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Les retrouvailles

En tout cas, hors de question de reporter le voyage jusque dans le Maine. Même si l'altercation a de nouveau ébranlé ses barrières, Gabrielle ne se sent pas de différer la discussion dont elle a tant besoin d'avoir avec son frère. Elle ira là-bas, quoi qu'en pense les autres ! Douchée et équipée, elle descend dans la cuisine dans l'espoir d'y trouver déjà ses équipières du jour. C'est Wanda qu'elle aperçoit en premier. Mais sa joie est rapidement contrariée lorsqu'elle découvre le soldat attablé devant elle. Emprise par un mélange de peur et de colère, la médecin préfère l'ignorer.

En fait, elle ne sait pas trop comment elle doit réagir. Ce qu'il s'est passé cette nuit l'a impressionné, elle ne peut pas le nier. Savoir qu'il est le Soldat de l'hiver n'arrange pas son opinion. Il aurait clairement pu la tuer s'il n'y avait pas eu l'éclair. Mais d'un autre côté, doit-elle lui reprocher ça ? Il serait lui aussi tout en droit d'avoir peur d'elle et de ses capacités. Du coup, elle ne sait pas comment elle doit se comporter... Ni même si elle doit toujours lui demander de les accompagner.

— Wanda, tu es prête ? demande-t-elle très sérieusement pour ne pas montrer son embarras.
— Laisse-moi encore quelques instants et je suis toute à toi !

Le sergent les observe sans un mot, la tête basse. Il remarque bien le comportement de Gabrielle à son égard. Et bien que cela le déçoive, il préfère faire bonne figure en se levant pour rejoindre sa chambre. Son geste pèse encore sur sa main de métal. Comme s'il sentait encore la chaleur de l'électricité qu'il a parcouru. Ou alors, c'est sa culpabilité qui alourdit son membre artificiel. Wanda s'approche pour parler en privé avec la rousse.

— Laisse-le venir. Il s'en veut assez, dit-elle en hochant la tête pour convaincre la médecin. Je  m'en porte garant.

La jeune sorcière ponctue sa demande d'un clin d'œil qui exaspère gentiment son interlocutrice. Quelle manipulatrice ! pense-t-elle en lui rendant un sourire. Le regard insistant de la toute jeune femme empêche la médecin de tenir sa position, cédant bien malgré elle à la pression.

— Euh... Bucky ?  Tu veux toujours venir ?
— Je vais chercher ma veste, j'arrive ! répond l'homme en esquissant une moue de satisfaction avant de monter quatre à quatre les escaliers.
— Ne t'inquiète pas, ça va aller, insiste la Sokovienne. Et il pourrait même être utile... Tu ne le sens pas, mais il culpabilise énormément.
— Ça me frustre de ne pas le ressentir.
— Je t'ai dit de parler avec lui.
— Oui, je sais. Mais il me trouble.
— Ah oui ?
— C'est étrange, mais je sens qu'il y a quelque chose. Cette nuit par exemple, il a su dire exactement ce qu'il fallait au bon moment. J'avais peur de lui, il me disait « n'aie pas peur ». Je lui en veux, il dit « Ne me déteste pas ».
— On en reparle plus tard toutes les deux ! l'interrompt la sorcière en voyant revenir le sergent.
— Bon, où se trouve ton frère ? demande-t-il en ne cachant qu'à moitié son impatience de partir.
— À Portland !
— Portland ? Et tu voulais y aller en moto ?
— Mais non ! Je pensais aller à l'aéroport. Je suis pas cruche non plus !
— Doucement les enfants, ce n'est pas le moment pour se chamailler ! Je vais aller chercher Natasha. On se retrouve sur le tarmac. Okay ?

Chacun acquiesçant, l'équipe se sépare. À l'extérieur, la mutante fixe l'horizon. Réfléchissant au discours qu'elle va pouvoir tenir à son frère. Stressant sur l'idée même de le revoir et sur ce qu'il pourrait lui apprendre.

— Il ne faut pas que tu t'en fasses Gabrielle. Dis-toi que ça ne pourra que t'apporter des éléments pour te reconstruire.
— Okay ! Stop ! s'agace immédiatement la jeune femme. Arrête ! Dis-moi comment tu fais ?
— Comment je fais quoi ? s'étonne l'homme.
— Pour toujours tomber juste, dire exactement les bonnes choses au bon moment.
— Je ne sais pas, ça me vient comme ça. Je ne réfléchis pas.
— Tu me prends pour une idiote ou quoi ?
— Allons-y ! apostrophe la sorcière en passant devant eux. Nat arrive.

