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29 - Haine à l'état pure

Son regard ne cille pas, cela m'indique sans le moindre doute qu'il est on ne peut plus sérieux. Je recommence à transpirer, mais cette fois ci de stress. 
Ma respiration commence à s'accélérer, mes méninges tournent à toutes vitesse afin de trouver une réponse potable.  

Devant mon absence de réponse et prenant mon silence pour la réponse attendu, il souffle bruyamment comme s'il se résignait mais que cela le saoulait et me dit sèchement: 

- Je ne te connais pas! Ce n'est pas parce que la première fois qu'on s'est vu je t'ai sauvé la mise qu'on est pote okay? Tu me fais flipper à revenir après des jours d'absence. Quand tu disparais, je ne peux m'empêcher le soir de regarder par dessus mon épaule de peur que tu n'apparaisses et me fasse du mal, comme le premier jour où l'on s'est vu. Tu as beaucoup de force, je ne sais pas ce que tu caches. Mais que ce soit bien clair entre nous: on n'est pas amis, donc prends tes distances et disparais comme tu sais si bien le faire. Nous deux, nous n'avons rien en commun d'accord? 

Ses mots me blessent et mes oreilles s'affaissent de chaque cote de ma tête, mes poings se serrent convulsivement afin de ne pas craquer et pleurer comme une moins que rien devant lui. Mais il l'interprète encore de la mauvaise manière. Après avoir vu mes poings, ses yeux se durcissent et il a un franche mouvement de recul. Il se passe la main dans les cheveux, puis me crache au visage ces derniers mots: 

- Restes loin de moi ou je te frapperais, okay? 

Ce n'est pas vraiment une question, je le sais, mais je ne peux m'empêcher d'hocher sèchement la tête une fois pour acquiescer.  Je reste immobile dans le coin la tête baissée et les larmes aux yeux tandis qu'il sort de l'endroit où nous sommes, remet son sac sur le dos et pars sans se retourner une seule fois. 

Alors c'est ça? Quand je laisse ma carapace s'ouvrir un peu je n'attire que des merdes? Je renifle et me mouche dans un mouchoir qui traînait dans ma poche. Mon cœur me fait tellement mal, les larmes ruissellent sur mes joues. J'hoquette et serre le haut de mon tee shirt accroupie par terre en me balançant pour me bercer et me réconforter dans ma tristesse. 

Je reste ainsi pendant deux heures. Seule dans mon coin. Puis, je me relève la bouche pincée, les poings serrés, les sourcils froncés, le regard durcit et les oreilles plaquées sur la tête. 
Prenant une profonde inspiration, je serre les dents et sors du coin où j'étais. 
On ne parle pas à Sacha Von Delavelle sur ce ton, sauf si c'est une déclaration de guerre. Et à croire ce jeune homme, il est prêt à me livrer combat. Et bien! La guerre est déclarée! 

Je sors de ma cachette et renifle l'air à pleins poumons afin d'analyser un maximum d'informations et surtout, surtout, trouver ma proie. Je ne tarde pas à trouver son odeur et mes oreilles s'orientent dans sa direction.  Je me dirige sans hésitation vers la trace olfactive qu'il dégage. Une fois que je l'ai dans ma ligne de mire, je redresse sèchement la tête et avance à grandes enjambées dans sa direction. Ses amis sont les premiers à me remarquer. 

Il tourne la tête vers moi afin de regarder ce qui retient leur attention. Quand il constate que ce n'est que moi, il sourit méchamment et sûre de lui, descend du muret où il était assis et ricane comme un abrutit en leur disant de regarder la raclée qu'il va me mettre. 

Un sourire de carnassier se dessine sur mon visage.  Le pauvre abrutit ne se doute pas à qui il a affaire.  Je retrousse mes manches, et mon pas s'accélère. Je trottine dorénavant à vive allure. Voyant que j'avance plus vite, son sourire s'affaisse à demi. Je le comprends, la réaction normale pour un humain lambda serait de se faire tout petit et d'essayer de ne pas le croiser. 
Dommage pour lui, je ne suis pas humaine! 

J'arrive enfin sur lui, esquive vivement la droite qu'il a essayé de me mettre et dans le même élan l'attrape par le col et serre légèrement. Pour un Chôme, la pression que j'exerce n'est pas suffisante pour intimider, ni faire mal. Tout au plus, cela s'apparente à une pression de main normale. Mais pour un humain cela équivaut à une pression suffisamment forte pour qu'il essaie de prendre son souffle. Dommage pour toi petit humain, je n'ai pas desserré ma prise. 

Il m'attrape l'avant bras de ses mains et essaie de me faire lâcher prise. 
J'approche ma tête de son visage et lui souffle tout près: 

- Alors écoutes moi bien ordure. Déjà, je ne suis pas une serial killer,je ne cherchais pas à te tuer comme tu avais si peur. Mais maintenant la donne a changé, n'est ce pas? Tu viens de devenir ma proie.  oh! Et je ne cherchais pas à être ton amie ou je ne sais quoi. Tu es beaucoup trop inférieur à moi pour rentrer dans mes critères de sélection. Oui, tu m'as sauvé la mise le premier jour, mais pourquoi? Rappels toi bien que c'est toi qui m'as mis la main sur l'épaule et pour me défendre je t'ai déboîté l'épaule. Voilà pourquoi tu m'as défendue. Car tu es un pauvre abrutit qui  ne s'annonce pas. 
Si jamais tu crois que j'ai peur de toi, tu peux te fourrer le doigt dans l'œil et bien profond! Pourquoi je suis toujours dans ton école? Parce que j'étudie la race humaine, car vois tu, je ne fais pas partie de ton peuple. Et je ferais bien de toi mon casse croûte! 

Ces derniers mots lancés, je le lâche, me recule d'un pas et l'observe minutieusement. Après avoir pris une immense goulée d'air frais, il déglutit et tousse plusieurs fois. Son regard oscille entre moi et ses amis figés sur le muret derrière lui qui ne sont pas venus à son secours et qui observent notre affrontement sans avoir compris un traître mot de ce que j'ai dit à leur ami. Je penche la tête de côte et plisse les yeux. 

- Qui es tu? Chuchote -t- il apeuré en tirant sur le haut de son tee-shirt afin de lui redonner un forme convenable.

Je me rapproche de nouveau de lui à nouveau, me baisse afin d'avoir ma tête à hauteur de la sienne et chuchote dans son oreille de sorte que lui seul entende: 

- Mais ton pire cauchemars voyons. 

Je lui souris d'un air démoniaque et m'en vais, non sans avoir vu son air de peur à l'état pur sur son visage. 

Voilàààààà! Badass notre Sacha non? Bon, vous en apprenez un peu plus à chaque fois. Je crois que  notre Pierre ne voulait pas que Sacha se rebelle ^^ il est tombé sur la mauvaise personne je crois xD 

Bisous mes petits chats! 😽😽😽

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