Les enneigées
Devant moi s'imposait une sublime toile
L'herbe argentée reflétait l'or du soleil
Et les flocons tombant telles des étoiles
Couvraient les arbres d'une poudre de merveille
Je contemplais les écumes de l'hiver
Les larmes de neige brillaient comme tes yeux
Et les congères gelées vêtues de blanc et de vers
Sanglotaient aux jours heureux
Au souffle du blizzard infernal
Se calcinaient les délicates aiguilles des sapins
Se câlinaient la chaleur et l'air glacial
J'étreignais la tempête et la douceur de ta main
Et les thrènes angéliques de la nature
Pareils à une pluie de météores et d'effusions
Nacraient tes doigts d'engelures
Comme pour cristalliser une illusion
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro