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Chapitre 56 : Steve et main coquine

Mon instinct me crie qu'il se passe quelque chose qui ne va pas me plaire. Bien que, cette histoire de mode un et deux me dise vaguement quelque chose, je ne me souviens plus exactement de quoi il retourne.

Je m'approche prudemment de la chambre et lorsque j'y glisse un pied, Peter s'exclame :

Oh my god ! (*Oh mon dieu)

Sur le lit est posée la boîte avec la mention chaussettes et sport Charline.

Mon cœur manque un battement : c'est le carton où j'ai caché Steve.

Mon compagnon tient mon phallus bleu-turquoise à paillettes à bout de bras pendant que celui-ci se dandine en effectuant de larges cercles : le terrible mode un.

— Steve ! m'écrié-je en sautant sur le matelas pour sauver Peter.

Ce dernier me regarde avec étonnement sans pour autant relâcher sa prise.

Finalement, je parviens à maîtriser l'engin et nous nous étalons sur le lit.

Peter explose de rire comme il le fait rarement aussi, je ne tarde pas à le suivre.

Les larmes aux yeux, il articule difficilement :

— J'espère que ce n'est pas le protocole un ton favori. Je ne pense pas y arriver.

— Problème de souplesse, plaisanté-je.

— Légèrement, j'avoue...

On rigole en encore un moment puis je me sens obligée de me justifier :

— J'ai un faible pour le deux, le mode un ressemble un peu trop à un car wash (*lavage de voiture). Je l'ai acheté avant qu'on...

— Je suis rassuré, me coupe-t-il.

— Je n'ai pas saisi...

— Je préfère que tu aies ce genre d'accessoire plutôt que tu sois tenté par de la viande fraîche quand je ne suis pas là.

Ne comprenant que trop bien où il veut en venir, je sens mon visage me picoter d'agacement :

— Je ne suis pas aussi convoitée que tu sembles le penser et je ne suis pas une bête sauvage non plus.

— Mm... Vraiment... me dit-il avec un air mutin. Voyons voir ce mode un...

Il appuie sur le bouton un et mon phallus bleu turquoise à paillettes ronronne dans sa main.

— Très intéressant, commente-t-il très sérieusement. Et j'adore la couleur !

— Mm, répondis-je dubitative.

Il l'éteint et me fixe d'un air coquin :

— On pourrait l'inclure dans nos petits divertissements si tu veux... me propose-t-il.

Tel un champignon nucléaire qui vient d'éclore, j'irradie instantanément mon environnement.

— Je prends ça pour un oui, interprète Peter en souriant.

— Roh ...

— Tu as d'autres jouets cachés ?

— Non, juste Steve, répondis-je fermement en lui tapant le bras.

— Steve, tu dis ?

— Ben ouais, il lui fallait bien en nom pour pouvoir en parler plus discrètement.

Il rit de plus belle avant de ranger Steve, mon phallus bleu-turquoise à paillettes dans sa boîte.

En deux jours, tout a finalement trouvé sa place sans aucun autre événement notable.

On enchaîne avec notre petit quotidien que je ne peux m'empêcher de pimenter avec mon "naturel frais", comme l'appelle Peter.

Ça n'a jamais l'air de l'agacer, voire même ça l'amuse, tant mieux, de mon côté, il m'arrive d'en avoir un peu marre des fois.

C'est d'ailleurs pour cette raison que je stresse de plus en plus à l'arrivée de décembre.

Peter m'a dit que ses parents et surtout sa mère étaient des gens très stricts.

Pour rajouter à mon anxiété, cela fait plusieurs semaines, quasiment un mois entier qu'il ne m'est rien arrivé. C'est sur cette pensée que mi-novembre j'ouvre le bureau.

Sans grande surprise, Alban me suit de près. Il a fini son stage, mais il vient régulièrement profiter de l'atelier. J'aime à croire qu'il se sent bien avec nous, parfois il nous donne un coup de main, tantôt l'inverse.

Aujourd'hui, il a l'air très préoccupé, on échange à peine de deux mots qu'il s'installe dans la pièce de création à l'arrière de la boutique.

Il salue brièvement Amir quand celui-ci fait son apparition.

