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Chapitre 10 - Combat et Mariage

Dans le chapitre précédent :

Je devais me battre. Maintenant. C'était complètement insensé. Pourquoi me faire subir une telle épreuve ? Je savais me battre, là n'était pas la question. En tant que voyageuse, c'était l'une des premières choses qu'on devait faire en arrivant dans un autre monde. S'entraîner, manier les armes, se défendre, combattre pour apprivoiser le nouveau corps dans lequel nous étions. J'avais bien sûr la même apparence que sur Terre, mais je m'étais rendue compte que ce corps était moins vif, moins robuste, et moins simple à manier que mon vrai corps. La danse que je pratiquais comme loisir m'avait donné cette souplesse que je n'avais pas tout de suite retrouvée dans ce nouveau corps. Sûrement parce que ce n'était pas un loisir qu'Ambre avait en ce monde.

Mes pensées me furent tirées quand l'homme regorgeant de citation vint se placer à mes côtés. Il fixait droit devant lui, les bras dans le dos.

« Quel est votre nom ?

– Joker. »

J'éclatai de rire avant de m'arrêter, comprenant devant sa mine sérieuse qu'il ne plaisantait pas. Était-ce une coïncidence que j'eus écrit le mot Joker dans mon rêve ? Était-ce une prémonition ou un message des vieilles femmes ?

***

J'allai lui poser une question, mais il me souhaita bon courage avant de se poster en cercle près d'autres hommes robustes. Je le regardai bouche-bée. Il venait tout juste de m'ignorer. Il venait de la Terre aussi, et de mon époque, et pourtant, il me laissait me débrouiller toute seule... Quelle équipe. J'allai devoir lui tirer des révélations par la manière forte s'il m'ignorait à chaque question que je lui posais une question.

« Prêtresse, c'est une folie. Elle ne sait pas se battre,» gronda Adonis près de la grande porte massive.

Il était en compagnie d'une jeune femme aussi belle qu'une déesse. Et pour cause, elle portait une magnifique toge blanche similaire à une Déesse athénienne. Sans paraître énervée, elle répondit calmement à Adonis.

« Néphélé en personne m'a soufflé ces mots. Je n'ai fait que répéter Adonis. Si c'est la volonté de la Déesse, alors nous ne pouvons pas aller à son encontre.

– Elle va se faire tuer... continua mon mari.

– Nous verrons bien. »

La Prêtresse marcha vers moi en me transperçant de ses yeux grisés. Je reconnaissais ce regard. Il était semblable à celui d'Amédé. Soudain, celui-ci apparut derrière la belle femme et l'interpela.

« Médée ! On peut toujours trouver un moyen. Est-ce que la Déesse t'a bien dit ces mots ? La future Reine doit se battre pour accéder au trône, demanda Amédé, désespéré.

– Oui, » répondit doucement la jeune Prêtresse.

Je voyais maintenant d'où venait la ressemblance avec Amédé. Ces deux personnes étaient frère et sœur. Je fixai Amédé qui tentait encore de convaincre Médée, mais sans succès. Claire était présente à quelques mètres de la scène. Elle était mal à l'aise. Nos regards se croisèrent, et son visage s'illumina. Mais ses traits enjoués retombèrent l'instant d'après quand elle regarda l'arène puis moi. Mais je levai le sourcil avec un petit sourire en coin. Elle avait connaissance de mes nombreuses escapades dans la forêt pour m'entraîner avec des armes, ainsi que mes courses répétées. Elle était inquiète pour moi, mais il n'y avait aucune raison pour l'être.

Si je devais me battre, autant m'échauffer avant pour éviter un claquage inopportun. Je n'étais pas dans un roman tout de même pour ressortir indemne d'une petite bataille sans un échauffement au préalable. Je regardai la pièce qui devait faire au moins un terrain de football, puis enlevai mes sandales avant de m'élancer. J'entendis les cris d'Amédé me priant de m'arrêter, ainsi que d'autres bruits de pas sur le marbre. Tous les regards me suivirent avec curiosité tandis que je fis un cercle autour des personnes. Ma respiration s'accéléra doucement. Après un tour, je m'arrêtai où j'avais commencé et m'étirai un peu.

« Avec qui dois-je me battre ? demandai-je à la Grande Prêtresse Médée.

– Notre meilleure combattante Adélaïde. »

Je me figeai à l'entente de ce nom. Je me retournai vers celle qui allait peut-être me saccager quelques côtes. Elle ne souriait pas. Au contraire, elle était concentrée ou avait simplement une dent contre moi. Je le voyais à son regard qu'elle était déjà dans la mentalité d'une combattante. J'espérai sincèrement qu'elle ne me détestait pas autant que je le pensais pour éviter qu'elle ne me tue à l'issue de cette bataille.

