La Chasse Sauvage
Et encore ! Une autre fois !
C'est la vie assourdissante
Qui mène en mordant ses mors,
Délivrant ses cavaliers
De leurs yeux coureurs d'orbites
Creuses – ils ne distinguent rien
Du flot kaléidoscopique
Qui les accueillent hagards,
À fond de train, de trains en gares,
C'est désormais l'horloge qui court en retard
Périphérie de cavalcade ;
C'est une Chasse Sauvage — ! —
De grands monteurs somnambules
Qui vont, valsent fulminants,
Leurs humeurs en dehors du corps
Et les salives encore
Moussent contre les mâchoires
Crispées dans un délire infini
Au sens même à défier l'inachevé
Cette cavalerie insensée
À traversé mon ciel à minuit.
Thibault Desbordes
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