— Il est concentré le petit, commente mon assistant.

— Oui, très.

— Il est sur quoi ?

— Je ne sais pas. Il n'a pratiquement rien dit ce matin...

— Ah...

— Et sinon ? Toi, quoi de neuf ?

— Mm pas grand-chose, affirme-t-il avec un air qui crie clairement le contraire.

— Mm... dis-je en comptant dans ma tête.

Lorsque j'arrive à « cinq » Amir ne tient plus :

— Bon OK ! Je te le dis, mais c'est un secret !?

— Oui, oui, bien sûr, répondis-je avec malice.

— Avec Dja, on... On a décidé de commencer nos essais bébés...

— Non !?

— Si, réplique-t-il, tout content.

— Quand ça ?

— Euh... trois fois depuis hier... On voulait être sûr de mettre toutes nos chances de notre côté...

Je glousse en me faisant couler un café :

— Je ne pense pas que ça marche comme ça. D'instinct, je dirais même que c'est pas une bonne idée...

— Oui, ben, ce n'est pas de ma faute si j'ai un corps d'Apollon dont ma femme ne peut pas se passer.

— Ouais, m'amusé-je, on en reparlera, monsieur l'Apollon, quand madame l'Amazone aura mis tes couilles en sachet de thé.

— Tu es juste jalouse, se défend-il.

— Oh oui, j'aimerais tellement me taper ta compagne.

Pour toute réponse, il me tire la langue.

C'est alors qu'Alban réapparait, la mine contrariée :

— Ça ne va pas petit ? demande Amir.

— Ça ne fait ce que je veux, rétorque-t-il d'un air grognon.

— Ah ça, je connais...

— Je peux repasser après les cours ? Tu aurais un moment pour m'aider Charline ?

— Oui, oui, bien sûr c'est pourquoi faire ?

— Un accessoire pour cheveux, c'est presque un chapeau, mais ce n'en est pas vraiment un...

— OK ça marche. À ce soir !

Sur ce, il disparaît dans le flot de la ville.

— Je n'ai pas bien compris ce qu'il veut faire, commente Amir.

— Je verrais ça en fin de journée et je te dirai, répondis-je simplement. On a du boulot en attendant, il me semble.

— Ah... Euh... Oui, oui...

Entre réunions barbantes, rendez-vous avec le comptable et entretien d'embauche pour agrandir l'équipe à l'entrepôt, j'ai hâte d'être à ce soir pour travailler sur le projet d'Alban.

De son côté, Amir n'a pas l'air de s'amuser beaucoup non plus, entre coup de téléphone, SAV et réseau sociaux.

Nous sommes d'ailleurs bien contents lorsque Tony passe pour un petit café pause, bien mérité.

Alors que nous échangeons les civilités standards, Alban fait son entrée. Sans même accorder un regard aux friandises apporté par Tony et en saluant ce dernier du bout des lèvres, il disparaît dans l'arrière-boutique.

Je m'empresse de gober deux chouquettes avant d'en prendre deux autres en allant le rejoindre.

Son projet est magnifique, on dirait une sorte de chapeau barrette, mais il est trop gros et trop volumineux pour tenir.

Je lui propose donc un système de ruban pour l'attacher, mais ce n'est pas le seul problème.

La feutrine qu'il a choisie est très épaisse et rend la broderie ainsi que la fixation d'ornement difficile.

On travaille ensemble un long moment sur cette petite pièce puis il me montre le reste du costume qui constitue l'entièreté de son idée.

Je donne mon avis, on le passe sur un mannequin, je lui fais part de mon expertise, le temps file à une vitesse incroyable et j'en oublie ma journée de corvée.

— Les enfants ? finit par nous appeler Amir.

— Mm... répond-on en cœur penché sur la table de découpe.

— Il se fait tard, je vais y aller.

On se redresse et je découvre avec stupeur l'heure avancée.

— Mince, ça va être l'heure de dîner, constate Alban.

— En effet, dis-je en parcourant des yeux, le bazar que nous avons étalé.

Craies, ciseau, chutes de tissu, perles, rubans, aiguilles, clips, règles, fils, passepoils, perroquets, il y en a au large.

— En s'y mettant tous, ça sera vite fait, affirme mon assistant.

Il nous lance un peu de musique et nous rangeons dans la joie et la bonne humeur.

— Hé Charline !? m'interpelle Amir. C'est quoi ce tissu ? C'est pour faire un caleçon pour Londres pour monsieur.

Alors que je ramasse les craies étalées sur la table, je me tourne vers lui et découvre la pièce de fausse fourrure léopardée qu'il tient à la main.

— N'importe quoi, répondis-je en riant, c'est un morceau du projet d'Alban.

Je lui reprends énergiquement et effectue un 180° pour le rendre à son propriétaire. Lorsque ma menotte insouciante le long de mon flanc cueille un oiseau intime, tel, une cuillère plonge dans un flan moelleux au caramel.

Aussitôt, Alban lève les bras en signe de soumission et aussi pour souligner sa passivité.

Je retire vivement ma patte de sa braguette comme si je m'étais pincé les doigts dans le four, par ailleurs ma température corporelle se rapproche de celle du soleil et j'irradie de gêne.

— Hihi ! hurlé-je bien après que l'action soit finie.

— Hé bien, hé bien, s'amuse Amir. Charline, coquine ! Peter ne te suffit plus ? Tu tapes dans les petits jeunes maintenant ?

— Je n'ai rien fait, verbalise immédiatement Alban avant de ricaner.

— Je ne l'ai pas fait exprès ! me défends-je en combustion spontanée. Je suis désolée Alban... je ne t'ai pas fait mal au moins ?

— Non, non, je dois dire que ce contact inattendu était très intéressant, plaisante-t-il. Je sais bien que si je veux percer dans le cinéma, il me faudra jouer de mon corps, mais je ne pensais pas aussitôt.

Amir et lui explosent de rire.

— C'est ça, marrez-vous ! m'écrié-je.

Mais intérieurement, je suis rassurée : avec ce qui vient de se passer, normalement je devrais être pépère pour un moment question bêtise.

Ils continuent de se moquer de moi et surtout de ma réaction jusqu'à la fermeture. J'ai poursuivi le rangement, mais en mettant une certaine distance de sécurité entre nous ; histoire d'éviter tout autre contact malencontreux. Bien que je pense que le karma devrait me laisser tranquille, il ne faut pas le provoquer non plus.

Le soir, au dîner, je décide de partager ma mésaventure avec Peter plutôt qu'il l'apprenne par Amir qui se fera une joie de déformer et de romancer l'anecdote.

Sans grande surprise, mon compagnon s'en amuse :

— Je le savais, le physique est important pour toi. Tu les préfères jeunes et frétillants...

— Roh, m'indigné-je.

Il ricane un peu avant de prendre un air plus sérieux, voir même grave :

— Cupcake... Je contaste que tu n'as pas eu la meilleure journée, mais il faut que je te parle de quelque chose.

— Mm de quoi s'agit-il ? demandé-je en me doutant que ça ne sent pas bon du tout.

— Hé bien, ma mère a appelé... Ils ont un souci avec l'appartement de Londres. Aussi ils ne pourront pas nous accueillir pour Noël.

— Ah...

Finalement, ça va.

— Oui... Donc... Ça se fera ici... Chez nous...

— Ah...

Eh ben non !

Décidément, le karma n'en avait pas fini avec moi. Mais maintenant, c'est sûr : ça devrait bien se passer.

***

Coucou tout le monde !

Comment ça va ? Pas trop chaud ? Retour à la civilisation pour moi demain : je pourrais de nouveau vous lire et vous écrire (⁠*⁠^⁠3⁠^⁠)⁠/⁠~⁠♡

J'espère que le chapitre du jour vous a plu !
Pensez-vous que le karma en a fini avec Charline ? Tout va bien se passer avec ses beaux parents ? Que pourrait-il bien arrivé de toute façon ? (⁠≧⁠▽⁠≦⁠)

A la semaine prochaine

Xoxoxo

Cam (⁠◍⁠•⁠ᴗ⁠•⁠◍⁠)⁠✧⁠*⁠。

P.S: la pensée du jour est pour tous mes lecteurs de Suisse (⁠'⁠ε⁠`⁠ ⁠)

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