J'ai traduit selon la langue de la nation dans laquelle je suis resté le plus longtemps. Vous m'excuserez si je fais quelques fautes de langage des fois.

Le premier récit est celui d'un vioque dont le nom est bien évidemment imprononçable par votre espèce.
On l'appellera donc matricule 1 puisque ce fût le premier à débarquer sur votre habitat de vie.

《 06/02/-205 M.a
( selon votre calendrier )

J'arrivai ici grâce à mon instinct de voyageur. L'air était irrespirable. Je chageai donc d'enveloppe et me retrouvai paré de blanc.

Je percevais plutôt mal mais tout de même assez pour voir un paysage. Et quel paysage ! Je donnerais un de mes 4 vecteurs à couper qu'ils se battraient pour l'avoir. J'incrustai donc l'image du bout de mes griffes sur une plaquette venue de notre habitat très gris.

J'observais donc celui sur lequel je me trouvais et une bête immense fit son apparition devant moi. Après une rapide réflexion, je m'aperçu qu'elle avait peu de matière grise et donc qu'en aucun cas elle me ferait de mal volontairement. Je suis sécurisé de toute façon.

Je me mis à avancer dans ces nœuds de branches infranchissables. Je me retrouvais souvent coincé et étais obligé de trancher les éléments gênants de ce décor. Mon exploration fut de courte durée : car aucune de ces bêtes immenses n'avait assez de réflexion pour nous servir de sujet pour une étude poussée.

Oui, nous voyageons pour découvrir ; pour étudier. Hors ces choses étaient beaucoup trop ressemblantes aux autres, sur d'autres lointains habitats de vie. Leur étude ne nous est donc pas nécessaire.

Trop inintéressé, je quittais cet habitat et retournai au mien. 》

Matricule 1 est gazé peu après, trop avancé dans l'âge pour pouvoir continuer de respirer. Son histoire continue de passer de tête en tête afin d'être transmise à la prochaine génération.

10/01/17
De matricule 3 666.