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32 - Je ne te crois pas!

Je secoue la tête de droite à gauche, je ne veux pas y croire. Mon peuple n'est pas comme ça!

Blessée par ce que je viens d'apprendre, je recule toujours afin de mettre de la distance entre elle et moi. Je n'arrête pas de secouer la tête je ne veux plus écouter ce qu'elle dit.

Elle amorce un ou deux pas dans ma direction mais renonce bien vite en constatant que je semble paniquer à l'idée de l'avoir à mes côtés. Je triture nerveusement le haut de mon sweat  et ma respiration est saccadée, je veux m'enfuir, je ferme les yeux très fort en espérant que tout ça ne soit qu'un horrible cauchemars mais contre toute attente, j'entends la femme me parler d'une voix douce comme si elle avait peur que je me brise en morceaux: 

- Je suis désolée Sacha, je sais que cela peut surprendre. 

Je serre les dents et gronde furieusement. Ma queue cherche à battre l'air mais comme je l'ai emprisonné dans le pantalon pour ressembler à une humaine, elle ne peut pas. Mes oreilles se rabattent sur mon crâne et mon regard devient noir de rage, je desserre à demi les dents pour lui dire d'une voix sourde: 

- Pour qui vous prenez vous? Avec vos grands airs et vos paroles! Vous ne me connaissez pas! Vous dîtes que vous faites partie du peuple des Chômes? Mais laissez moi rire! Vous êtes encore plus faible qu'une humaine si vous dites que vous venez de chez nous. Si vous êtes née comme vous dites sans queue c'est que vous êtes une moins que rien, vous voyez? Votre vie ne vaut pas grand chose et vous êtes aussi insignifiante que le coussin sur lequel je m'assois pour manger! Vous ne devriez même pas avoir le droit de me parler! Vous n'avez même pas le droit de vivre! Et vous savez quoi? Vous ne ferez jamais partie de notre peuple! 

Je vois que mes paroles la blesse car elle chancelle un instant et s'étreint la poitrine comme si je venais de lui planter un poignard dedans.  

Peut importe la douleur qu'elle ressent, je sais que ce n'est pas assez, je veux qu'elle ressente la douleur, la rage et l'incertitude qu'elle m'a transmise en m'annonçant quelque chose d'aussi énorme sur mon monde. Je veux qu'elle reprenne ce mal qui s'est logé dans mon cœur et qui m'empêche de respirer convenablement, qui m'empêche de me tenir droite. Je veux qu'elle me l'enlève en le ressentant à son tour aussi intensément que moi. 

A peine mes mots sont ils sortis de mes lèvres que je vois le régisseur ainsi que Peterson ouvrir grand la bouche scandalisé et s'approcher à grands pas de moi afin de me sévir ou de me rouspéter, mais la dame leur fait un signe de ne pas s'approcher de moi. Ensemble ils se figent et me fusillent du regard tout en venant de chaque côté d'elle afin de me rappeler de ne pas les oublier. 

Droite comme un i, je ne laisse rien transparaître sur mon visage. La violence de ce que je ressens est l'équivalent d'un tsunamis combiné à une avalanche. Je cligne plusieurs fois des yeux afin de me retenir du mieux que je peux et serre les dents. Ma mini crise ne m'a en rien aidé a dissiper ma peine. J'ai envie et besoin qu'on me laisse seule un instant pour que je puisse me retrouver moi et mes pensées et faire le tri. J'ai besoin d'analyser dans mon coin tout cet amalgame de sentiment avant de faire face à qui que ce soit sinon je risque d'être virulente et de ne plus me contrôler. 

Ma soit disant tante inspire un grand coup puis souris et me regarde avec un amour non feint. D'une voix ô combien énervante tellement j'en ressens la compréhension, elle annonce pour nous tous: 

- Je sais que cela à du être dur pour toi, je ne t'en veux pas de réagir ainsi, surtout que si je me souviens bien chez les Chômes, c'est la loi du plus fort qui prime. Effectivement, je ne suis pas placée haut dans ta société, mais permets moi de te rappeler que j'en ai été évincée à mes quatre ans, ce qui signifie que je n'ai plus vraiment les bons codes. Je te présente mes excuses  et te prie de me pardonner mon manque à l'étiquette. Je vais te laisser assimiler toutes les informations que je t'ai un peu jeté à la tête ainsi. 

Je vois que Pierre tout autant que moi, ne s'attendait pas à ce virement de situation. Il ne comprend pas. Dans un sursaut de frayeur, il se tourne vers sa mère et parle d'une voix virant à l'hystérique: 

_ Comment ça dans sa société? Et c'est quoi les Chômes? C'est un alien c'est ça? Elle vient d'une autre planète? Et comment ça tu viens de la bas toi aussi? Tu veux dire que j'ai un lien de parenté avec cette psychopathe? Donc quand elle me disait tout à l'heure qu'elle n'était pas humaine, elle était sérieuse?! 

Mon regard ne le quitte pas. 

Je m'avance un sourire narquois sur les lèvres et réponds à la place de sa mère: 

- Non, je ne suis pas humaine et non, je ne te mentais pas tout à l'heure. Les Chômes c'est le peuple auquel j'appartiens et nous ne venons pas d'une autre planète. Notre frontière n'est pas loin de ton lycée. Seulement, nous vivons en marge de votre société à vous. La particularité de mon peuple, c'est ... Comment te dire.. Je ressemble à un chat en quelque sorte. 

Un rire nerveux lui échappe. Il ne me croit pas. Je regarde vite fait aux alentours affin de vérifier que nous sommes à l'abris d'éventuels regards et toujours seuls, puis, inclinant la tête de côté, j'entreprends de me déshabiller pour lui montrer ce à quoi je ressemble. J'enlève mon sweat et mes oreilles se dégage joyeusement de la capuche sous laquelle elles étaient. La bouche de chaque humains qui m'entourent est grande ouverte de curiosité et d'admiration. Mais alors que je m'apprête à enlever mon pantalon, Pierre hurle en se détournant. Eclatant de rire, je continue en prenant soin de garder mon haut. Une fois le pantalon à mes pieds, ma queue jaillie elle aussi follement heureuse de pouvoir de nouveau être libre de ses mouvements et me rendant un meilleur équilibre. Devant les petites exclamations d'émerveillement des membres de sa famille, ¨Peterson se retourne afin de me dévisager à son tour et reste bouche bée comme les autres.

Je me racle la gorge gênée que personne ne me parle et leur dit: 

- Et bien, dites quelque chose, sinon je vais regretter d'avoir enfreints la première règle de mon peuple. 

Alors que je m'attendais à ce que ce soit la femme qui parle, son fils la devance et d'une voix enrouée murmure: 

- Tu es magnifque. 



TADAM!! Pensez vous que Sacha ait eu raison de se dévoiler ainsi ? Ou est ce qu'elle fait une immense bêtise? 

Bisous mes petits chats à la prochaine! En espérant que l'histoire continue de vous plaire tout autant qu'au debut! 😽😽

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