Les goélands de Paris
Les goélands se font maîtres
Du faîte gris des toitures
Comme s'ils voulaient omettre
Le bruit traînant des voitures.
La Seine est pareille à l'huile
Le soir entre les péniches
Là, ils s'égrènent, sur les ballards - sur leurs niches
Alignés comme en guirlande ;
Équidistants, identiques
Engourdis dans leur complet
Ils regagnent les sommets
De leur mémoire atlantique.
Et moi j'écris sur le quai
Devant ces oiseaux de mer ;
Et moi, moi que rien ne porte
Je me consume en poudrière !
T.
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