De nouveau contrariée par le soldat, la trentenaire souffle en le regardant et emboîte le pas de Wanda. Juste derrière elles, Bucky aussi a un air renfrogné. Il double les deux femmes pour monter d'un pas pressé dans l'avion. Au pied de l'escalier, la Sokovienne retient sa comparse par le bras.

— Gaby, j'ai pensé à un truc. Et si c'était Bucky...
— ... Qui recevait mon flux ?
— Oui ! Toi aussi tu as pensé ça ?
— Il vient de recommencer, quand tu es allé voir Natasha. À croire qu'il lit dans mes pensées.
— Ça papote de trucs de filles ici, s'amuse Natasha en les rejoignant.
— On pense que le flux inversé de Gabrielle est reçu par Bucky, confie discrètement la jeune fille.
— Je n'ai absolument rien compris !
— Tu sais que je ressens les émotions des gens ? Sauf que depuis que j'ai touché Bucky, ça débloque grave. Wanda a réussi à voir dans mon esprit qu'un des flux s'était inversé. C'est-à-dire qu'au lieu de ressentir les émotions des autres, c'est quelqu'un d'autre qui reçoit les miennes.
— Et vous pensez que c'est Bucky ?
— Disons qu'il y a de drôles de coïncidences. Et je sais que Steve et Tony ont remarqué qu'il n'était pas comme d'habitude.
— Bon, on attend quoi là ? aboie l'intéressé en sortant la tête par la porte de l'appareil.
— Il a raison, allons-y !

En moins de 2 heures, les quatre compagnons atteignent la capitale du Maine. Durant le voyage, la mutante a pris place à côté de Natasha au poste de pilotage. Bucky s'est finalement rapidement calmé et a discuté avec Wanda à l'arrière de l'avion. Qu'est-ce qu'elle aurait aimé être une petite souris pour écouter ce qu'ils se sont dit...

Elle repense beaucoup à l'incident de cette nuit et au regard plein de remords de Bucky. Bien qu'elle n'arrive pas à le ressentir, elle n'arrive pas à cacher qu'elle est malgré tout touchée par sa peine. Elle sait très bien qu'il ne lui voulait pas de mal. La peur a juste pris le dessus. Elle ne le déteste pas. Bien au contraire. Elle l'apprécie même. Trouvant, dans l'énigme qu'est cet homme, une sensibilité qui l'interroge. Doit-elle se méfier d'une personne qui l'agresse en quelques secondes ? Peut-elle lui pardonner ? Passer au-dessus d'une situation qui n'est pas si anodine ? Sans le comparer à un prédateur, elle se demande tout de même s'il serait capable de recommencer...

Elle s'est toujours promis de ne pas trop vite juger les personnes et souhaite lui laisser un certain bénéfice du doute. Sans pour autant lui donner pleine confiance tout de suite. Mais plutôt essayer d'évaluer son comportement pour le cerner davantage, à défaut de le ressentir.

L'issue de leur périple les mène sur le lieu de travail d'Andrew Ross.

— Ben dit donc, ça vend du rêve. Venir à Portland et visiter la morgue municipale, semble se plaindre le sergent.
— Oh et bien, excuse-moi ! Je vais demander à mon frère de changer de travail pour ménager ta susceptibilité, répond du tac au tac la médecin.
— Il va vraiment falloir vous calmer tous les deux ! s'agace la sorcière rouge.
— Je vais faire le guet devant. Je vous attends ici, annonce rapidement l'espionne pour éviter d'avoir à assister encore à leurs prises de bec.
— On ne devrait pas en avoir pour très longtemps, assure Gabrielle en entrant dans le bâtiment.

Après avoir sollicité la présence du docteur Ross auprès de l'accueil, les trois compères patientent au milieu du hall. Un quadragénaire aux cheveux et à la barbe poivre et sel, et aux yeux marqués par les rides, arrive dans son pyjama bleu. Lorsqu'il aperçoit la grande rousse, il se fixe immédiatement, comme s'il venait de voir un fantôme. Puis il s'élance pour la prendre directement dans ses bras. Le frère et la sœur ne cachent pas leur plaisir de se retrouver.