Je soupirai avant d'aller à l'intérieur du cercle de combattants. Adélaïde, habillée d'une tunique et d'un bas, fit de même en se plaçant face à moi. Elle fléchit ses jambes, et telle une marionnette, je la copiais. Le seul souci maintenant, était que je ne souhaitais pas la blesser. Je ne connaissais pas les soins prodigués des médecins en ce lieu. Je ne savais pas si la magie que je ressentais tout autour de nous était utilisée pour soigner ou guérir des blessures. Je ne savais même pas si ces personnes étaient de constitution humaine avec un organisme similaire au mien.

Mes craintes furent coupées par le départ du combat lancé par la Grande Prêtresse. Je fixai Adélaïde tandis qu'elle s'approcha de ma position en marchant. Confuse, je la regardai sans comprendre. Soudain, elle se baissa et m'envoya un coup de jambes sur mes chevilles, ce qui me fit basculer en avant. Je tombai la tête la première dans un son tonitruant. Puis ce fut le silence.

Rencontrer le sol faisait vraiment mal. Je restai néanmoins face contre terre, m'apitoyant sur ma honte tout en sentant ma douleur se dissiper. Je sentis une main sur mon épaule. À ce moment-là, je me retournai et envoyai mon poing dans sa figure. Mais la belle Adélaïde intercepta ma main en l'air. Toutes deux étonnées, moi qu'elle réussisse à prévoir mon coup et elle pour le coup que je m'apprêtai à lui porter, j'essayai un autre coup de poing avec ma main gauche, mais elle me prit mon poignet droit et tira d'une force qui me releva debout. À peine eus-je le temps de cligner des yeux sous la douleur de mon bras qu'elle me le tordit dans mon dos. Je grimaçai tout en lâchant un râle avant de frapper de toutes mes forces mon pied droit sur le sien. Elle me relâcha un instant, suffisant pour que je me dégage de son emprise et que je me place face à elle de nouveau.

Je continuai mes lancers de coups. Pieds, genoux, coudes, mains. Je tentai tout, mais elle arrivait toujours à les parer. Je commençai à fatiguer tandis qu'elle restait avec un souffle constant. De la sueur perlait sur mon front. Je n'en pouvais plus. Elle était faite de quoi exactement pour arriver à tenir sans se sentir essoufflée ?

Ma vision se détériorait. Elle devenait de plus en plus brouillée due à mon manque d'oxygène. Mes coups étaient plus faibles. Et étrangement, Adélaïde ne me frappait plus, elle ne faisait qu'esquiver mes coups. Le combat à mains nues n'était pas ma spécialité. Je préférai les armes. Même avec des ustensiles de cuisine, j'étais plus meurtrière que dans mon état actuel.

En ayant assez, je me dirigeai vers elle et levai les mains doucement entre sa poitrine et son nombril. Au début, elle me laissa faire, mais alors qu'elle voulut arrêter mes mains, je plongeai celles-ci dans son plexus avec un coup sec. Je retirai ensuite ma main, et m'assis à terre tout en respirant comme si j'avais couru un marathon. Je venais de lui faire sa respiration avec en prime une forte douleur. Ma victime peinait à inhaler l'air tout en tenant sa gorge. Les yeux apeurés, elle se coucha au sol en proie à une douleur insoutenable.

« Est-ce que j'ai gagné ? » demandai-je à la Grande Prêtresse qui regardait Adélaïde avec inquiétude.

Je lui criai une nouvelle fois dessus pour qu'elle réponde à ma question. Elle s'empressa d'acquiescer ce qui me permit de soulager la douleur d'Adélaïde. Je massai son ventre. Tel un mécanisme, elle aspira une immense goulée d'air puis expira. Elle recommença plusieurs fois avant de pouvoir respirer normalement.

« Qu'avez-vous fait ? demanda Amédé en venant près de moi.

– Je lui ai bloqué la respiration pendant quelques secondes. Vous prenez un repas particulier pour être aussi rapide et endurant ?

– Non... » dit-il, gêné.

Des murmures s'élevèrent dans l'assemblée. Ils me regardaient avec une grande curiosité et du respect. Étais-je acceptée par le peuple ?

La Grande Prêtresse m'intima de me changer et de me reposer l'après-midi. Un festin devait être préparé pour ce soir. J'exécutai les ordres trop fatiguée pour m'y opposer. Le soleil était déjà levé dans le ciel. Cela faisait au moins une heure que je tentais de gagner contre Adélaïde...

Une fois dans mon lit, je m'endormis de suite. Cette fois-ci, je n'eus pas de rêve étrange d'une blancheur céleste. Quand je me réveillais, une autre femme m'aida à prendre mon bain et à me préparer pour le mariage. Je devais porter une magnifique robe aux couleurs beiges qui épousait mes formes. On me maquilla d'un simple baume à lèvres. Mes cheveux avaient seulement été démêlés et restaient lâches. Je ne dis rien. Nous n'allions pas prendre de photos, donc je ne voyais pas l'utilité de porter un maquillage et une coiffure sophistiqués.

Claire restait toujours aux côtés d'Amédé, ce qui me soulageait grandement. Elle ne s'était pas plainte jusqu'à maintenant et je lui laissai vivre sa vie.

Nous nous rendîmes à l'extérieur, dans la forêt nous entourant. Le vent léger dansait avec mes cheveux. Il ne faisait pas froid, et le soleil nous illuminait doucement de ses rayons qui se trouvaient de temps à autre cacher par les nuages blancs.

Nous marchâmes avant d'arriver devant une sorte d'autel constitué d'un empilement de pierres. Je restai confuse. Je supposais que se marier à l'extérieur était de coutume. Ce qui ne déplaît pas, je ressentais moins cette aura magique qui me mettait mal à l'aise. Mais un autre de mal-être apparut quand j'entendis le braillement d'une chèvre. Elle était dans les bras d'un homme. Mon mari habillé non plus de sa maille, mais de simple tissu marron et beige doux avec une épée placée sur sa hanche. Beau, il l'était, mais il portait toujours son masque lui couvrant la moitié de son visage. Je fis une grimace dans mon esprit. Quand allait-il l'enlever ? Le Roi vint se placer à côté de moi devant l'autel en pierre. Pas un mot entre nous.

Je regardai ensuite l'animal qui criait, en ayant peur de l'usage qu'on allait en faire. Et mes craintes furent vérifiées quand la Grande Prêtresse commença parler dans une langue étrangère et qu'un homme vint avec un grand couteau. Rapidement, il égorgea le pauvre animal. Je retins ma respiration, dégoûtée par la scène, mais ne détournai pas le regard de peur de faire un faux pas dans cette tradition différente de la mienne.

Médée se pencha pour récolter dans un bol le sang coulant encore du cou de la chèvre. Elle se dirigea ensuite vers l'autel pour la contourner et être en face de moi et Adonis. Elle plaça le contenant sur les pierres et mit des brindilles dans le liquide rouge.

Adonis prit ensuite une dague accrochée à sa ceinture et ma main. Il la retourna pour que la lame tranche sans profondeur mon poignet. Je fis une grimace sous la douleur subite tout en essayant de retirer ma main de sa prise, mais il la tenait fermement et laissa quelques gouttes tomber dans le bol. Il fit le même rituel sur son poignet.

Après cela, il bloqua mon poignet au-dessus du sien de tel sorte que nos sangs se mélangent. Une sensation étrange se formait dans ma main. Elle parcourut mon bras puis traversa tout mon corps. Je clignai des yeux, désorientée. Quelque chose était entré en moi. Je me sentais différente. La cérémonie continua quand la Grande Prêtresse prit le bouquet de brindilles.

Adonis me prit la main et me demanda de baisser la tête. J'exécutai de suite son conseil. Les gouttes de sang que je supposais bénies furent envoyées à l'aide des brindilles vers nous les mariés puis vers l'assemblée derrière nous. Adonis relâcha ma main pour prendre sa grande épée. J'aperçus sur le manche deux bagues. La Prêtresse continuait de parler en langue étrangère ce qui ne me facilitait pas la tâche pour comprendre ce mariage traditionnel.

Adonis prit les bagues et me demanda ma main. Je la tendis, hésitante, sachant qu'après nous serions officiellement mariés pour lui. J'espérai encore qu'un événement ne vienne perturber la cérémonie. Mais rien ne se passa quand l'anneau glissa à mon doigt. Je pris sa bague et la mis à son annulaire gauche. J'avoue que je savourais le contact avec ses doigts rêches, mais chaleureux.

Après cela, il mit la lame de l'épée vers le bas et tint l'arme par la poignée. Il m'intima de faire de même. Je posai doucement ma main sur la poignée en dessous de la sienne, mais il descendit sa main pour recouvrir la mienne. Je me sentis embarrassée en un instant. C'était presque stupide d'être autant touchée par un simple contact. Mais mon cœur avait décidé de palpiter à vive allure mêlant confusion, appréhension, stress et excitation. Je ne savais pas quelle émotion dominait tellement elle se confondait dans un tumulte infernal.

Mais une pensée ressortait avec certitude, j'étais mariée... et quelque avait changé en moi.

Pas beaucoup de Claire dans ce chapitre :/ J'ai l'impression qu'elle s'éloigne de plus en plus d'Ambre, à moins que ce ne soit Ambre qui s'éloigne d'elle...

Dîtes moi ce que vous pensez du combat (je ne suis vraiment pas douée pour les scènes d'actions x)) et pour le mariage, j'essaierai de détailler un peu plus si vous voulez ;)

Cette histoire a dépassé les 2000 lectures, et je ne m'attendais pas à autant sachant qu'elle est différente de Battements ou de La Promesse mes premières histoires. Bref, merci beaucoup ! :)


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