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30 - Ce n'est pas normal...

Je lui souris d'un air démoniaque et m'en vais, non sans avoir vu son air de peur à l'état pur sur son visage. 

Je ne sors pas de l'enceinte du lycée des humains, je n'ai pas oublié que le Prince m'a viré de la course et que j'ai besoin de Pierre pour me trouver un logement. Maintenant que je sais qu'il a peur de moi cela va être une pure partie de plaisir de lui demander de m'héberger. Cela me facilite même grandement les choses. Je déambule sans but dans les couloirs tandis que les élèves partent en cours. Ils sont drôlement bien dressés dis donc. Ça sonne et ils vont en classe... Ou sortent de classe, ça dépend.

Je songe en gonflant les joues à mon monde. Je réfléchie et constate avec amusement que nous n'avons pas vraiment de lieux comme les humains où nous faisons simplement cours. Généralement, il y a un professeur qui nous rassemble dans une salle au hasard dans une établissement abandonné  et utilisé par  tout le monde comme un squat,  ou alors on s'assoit par terre sur un grand terrain et ils nous font cours en plein air comme ça. Je préfère cette méthode à bien y penser.  Je me sens plus libre ainsi. Par contre les niveaux qu'il existe chez eux, il existe une similitude chez nous. Par exemple, moi, je suis dans le niveau des dix-sept ans. Et nous n'avons pas de classe attitrée. Le matin, le professeur choisi les élèves qu'il veut dans son groupe pour la journée. Mais les professeurs sont obligés de faire les mêmes cours en même temps sinon, nous ne pourrions pas changer du jour au lendemain d'instituteurs.

Je ne veux pas retourner chez mes parents, je n'arrive pas à me faire à l'idée que j'ai été éjectée de la course aussi facilement et sans vraiment d'épreuve. Plus j'y réfléchie, plus je suis perplexe. Pas que j'avais plus de chance que les autres de gagner ou quoique ce soit, mais je ne comprends pas pourquoi le roi aurait pris la peine de virer deux filles alors que lors de son discours le prince a annoncé qu'il ne virerait les filles qu'à la fin de chaque semaine. 

Ah! Peut être est ce une manière pour le roi d'annoncer que c'est toujours lui qui commande. Plus je réfléchie et plus je trouve ça louche.

En tout cas, pour l'instant il faut que j'invente un mensonge à sortir à l'autre débile car lui avoir annoncé, certes sur le coup de la colère, que je n'étais pas humaine... Franchement, ce n'est pas vraiment futé de ma part. 

Attrapant mon téléphone portable dans mon sac, je compose le numéro d'Emmy sans réellement y songer. La sonnerie sonore me tire de mes pensées. 

- Allô? 

Une voix ensommeillée me répond. Incrédule, je regarde l'heure sur mon téléphone et  fronce les sourcils. 

- Em? Je te réveille?? 

Un grommellement me répond et j'entend des draps qui se froissent puis un ronflement comme un soupir. Elle s'est rendormie. Je ne comprends pas. Il est quatorze heures trente. Quand je suis partie tout à l'heure, tout le monde étaient en train de se mettre à table.. Et il était dans les alentours de midi. Qu'est ce qu'elle fait dans son lit ? 

Je fronce les sourcils et gronde d'appréhension. Et si on m'avait éloigné du château? Non, là, j'émets des hypothèses un peu trop tirées par les cheveux. Ce serait me donnait une trop grande importance que de songer cela. Surtout que Samentha aussi a était éjectée.
Aussi, je raccroche et me dit que si elle dort, elle doit avoir une bonne raison. Avec un haussement d'épaule je passe à autre chose et range mon tel. 

Alors que je continue mon chemin un hurlement déchirant de rage retentit derrière moi. Je me retourne en un clin d'œil et oriente mes oreilles vers le bruit tous mes sens en alerte. J'hume discrètement l'air et constaté une forte odeur de transpiration liée au stress.
Je me dirige donc vers la source de conflit. Ça me dirige devant une salle de classe.  Étant donné qu'il y a des fenêtres je peux observer l'intérieur  sans que l'on me remarque forcément.

Je fronce les sourcils en constatant une dispute d'un élève debout face à un autre élève devant un professeur démuni qui cherche vainement à rétablir l'ordre sous la cohue des autres qui encourage leur combattant favori.  On dirait une grotesque mascarade de mise à mort. Je me demande qui à pousser le cri que j'ai entendu. Des bruits de talons se dirigeant vers moi me fait brusquement me retourner et aller me cacher à l'angle du mur de celui où je me trouve. 

Une dame richement habillée apparaît dans le peu de visibilité que j'ai sur le devant de la porte de classe. Ne pouvant voir son visage car elle me tourne le dos, je ne prends pas le risque de me faire repérer par son serviteur, je me contente de les dévisager de haut en bas. 
La femme porte une longue robe rose pâle lui descendant jusqu'aux pieds avec une ceinture en tissu rose qui lui serre sa taille de guêpe ainsi que d'immenses gants allant jusqu'au dessus de ses coudes. Un vaste chapeau de paille penché avec élégance sur sa tête achève de la rendre aristocrate. 

Mes yeux n'arrive pas à se détourner de cette apparition sans que je ne sache réellement pourquoi. Elle me fait penser à quelqu'un sans que je n'arrive à me rappeler qui exactement. 
La dame se tourne à demi vers son domestique et lui souffle de l'attendre du bout des lèvre, ce que je parviens à entendre grâce à ma super ouïe. L'homme exauce une révérence et acquiesce un bras glissé derrière le dos dans l'attitude typique des serviteurs. 

Je vois la femme se diriger vers la porte et entrer sans même toquer avant d'entrer. Elle doit être quelqu'un d'important pour se permettre ceci. Elle en ressort après cinq minute avec Peterson qu'elle tient par son col de la chemise du bout de son index et son pouce comme s'il était un pestiféré. A ces côtés se tient une jeune fille qui ressemble beaucoup à Assia, je ne savais pas qu'il y avait une fille qui lui ressemblait ici. Je fronce les sourcils et plisse les yeux pour essayer de mieux voir des détails qui m'auraient échappé. Mais contre toutes attentes, ils s'orientent dans la direction opposée de la mienne et commencent à s'éloigner sans que je n'ai eu le temps de constater si ma supposition à propos de la dame est véridique. Je suis sûre de reconnaitre sa démarche.  

Jugeant que je n'ai rien à y perdre, je me dépêche de les rejoindre au milieu du couloir et me dirige style de rien vers Peterson et décide de l'aborder d'une voix joyeuse comme si nous étions les deux meilleurs amis du monde et espérer voir ainsi le visage de la jeune femme qui l'accompagne. 

- Pierre! Tu ne m'attends pas?  

Ils se retournent tous et me regardent sans comprendre pourquoi mes yeux se sont agrandis de stupeur et pourquoi je reste la bouche grande ouverte à les dévisager comme si je venais de découvrir le diable. Le sang ayant subitement décidé de quitter mon visage doit inquiéter l'aristocrate, se penchant vers moi dans un pure mouvement de sympathie elle me demande si je vais bien. 

Mais les seuls mots qui sortent de ma bouche en balbutiant sont: 

- Maman? Qu'est ce que tu fais là? 


tadam! Alors mes petits chats, qu'en pensez vous? 

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