— Gaby ! Oh mon Dieu ! Je suis soulagé de te voir. Mais que fais-tu ici ?
— Je vais t'expliquer. Est-ce que tu aurais un endroit où on pourrait discuter tranquillement ?
— Oui, bien sûr. Viens ! propose le légiste qui est suivi de près par Bucky et Wanda.
— Ils sont avec moi, justifie la médecin en désignant ses compères de voyages alors qu'ils entrent à leur tour dans la pièce.

Tout y est blanc. Rien de  très chaleureux n'en ressort malgré les quelques décorations et plantes vertes qui y sont entreposées. Une table et quelques chaises encombrent son centre.

— Alors ? Tu m'expliques ? demande Andrew en invitant le petit groupe à prendre place.
— Pour la faire simple, les hommes qui sont venus te voir en ont bien après moi, explique Gabrielle tandis qu'ils s'assoient. Ils m'ont poursuivi sur mon lieu de travail l'autre jour. J'ai trouvé refuge chez les Avengers. Voici Wanda Maximoff et Bucky Barnes.
— Les Avengers ? Tu veux dire...
— Oui. Eux même. Ils m'aident tu sais ? Wanda surtout, précise-t-elle en regardant la jeune sorcière. Elle m'apprend à gérer mes pouvoirs. Ce qui est plutôt utile en ce moment.
— Tu as un problème avec tes pouvoirs ?
— Oui. C'est compliqué à expliquer, mais en clair, ils ne sont plus stables.
— Il y a un problème avec tes barrières mentales ?
— Comment connais-tu mes barrières mentales ? Je n'en avais jamais parlé avant ces derniers jours.
— C'est Sally qui t'a appris à les construire.
— Maman ?

Son cœur se serre lorsqu'elle prononce ce mot. Le regard tourné vers Bucky qui se trouve à sa droite, elle a soudainement envie de lui saisir la main, se ravissant juste à temps. Gabrielle ne se souvenait pas de cette précision, persuadée qu'elle avait fait ce travail seule lorsqu'elle avait connu ses premiers débordements à la fin de son adolescence. Mais il s'avère que non seulement sa mère a tenté de lui apprendre à les utiliser, mais elle lui a également enseigné comment les contenir. Lui donner les clés de ce qui cadrerait sa vie des années plus tard. Comme si, elle avait déjà pressenti qu'un événement l'amènerait à utiliser cette pratique.

— Gaby, papa et Sally ont toujours vu en toi un être extraordinaire et miraculeux. Mais tes pouvoirs étaient une grande source de questionnements et d'inquiétudes, car ils ne savaient pas trop comment gérer ça. Alors Sally t'a beaucoup accompagné dans l'apprentissage de leur maîtrise, continue son frère.

Ces confidences touchent la médecin au plus profond d'elle-même. L'amenant à se questionner davantage quant à son passé. L'oppressant au fur et à mesure des explications et de ses réflexions. Elle sent sa respiration se faire plus profonde alors qu'elle n'arrive à détacher son regard de celui de son frère. Sous la table, son poing se serre, enfonçant ses ongles dans sa paume. Comme pour s'assurer qu'elle ressent bien les choses et qu'elle ne se détache pas de la réalité.

— Je vais vous attendre dehors, annonce subitement le soldat en se levant, laissant Wanda et le légiste dans l'incompréhension de sa réaction.
— Drew ! continue la femme, nullement perturbée par ce départ précipité. J'ai besoin que tu me dises d'autres choses. Je suis certaine que tu connais des éléments sur les parents qui m'ont été cachées. Je comprends que j'étais petite à l'époque et qu'on ne raconte pas tout à une enfant. Mais j'ai besoin de savoir aujourd'hui. Je pense que si en ce moment je suis instable, c'est parce qu'il manque des pièces à mon puzzle. S'il te plaît, raconte-moi papa et maman.
— Okay ! commence le frère, visiblement gêné. Comme je t'ai dit, papa et Sally travaillaient au S.H.I.E.L.D.. Sally était une des collaboratrices d'Howard Stark.

Les deux sorcières se regardent interloquées.

