleu dans ma chambre, lui confiant ma mission comme on jetterait une bombe. Plutôt que de prendre le temps de me rappelait à l'ordre comme quoi c'est à moi qu'on a confié la tâche, il se lève comme monté sur un ressort et part en courant dans la direction des cuisines.

Esquissant un rictus satisfait je me dirige vers la porte de sortie des serviteurs. Je ne croise que des personnes en train d'émerger du sommeil dans lequel ils étaient tous plongés. Je vois bien qu'ils essaient tant bien que mal de sortir de cet état d'engluement forcé. Au moins, personne ne se souviendra m'avoir vu partir en catimini. Je ne pense pas être autorisée à partir et même si le roi semble m'apprécier, je ne veux pas forcer les choses et l'obliger à me fâcher devant les autres. Je dirais que je retournais juste chercher mes valises rester chez mes parents si jamais on me pose des questions.

Une fois à l'extérieur de l'enceinte du château, je me permets de mieux respirer. J'ai l'impression qu'une ambiance pesante plane en ce lieu, cela m'oppresse. Je me mets à trottiner vers ma voiture. Je m'engouffre à l'intérieur, allume le moteur et enclenche aussitôt la première. Je veux partir d'ici et vite!

La route me menant à la frontière entre nos deux mondes me parait si lointaine et si proche à la fois. J'y arrive rapidement complètement plongée dans mes pensées lugubres. Je ne saisie pas encore tout ce qu'il se passe mais je pense que la découverte des bébés enlevés peut m'amener loin. Je chasse de ma tête la menaces que je reçois constamment et empoigne la barrière afin d'y monter quand tout à coup, je sens une odeur se rapprocher de moi. J'ai deux options, soit je reste de ce côté et me cache, soit je passe de l'autre côté et me fait prendre. D'un regard rapide j'évalue mes possibilités d'un œil critique. J'observe les deux terrains à la recherche de la moindre faille. Depuis ma plus tendre enfance, j'ai appris toutes sortes de combats et de situation. Ça va enfin me servir à quelque chose.

***

- Tu es sûre d'avoir entendu du bruit? Je ne vois rien! S'exclame une voix grave d'un des gardes qui patrouilles.

Un second homme ne tarde pas à le rejoindre et lui montre sans un mot ma voiture garée dans les fourrés. Ils se concertent du regard puis prennent chacun une direction opposée afin de couvrir plus de terrain. Un troisième garde en tarde pas à venir et se joindre à eux. Par geste, ils communiquent afin de trouver l'intrus.

Dommage qu'ils cherchent sur le mauvais terrain. Depuis ma cachette chez les humains, je les observe fouiller chaque arbustes et même pousser le vice à regarder dans les arbres! Je ricane doucement et m'éloigne en rampant non sans jeter régulièrement des regards derrière moi afin de vérifier que je ne suis pas démasquée
Jugeant être assez loin pour ne pas être repérée, je me redresse et pars en petite foulée vers chez ma tante.

Ma respiration est lente, mes enjambées grandes et puissantes. tout en courant je laisse mes pensées divaguer. Je repense à ces soldats en train de vérifier la frontière. Sont-ils au courant pour les bébés enlevés? Pourquoi est ce que les humains ne mettent pas de garde eux aussi? N'y aurait-il donc que les chômes qui cherchent à passer les frontières?

Dans un élan de génie, je comprends alors! Du moins, j'émets une hypothèse fort plaisante. Les gardes semblent suivre les ordres qui sont d'empêcher les nôtres de passer. Mais ces fameux Chômes pourquoi veulent-ils passer?
Mon hypothèse est alors la suivante: Et si les personnes qui cherchent à franchir cette limite infranchissable ne voulaient que trouver leurs moitiés arrachées?

J'arrive essoufflée chez tatie. Je pousse la lourde porte et l'appel aussitôt en criant afin de lui poser toutes les questions qui me taraude.

Affolée, croyant qu'il m'arrive quelque chose elle accoure et manque de se fouler la cheville dans sa précipitation.

- Qu'est-ce qu'il y a ma luciole?
- J'ai des questions tatie! Je veux savoir! Criais-je à bout de souffle
- Prends le temps de te reposer ma luciole, tu tiens à peine debout.

Elle me sourit avec tendresse et amour. Déstabilisée face à cette preuve de gentillesse, je l'écoute sans penser à me rebeller. Elle me propose du lait chaud chocolaté qu'elle semble avoir préparé pour moi quand je lui ai dit plus tôt que j'allais revenir chez elle. Son attention me touche. J'ai pas l'habitude de tout ça et cela me fait plaisir.

- Dis moi ce qui te travaille ma jolie luciole. m'encourage t'elle de nouveau.
- Est ce qu'il y a des enfants nés chômes mais sans caractéristiques qui sont enlevés plus tard que la naissance?
- Pourquoi? Et comment veux tu que je le sache? souffle t- elle dépitée

Je me mordille l'intérieur de la joue droite en me demandant si je dois lui faire part de mes hypothèses farfelues.
Elle pose alors sa main sur la mienne qui était sur la table et me dit que je peux lui faire confiance et lui confier tous mes problèmes. Je lui raconte alors ce qui m'a traverser l'esprit quand je courrais. Elle fronce les sourcils et me dit alors en prenant une profonde inspiration avant:

- Je ne peux pas répondre à tes questions car je ne sais pas les réponses tout simplement, mais je peux t'amener voir quelqu'un qui lui, le pourra si tu le souhaites. Du moins, je le pense. Qu'en dis-tu?

Voilà mes petits chats!! J'espère que vous allez bien!! Je suis désolée de ne pas avoir posté le week dernier, mais je n'avais aucunes envie d'écrire. Rien que là, ce chapitre, je n'en avais pas envie au début, mais une fois lancé, j'ai écris ce chapitre et j'arrive plus à m'arrêter haha x)

Non, plus sérieusement, j'ai eu quelques soucis financier et je devais absolument trouver un boulot (en plus de celui que j'ai déjà) et j'ai enfin trouvé!! Malheureusement il me fait énormément bosser donc je risque d'être encore plus irrégulière!! :o

Qu'en pensez vous de ce chapitre?

Aller! Pleins de bisous! Merci à toutes ces personnes qui prennent le temps de me lire, de commenter ou de voter! Je vous aime mes petits chats! à plus! 😽😽

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