— De ce que je me souviens, elle faisait des recherches en génétique ou un truc dans le genre. Je crois que ça portait sur l'étude de certains ADN plus réceptifs à des stimulations d'améliorations des compétences. Après la mort de Stark en 91, Sally a commencé à être la cible d'intimidations et de menaces. Elle n'était pas la seule. Je me souviens qu'elle avait parlé à papa un soir d'un collègue assassiné. Elle était paniquée. Une structure parallèle avait décidé d'accaparer leurs travaux pour les exploiter. Je ne sais pas quel était leur but, par contre. Mais si Sally avait décidé de mener ce type de recherche, c'était aussi pour comprendre ta propre situation. Tu es née comme ça, mais elle voulait comprendre le pourquoi de cette mutation génétique. Papa et Sally ont pris peur et pour te protéger... Ils ont organisé la disparition de Sally.
— Maman n'est pas morte ? interroge incrédule la médecin.
— Non ! confirme l'homme en secouant la tête. Papa lui a fait bénéficier d'une sorte de programme de protection des témoins. Il ne fallait pas qu'ils découvrent ton existence. Ils savaient qu'ils te feraient du mal et qu'ils t'exploiteraient.
— Mon Dieu ! jure Gabrielle.
— Elle est officiellement morte en mars 1992.
 — Le quinze pour être exact... Je n'avais même pas encore onze ans.
— C'était plus facile de faire croire qu'elle était morte. C'était pour nous protéger. Papa a continué à s'occuper de nous, mais il s'est passé d'autres choses dans les années qui ont suivies. L'année après le départ de Sally, papa t'a envoyé chez ma mère. Il voulait t'éloigner de lui. Il voulait éviter qu'un lien soit fait entre toi et lui si tu exposais par inadvertance tes pouvoirs. Puis, quelques années plus tard, ces fameux hommes sont revenus et ont commencé à s'intéresser au reste de la famille. Et avant qu'ils n'arrivent à toi, tu as été envoyé en Californie pour tes années de lycée. Il s'y est passé ce que nous savons. Papa a tout fait pour effacer toute preuve de ton existence, mais ils étaient toujours là... Alors papa a disparu à son tour. Il a orchestré cet accident de voiture, car il s'est dit qu'une fois qu'il ne serait plus là aussi, ils nous laisseraient tranquilles. Et c'est ce qu'il s'est passé. Par chance, tu as aussi décidé de te calmer.
— Je ne me suis pas clamé, j'ai eu peur. J'ai emmuré mes pouvoirs pour ne plus faire de mal. Mais... pourquoi est-ce que toi tu es au courant ?
— Papa m'a tout raconté avant sa disparition. Il lui fallait un témoin d'identification et puis ça le rassurait qu'au moins une personne garde un œil sur toi.
— Sam et Nico ?
— Ils ne savent absolument rien.
— Mais tu as dû porter un poids horrible toutes ces années ?

Il baisse la tête et se laisse submerger par l'émotion. Aussitôt, sa sœur fait le tour de la table pour le prendre dans ses bras.

— Je suis désolée Drew. Tout est de ma faute.
— Bien sûr que non!  Tu ne l'as pas choisi, tu es née comme ça. Et moi, je t'aime comme ça.
— Je t'aime aussi.
— Est-ce que je peux me permettre de poser une question ? les interrompt doucement la sorcière rouge. Savez-vous qui est cette structure parallèle dont vous avez parlé ?
— Sally parlait toujours de l'hydre, précise Andrew en bégayant.
— HYDRA ! souffle la Sokovienne en se tournant vers son amie.

Tony avait raison ! pense la médecin, le cœur crispé dans sa poitrine. Rendue blême par la révélation, se coupant de ce qui l'entoure pour organiser sa pensée. Car bien qu'elle ne sache pas réellement ce qu'est ce fameux Hydra, elle a bien compris la dangerosité de la structure et des risques qu'elle encourt. Un énorme coup dans le mur extérieur suivit d'un râle de colère la fait sursauter et revenir à la réalité. D'un bond, elle se lève, prête à réagir. La porte s'ouvre alors d'un coup sec et Natasha apparaît.

— Il faut qu'on parte. Ils sont là !
— Nat, c'est Hydra, précise aussitôt Wanda à la slave.
— Je sais, j'ai reconnu le sigle sur leurs vêtements.
— Andrew, rentre chez toi ! lance la mutante à son frère. Cache-toi et protège ta famille. Je ne voulais pas te mettre en danger, tu sais ? Mais merci pour tout ce que tu m'as dit.
— Mais toi ?
— Ça va aller, je crois, tente-t-elle de le rassurer en regardant le reste de l'équipe. Je ne suis pas toute seule.
— Fais attention à toi, lui demande son frère tandis qu'ils se serrent une dernière fois dans les bras l'un de l'autre.
— Je te le promets ! lui assure-t-elle avant de suivre le soldat qui ouvre la route vers l'entrée du bâtiment.

Alors qu'ils n'ont pas encore atteint l'accueil, une violente explosion les projette violemment en arrière. La mutante est stoppée par le mur qui se trouve juste derrière elle. Sonnée et handicapée par ses oreilles qui bourdonnent fortement, elle peine à organiser sa pensée. Elle remarque bien l'arrivée d'une troupe d'hommes armés qui les tient en joue. Sans réfléchir, elle tend sa main en avant, les percutant avec une onde de choc qui les envoie directement voler en dehors du bâtiment. Laissant quelques instants à la médecin et ses compagnons pour se relever. Alerté par le bruit, Andrew a accouru pour s'assurer de la santé de sa sœur. Au bout du couloir, il la voit, debout. Saine et sauve. Même si le geste de la mutante lui apporte une pointe de fierté, il ne peut s'empêcher de craindre pour sa vie. À son tour, elle le regarde et lui sourit. Lui lançant un baiser avant de disparaître vers une autre issue.

Les fuyards sont rapidement interceptés par une autre horde d'assaillants qui se lance à un combat au corps à corps dans les couloirs du centre mortuaire. Les rixes les dispersent. Les éloignant les uns des autres. Gabrielle est en prise à un agresseur tout en muscle. Son physique l'empêche cependant d'égaler la vitesse de la rousse. Grâce à quelques coups bien placés, l'homme arrive à déstabiliser physiquement la médecin, mais pas sa détermination.
Alors qu'ils ont dérivés jusque dans un long couloir vitré, elle décide d'utiliser une technique que lui a montré l'espionne russe. Elle s'élance en l'air, prenant appuis sur le mur, son autre jambe prête à asséner un violent coup dans la tête à l'ennemi. Malheureusement, son adversaire ne lui laisse pas le temps d'agir, attrapant son appui et l'envoyant voler dans les fenêtres. Dans un fracas énorme, la jeune femme traverse la baie. Sous les éclats de verre qui tailladent son visage, elle retombe lourdement au sol, sa tête cognant contre l'arête du trottoir. Ses yeux se ferment instantanément sous la violence du choc.

Sur le parvis de la morgue municipale de Portland, les trois super héros se retrouvent après avoir réussi à se débarrasser des différents assaillants qui les ont attaqués plus tôt.

— Où est Gabrielle ? s'inquiète immédiatement le soldat.
— Je la croyais avec toi ! accuse l'espionne rousse.
— Je ne la vois nulle part ! commente la sorcière en comprenant rapidement qu'il est arrivé quelque chose à son amie.
— Tony ? interroge Natasha en sortant instantanément son téléphone alors que le sergent s'agace en faisant les cent pas.
— Oui ? répond la voix étouffée dans le combiné.
— Gabrielle a disparu...
— Et merde !
— C'est Hydra qui est derrière tout ça. J'ai peur qu'ils l'aient kidnappé.
— Je le sentais.
— Le frère de Gabrielle nous a appris que sa mère était une des collaboratrices de votre père, explique avec précipitation la Sokovienne après s'être emparé du cellulaire. La disparition de ses parents a été orchestrée pour échapper à Hydra qui voulait récupérer les travaux scientifiques de sa mère et par la même occasion pouvoir étudier Gaby.
— S'ils ont réussi à l'attraper, elle court un grave danger.
— Mais on ne sait pas où elle est...
— Je vois avec FRIDAY si on a des infos sur une planque dans le coin et je vous redis.
— Je vais me renseigner de mon côté aussi, précise à son tour Natasha en reprenant son appareil et en faisant les grands yeux à Wanda. En attendant, on retourne au Jet.
— Très bien ! Je vous tiens au courant.
— Wanda, je vais t'acheter ton propre téléphone portable, fait remarquer la slave en raccrochant.
— Oh tu sais, je n'ai pas confiance avec les ondes et tout... Ça rentre insidieusement dans la tête.
— J'aurai tout entendu, rit sarcastiquement l'ex agent u KGB en encourageant ses compères à la suivre au pas de course jusqu'à leur appareil.

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